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Citations de T. M. Frazier (68)


- Si j'ai appris quelque chose au cours des six derniers mois, c'est bien que la famille se définit de multiples façons. Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas ensemble que nous ne formons pas une famille. La famille est ce qu'on en fait, ce qu'on veut qu'elle soit.
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L’amour, on le réserve aux personnes que l’on choisit, on ne le distribue pas à tout-va. Je n’ai aucun doute, je sais qu’il donnerait sa vie pour moi et j’en ferais de même, sans la moindre hésitation.
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Le goût de sa bouche, de sa langue, le désir puissant que j’ai ressenti la première fois que je l’ai eu dans mon lit ont alors explosé dans un sentiment qui m’a dépassé. Je me suis littéralement perdu en elle pendant quelques instants avant de revenir à la réalité.
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Ma vie. Ma mort. Ma loyauté. Mon honneur. Pour toi. Pour nous. Pour toujours.
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Tu peux fermer les yeux sur la réalité, mais pas sur les souvenirs.
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Je sais sans l’ombre d’un doute qu’elle croit dire la vérité, mais l’effroi envahit malgré tout mon corps.
Parce que promettre quelque chose dont on n’est pas sûr est un mensonge.
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Ce type n'a pas l'air de quelqu'un qui a de mauvaises fréquentations.
C'est lui la mauvaise fréquentation.
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Nous n’avons pas seulement faim l’un de l’autre. Nous crevons d’envie l’un de l’autre.
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Elle me toise. Me défie. Me cherche. Je suis dingue de cette fille. Avec ces mots, ma colère et mon désir se libèrent. Le peu de contrôle que je croyais encore avoir éclate comme une bulle.
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Ensuite, je décide de dessiner l’oiseau que j’ai vu tout à l’heure s’envoler au-dessus de l’eau. Je le visualise parfaitement, tout comme j’ai visualisé les yeux que je viens de dessiner. Très vite, je sens mon crayon glisser tout seul sur la page, je ne me contente pas de dessiner, je mets des ombres, j’estompe, je modèle. Le dessin achevé, une fois de plus, ce n’est pas exactement l’oiseau que j’ai vu tout à l’heure que je regarde, mais une étrange version du même. Il a l’air sombre, féroce, ses plumes sont sauvagement ébouriffées et le serpent qui pend de son bec à la bouche ouverte et les crochets apparents, comme s’il allait cracher du feu. Le trouvant trop sévère, trop effrayant, je décide de lui casser une aile et, dans le reflet de son œil, je dessine, avant qu’il l’ait tué, le serpent, une souris dans la bouche. A la fin, le résultat est à la fois d’une beauté étincelante et d’une incroyable vulnérabilité. Avant qu’elles ne coulent sur les joues, j’essuie mes larmes qui me montent aux yeux. Je sais dessiner !
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Maintenant, je suis entièrement entre les mains de King. Soit je vais mourir de faim, soit de peur. Peu importe la manière ! C'est le moment qui m'importe, car, je le sais, maintenant : jamais je ne quitterai cette maison. En tout cas pas vivante.
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Quand l'amour de votre vie disparaît, la personne est peut-être partie, mais l'amour ne cesse jamais de faire rage.
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You can close your eyes to reality, but not to memories.
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How lucky I am to have something which makes saying goodbye so hard.
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You'll learn that this is a safe place. We ain't gonna judge a single word that comes out of your mouth or any of them that don't.
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On raconte que la vengeance est douce.
C’est du moins ce qu’on dit. Je ne comprends combien c’est vrai qu’en m’extirpant de la carcasse du véhicule, arrachant des éclats de verre de ma peau.
Je sens presque le goût de la vengeance sur ma langue. Je salive en anticipant le moment où je détacherai un des bracelets de mon poignet pour garrotter le sénateur qui m’a tendu un guet-apens.
Quelques petites minutes se sont écoulées depuis que j’ai étranglé un homme.
Mais ça fait longtemps que je n’ai pas pris autant de plaisir à tuer. Un flot d’adrénaline tel que je n’en ai jamais connu, assez abondant pour réveiller un mort, inonde mes veines.
Je suis défoncé.
J’ai eu ma dose.
Je me sens invincible, comme après avoir plongé le nez dans un bol de poudre et inhalé copieusement.
Aussi puissant qu’un dieu.
Et je ne toucherai pas terre avant d’avoir réparé mes torts. Tant pis pour celui qui aura le cran de se mettre en travers de mon chemin.
Au même instant, je l’entends pour la première fois.
Lui.
Preppy.
Le moment est venu de montrer à ces branleurs qu’ils cherchent querelle au mauvais gamin, qui vient du mauvais côté de la ville.
La voix de Preppy est aussi claire dans ma tête que s’il se tenait à côté de moi.
Je perds les pédales.
Le temps de me glisser hors des bois et de regagner la maison, Bear descend de sa moto. Aussitôt qu’il me voit, il jette sa cigarette à ses pieds. Il se dirige vers moi, foulant le sol d’un pas rageur, front plissé et poings serrés. L’herbe sèche crisse sous ses grosses bottes.
– Écoute, je ne voulais pas en venir aux poings mais tes magouilles, c’est inacceptable. Elle mérite mieux que ça, mieux que des mensonges …
Bear s’arrête quand il remarque que je suis maculé de boue et de sang.
– Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
Je l’écarte de mon chemin, ignorant sa question, me rue vers la maison et grimpe les marches quatre à quatre. Je pousse si brutalement la porte d’entrée que les vis sautent de leurs gonds et rebondissent sur la véranda.
– Pup ! crié-je.
Une petite partie de moi nourrit l’espoir qu’elle ait trouvé le moyen de rester. Mais dès l’entrée, je n’ai pas besoin de vérifier chaque pièce pour savoir qu’elle a disparu. Je ressens un grand vide.
– Putain ! je rugis. Je m’empare d’une chaise de cuisine et la lance à travers la pièce. Elle dérape sur la table basse en verre, la craquelant en son centre, et perce un trou de la taille d’un ballon de basket dans la cloison, où elle achève sa course.
Bear me rejoint à l’intérieur.
– Tu vas me raconter ce qui t’est arrivé, ou tu continues à démolir cette baraque ?
J’esquive en me rendant au garage. J’ai besoin de ma bécane et de ravitaillements. Le genre de provisions qui fonctionne avec des balles.
– Rien qu’une housse mortuaire ne saurait régler.
Une menotte m’enserre toujours un poignet tandis que l’autre, ouverte, pend à mon bras, la chaîne imprégnée du sang du pseudo-flic. Sitôt cet abruti mort et la voiture emboutie contre un arbre, je me suis hissé sur le siège passager. Par bonheur, la clef des menottes se trouvait dans sa poche.
– Je vois. Où est passée Doe ?
Son ton protecteur me caresse à rebrousse-poil, mais je m’occuperai de ça ultérieurement.
Une fois que j’aurai retrouvé ma nana.
– Le gentil sénateur m’a tendu une embuscade. Max n’était pas là. Et la dernière fois que j’ai vu Pup, elle se débattait en braillant pendant qu’un tueur à gages m’embarquait.
Le souvenir de sa lutte pour échapper à l’emprise du sénateur me met de nouveau en rage.
– Appelle tes contacts. Découvre où il est susceptible de l’avoir emmenée, j’ordonne sèchement.
– C’est pas vrai, souffle Bear.
Au lieu de s’affairer sur son téléphone, il se penche, les coudes en appui sur les genoux. – Quoi encore ? Bear se pince l’arête du nez.
– Je ne suis pas venu sans raison, mec. Je ne voulais pas seulement te mettre une raclée parce que tu as foiré avec Doe. Avant que tu ne résolves ce problème en quelques coups de feu, il serait bon que tu réalises que ce n’est pas obligatoirement le sénateur qui a cherché à t’éliminer.
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« Parfois j’aimerais pouvoir tout oublier, mais je ne peux pas. Je n’oublierai pas. Parce que je ne veux pas t’oublier, jamais. »
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Je me nourris de la peur que je lis dans les yeux de ceux que je croise.
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Les personnes qui ont été brisées n’ont pas besoin qu’on recolle leurs morceaux, elles ont besoin d’être aimées, pour tous leurs morceaux, justement.
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- J'ai le coeur brisé, dit-il de sa voix rauque.
- Pourquoi? Qui t'a brisé le coeur ?
- Toi ! me répond-il en me regardant les yeux emplis de larmes.
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