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Critiques de T. M. Rives (12)
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Le serpent des blés

La mère de Macey est veuve, alors ne soyez pas surpris si un matin de très bonne heure, elle se dirige avec sa fille vers les collines de Feldon. Le pique-nique est prêt, elle aussi , il ne lui reste plus qu'à trouver le chercheur nouvellement arrivé qui arpente inlassablement les collines... Il est herpétologiste ..Ne lui faites pas confiance lorsqu'il explique à Macey que son métier "consiste à étudier les typologies de comportements des petits hommes chauves en pantalons à carreaux qui s'assoient dans les bus avec un journal sur les genoux et un drôle de sourire qui vous met mal à l'aise " (p42)

Mitchell Flach s'intéresse aux reptiles, il sait les charmer mais il ne charme pas que les reptiles....

Un roman très court , trop court surement mais en quelques pages T.M Rives plante décor, personnages, passion, non-dits ou tumultes et Macey , une petite fille qui observe avec ses yeux d'enfant un monde d'adultes ..

Encore une jolie découverte dénichée chez Zulma .

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Le serpent des blés

Une fois de plus, je suis allée arpenter l’Amérique profonde, celle des campagnes, loin des grandes villes, dans un lieu où les gens s’occupent des affaires des autres, notamment d’une jeune veuve et de sa fille, Macey, en mal de père.



Dans cette petite ville, il faut aller à l’église, il faut suivre les conventions et patati et patata.



Dans ce roman ultra-court (trop ?), en moins de cent pages, l’auteur dresse des portraits, plante son décor et nous montre une tranche de vie, celle de cette veuve qui souhaiterait rencontrer un homme, mais qui n’ose pas se le dire et qui, lorsqu’une amie lui parlera de cet homme étrange qui arpente les collines de Feldon à la recherche d’insectes, résistera encore à l’envie d’aller le rencontrer.



Dans cet univers qui semble paradisiaque (la nature est omniprésente) et sans technologies (l’histoire ne doit pas se dérouler au-delà des années 70), l’homme qu’elle rencontre est un herpétologiste ! Non, non, il n’étudie pas l’herpès ! Juste les serpents.



Un homme, une femme, chabadabada ♫ et des serpents, le tout au milieu de la nature !



Pas de bol, l’homme se prénomme Mitchell et non Adam (même pas Eddy). Contrairement aux culs bénis du coin, il est désinhibé, marche hors des clous, a un sens de l’humour développé et ne possède pas la pudibonderie des bouffeurs de Bon Dieu du patelin.



Macey, qui était une gamine renfermée, qui semblait aller mal dans sa tête (sans que l’on sache jamais ce qu’il se passe dedans), commence à s’ouvrir, au contact de cet homme qui lui parle de serpent comme d’autres parleraient de chiens ou de chats.



Ce court roman est bon, mais il m’a manque un petit quelque chose pour en faire une lecture extraordinaire. Mitchell et Macey sont des personnages merveilleux, mais avec plus de pages, j’aurais pu les appréhender mieux et profiter plus longtemps de leur présence bienveillante et drôle.



Le récit est tout en nuances et j’ai dû relire le final deux fois avant de bien en saisir toute sa portée. Il apporte son lot de questionnement, jusqu’à ce que la pièce tombe et qu’on comprenne que parfois, il faut peut de mots pour en dire beaucoup. Certains ont peur de se retrouver enfermé dans un terrarium et doivent peser le pour et le contre avant de décider…



En fait, durant ma lecture, j’ai cherché de la perversité, du péché, des horreurs à venir, là où il n’y avait qu’un récit de vie, tout simplement. Sincèrement, il faut que j’aille me faire soigner ou alors, arrêter de lire des romans noirs et lire plus de Tchoupi pour ne plus chercher de noirceur là où il n’y en même pas.



Tout comme le serpent des blés n’est pas venimeux, ce court récit ne comportait aucun venin. Dommage qu’il était si court, j’ai l’impression de ne pas avoir eu le temps de l’apprécier.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le serpent des blés

Le serpent des blés, roman vite acheté, vite lu et je pense... que j'oublierais vite.

Néanmoins, l'auteur arrive presque parfaitement à nous plonger dans une ambiance rurale, on ressent presque les odeurs, on voit les personnages, on entend leurs accents qu'on imagine traînant. Mais il me manque des bribes pour adhérer au récit. Notamment la petite Macey qui semble totalement lisse et désincarnée.

Et une seule question me reste en suspens, mais pourquoi donc le serpent des blés alors qu'en langue anglaise , c'est corne snake!!! Blé, maïs, ce n'est pas la même chose!
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Le serpent des blés

T.M.Rives possède une plume pleine de charme, et devient en quelques pages un charmeur littéraire qui nous emmène avec style dans un Eden littéraire où le bien et le mal jouent une partie endiablée dans l'univers des adultes.



Chacun l'interprètera à sa manière, mais une chose est sûre, ce petit roman américain s'apparente à ce qu'on appelle, un chef-d'oeuvre.



Chronique complète sur mon blog ⬇️⬇️⬇️⬇️
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Le serpent des blés

Une nouvelle plus qu'un roman, une intrigue qui ne m'a pas tenue en haleine, mais un véritable voyage en été, le bruit du vent, l'odeur des bois, la chaleur, les couleurs , un pique-nique, un serpent , une gamine qui s'ennuie, une mère qui rêve. Attachant, finalement
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Le serpent des blés

Petit récit par le nombre de pages mais grand texte tout de même : laissez-vous charmer par ce « (Le) Serpent des blés » !



Dans un coin paumé d’Amérique, une mère et sa fille vont rencontrer un spécialiste des serpents. Nulle place au hasard ici cependant : cette rencontre était voulue par la mère et elle se laissera mener par le bout du nez par le scientifique new yorkais, parfaitement imbuvable, nullement sympathique.



Un récit court donc mais empli de belles choses et de thèmes fondamentaux, le tout bien écrit par T.M. Rives dont c’est le seul livre. A découvrir donc et chez Zulma pour continuer le plaisir jusqu’au bout !
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Le serpent des blés

Vite lu, trop peut-être, ce petit livre raconte une histoire simple dont on cherche derrière la façade une certaine perversité. Le jeu des symboles vénéneux va bon train, les ambiguïtés sont légion. La quatrième de couverture parle de Hopper, j'ai une une image fugitive d'un fragment de " Lolita". Entomologiste ou herpétologue, peu importe, le charme opère auprès de la veuve, mère en recherche d'un père pour sa fille, d'un père, pas d'autre chose. L'on se demande assez vite où veut en venir le scientifique. Il se moque, il sait qu'il est de passage.

Ce petit livre de moins de cent pages est une tranche de vie empoisonnée par l'ennui et les conventions d'une petite ville. New-York est loin, lieu d'habitation du chercheur, dont cette femme imagine la vie tumultueuse, se projetant dans un couple fantasmé.

La tromperie, l'erreur est manifeste. Sa fille et son amie ne sont pas dupes. La fin ne fait que confirmer les suppositions des provinciales.

C'est un roman alerte, enlevé, au cynisme de bon aloi, gentiment pervers. Il montre en creux l'étendue du puritanisme, les rapports homme-femme ne sortent pas des schémas traditionnels, la femme n'étant qu'une victime consentante de la duplicité de l'homme.

A lire
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Le serpent des blés

Sur la couverture, il est noté : « Un roman fulgurant. Une magnifique surprise. » Et aussi : « c’est un coup de maître ». Je me suis mise à en attendre beaucoup. Trop peut-être.

C’est fulgurant parce que c’est court ? Certes, on est vite plongé dans l’ambiance (campagne, nature, serpent) et la découverte des 3 personnages principaux (Macey, sa mère, Mitchell l’herpétologiste). Celui qui prend toute la place, c’est le spécialiste des serpents, qui supplante la mère de la petite fille. Cette dernière ne semble être là que pour permettre à Mitchell de s’exprimer.

Heureusement, le rythme est enlevé, la lecture agréable.

Mais l’intrigue n’est pas surprenante, presque cousue de fil blanc.

C’est le premier (et unique) roman de T. M. Rives, paru en 2001.

J’ai dû passer à côté...
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Le serpent des blés

Dans un coin reculé d’Amérique, Macey et sa mère font la connaissance de manière pas fortuite de Mitchell Flach,un herpétologiste (ou spécialiste des serpents).

Une rencontre planifiée par la mère en quête désespérément d’un père pour sa fille et surtout d’un conjoint. Entre le puritanisme exacerbé de la mère et l’esprit fantasque et désinhibé du scientifique, chacun essaie d’y trouver son compte. Au milieu, Macey observe avec fascination et résignation les fantasmes des adultes.

L’intérêt qu’elle porte aux serpents et aux enseignements que lui prodige Mitchell créer un lien particulier entre eux, parfois au détriment de la mère.



Un roman court, alerte et précis. L’écriture est tout en suggestions et en nuances pour insuffler le doute chez le lecteur.

Tel le sifflement hypnotisant du serpent, la plume nous happe dans ce fragment de vie qu’on ne peut (ni ne veut) quitter, à l’image de la souris dévorée par le serpent. « [C’]est naturel » p.71.



Un roman comme un instantané ou une photographie d’un instant suspendu qui laisse place à l’interprétation de chacun. Un roman fulgurant.


Lien : https://www.instagram.com/ne..
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Le serpent des blés

Malheureusement, je n'ai pas été touchée par ce roman.

Je n'ai apprécié aucun des personnages, et l'histoire m'est complétement passée au dessus.



Le roman à l'avantage d'être court, on peut se permettre de s'y intéresser sans pour autant perdre son temps, et donc lui laisser toute sa chance de nous convaincre :)



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Le serpent des blés

"irrésistible et envoûtant" "un miracle de grâce"... je ne partage pas cet enthousiasme.

De beaux paysages, une petite fille futée, une mère peu discrète dans ses efforts pour conquérir un homme, un herpétologue facétieux et un serpent dans un terrarium...

Le tout donne un roman qui a à peine la taille d'une nouvelle l'éditeur ne se prononce pas!

La relation entre la petite fille, les serpents et l'herpétologue est sympathique d'où le désespoir de Macey quand Mitchell repart.

Lecture non indispensable à mon humble avis.





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Le serpent des blés

Direction l’Amérique profonde dans ce texte de T.M Rives. Bien que présenté comme un roman, Le serpent des blés s’apparente selon moi plus à une nouvelle, et c’est finalement en ce sens que j’ai choisi de le chroniquer. Si je n’ai pas lu avec déplaisir cette courte lecture, il m’aura manqué le petit plus pour l’apprécier totalement.



Nous faisons la connaissance de Macey et sa mère qui lors d’un pique-nique sur les collines de Feldon font la connaissance d’un scientifique spécialiste des serpents. Une rencontre pas vraiment due au hasard, puisque planifiée par la mère en quête d’un compagnon et d’un père pour sa fille. Dès lors, ce sont deux univers qui se télescopent. L’herpétologiste Mitchell, qui n’est point dupe des desseins de la mère, est assez brute de pomme, et peu soumis aux convenances. Extravertie et désinhibé, il bouscule la pudibonderie de la mère. Si la femme est alors en proie à des questionnements existentiels, contre toute attente Macey et Mitchell tissent des liens qui le surprendront lui-même. Et j’attendais quelque chose de ce revirement.



En définitive, je ne pense pas avoir totalement compris le propos de l’auteur. On sent que quelque chose se profile au fil de la lecture, avec une chute inexorable. J’ai aimé me perdre dans les paysages et la petite ville, j’ai aimé l’écriture, mais force est de constater que je n’ai pas eu d’attachements envers les personnages (sauf envers Macey), et suis restée à distance du texte et sur ma faim.




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