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Citations de T. Trilby (162)


Ces indigènes, vêtus comme des femmes, leur semblent des êtres extraordinaires, si différents d’eux. Comment s’appelle ce vêtement qui les enveloppe ? Tout est blanc, maisons et hommes, mais les visages ont la couleur du pain brûlé. Le ciel est d’un bleu si intense que François demande à son père où on fabrique ce bleu-là.
Casablanca ne sera pas visitée aujourd’hui, il faut se rendre à la gare, ils doivent prendre un train pour Rabat. Petit voyage en chemin de fer. Les enfants ne quittent pas la portière. Les plaines, brûlées par le grand soleil d’été, leur semblent désolées et ils n’osent dire à Louna que le Maroc, qu’elle trouve si beau, les déçoit, mais ils commencent leur voyage, il faut attendre avec patience que le paysage change.
Rabat, une ville blanche où tout comme à
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La vérité blesse toujours...
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J'ai besoin pour mon art de rester ici. Je rêve d'une poésie, d'un drame ou d'une idylle, je ne sais encore... dans mon cerveau, rien n'est précis... Mais je veux travailler, seul, pendant plusieurs jours..
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Très intelligente et très attachée elle nous a quittés un soir, brusquement, en nous disant que se sentant malade, fatiguée, elle voulait retourner chez elle, un petit village de Chine. On ne connaît jamais ces natures-là, quand le mal du pays les prend, rien ne les retient.
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C'est beau, c'est riche, mais c'est plein de prétentions : un milliardaire ou un roi sans royaume, voilà ce qu'il nous faut. Où veux- tu que je déniche ces oiseaux-là ?
Moi la demi-sœur, la laide, la sans galette, mariage impossible, suis destinée au professorat par la famille. Ça me plaît, j'aime les gosses et ils m'aiment, avec eux on se fait du bonheur et ils valent peut-être mieux qu'un mari.
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Il y a des moments où l'on est vraiment heureuse de vivre.
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C'est joli, une forêt en fleurs, et comme cela sent bon ! Vous rendez-vous compte, Alphée, que ce changement de cadre est parfois nécessaire, on en revient meilleur parce qu'on est obligé de penser à Celui qui a créé le monde, source de peines, peut-être, mais aussi source de joies.
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Les misères des autres, doit-on s'en occuper quand on est soi-même de celles que les belles âmes doivent plaindre ?
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La famille ! On a beau être de père en fils dans les pompes funèbres, on a un cœur comme tous les autres hommes, et aujourd'hui ce cœur vous interdit de parler à cette enfant de la belle affaire que le double convoi représente.
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Quelles leçons de pitié, de charité, d'amour, ce chef donne chaque jour à cette jeunesse qui suit avec tant d'enthousiasme son enseignement. La vie séparera ces étudiants, ils iront exercer leur profession dans des milieux différents. Les uns réussiront, deviendront célèbres, une clientèle riche leur apportera la fortune, les autres devront se contenter des pauvres, de ceux qui donnent à leur médecin ce qu'ils peuvent.
Qu'importe, la plupart de ces étudiants n'oublieront pas les leçons de leur maître. Ce qu'ils auront appris dans cette grande salle blanche ils essaieront de le mettre en pratique aux malades, ils apporteront leur jeune science, mais ils donneront aussi un peu de leur cœur parce que celui qui les a instruits leur a appris, avant toute autre science, à aimer ceux qui souffrent.
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Une femme sans fortune avec un enfant, ce sont des charges dont les hommes ne se soucient pas.
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La reine se rend compte qu'elle a été comprise et qu'elle peut tout attendre, tout demander à cette jeunesse qui a la gentillesse de l'aimer.
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L’amour fait donc des miracles, l’amour est-il à ce point mystérieux qu’il murmure des mots qu’on n’entend pas ?… L’amour… les yeux qui vieillissent ne le comprennent-ils plus ? L’amour… les cœurs que les chagrins ont meurtris passent-ils près de lui sans s’en apercevoir ? L’amour… quel admirable mensonge ! pensait celui que la vie n’avait pas épargné. L’amour, quel divin sentiment ! songeait celle qui tout à l’heure pleurait. L’amour avait à peine frôlé Jeanne que déjà elle n’était plus la même, tout son être physique semblait revivre, ses yeux brillaient comme autrefois, ses lèvres souriaient et, toute émue, infiniment reconnaissante, elle regardait le général qui lui semblait être devenu presque un parent.
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Il y a autre chose que le corps; une belle âme, cela vaut mieux.
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Marie-Antoinette a perdu sa maman alors qu'elle était un bébé. Élevée par sa grand-mére et son pére avec beaucoup de tendresse, et aussi un peu de faiblesse, elle a le coeur stérile, c'est à dire que ce coeur ne donne pas grand'chose à ses parents ni à ses amis.
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Maman, c'est Noël, je suis seul parce que je l'ai voulu, mais la famille ne me comprends pas, vous, vous me compreniez ! Demandez à Dieu, vous êtes dans son paradis, cela vous est facile, de venir consoler votre petit garçon. Maman, je suis bien malheureux !
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Depuis quelques années on a bâti à Paris un grand nombre d'immeubles d'aspect impressionnant. Dans ces maisons modernes, les appartements se ressemblent tous : antichambre, galerie, portes multiples, petits carreaux,
"Pâtisserie blanche", électricité, chauffage, tout y est ; et les gens s'y installent, ont des intérieurs que rien ne distingue...
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Elle pleure de joie, de regret aussi, elle pense qu'elle connaît le bonheur à un âge où la vie peut ne plus être longue ; mais comme elle est très raisonnable et qu'elle ne veut pas attrister son mari, elle se lève, et souriant déjà, dit :
— Allons voir les enfants.
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Je crois que je vous ai aimé dès le premier jour, vous savez, quand vous êtes venu me proposer la situation qu'il y avait à prendre chez vous ; j'ai accepté pour les enfants et pour le père aussi. Je me disais : il est seul, triste, je le consolerai, je tâcherai de le rendre heureux.
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Le passé, c'était hier ! m’apparaît si lointain qu'il me semble que c'est un autre qui l'a vécu, un autre qui avait une âme différente de la mienne. Je reste un ambitieux, un orgueilleux, je vais les mettre au service de mon pays et si je rêve encore de gloire, c'est pour lui ! Voilà ce que l'Alsace a fait de moi.
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