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Critiques de Tahereh Mafi (985)
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Au pays de l'ailleurs

Alice vit à Ferenwood, un monde très coloré où la magie est omni-présente. Chaque habitant possède un don qui lui est propre et à côté d'eux, Alice se trouve très ordinaire si ce n'est son apparence physique insolite. En effet la pauvre Alice, avec ses cheveux blancs et son teint livide, dénote sérieusement dans le paysage empli de couleurs qui l'entoure. Son père a disparu depuis trois ans et Alice va saisir une occasion qui lui est donnée de partir à sa recherche en compagnie de Oliver, un ancien "camarade" de classe qui va l'emmener au fin fond du pays de l'ailleurs.







Il faut que je vous le dise tout de suite parce que ça ne peut pas attendre davantage mais ma lecture a été tellement laborieuse !! C'était pourtant bien parti puisque dès les premières pages j'ai trouvé que l'univers développé par l'auteure était atypique, riche et aussi doux qu'un bonbon à la fraise qui fond doucement sous la langue. Entre la magie, les habitudes alimentaires des uns qui se nourrissent de fleurs et des autres qui se nourrissent d'êtres magiques, les règles toutes plus saugrenues les unes que les autres qui régissent le Pays de l'ailleurs, j'ai été servie niveau inventivité! Mais alors, que s'est-il passé?







Malheureusement j'ai trouvé l'ensemble particulièrement brouillon. L'auteure a peut-être placé la barre trop haut, je ne sais pas mais j'ai vraiment eu la sensation qu'elle peinait à maitriser son univers en voulant apporter trop d'éléments et peu de liens entre eux ce qui donne au final beaucoup de choses sans queue ni tête.







L'intrigue m'a semblé vraiment longue à démarrer et ne m'a malheureusement pas vraiment emballée. J'ai trouvé qu'on tournait beaucoup en rond et quand les choses démarrent enfin, une bonne partie du livre était déjà passée. Moi qui avais tant apprécié le style narratif de Tahereh Mafi dans Insaisissable je l'ai trouvé ici particulièrement lourd. Mettez des phrases trop riches, ajoutez à cela de nombreuses descriptions et vous obtenez une Elyza, qui peine à se concentrer sur sa lecture. Je n'ai absolument pas été sensible aux différentes interventions de l'auteure à la fin de certains chapitres du type: "c'est mon passage préféré" ou bien "je n'ai aucune idée du nombre de chapitres que contient ce livre" qui ont eu pour seul effet de me faire lever les yeux au ciel et pousser un petit soupir impatient.







Les personnages eux-mêmes ne n'ont pas vraiment inspiré. Autant Oliver a su trouver grâce à mes yeux même s'il ne me laissera pas un souvenir impérissable autant Alice m'a semblé insupportable. Certes elle a 12 ans, ce n'est qu'une enfant mais au-secours, trop de caprices et d'inconscience chez cette petite fille!







En résumé, je n'ai pas été emportée par cette lecture. Certes, l'histoire possède un potentiel incroyable et un grain de folie certain mais j'en ressors frustrée, avec une impression de fouillis général et d'ennui car en dépit de la poésie qui se dégage de la plume de l'auteure on a pas mal de longueurs.
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Au pays de l'ailleurs

À sa sortie, « Au pays de l’ailleurs » avait fait couler pas mal d’encre sur la toile en mal comme en bien. À vrai dire, c’est surtout la superbe couverture et l’univers qui m’attiraient : j’avais envie d’en savoir plus… J’ai tenté l’expérience en lecture commune avec Mikasa. Nous avons plongé dans ce monde étrange, onirique et féerique. Tout est régi par la magie et la couleur. C’est très intéressant de découvrir les spécificités de Ferenwood… Et le mal qui ronge la pauvre Alice, une adolescente toute pâle que la plupart des gens rejettent… Même sa Mère ne semble pas l’apprécier à sa juste valeur : elle se sert d’elle, lui laisse les basses besognes et l’oblige à dormir au milieu des cochons… Alice, véritable petite Cendrillon, m’a fait de la peine : on ressent vraiment son chagrin ainsi que son manque de confiance en elle. Pour se protéger, elle met en avant son caractère fougueux, ses poings et sa langue acérée. Ayant lu deux/trois ouvrages ce mois-ci avec des héroïnes ayant ce tempérament, cela ne m’a pas dérangée… Cependant, je reconnais qu’elle peut facilement taper sur les nerfs de certains lecteurs ! Pour ma part, celui qui m’a le plus agacée est Oliver : ce jeune garçon va entraîner Alice dans l’Ailleurs et va garder la plupart des informations pour lui. Sans cesse, il va répéter qu’Alice ne sait rien, ne comprend pas ce monde et qu’elle doit ouvrir son esprit à ces choses improbables… Comme Mikasa, j’avais envie de le secouer dans tous les sens en exigeant qu’il prenne le temps d’expliquer plutôt que de rabâcher les mêmes choses… Ces deux protagonistes sont ceux que l’on suivra au cours de cette épopée. Les autres personnages comme la Mère d’Alice ou diverses rencontres ne sont pas trop développés et servent plutôt d’étapes.



J’ai été assez partagée par cette lecture… Je reconnais que l’auteure a énormément d’idées et n’hésite pas à proposer un monde déjanté digne d’ « Alice au pays des merveilles ». On est dans un conte qui bouleverse les habitudes avec des idées originales, burlesques et atypiques. J’avais l’impression d’être dans « Matrix », lorsque Morpheus explique à Neo qu’il doit oublier tout ce qu’il a appris ou croit connaître. On est comme dans un rêve… Et c’est là où, je pense, « ça passe ou ça casse ». J’ai beaucoup aimé certaines idées et quelques personnages (le Renard en origami, Tim, Paramint, …), toutefois j’ai trouvé ce monde trop loufoque. Le fait est que le rythme est également très très lent… Les révélations sont peu nombreuses et, même si les villes de l’Ailleurs ne se ressemblent pas, on peut se lasser de ce périple. J’avais du mal à rentrer dedans ; j’étais plutôt spectatrice appréciant des idées de-ci de-là, mais restant sceptique sur l’ensemble du récit. La narration m’a également rebutée : il s’agit d’un narrateur omniscient qui parle à la première personne et s’adresse directement à nous, lecteurs. Il décrit ce qu’il arrive à Alice non sans oublier de donner son avis ou de préciser les choses. Le problème, c’est qu’il y a souvent des répétitions et que je n’aime pas spécialement les narrateurs omniscients, même s’ils font dans l’humour !



J’ai conscience que ma note est assez cruelle, cependant je ne vais pas me leurrer : mon plaisir est surtout venu du fait que j’ai lu ce roman avec une amie… Ce qui m’a surtout enchantée, c’est le fait d’échanger avec Mikasa et de lire en sa compagnie. Hélas, le livre en lui-même m’a globalement déçue… Malgré la jolie morale sur la différence, l’amitié et la tolérance, je ne garde pas une appréciation neutre ou positive de ce livre… Mikasa a davantage aimé cette lecture ; ainsi, je vous invite à découvrir sa critique afin de vous faire un avis global… Mais le mieux est encore de lire cet ouvrage pour se faire sa propre opinion.


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Au pays de l'ailleurs

Il s'agit d'un de mes premiers pas en fantasy... Alors je ne suis peut-être pas encore assez habituée ou perméable au genre!

J'ai trouvé le début très long avant d'obtenir suffisamment d'éléments clairs sur l'univers. J'ai eu la sensation que l'autrice met le suspense sur le fonctionnement de l'Univers et du don d'Alice, l'héroïne. Et pour ce faire, il y a, je trouve, beaucoup de maladresses, de répétitions et un peu de confusion...

Les péripéties se ressemblent trop à mon goût et la fin arrive trop vite et me paraît bâclée...

Néanmoins, j'ai trouvé l'idée de l'univers très intéressante et le duo Alice-Oliver très riche, mais j'aurais souhaité que ce soit plus approfondi...

Peut-être que ce titre fonctionne mieux auprès du public cible, qui doit être adolescent je suppose puisque les héros ont 12 et 13 ans.
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Au pays de l'ailleurs

N'ayant lu que la saga "Insaisissable" de Tahereh Mafi, j'ai finalement décidé de lire un de ses autres livres. Il s'agit du livre "Le pays de l'Ailleurs" qui a été un peu démoli par les critiques, ou parfois salué fortement. Mais fidèle à moi même, j'ai préféré me faire un avis dessus, et je constate maintenant que je rejoins les critiques négatives.

  L'univers de ce livre est très coloré, donc Tahereh Mafi utilise un champs lexical des couleurs très varié. On peut presque voir les paysages en lisant, elle nous fait passer les émotions par les couleurs. C'est un univers étrange, toujours régit par les couleurs comme je disais, différent du notre, et très absurde. Toutefois, je pense que Tahereh Mafi  essaie, par les échanges des deux enfants (Alice et Oliver) de pointer du doigt certains problèmes de la vie courante.

  Je n'ai pas bien accroché à ce livre. Je l'ai trouvé long, on attend l'action pendant la moitié du livre, et lorsque qu'on peut considérer être dans l'action, c'est plat. Les actions sont courtes, peu décrites et peu intéressantes. Le suspens n'est pas entretenu,  le rythme est lent. Oui, vraiment, l'histoire est longue à démarrer. Je pense aussi que l'âge des héros (12 et 13 ans) constituent une barrière dans la qualité du livre. Si Oliver a réussi à trouver grâce à mes yeux, quoi qu'il soit énervant de part sa non-confiance, Alice est insupportable, colérique et égocentrique. De plus, son manque de maturité m'a énervé. Je m'attendais à un roman moins jeunesse. Et je trouve ça très dommage car cet univers coloré aurait pu être plus exploité, plus décrit (ou mieux) et si les personnages étaient moins... moins eux (!), j'aurais certainement adoré! Malheureusement l'ensemble est trop brouillon!

  Et à la fin, lorsque Alice semble enfin réellement apprécier Oliver, que tout le monde pense qu'ils vont sortir ensemble, s'embrasser... et bha NON! Je termine donc ce livre sur un sentiment de pure frustration! Alors que ce détail aurait pu adoucir ma critique!





Ⓟositif: l'univers coloré (même si il n'était pas assez développé et mis en valeur).



Ⓝégatif: les actions trop lentes et trop courtes, le rythme lent.
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Au pays de l'ailleurs

Merci aux éditions Michel Lafon pour ce SP si… particulier. Car si la couverture et le résumé sont attirants, je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai pu lire…



Alice, notre héroïne est une jeune fille de 12 ans, vivant à Ferenwood. Là bas les couleurs sont reines et annonciatrices de magie. Mais Alice est incolore. Blanche. Et n’a apparemment aucun talent particulier. Du moins en apparence. Elle est donc mise de coté par la société bien que ça ne soit pas flagrant. Pour moi elle est simplement invisible aux yeux des autres. Alice rêve de retrouver son père qui a disparu quelques années plus tôt. Il est parti dans le pays de l’Ailleurs… pour ne jamais en revenir. C’est donc la quête que va se confier cette jeune dame, même si pour cela elle doit pactiser avec un ancien ennemi et franchir des obstacles incroyables.



Dit comme ça, tout paraît très simple. Et pourtant… l’intrigue se dévoile réellement lorsque Alice et Oliver partent pour le pays de l’Ailleurs. Cet endroit m’a fait penser au livre « le petit prince« . En effet, l’Ailleurs est composé de… villages ou ville, bref d’espaces très particuliers. Par exemple : Des portes sont posées au milieu de nul part, il faut une règle remplie de temps pour se balader en Ailleurs, on ne peut entrer et rester que de nuit dans un certain village,… et encore je vous passe les choses les plus ahurissantes. En fait, il faut se préparer à oublier toute loi de la physique, tout ce que nous prenons pour acquis. C’est assez sympathique de découvrir un pays aussi étrange, bien que parfois un peu tiré par les cheveux. La visite est par contre animée puisque le danger est partout. Un seul faux pas et vous risquez la prison, la perte d’un membre, ou plus simplement, votre mort. Et c’est dans ce véritable bazar qu’Oliver et Alice doivent trouver le père de cette dernière…



Justement, évoquons quelque peu les personnages. Il y en a très peu que vous retiendrez à long terme. Et finalement les héros sont peu entourés. Alice possède un caractère bien trempé, ne dit pas forcément tout mais n’en pense pas moins. Elle veut vivre à sa façon et être acceptée de tous. Trouver son père c’est ramener celui qui l’aimait le plus et la joie dans sa maison où sa mère dépérit. Elle est têtue et mériterai quelques leçons de sympathie de temps à autre. Du coté d’Oliver on a donc un jeune garçon assez mystérieux qui jadis, s’est moqué d’Alice. Pourtant à présent, il à l’air inoffensif quoiqu’un peu pédant. Il ne parle pas beaucoup et il est difficile de lui faire confiance car il confie des informations au compte goutte…



Voici donc pour le principal. Le reste, il vaut mieux l’apprendre dans le roman, c’est tout de même plus sympathique. De mon coté j’ai vraiment apprécié ma lecture, mais sans en être folle non plus. J’ai aimé les différents espaces, la lecture fut fluide et tranquille. Presque trop je pense. Il m’a manqué davantage de suspens, car celui ci n’est pas vraiment entretenu. Je pense que certaines longueurs sont également la source de ma lecture appréciable mais pas au delà. Et surement le fait que je ne m’attendais pas du tout à une aventure de ce genre.



En résumé ce fut une lecture qui ne m’a pas déplu, mais qui ne me marquera pas dans le temps. Le rythme est trop lent pour cela. Mais le fond est beau et emprunt de magie. J’aurais tout de même raté quelque chose de ne pas l’avoir lu !
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Au pays de l'ailleurs

Ce roman est comme un rêve loufoque par 39°C de fièvre...







Voilà, et c'est le moins qu'on puisse dire, un roman surprenant et qui sort vraiment de l'ordinaire. Est-ce une bonne chose ? C'est pour répondre à cette question que je vais tacher de vous donner mon avis sur cette nouveauté Michel Lafon.



Tout d'abord, rien, et surtout pas la couverture ou le résumé, ne vous prépare à la lecture que vous vous apprêtez à découvrir. Et quand je dis rien, c'est rien du tout. Dès les premières lignes, la surprise est de taille.



Franchement, et surtout après avoir découvert la plume (et le genre) de l'auteure avec la saga Insaisissable, j'étais à des années lumières de m'attendre à ce que j'ai découvert dès l'ouverture de ce roman très particulier.



Pour tout vous dire, j'ai d'abord pensé que je n'aimais pas du tout, d'ailleurs. Je sortais juste d'une lecture qui m'avait enthousiasmée au plus haut point, et la cassure de style fut très, très brutale !



Pendant toute la première moitié de Au pays de l'ailleurs, je me suis demandé si j'allais savoir le finir, avec l'impression que je n'adhérais pas du tout à ce style vraiment bizarre, ni à cette histoire vraiment loufoque.



Et puis... La magie a fini par opérer tout de même, alors même que je n'y croyais plus. (alors bon, passer toute la première moitié d'un livre à se demander si on va savoir arriver au bout, je n'allais tout de même pas finir sur un coup de coeur, c'est certain, mais je reste sur une note positive car au final ma lecture m'a tout de même procuré du plaisir :) )



Ce livre est un doux mélange entre le surréalisme sans queue ni tête d'Alice au pays des Merveilles, et la poésie ingénue de Le petit prince. Et je suis absolument certaine que ce sont ces deux romans qui ont servi de base d'inspiration à Tahereh Mafi pour nous raconter cette histoire pour le moins tordue et spéciale.



En effet, l'héroïne, qui s'appelle Alice, (COMME DE PAR HASARD !) est une jeune fille un peu butée et têtue, mais pas méchante pour un sou, qui aime divaguer et se laisser bercer par la beauté, la couleur, la magie. Elle vit dans un pays, d'ailleurs, qui en est entièrement constitué. (de magie). Et ce qui se remarque le plus, au pays magique de Ferenwood, c'est la couleur. C'est le pays le plus coloré qu'on puisse imaginer. A ferenwood, plus on a de pouvoir, plus on est coloré ! Les gens, comme les paysages, ne sont qu'un arc-en-ciel des plus joyeux. Mais Alice se sent à part, et pour cause, elle est totalement dénuée de couleur. Aussi, les gens semblent se méfier d'elle, ne pas l'apprécier, et, le jour de sa présentation (A 12 ans, les enfants viennent présenter leur talent magique principal au cours d'une démonstration) Alice rate totalement sa prestation, ainsi que tout le monde s'y attendait, semble-t-il. C'est le moment où tout va basculer pour elle, quand elle cherchera à fuir la honte et l'humiliation qu'elle ressent, et qu'elle décidera, sur un coup de tête, d'accompagner un jeune garçon qu'elle ne supporte pas, pour l'aider à remplir la mission qu'on lui a confiée à l'issue de sa propre présentation. Tout plutôt que rester chez elle et subir l'humiliation de son échec. Alice va donc partir dans une contrée dont elle ignorait l'existence, le pays de l'Ailleurs, avec Oliver, et vivre une grande aventure. Car si elle pensait savoir ce qu'était la magie en vivant à Ferenwod, elle va comprendre que sans les règles imposées par son pays, la magie peut prendre bien des formes et recéler bien des dangers.



Le premier choc vient du style de narration. L'histoire semble racontée de façon niaisement poétique, ou poétiquement niaise, au choix. A la façon du petit prince, Alice va découvrir des mondes surprenants et totalement improbables, tel le monde en deux dimensions où un renard en origami viendra lui arracher le bras, le monde "derrière" le tableau totalement en noir et blanc, ou le monde de gauche, oublié et jamais visité, où les habitants vont leur servir le thé en leur donnant du "Votre honorablitude" avec moultes courbettes (vous les voyez, les similitudes avec Alice au pays des merveilles ?) Toutes ces loufoqueries avec un ton un peu beaucoup ingénu. Quand on s'attend à lire un livre young adult fantastique, croyez-moi, il faut quelques chapitres pour se mettre dans le bain !



Tahereh Mafi dit (dans le livre) qu'elle n'est pas très douée pour les têtes de chapitres, ils m'ont personnellement bien fait rire (je vous laisse la surprise de découvrir comment elle s'est illustrée à ce niveau ^^)



Au pays de l'Ailleurs est donc clairement un conte délirant pour enfants, - on pourrait presque imaginer Alice discuter tout du long avec la chenille Absolem (souvenez-vous, tout ce qu'il dit n'a aucun sens !) - que nos yeux d'adultes vont pourtant pouvoir interprêter différemment.



Après la moitié du livre, comme je vous le disais, alors même que je commençais à desespérer, la magie a réussi à investir mon coeur. J'ai fini par me laisser envahir, et à me prendre au jeu. Et au final, la seconde moitié fut vite lue, et appréciée. Il m'aura fallu cela pour m'habituer à tout ça, à cette univers, à ce style de narration, à ce pur délire totalement inattendu.



Et je termine donc ce livre positivement, même si ma note peut paraître un peu sévère, je ne peux décemment pas mettre plus à un livre qui m'aura fait douter pendant 200 pages d'en arriver au bout ! Mais franchement, rien que par curiosité pour ce roman surprenant et déroutant, il faut le lire, ouvrir son esprit, mettre ses "yeux d'enfant" et découvrir :)



Cali
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Au pays de l'ailleurs

• Je vois : une couverture sublime et envoutante qui me promet un univers coloré et magique

• Je vois : le nom de Tahereh Mafi, auteur que je porte dans mon coeur depuis sa dernière trilogie

=> Il ne m'en faut pas plus pour savoir avec certitude que je VEUX absolument lire ce livre!

Alors un grand grand merci à Livraddict et aux éditions Michel Lafon de m'avoir permis de le lire!



J’avais très hâte de lire ce roman, car j'avais eu un énorme coup de coeur pour la plume envoutante de Tahereh Mafi dans sa dernière trilogie, Insaisissable. Mais avec ce roman, je n'ai pas entièrement retrouvé le charme que j’avais ressenti dans Insaisissable. Certes, les images sont très belles, mais je n'ai pas été autant bluffée par sa plume qu’avec sa dernière trilogie.





Là où, par contre, je n'ai pas été du tout déçue, c'est par l'univers de Tahereh Mafi. Ce qu’il faut réellement reconnaitre à Tahereh Mafi, c’est l’originalité des mondes qu’elle crée. L’imagination et ses couleurs sont à leur apogée dans ce roman. L’univers coloré et riche de Tahereh Mafi est tout simplement magique, incroyable. On plonge dans un monde atypique où la magie règne, et on est émerveillé par toutes ses couleurs autour de nous, qui nous change de notre quotidien blafard.



Mais si j'ai eu un coup de coeur pour cet univers si différent du notre, ce n'est pas le cas pour l'intrigue en elle-même. Dans ce roman, il manque le génie, la brillance que j’avais trouvé dans Insaisissable. L’histoire, sans être inintéressante, ne m’a pas réellement convaincu. Les péripéties ne sont pas transcendantes et même si l’on tourne les pages avec plaisir, on le fait plus pour l’univers que pour l’action ou le suspense. Mes attentes étaient peut-être trop grandes comparées au coup de coeur à tout point de vue qu'avez été Insaisissable…



La fin a fait toute ma déception. Beaucoup trop facile, les coïncidences ont bon dos mais n’ont absolument rien de crédibles. Une fin précipitée, brouillonne, qui nous laisse, dans la bouche, un gout d’inachevé.



Bref - Au pays de l’Ailleurs nous emmène dans un univers merveilleux et coloré, mais les nombreux points négatifs font de ma lecture une petite déception. Je vous conseille vraiment, si vous voulez découvrir Tahereh Mafi, de lire sa fabuleuse trilogie Insaisissable, qui est bien meilleure à mon gout que ce one-shot.
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Au pays de l'ailleurs

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Michel Lafon pour m'avoir permise de lire, de découvrir et de pouvoir critiquer ce livre.



Alice est une jeune fille vivant Ferenwood, une ville aux milles couleurs.

Le père de celle-ci a disparu, il y a de cela trois ans et la famille de la jeune fille ne s'en ai jamais remis. Alice a également une particularité qui la distingue par rapport aux autres habitants: elle est physiquement incolore. A Ferenwood, chaque enfant atteignant l'âge de douze ans, sont prié de se présenter devant un Jury afin de montrer leur différente capacité magique. Alice n'a pourtant qu'une seule idée en tête, celle de pouvoir retrouver son père. Et la seule personne qui va l'aider, n'est autre que le garçon qu'elle déteste le plus au monde: Oliver.



Personnellement, cette histoire a une petit côté Alice aux pays des Merveilles ( pas complétement bien-sûr, pleins de choses sont différentes), c'est surtout cet autre monde de l'Ailleurs qui est très particulier et fascinant.

Je n'ai jamais lu les autres ouvrages de Tahereh Mafi, Au pays de l'Ailleurs est donc le premier roman que je lis de cette personne et je n'ai aucune connaissance de sa précédente saga.

Ceci dit, j'ai moyennement aimé le roman par les côtés un peu long de certaines parties de l'histoire mais honnêtement, la fin mérite d'être découverte !
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Au pays de l'ailleurs

Un livre étrange, poétique mais déroutant !

La pâle Alice fait tâche à Ferenwood , où la couleur est reine, où la couleur fait partie intégrante de la magie qui est la source de tout en ce pays. Alice a douze ans et se prépare à sa présentation comme tout enfant de cet âge. Elle veut profiter de ce moment pour montrer à tous qu’elle aussi peut faire quelque chose d’incroyable, prouver à sa mère qu’elle peut l’aimer et ne pas ressentir que honte et dégoût à son approche.

Mais surtout ce qu’elle voudrait c’est que son père soit là auprès d’eux. Il a disparut près de trois ans auparavant sans laisser de trace mais il était la seule personne qui l’aimait et dont elle était proche. Aussi lorsqu’ Oliver lui demande de l’aider dans sa mission, qui consiste justement à retrouver père elle décide après bien des hésitations à le suivre. En effet Oliver a le don de manipuler les personnes et ne s’en prive pas, de plus il n’a pas hésité quelques année plus tôt à ridiculiser Alice ce qui a entrainer une plus grande mise à l’écart pour la jeune fille.

Les enfants se retrouvent donc embarqués dans une aventure qui les conduit au pays de l’Ailleurs. Un monde où les lois de la magie vont dans tous les sens, où ce que l’on voit n’est pas ce qui est et où le danger est omniprésent. Ici il faut respecter les règles même si elles semblent stupides et gare à celui qui désobéit ! et surtout, surtout il ne faut pas se séparer de sa règle qui régit le temps.

Ça à l’air un peu compliqué expliqué comme ça ? C’est normal ça l’est !

Il y a du Alice au pays des merveilles là-dedans mais en plus brouillon. Plus d’une fois je me suis demandée où on aller avec cette histoire (mais je crois que les personnages aussi :p)

C’est tellement étrange que j’ai eu du mal à vraiment entrer dans cette histoire et je me suis dit que la catégorie du public visé ne serait peut être pas tout à fait réceptive.

Le ton employé est amusant. Le narrateur nous parle régulièrement et le découpage au titre de partie farfelu m’a amusée.

Mais… de nombreuses choses m’ont dérangée : l’histoire d’abord qui comme je l’ai dit ne m’a pas entièrement convaincue ; les tournures de phrase qui m’ont agacée notamment les négations qui sont trop souvent incomplète (alors oui on ne construit pas toujours nos phrases correctement mais à 12 ans et même avant un enfant sait faire ce genre de phrases) et surtout, surtout j’ai été déçue de la fin qui est beaucoup trop rapide et bâclée et qui du coup gâche tout. Finir sur une note négative ne peut pas laisser une bonne impression.

Dommage.

Un bon point quand même j’ai adoré le passage avec le renard en origami qui à un petit côté Le petit Prince .

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Au pays de l'ailleurs

Dans un premier temps, je tiens à remercier Babelio et les éditions Michel Lafon pour m’avoir donné l’occasion de découvrir ce roman.

Je ne connaissais pas l’auteure, mais je suis vraiment ravie d’avoir pu découvrir sa plume.



Nous faisons la connaissance de la jeune Alice Queensmeadow, âgée de douze ans. De son point de vue, elle vit dans sa propre bulle, se laissant constamment guider par la musique de la nature. Un talent qu’elle désire exploité lors de sa présentation. Une fois les enfants de Ferenwood âgés de 13 ans, ils doivent présenter leur don particulier devant le village. C’est l’occasion pour la jeune fille de se démarquer, car celle qui ne possède aucune couleur à l’intention de briller. Le peuple de Ferenwood est haut couleur, signe de magie. C’est pourquoi Alice se trouve être celle dont on se moque. Elle pouvait compter sur l’appui de son père, mais ce dernier qui a disparu trois ans plus tôt, n’est qu’un douloureux souvenir pour elle. De plus quand Oliver Newbanks (garçon qui la martyrisait durant l’enfance) lui demande un service, Alice devient hors d’elle... Mais est-ce qu’il peut réellement retrouver son père ? Doit-elle abandonner son avenir pour une douce chimère ? Un choix difficile va devoir pourtant être pris, mais à quel prix ?



Je vais tout d’abord évoquer le personnage d’Alice. Malheureusement pour nous, lecteurs, la jeune fille n’a rien pour nous plaire. C’est une jeune fille imbue d’elle-même, égocentrique et coléreuse. Elle passe toujours ses nerfs sur le pauvre Oliver. Elle ne prend jamais le temps de réfléchir ce qui fait qu’elle se met sans cesse en danger dans un monde qu’elle ne connait pas. La jeune fille ne tient jamais l’opinion des autres en compte en haute estime, seul le sien importe.

Oliver Newbanks quant à lui n’est pas mieux, il passe son temps à mentir autour de lui grâce à son don de persuasion. Il cache alors des détails importants à son amie.

Le duo ne fonctionne pas correctement, ce qui au bout de quelques pages nous agace profondément.



L’univers créé par Tahereh Mafi est pourtant très riche et coloré. Je pense que c’est la chose que j’ai le plus appréciée dans ce roman. On sent la grande influence d’"Alice au pays des merveilles" de Lewis Caroll. On retrouve les mêmes éléments : des personnages loufoques, des univers hauts en couleur, un monde entouré par la folie de l’imagination.

C’est certainement pour cette raison que j’ai apprécié ma lecture. L’étrange, l’improbable m’a toujours grandement attiré depuis que je suis enfant.

Par contre d’un point de vue purement stylistique, j’ai eu beaucoup de difficulté d’adaptation. En effet, Tahereh Mafi a écrit son roman sous forme de conte, où par moment elle introduit ses propres pensées. En soi, ce n’est pas très gênant si les interruptions étaient peu nombreuses, mais ce ne fut pas le cas. Dans un second temps, il y a la répétition de prénom "Alice". Parfois, on retrouve une dizaine de fois le prénom de l’héroïne sur une même page ! Troisième point négatif, c’est l’incohérence du temps. Je veux bien comprendre qu’il s’agisse d’un récit purement "loufoque", mais l’auteure insiste sur le fait que le temps est précieux au pays de l’Ailleurs. Les héros parcourent donc 6 mois le pays, avec une impression d’une semaine écoulée...

L’auteure a également expédié la fin de son récit trop rapidement à mon goût.



En conclusion "Au pays de l’Ailleurs" est un roman haut en couleur où se côtoient des personnages étranges et loufoques, mais dont la faiblesse de l’écriture vient entacher notre plaisir de lecture. Si l’écriture avait été plus aboutie, je pense que j’aurais énormément apprécié ce roman. Pour moi, "Au pays de l’Ailleurs" est juste un récit agréable à lire.


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Au pays de l'ailleurs

Je ne connaissais pas cet auteur, si ce n'est par sa trilogie "Insaisissable", qui a enthousiasmé beaucoup de lecteurs. Mon avis quant à cette histoire, est assez mitigé... J'adore voyager dans ces mondes plein de magie et suivre les aventures de ces héros qui sortent de l'ordinaire. Pourtant, ici, j'ai eu du mal à accrocher...



Tahereh Mafi nous conte l'histoire d'Alice et Oliver. Deux enfants au talent magique bien particulier, qui ont soif d'aventures, après avoir vécu toute leur enfance à Ferenwood, pays où la nature, la magie et surtout le calme, sont habituels. Suite à un enchevêtrement de situations coquasses, ils devront faire équipe dans un monde très particulier, où les lois qui régissent cet univers leur sont totalement inconnues : Le monde d'Ailleurs. J'ai apprécié ces personnages, leur caractère et leurs petites histoires, mais il m'a manqué un "je-ne-sais-quoi" pour vraiment m'accrocher à eux, pour ressentir leurs peines et leurs joies.



Là, où pour moi, il y a un soucis important quant à ce roman, c'est le décor, leur monde, le cadre fantastique qui est créé autour des personnages. Un monde où la magie se ressent, se visualise et s'établit grâce aux couleurs, j'ai trouvé l'idée vraiment très chouette. Cependant, la façon dont l'auteur nous décrit ce monde imaginaire est très succincte ou inachevée... A de nombreux passages, j'ai eu beaucoup de difficultés à "visualiser" les scènes, qui, à mes yeux, auraient pu être fabuleuses, mais où je n'ai ressenti que de la frustration de ne pas y avoir pris part correctement. Cela donne un effet "brouillon" et de décor inachevé...



Pour moi, la règle essentielle à ce genre de roman, c'est de donner au lecteur la "connaissance" concernant le monde imaginaire dans lequel il va mettre les pieds, afin qu'il puisse avoir des repères visuels et comprendre le fonctionnement de ce tout nouvel univers. Ici, je me suis sentie perdue, surtout au début du livre, et finalement, lorsque je m'étais familiarisé avec mon environnement... le livre touchait à sa fin ! Quel dommage !



En conclusion, je m'attendais à être beaucoup plus emballée par ce roman, même si dans sa globalité, l'histoire est plutôt sympathique et originale.



Bonne lecture à tous !
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Au pays de l'ailleurs

Que faire quand le monde qui vous entoure baigne dans la magie alors que vous en êtes totalement dépourvue ? Quelle peut-être votre vie quand vous êtes exempte de couleurs dans un monde qui en regorge ?

Malgré ce qu'elle peut dire, Alice souffre de sa différence, surtout depuis que son père a disparu, trois ans plus tôt. Isolée et rejetée, la petite fille rêve de jours meilleurs. Elle sait que bientôt sa vie va changer car il est temps pour elle de faire sa Présentation, de montrer au monde sa magie...

Alice a raison sur une chose. Sa vie va connaître un réel bouleversement, mais là où elle se trompe, c'est que son talent n'y sera pour rien. Oliver, son pire ennemi, en revanche si...



Lorsque j'ai entendu parler de la sortie de ce livre, je l'ai vécue comme un événement, attendant impatiemment le moment où je pourrais le tenir entre mes mains. J'avais encore le souvenir du style de l'auteure dans Ne me touche pas, de la force des personnages aussi. Alors je me suis jetée sur le Pays de l'Ailleurs en pensant revivre les mêmes émotions. L'espoir n'a pas duré longtemps, deux chapitres, et j'ai réalisé que ce livre ne correspondait en rien à ce que j'avais pu imaginer.



Dans le pays de l'Ailleurs, le lecteur suit Alice, une petite fille de douze ans, rejetée pour sa différence mais qui rêve d'être une héroïne. Son espoir est si grand qu'il la protège de tout, même de la réalité. Alice vit dans son propre monde, en plus de vivre à Ferenwood, le pays où tout provient de la magie. Elle s'est même persuadée que d'ici peu, grâce à son talent caché, elle pourra vivre une aventure aussi extraordinaire que palpitante. Et dans un sens, elle a raison. Pourtant, rien ne se passe comme elle l'avait prévu. Elle échoue à sa Présentation, subit encore les humiliations avant de finalement faire "confiance" à Oliver qui lui promet de retrouver son père. Commence alors pour la fillette toute une série d'épreuves destinées à accomplir la mission du jeune homme et au cours desquelles Alice apprendra à accepter qui elle est vraiment, sans peur et sans honte.



L'univers dépeint par l'auteure est riche, insolite, parfois déroutant. Il ressemble un peu au célèbre conte d'Alice aux Pays des Merveilles avec sa multitude de plateaux, tous plus différents les uns des autres sans lien apparent. Il cultive le mystère et le rêve et réussit à nous surprendre sur bien des points.

Le style, lui aussi, est particulier. L'histoire est racontée par un narrateur témoin omniscient qui fait du lecteur son confident ; les remarques en aparté sont nombreuses, tantôt drôles tantôt lourdes elles jalonnent le texte pour le rendre plus personnel. Les dialogues ne manquent pas de pertinence et d'impertinence puisque tel est le caractère d'Alice.

La structure du récit est simple, linéaire, facile d'accès.

Et bien que le texte déborde de poésie et de fantaisie, je n'ai pourtant pas accroché. L'insolite m'a beaucoup perturbée dans un premier temps, puis c'est le caractère même de la petite Alice qui m'a un peu laissée de marbre. Son manque de logique et de cohérence y a sans doute joué pour beaucoup.

Le Pays de l'Ailleurs restera, pour moi, une expérience étrange aux multiples facettes. J'en ai apprécié certaines, d'autres pas du tout. Ce livre est une énigme que je n'ai pas encore résolue : ai-je aimé ou pas, telle est la question qui me taraude...

A vous maintenant de vous construire votre propre opinion.
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Au pays de l'ailleurs

Mon avis : Merci beaucoup à Livraddict et à Michel Lafon pour l'envoi de ce roman. Ma lecture date maintenant d'environ 10 jours et je reste toujours sur un avis mitigé. Essayons de comprendre ensemble pourquoi !



Alice vit dans le monde de Ferenwood et elle va atteindre l'âge important de 12 ans. Sa maison est éloignée du village, elle y habite avec sa mère et ses jeunes frères. Quelqu'un manque dans cette famille et particulièrement à Alice. Depuis trois ans, son père a disparu ou bien est parti...personne ne lui dit rien ! Il faut dire que Alice est totalement différente dans un monde où tout n'est que couleurs. Pas seulement la nature mais aussi les êtres humains : leurs cheveux colorés, leurs yeux... Alice détonne dans ce milieu, elle a la peau pâle, les cheveux pâles...



Lorsqu'elle avait environ 7 ans, un jeune garçon prénommé Oliver s'est tellement moqué d'elle, qu'une action en entraînant une autre, Alice a dû continuer sa scolarité avec sa mère. Et voici donc ces douze ans qui approchent, elle va devoir faire sa Présentation devant les Anciens. Malheureusement, Oliver lui demande avec beaucoup de culot d'y renoncer et de l'accompagner en Ailleurs. Qu'est-ce qui pourrait bien convaincre Alice de suivre qui a partiellement gâché sa vie et menace son futur avec sa demande ? Une chose et une seule : Oliver sait où est le père d'Alice et il a besoin d'elle pour le ramener.



A mon sens, ce qui est à la fois le point fort incontournable et le point faible de ce roman c'est la poésie de l'écriture de l'auteure. Je pense que c'est le premier roman jeunesse que je lis qui déborde autant d'onirisme. A l'image de la couverture, chaque mot est une touche de couleur choisie avec soin, à tel point que j'ai bien eu du mal à me concentrer sur le fond de l'histoire. Néanmoins, Alice est une jeune fille au caractère inattendu, à la fois douce et résolue.



Pourtant les mondes imaginés par Tahereh Mafi sont emplis de créatures intéressantes, de règles qui corsent la quête et de splendeurs naturelles... Les aventures d'Alice et d'Oliver rebondissent sans cesse, surtout dans la seconde partie du roman mais peut-être pas suffisamment pour que mon coeur ait prêté moins d'attention au style incroyable de l'auteure. Ce livre reste un beau roman middle grade avec une belle morale sur le respect de la différence.
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Au pays de l'ailleurs

Je remercie Camille et les éditions Michel pour cette lecture qui confère à l’étrange. Au pays de l’Ailleurs est une bizarrerie de la littérature fantasy. Je connaissais la plume de Tahereh Mafi par le biais de sa saga Insaisissable. Je pensais savoir ce qui m’attendait en commençant cette lecture, eh bien j’étais vraiment à côté de la plaque. Ce one-shot est indescriptible et m’en a fait voir de toutes les couleurs.



Nous suivons les aventures d’Alice, une fillette de douze ans qui vit Ferenwood. Là-bas, tout n’est que couleur et dons prodigieux. Mais Alice, qui est pâle de la tête aux pieds, presque translucide, détonne complètement. Tout le monde, à commencer par sa propre mère, la traite en paria. Le seul qui l’a toujours aimée sans condition, c’est son père, mais il a disparu voilà trois ans. Un jour, l’occasion se présente pour Alice de le retrouver. Pour cela, elle va devoir s’aventurer dans le terrible et mystérieux Pays de l’Ailleurs.



Ce n’est pas bien compliqué, Au pays de l’Ailleurs est un roman atypique, clin d’oeil au célèbre conte de Lewis Carroll. Un roman qui met l’accent sur l’absurde, le non-sens et le dépaysement le plus total. Dès le début, la singularité de ce monde nous explose au visage, mélange de saveurs et de couleurs totalement nouvelles et merveilleuses. La plume de Tahereh Mafi m’a emportée loin, très loin de mon univers à moi qui me paraissait bien gris et fade en comparaison.



Alice vit à Ferenwood depuis toujours et n’a jamais réussi à y trouver sa place. Cette petite fille de douze ans est déjà un petit morceau bien coriace, avec du caractère et de l’originalité à revendre. Alice ne ressemble à personne et cultive sa différence avec des lubies étranges (comme celles de vouloir toujours se mettre toute nue, par exemple) et une apparence aux antipodes de celle des autres. Alors que Ferenwood n’est que couleur et aptitudes fabuleuses, Alice ne manifeste aucune capacité qui sorte de l’ordinaire.



C’est une héroïne qui ne peut pas laisser indifférent. Autant ses tendances à rester autocentrée et sa condescendance m’ont prodigieusement agacée, autant je l’ai trouvée particulièrement touchante et originale. L’absence de son père est une souffrance presque tangible, chez elle. Mais on ne peut pas lui reprocher d’être extrêmement forte et déterminée. C’est un petit bout de fille bien décidée à suivre son chemin, et ses aventures vont un peu plus forger son caractère impétueux, et l’amener à grandir.



Concernant l’univers en lui-même, je vous préviens tout de suite, c’est assez spécial. À certains moments, j’avais l’impression d’évoluer dans un rêve totalement perché. Pour le coup, on se croirait vraiment au pays des merveilles. Pour pleinement apprécier un tel cadre, à la fois merveilleux et insaisissable, il faut enlever ses oeillères et se laisser porter par la magie de la plume. Parce qu’une fois qu’on se laisse aller, le récit coule de source, notre imagination s’emballe et on y prend beaucoup de plaisir. Tahereh Mafi fouille dans le coeur de son lecteur pour faire ressortir son âme d’enfant. C’est aussi simple que ça.



Le gros point négatif que je soulèverai dans ma chronique concerne les longueurs du récit. Il y a beaucoup de narration et peu de dialogue, ce qui peut rendre certains moments assez lourds. Parfois, j’avais l’impression que le rythme s’emballait, hélas tout retombait comme un soufflet la page suivante. Ce sont ces transitions inégales, cette dynamique atypique, qui me faisaient perdre le rythme et me coupaient dans ma lecture.



Tahereh Mafi nous démontre encore une fois qu’elle peut écrire de tout en jouant de sa plume comme une virtuose. Je suis assez soufflée par son style plein d’audace. L’écriture peut se faire très enfantine, et l’instant suivant receler d’une poésie enchanteresse. Je n’ai rien retrouvé d’Insaisissable, mais j’ai tout de même été transportée par ce que j’ai lu.



En résumé, Au pays de l’Ailleurs est un pari risqué, mais un pari que je trouve plutôt réussi. Tahereh Mafi nous démontre encore une fois que sa plume peut faire des prouesses. Elle a su imaginer un univers qui piétine sans ménagement les codes de la fantasy. Je déplore quelques longueurs dans le récit, mais cela n’a pas entaché le plaisir de découvrir le Pays de l’Ailleurs à travers les yeux d’une jeune héroïne bravache et de son compère pétillant.


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Au pays de l'ailleurs

J’ai découvert Tahereh Mafi en lisant le premier tome de la saga Insaisissable et j’avais été très agréablement surprise par la profondeur et la souplesse de sa plume. Je suis contente de l’avoir retrouvée ici, améliorée d’un véritable travail de la langue et des couleurs. Les jeux de mots, la construction du récit, la forte présence du narrateur, le rythme changeant des phrases, la fraîcheur que dégage un personnage tel qu’Alice. Dans la forme, tout m’a plu: Mafi a fait preuve d’une véritable créativité et de beaucoup de poésie dans ce texte.



ostentatoire. Bien sûr, j’ai aussi beaucoup aimé que cette histoire s’inspire d’Alice au Pays des Merveilles et ne s’en cache pas. Mafi a su donner au Pays de l’Ailleurs sa propre identité tout en assumant ses origines, c’est très bien joué.



Je dois tout de même admettre que toute l’aventure ne m’a pas totalement convaincue. En effet, l’Ailleurs est un endroit flou comportant à la fois trop de règles et de chaos; il n’est pas attirant ou fascinant comme on aurait pu s’y attendre. Les épreuves rencontrées sur le chemin se veulent pleines de tension mais en manquent, à mon avis, parce que tout ce qui les entoure, l’Ailleurs lui-même, manque de consistance. On a du mal a vraiment ressentir les dangers qui pèsent sur Alice. Pour finir, les personnages sont un peu inconstants, changeants dans leur réactions, leurs émotions et cela rend certains passages difficiles à comprendre, je trouve.



Malgré cela, Au Pays de l’Ailleurs est une belle lecture et j’en garde un très bon souvenir plein de couleurs, de poésie et d’humour.
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Au pays de l'ailleurs

Je n’avais encore jamais lu de livre de cette auteur, c’était donc pour moi une découverte. J’ai apprécié cette lecture, bien que peut être pour un public jeune, il s’y passe tellement de choses que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.



« Au pays de l’Ailleurs » est une lecture qui m’aura laissé l’esprit plein d’images colorées, Alice est une jeune fille très agréable à découvrir, elle est née avec la particularité d’être totalement blanche, ce qui dénote dans le monde où elle vie, où tout n’est que couleurs. Enfant mal aimée et solitaire depuis la disparition de son père de qui elle était proche, elle collectionne les bracelets qui lui rappellent des souvenirs de celui-ci. Elle aimerait parfois se rapprocher des jeunes de son âge mais s’y refuse. Quand Olivier, le garçon qu’elle hait le plus vient lui proposer de prendre la route avec lui afin de retrouver son père, Alice refusera mais finira par faire le choix de le suivre après une grosse déception. Leurs départ se fait dans le plus grand secret, ne sachant pour combien de temps ils quittent leur monde, ni s’ils y reviendront. Soulagée de fuir Ferenwood, partir loin de sa famille n’est pas un poids pour elle, elle pense que le retour de son père ne pourrait qu’arranger les choses entre elle et sa mère. Le seul point négatif est la présence d’Olivier, Alice a beaucoup de mal à lui accorder sa confiance, pourtant elle devra lui faire cette faveur afin de ne pas se mettre en danger, car là où ils vont aller le danger est omniprésent, le moindre faux pas pourrait leur coûter la vie, c’est donc déterminée à retrouver son père qu’elle entre au pays de L’Ailleurs.



Une lecture qui m’en aura vraiment mis pleins les yeux, c’est très agréable de lire ce genre d’histoire, on évolue dans un univers plein de bizarreries plus fascinantes les unes que les autres. Tout y est tellement mystérieux, c’est très rafraichissant et diffèrent de ce que j’ai pour habitude de lire.

Alice est un personnage très attachant, elle est très touchante, elle est intelligente, extravertie et tellement plus qu’elle ne se l’imagine, elle a un don incroyable qu’elle préfère ignorer, qui pourtant pourrait tellement l’aider à s’intégrer auprès de tous les habitants de Ferenwood.

J’ai au départ eu du mal à cerner Olivier, comme tout personne qui lira ce livre je pense, il est très mystérieux, on sent qu’il cache des choses à Alice, celle-ci se sentira parfois trahie par celui qu’elle commence à considérer comme un allié. En apprenant à plus le connaitre, on l’apprécie vraiment, on le découvre beaucoup plus sensible et protecteur qu’on le pensait. Des épreuves difficiles vont les attendre tout au long de leur route, ils devront faire preuve de courage et de détermination pour ne pas perdre espoir et poursuivre leur quête.



L’histoire nous est contée, ce que j’ai beaucoup aimé, cela ajoute une touche de rêve, plus imaginaire encore qu’elle ne l’est déjà. J’ai aimé les interventions de la narratrice sur certains passages, elle donne son point de vue sur une émotion ou ce qu’elle pouvait vivre à des instants précis de l’histoire, c’est parfois ce genre de détails qui me fait encore plus apprécier ma lecture. Certaines scènes m’ont rappelé les contes que mes parents me lisaient étant plus jeune, quelques ressemblances avec « Alice au pays des merveilles » qui est une de mes histoires préférées m’ont ravie et ne m’ont fait que plus aimer ce que je lisais.



Un récit étrangement bizarre, très agréable à lire, plein de rebondissements, de moments de doutes, parfois d’angoisses. J’ai passé un très bon moment Au pays de l’ailleurs.
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Au pays de l'ailleurs

En découvrant la couverture du livre je n'étais pas emballée du tout, elle est cette magnifique mais ne correspondait pas du tout au résumé que j'avais lu en anglais (eh oui j'attendais ce livre depuis longtemps...).



Par contre en refermant le livre, même si la couverture reste une déception pour moi, le contenu lui m'a plus que satisfaite!!

Les personnages principaux, horripilants au départ, sont attachants et notre point de vue sur eux évolue au gré de l'intrigue et de leur propre évolution...



La façon d'écrire de TM est douce et poétique, pleine d'humour et elle sait tout en sous entendu faire comprendre les sentiments et l'état d'esprit des personnages, pour nous faire comme eux douter de ce qu'ils ressentent et le découvrir progressivement, en même temps qu'eux.



Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, peux de rebondissements "ultra palpitants", une chute prévisible, mais cependant un développement qui m'a tenue éveillée du début à la fin. Un roman tourné à la Alice au pays des merveilles, avec des événements rocambolesques, des péripéties sans queue ni tête, des personnages improbables.



J'ai passé un excellent moment en compagnie de ces pages et je maintien TM parmi les auteurs dont j'attend la prochaine parution avec impatience!!
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Au pays de l'ailleurs

Un grand merci aux éditions Michel Lafon ainsi qu'à Camille pour cet envoi et leur confiance.



Ayant jamais lu la célèbre saga ''Insaisissable'', je connaissais Tahereh Mafi que de nom et ma curiosité piquée à vif par l'engouement de certains de mes amis auteurs et par le résumé, je me suis laissée tenter par sa nouvelle œuvre. Le moins qu'on puisse dire, c'est que je suis allée de surprises en surprises.



Nous suivons Alice, une fillette de douze ans à la peau pâle et aux cheveux blancs, vivant à Ferenwood, un monde éclatant de couleurs et baigné par la magie. Rejetée par les habitants, mais également par sa mère, elle accepte, bien qu'avec une certaine méfiance, de partir à la recherche de son père disparu depuis trois ans et qui s'avère être le seul à avoir toujours cru en elle, avec Oliver, un ancien ennemi de classe. Ils s'embarquent alors dans une folle aventure dans l'étrange et dangereux Pays de l'Ailleurs.



La première chose qui nous frappe en débutant ce roman, c'est son originalité et surtout sa bizarrerie. A peine commencer, je me suis retrouvée dans un univers surprenant et totalement différent des romans de fantasy que j'ai pu lire jusqu'à aujourd'hui. L'univers que nous décrit l'auteure est vraiment spécial et complexe. A plusieurs reprises, j'ai eu l'impression d'être plongée dans un songe complètement loufoque. De quoi offrir un dépaysement pour le moins impressionnant. Mais cette singularité ne serait rien sans l'écriture de l'auteure ou encore par ses personnages.



Pour poursuivre avec l'histoire, je dirais que le roman se coupe en deux parties. Celle où nous suivons Alice à Ferenwood et celle où nous suivons Alice et Oliver au Pays de l'Ailleurs. J'étais impatiente à l'idée de découvrir ce mystérieux pays, et j'avoue avoir adoré voyager dans les différentes villes de cette contré et de découvrir d'autres cultures, mais malheureusement, cette seconde partie reste celle que j'ai le moins apprécié. Une fois au Pays de l'Ailleurs, le récit est devenu de plus en plus long et a perdu de sa dynamique. Il y avait une parfaite inégalité entre les temps d'actions et les temps de repos, ce qui entravait le rythme de ma lecture. En conséquence, j'ai eu un peu de mal à poursuivre ma lecture, que j'ai d'ailleurs fait traîner, me faisant perdre entièrement ma cadence de lecture.

Concernant la fin, je l'ai trouvée vraiment trop simple, trop rapide et vraiment trop prévisible. Je reste donc avec un petit goût de déception en bouche.



En ce qui concerne les personnages, je m'attarderais uniquement sur Alice, mais sachez qu'Oliver a été mon personnage coup de cœur.

En plus de sa particularité physique, l'adolescente à tout de l'héroïne extravagante. Autant par ses habitudes vestimentaires que par ses manières d'être ou d'agir. Son caractère insolite ainsi que sa naïveté et son incrédulité, lui donnent un petit côté attachante et touchante. Seulement, elle possède aussi son petit caractère. Sa détermination et sa force la rendaient, parfois, arrogante et imbu d'elle-même. De ce fait, elle a souvent fini par m'agacer.



Le gros point positif de ce roman, c'est la plume de l'auteure. Comme je l'ai dit au début de ma chronique, c'était une grande découverte pour moi et je suis vraiment impatiente de lire ses autres romans. Dans cette œuvre, Tahereh Mafi mène d'une main de maître son récit avec une écriture féerique, pleine de poésie et de légèreté. En parcourant les pages, j'ai eu l'impression de me balader de nuage en nuage et d'être bercée par une musicalité d'une extrême douceur.



En conclusion, Au Pays de l'Ailleurs est un roman de fantasy qui ne pourra laisser son lecture indifférent et saura le transporter dans un univers de rêves et de songes.

Malgré sa particularité et de trop nombreuses longueurs, je ne peux que vous inviter à voyager avec Alice et Oliver.
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Au pays de l'ailleurs

Au pays de l’Ailleurs est un roman fantasy signé Tahereh Mafi, auteur notamment connue pour sa saga Insaisissable. On suit cette fois-ci Alice, une jeune fille de douze ans native de la ville de Ferenwood, qui décide après l’échec de sa présentation de partir pour l’Ailleurs en compagnie d’un ancien ennemi, Oliver, dans l’espoir d’y retrouver son père.



C’est avec scepticisme que je me suis lancée dans cette lecture, ayant détesté Insaisissable, mais je tenais quand même à laisser une autre chance à la romancière de me séduire. Ce ne fut pas une mauvaise idée, car malgré un avis en demi-teinte, j’ai tout de même trouvé ce livre plus appréciable.



Son point fort est assurément la créativité et l’imagination de Tahereh Mafi. Elle nous dépeint un monde particulièrement original, haut en couleurs (et en senteurs) à travers de superbes descriptions qui n’ont pas été sans m’évoquer celles de Nicole Vosseler dans Le ciel de Darjeeling. Les cités qui défilent (Somnolence, Inertie, la ville-origami…) sont toutes aussi fascinantes qu’incroyables.



Le personnage d’Alice, assez insupportable dans un premier temps, s’améliore par la suite, de même que celui d’Oliver s’étoffe pour gagner en profondeur. Les rôles secondaires sont cependant plutôt négligés. Ils apparaissent l’espace de quelques pages, mais ne reviennent plus par la suite, ce qui est regrettable, notamment pour Tim. Quand on sait l’importance que revêt le temps en Ailleurs, il est légitime de s’attendre à ce qu’il ait un rôle conséquent, mais non. Il ne fait qu’une brève apparition au début du périple entrepris par le duo principal.



À cause de cela et des décors qui changent sans cesse, on a plus l’impression d’assister à un enchaînement de saynètes qu’à une histoire à proprement parler. L’intrigue est assez longue à se mettre en place (environ un tiers du livre), pour finalement être résolue de manière expéditive dans les dernières pages.



En effet, c’est plus par hasard qu’Alice et Oliver retrouvent la piste de Père que grâce à de véritables recherches, et ce au terme de déambulations qui n’ont pas vraiment de sens, à l’image du monde dans lequel ils évoluent.



Je regrette aussi qu’en plus des personnages secondaires, d’autres éléments n’aient pas été mieux explorés, comme par exemple la promesse d’Alice, qui lui permet de n’être dupée par personne. Ce don semble revêtir une importance particulière dans les premiers chapitres, or il est presque aussitôt balayé dès son arrivée en Ailleurs.



En conclusion, je dirais que c’est un roman original (quoique doté d’un petit air d’Alice au Pays des Merveilles), riche en idées et en créativité, mais dont le potentiel aurait mérité d’être plus exploité. Une fois moins abrupte aurait également été plus plaisante.
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Au pays de l'ailleurs

On peut considérer ce roman comme une ré-écriture d'Alice au pays des merveilles. Comme pour le conte de Lewis Carroll, il faut accepter la part absurde ; tout comme la jeune héroïne doit accepter les règles de ce monde inconnu. Une fois ces bizarreries mises de côté, on est plus à même d'apprécier la poésie et la cruauté du texte.Alice, la jeune héroïne, m'a beaucoup touchée. Elle s'est toujours sentie différente, s'est créé un univers à elle et n'assume pas son pouvoir. C'est aussi une jeune fille courageuse et volontaire. Seul bémol, elle peut paraître beaucoup plus mûre que ses douze ans par moment, tout en faisant des caprices de petite fille.Son ami Oliver, pas si différent d'elle, peut agacer par son côté "Je sais tout mais je veux pas te le dire" qui n'aide pas du tout l'histoire à progresser.Enfin, le style particulier de l'autrice, qui se place véritablement en tant que narratrice et s'adresse à la foi aux personnages et au lecteur, apporte une touche d'originalité supplémentaire, et surtout de l'humour dont le reste du texte manque un peu. On accroche ou pas ; pour ma part, j'ai bien aimé.

Une ré-écriture qui développe un nouvel univers pleins de détails et d'originalité, servie par de bond personnages et un ton approprié !
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