Chaque matin, avant d'avoir pris le temps de réfléchir, d'aller sur Instagram, de vérifier combien de "j'aime" a récolté votre photo, vous crachez vos pensées sur trois pages. Chaque matin. TROIS pages. Interligne simple. Vous gribouillez simplement ce qui vous vient à l'esprit, sans modifier, sans réfléchir, sans vous inquiéter. Il ne s'agit pas là de tenir un journal, mais bien de vous assigner aux "pages du matin". Énorme différence
J’étais privilégiée, mais pas élevée. Et lorsque j’ai eu 25 ans, les seules habitudes fiables que j’avais prises étaient de trouver de nouveaux moyens intéressants de passer mes journées dans un état d’anxiété et de peur, constamment au bord de l’implosion émotionnelle. Il fallait que j’aille de l’avant. Je souhaitais une vie que je pourrais apprécier – ou tout du moins gérer –, mais je ne comprenais pas comment me la façonner.
Le sentiment de sécurité dans un domaine nous offre la liberté de nous montrer originaux dans un autre.
Tout ce que mes parents ont fait pendant mon enfance n'avait probablement aucun rapport avec moi. Ce n'était pas qu'ils ne m'aimaient pas et qu'ils estimaient que je ne méritais pas que l'on prît soin de moi. Mes parents ne savaient tout simplement pas comment m'aimer ou s'occuper de moi. La relation la plus personnelle à laquelle je pouvais penser, celle entre un parent et un enfant, n'avait en fait rien de personnel.