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Citations de Ted Conover (29)


La prairie présente certaines caractéristiques des ghettos ruraux. Il y a des individus sous le coup d’un mandat d’arrêt, il y a de la violence conjugale, il y a de l’addiction.
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Je me fais cette réflexion que la vallée elle-même est une sorte de déversoir pour le barrage de la société contemporaine. Ceux qui ne peuvent pas être contenus dans le courant principal peuvent être envoyés par-dessus bord et échouer quelque part dans la prairie.
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La société est définie par les personnes qui se trouvent à ses marges. C’est leur extériorité qui permet de définir le courant dominant.
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Parmi leurs points communs, il y a un désir d’être à l’écart, d’activement ne pas être dans une ville comme Denver, encore moins New York ou Los Angeles. Parfois je me demande si l’on ne peut pas voir en elles une réponse à la question, Pour qui l’Amérique est-elle, et pour qui n’est-elle pas ? De manière générale, les résidents de la plaine que j’ai rencontrés ne sont pas les jeunes et les idéalistes (malgré quelques exceptions). Ce sont plutôt les nomades et les fugitifs ; les désœuvrés et les accros ; les mécontents, la troupe des “on a donné”. Des personnes qui ont l’impression d’avoir été broyées et recrachées ont délaissé, voire combattu, des institutions auxquelles elles ont appartenu toute leur vie, que ce soit l’entreprise, l’école ou l’église. La prairie est leur sanctuaire et leur lieu d’exil
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Ce que l’on voit aujourd’hui, c’est une étendue naturelle magnifique qui se vend par parcelles – une terre vierge, disponible à l’achat pour une bouchée de pain, un paysage sur lequel même une personne aux moyens très limités peut imaginer laisser une trace.
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Il émane de cette région une sensation d’ancienneté, aussi bien géologique qu’humaine. Ce qui a dû être perçu comme une invasion et une apocalypse par les peuples indigènes allait être célébré comme un commencement par les Espagnols, les Mexicains, puis les Américains qui voyaient là un espace vide, un territoire du bout du monde que les colons pouvaient dompter avec des fermes et des ranchs.
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Je me souviens que la première ‘caravane’ est arrivée au moment de Thanksgiving. Et j’ai demandé, pourquoi on n’appelle pas ces gens des pèlerins ? Au lieu d’une caravane [on pourrait dire] que des pèlerins arrivent en quête d’une vie meilleure, à l’abri des persécutions.” Même si leurs effectifs sont conséquents, ce sont “des gens en danger, qui pourraient être accueillis”.
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En mesurant la terre et en la découpant en parcelles, les Européens l’ont aussi transformée en unités qu’on pouvait vendre, acheter, et posséder pour un usage exclusif – encore un concept étranger aux Indigènes.
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Le problème avec le paradis, c’est qu’on s’y amène soi-même.
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Ce que l’on voit aujourd’hui, c’est une étendue naturelle magnifique qui se vend par parcelles- une terre vierge, disponible à l’achat pour une bouchée de pain, un paysage sur lequel même une personne aux moyens très limités peut imaginer laisser une trace.
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Dix mille parcelles de terrain, ça fait dix mille rêves potentiels.
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Ces gens qui ont si peu se serrent les coudes, s’unissent contre des ennemis, réels ou imaginaires. Au milieu de nulle part, ils partagent des repas, des boissons, des remèdes. À moins d’être journaliste (ou bien de croire dans la science), on peut trouver dans ce foyer de bric et de broc une vraie chaleur humaine. Leur isolement n’est pas une solitude.
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J’aime la diversité des habitants, beaucoup de profils qu’on ne trouve pas dans une grande ville. Et j’aime la décontraction qui règne ici, où l’on est moins obsédé par l’idée de laisser une trace que dans mon cercle new-yorkais. C’est un monde magnifique, sauvage et mystérieux, un havre pour les presque fauchés.
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Parfois l’attitude consiste à dire : je préfère avoir une vie difficile ici que d’être méprisé en ville. On peut trouver ça idiot , mais c’est leur choix. ” Un choix pas toujours tenable, parce qu’ils ont beau posséder leur lopin de terre, ils restent pauvres, avec une marge de manœuvre limitée en cas de pépin. Souvent, ils viennent au refuge dès les premiers frimas, lorsqu’ils constatent à quel point l’hiver est rude. Les plus tenaces ont souvent un revenu fixe quelconque - une pension d’ancien soldat, ou des allocations handicapé, par exemple - sans quoi île est difficile de gagner sa vie. La plaine est éloignée des emplois, et trouver un emploi exige un moyen de transport fiable, ce dont nombre d’entre eux ne disposent pas.
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“ Ces gens qui ont si peu se serrent les coudes, s’unissent contre des ennemis, réels ou imaginaires. Au milieu de nulle part, ils partagent des repas, des boissons, des remèdes. À moins d’être journaliste (ou bien de croire dans la science), on peut trouver dans ce foyer de bric et de broc une vraie chaleur humaine. Leur isolement n’est pas une solitude. ” 
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J’aime cet endroit et ce que j’y éprouve. Mais je ne suis pas certain que cette beauté fasse ressortir le bon en nous, les meilleures versions de nous-mêmes, comme le suggère Lopez. Le monde arctique de Barry Lopez n’a pas d’alcooliques, de poseurs de moquette en burnout noyant dans l’alcool leurs dernières semaines de vie ; il est quasiment dépourvu d’êtres humains. Dès que les humains entrent dans l’équation, la donne change
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J’adore ces paysages à perte de vue. Le vide est synonyme de liberté. Mais trop de vide peut s’avérer néfaste.
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Ces gens qui ont si peu se serrent les coudes, s’unissent contre des ennemis, réels ou imaginaires. Au milieu de nulle part, ils partagent des repas, des boissons, des remèdes. À moins d’être un journaliste (ou bien de croire dans la science), on peut trouver dans ce foyer de bric et de broc une vraie chaleur humaine. Leur isolement n’est pas une solitude.
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Ce sont les marges de la société qui définissent réellement qui nous sommes. Eux, ils sont aux marges les plus reculées, et posent des questions sur la manière dont nous devrions tous vivre
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La plupart semblent fuir des vies américaines plus conventionnelles qui sont devenues intenables, que ce soit à cause de l’accumulation des factures ou de celles des désillusions.
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