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Critiques de Theodor Kallifatides (16)
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Juste un crime

Et bien, voilà un bien curieux polar. Le cadavre d’une femme est découvert dans un lac, enfermé dans un sac près de Stockholm. Kristina Vendel commissaire fraichement promue voit là, l’occasion de s’affirmer auprès de son équipe.

Théodor Kallifatides suédois d’origine grecque ne s’intéresse qu’a une seule chose ou presque : la psychologie des personnages. Son point de départ, ne sert qu’a observer les réactions et les raisonnements de chacun. De donner une vision d’un monde plutôt fataliste, égoïste, névrotique.

Un subtil jeu de masque ou chacun avancent avec ces propres doutes existentiels. Ne vous attendez pas à un suspense haletant, il n’y en a pas. Cela est assez déroutant par instant mais pourtant, on se prend au jeu. Un polar atypique, qui porte un regard un brin désabusé sur un pays et ces habitants, un peu à la Mankell (pour le regard désabusé). A découvrir.

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 Le sixième passager

"Juste un crime" le premier opus des enquêtes de la commissaire Kristina Vendel m'avait laissé un très bon souvenir. La sortie en poche du second volume tardant, je me le suis donc procuré en grand format.



La commissaire et son équipe doivent enquêter sur un accident d'avion. Les victimes : le pilote et six passagers. Le problème c'est qu'il y a cinq personnes sur la liste des passagers et que la sixième victime est un enfant d'origine africaine. Qui était-il et quelle était la raison de sa présence à bord ?



Ces éléments laissaient augurer une lecture prenante. Hélas, il n'en fut rien. Une structure narrative hachée, une histoire divisée en courts chapitres, la vie personnelle des personnages prenant trop le pas sur l'enquête, des dialogues sans grand intérêt. Bref, au final, le sentiment d'avoir lu une histoire bâclée à l'épilogue décevant. Le seul mérite de l'auteur est d'avoir su donner du fond à ses personnages en sachant leur construire une identité, une origine,une histoire. Mais cela reste bien insuffisant et ne sauve pas l'ensemble.



Dommage, dommage...
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Juste un crime

Agréable surprise que la lecture de ce roman. Belle traduction, psychologie des personnages approfondie. Même si l'épilogue peine à convaincre, j'ai bcp apprécié la compagnie de Krisitina Vendel et de son équipe d'enquêteurs.
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Dans son regard

Dans son regard est davantage un roman noir qu'un polar. Kallifatides y déploie une plume admirable, lapidaire, pour y refléter le peu d'espoir de nos existences communes. Par son héroïne, ancienne philosophe qui semble condamnée aux mauvais choix, Dans son regardnous livre une intrigue impeccable : de celles qui ne se laissent pas aller à la facilité d'un rythme haletant pour préférer de saisissant portraits de tous ses personnages.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Juste un crime

Certes l'intrigue policière est mince, mais elle entraîne le lecteur jusqu'à la Tallinn post-soviétique, dont est faite une description intéressante, et dont les liens avec la Suède sont exposés. Et surtout cette intrigue, si mince ou convenue fût-elle, mobilise une équipe d'enquêteurs et une procureure, traités tous avec grand soin par l'auteur. Chacun incarne un parcours de vie assez vraisemblable dans la Suède du début du XXI° siècle : Maria, la jeune femme fille d'immigré italien et qui a du mal à se débarrasser d'un mariage toxique, Östen, un gars de l'île de Gotland , addict à une relation amoureuse sans avenir, par exemple. Chaque personnage secondaire est traité avec égard, du trafiquant d'armes à la dentiste georgienne, est campé avec précision, et au final, se dresse ainsi une image de la société suédoise assez diversifiée et intéressante. La traduction est dans l'ensemble agréable à lire, ( malgré quelques choix surprenants notamment au niveau des temps), en tout cas, bien meilleure que celle du troisième tome de la trilogie. Un bon moment de lecture donc.
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 Le sixième passager

Un avion de tourisme s'écrase près de Stockholm. Sept cadavres. Seuls 5 passagers et le pilote sont enregistrés. Qui est ce jeune garçon que personne ne vient réclamer?

La commissaire Vendel enquête sans enquêter.

Tout comme le tome 1 c'est mal écrit, plein de poncifs. Les personnages ne sont pas crédibles. L'enquête est mal menée. c'est le coupable qui explique tout, dit tout, l'enquêtrice n'ayant pratiquement rien trouvé. C'est ennuyeux. Ca ne démarre jamais. Quant à l'auteur, masculin, il a tout faux quand il se met dans la tête d'une femme. C'est décidé, je ne lirai pas le tome 3. Un livre écrit en 2001 et édité en 2016, juste pour surfer sur la vague du polar scandinave, mais n'est pas Mankell qui veut.
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Juste un crime

Le cadavre d'une femme est retrouvé dans un sac plastique. Pas d'indice. Qui est-elle ? Kristina Vendel, nouvellement nommée commissaire va entreprendre l'enquête avec Maria, Thomas et Oden. Photo sublime d'une maison rouge dans la neige et la forêt suédoise, un pitch alléchant en 4ème de couverture, il ne m'en a pas fallu plus, j'ai craqué et acheté les 2 premiers tomes. Et bien, je regrette. C'est mal écrit. On a du mal à comprendre comment l'enquête puise si mal se faire. Les personnages sont bof, très bof, mal dans leur vie, un peu dépressif. Je suis allée jusqu'au bout et en plus j'ai le tome 2 à lire.

Une photo, si sublime soit-elle, ne fait pas un bon roman. Il faudra que je m'en souvienne.
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 Le sixième passager



Voilà un roman policier qui commence bien. Un petit avion s'abîme dans un lac près de Stockholm. Les pompiers et la police arrivent sur les lieux. Les plongeurs ne retrouvent aucun survivant. Mais ils remontent à la surface les corps du pilote et de 6 passagers, alors que seulement 5 passagers devaient se trouver à bord. Le sixième passager est un garçon à la peau foncée, sans aucun papier d'identité et avec des cicatrices récentes. Pourquoi était il dans l'avion? Qui est il? Ce crash est il vraiment un accident? Bon début. De plus l'auteur fait preuve d'un certain humour du genre "Elle ajouta avec une certaine ironie: les hommes sont comme des vêtements, on doit les essayer pour vérifier qu'ils conviennent". Bien, on se dit que ça va être un bon polar.





Et puis malheureusement, l'humour disparait, l'enquête n'a pas lieu (ou du moins pas tout de suite), le rythme tombe, on part dans des affaires de famille ou de coeur. Survient alors un double meurtre d'adolescents qui oblige enfin Kristina Vendel à enquêter. Mais le coeur n'y est plus. Beaucoup de verbiage. Ça n'avance pas. J'ai tenu jusqu'à la fin. Il y a en effet alors un peu plus de tension et de suspense, mais beaucoup d'invraisemblances. On reste sur une déception. C'est la note la plus basse que j'ai jamais attribué à un polar scandinave.
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 Le sixième passager

Il s'agit du deuxième opus d'une trilogie, mais c'est lui que j'aurai lu en dernier. J'ai retrouvé ce que j'ai aimé dans les deux autres romans de T. Kallifatides, à savoir, la personnalité attachante de l'enquêtrice, Kristina Vendel, et la grande attention aux personnages secondaires, policiers ou non. Chacun fait l'objet d'un développement narratif, et le roman apparaît ainsi comme une sorte de grande mosaïque, composée de micro-récits. Mais par ailleurs, l'intrigue policière est vraiment trop mince, son traitement apparaît assez désinvolte, et ne retient vraiment pas l'attention. Pour moi, le meilleur de cette série de 3 romans, est le dernier, intitulé «  Dans son regard ».
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Dans son regard

Christian Vendel est enquêtrice à Stockholm. Un crime est commis, un autre, le suspect serait une femme qui lui ressemble fort ! En plus de lutter pour prouver son innocence, la jeune femme doit surmonter un drame secret : enlevée, droguée on lui envoie des photos d'elle en fâcheuse posture, que s'est-il passé ?



Un roman à tiroirs avec plusieurs histoires, un personnage principal attachant. On ne frissonne pas autant que pour d'autres polars suédois, mais une plume différente, à découvrir pour un polar dense, qui se lit sans difficulté.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Dans son regard

Lecture assez agréable. L'intrigue, qui se déroule à Stockholm, permet d'aborder des questions de société comme l'intégration des immigrés, pour laquelle la Suède a longtemps été un modèle, mais qui doit désormais affronter une nouvelle donne.La ville de Stockholm est par ailleurs un personnage à part entière ; son évocation, pour qui connaît un peu cette ville, est précise, et suggestive. Les personnages ne sont pas vus de manière manichéenne, et le personnage du tueur professionnel ( dont on connait l'identité dès le début, le suspens n'est pas là, mais plutôt dans l'évolution de ses relations avec l'enquêtrice Christina Vendel) est attachant. L'équipe d'enquêteurs qui gravite autour de Christina est facilement identifiable, chacun a une histoire, nuancée, et est attachante elle aussi. Deux bémols : la traduction, qui m'a laissée perplexe sur certains passages, pas toujours compréhensibles. Et le traitement trop rapide, presque bâclée, et peu vraisemblable, par conséquent, de la façon dont C. Vendel traite le viol dont elle a été victime quelques temps avant, alors que c'est cette question de la résilience qui est mise en avant dans le résumé de l'éditeur.

















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 Le sixième passager

Ecriture de nouveau très intéressante, j'aime cette manière d'analyser les âmes humaines
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Juste un crime

J'ai été très agréablement surprise par cette forme d'écriture assez déroutante, où une fine analyse psychologique des personnages parait beaucoup plus importante que l'histoire en elle-même.
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Juste un crime

Une bonne idée de départ. La découverte d'un cadavre dans un sac au bord de l'eau, une femme semble t'il! On sent que les enquêteurs vont devoir mener de sacrés investigations pour élucider ce crime. Un décors bien planté, une ville lugubre, beaucoup d'immigrés russes et géorgiens. Chacun ayant sa manière bien à lui de s'implanter dans la petite ville.



Mais voilà, ce polar ne m'a malheureusement pas convaincu. J'ai trouvé que tout est beaucoup trop noir, surtout dans la vie des policiers chargés de l'enquête. Des vies privées qui prennent bien trop le pas sur l'intrigue principale. Ce qui est dommage. Même pour un protagoniste ne faisant qu'une brève apparition, nous avons droit à trop de détails sur sa vie privée. Ce qui devient franchement déprimant lorsqu'on prend conscience qu'aucun ne semble heureux, qu'ils subissent leur quotidien, leurs malheurs. L'enquête et les investigations se suivent mais elles restent trop peu présentes. Même en plein interrogatoire, on part sur les pensées privées des enquêteurs et dévie une nouvelle fois de l'intrigue principale.



J'avoue que la seule chose qui m'a poussée à terminer cette lecture, outre le fait que je voulais tout de même connaitre qui était le tueur, c'est qu'elle fait partie d'une trilogie. Du coup, j'avais peur qu'en ne terminant pas ce premier tome, je rate une info nécessaire à la compréhension de la suite.



Fort heureusement, la fin prend un tour un peu meilleur pour les enquêteurs et me fait espérer que la suite sera plus agréable à lire. Qu'ils auront moins de soucis personnels et que les deux autres récits seront plus concentrés sur l'enquête et ses investigations.
Lien : http://unmondedepassionsetde..
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 Le sixième passager

D'abord c'est le deuxième opus d'une trilogie qui met en scène les enquêtes de la commissaire de police Kristina Vendel, les aventures d'une femme écrites par un homme, Theodor Kallifatides, écrivain, poète et scénariste suédois d'origine grecque.

Ensuite, je voudrais mettre l'accent sur la belle présentation de la couverture du livre, qui met en scène l'ombre d'un avion qui survole une terre verte avec une maison chaleureuse, renvoyant une image de paix et de tranquillité sauf qu'il y a un flingue rouge vif qui interpelle notre subconscient et nous rappelle qu'on aura certainement pas cette même tranquillité en parcourant les pages du livre.

Maintenant, pour le contenu lui même, les chapitres sont très courts donnant une sensation d'accélération permanente des événements, le style est narratif avec très peu de dialogue accentuant cette sensation de rapidité. L'auteur met beaucoup d'application dans la construction des personnages donnant à chacun une vie, un passé, des sentiments, une histoire, tout en mettant en scène les codes de la société suédoise loin des clichés de la littérature nordique où il est toujours question de froid et de neige ; au contraire, l'ambiance globale du roman fait ressortir de la chaleur humaine bien qu'on se trouve dans le cadre sombre d'une enquête policière avec son lot de cadavres et de violence.

L'intrigue en elle même n'est pas très compliquée, c'est plutôt le côté psychologique du polar qui est mis en avant, dans lequel la description des personnages prend une place importante. On est sur les pas d'une commissaire de police, jeune et téméraire, frustrée et mélancolique, durant une enquête compliquée ; on découvre ses peurs, ses angoisses, ses sentiments, sa vie, ses peurs, ses frustrations, ses petits plaisirs, ses désirs et son aptitude à faire des choix face aux différents intervenants de son enquête.



Une belle découverte de cette société suédoise vue d'un autre angle, de cet auteur à l'univers particulier et au style attachant et humain. Un livre où règne une tension dramatique et psychologique du début jusqu'à la fin ...



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Lien : http://skabooks.blogspot.com..
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Juste un crime

Stop . mahco de merde
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