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Kristina Vendel tome 1 sur 3

Benjamin Guérif (Traducteur)
EAN : 9782743622008
276 pages
Payot et Rivages (09/03/2011)
3.12/5   26 notes
Résumé :
Dans un lac proche de Stockholm, un sac noir refait surface peu après le dégel. Il contient le cadavre d'une femme, assassinée par balles. La jeune commissaire Kristina Vendel n'a guère d'indices pour commencer son enquête.
Avant tout, il faut identifier la victime, ce qui promet d'être difficile puisque aucune disparition n'a été signalée et que, si l'on en croit le petit bijou orthodoxe qu'elle porte au cou, elle pourrait être originaire d'Europe de l'Est.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Et bien, voilà un bien curieux polar. le cadavre d'une femme est découvert dans un lac, enfermé dans un sac près de Stockholm. Kristina Vendel commissaire fraichement promue voit là, l'occasion de s'affirmer auprès de son équipe.
Théodor Kallifatides suédois d'origine grecque ne s'intéresse qu'a une seule chose ou presque : la psychologie des personnages. Son point de départ, ne sert qu'a observer les réactions et les raisonnements de chacun. de donner une vision d'un monde plutôt fataliste, égoïste, névrotique.
Un subtil jeu de masque ou chacun avancent avec ces propres doutes existentiels. Ne vous attendez pas à un suspense haletant, il n'y en a pas. Cela est assez déroutant par instant mais pourtant, on se prend au jeu. Un polar atypique, qui porte un regard un brin désabusé sur un pays et ces habitants, un peu à la Mankell (pour le regard désabusé). A découvrir.
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Certes l'intrigue policière est mince, mais elle entraîne le lecteur jusqu'à la Tallinn post-soviétique, dont est faite une description intéressante, et dont les liens avec la Suède sont exposés. Et surtout cette intrigue, si mince ou convenue fût-elle, mobilise une équipe d'enquêteurs et une procureure, traités tous avec grand soin par l'auteur. Chacun incarne un parcours de vie assez vraisemblable dans la Suède du début du XXI° siècle : Maria, la jeune femme fille d'immigré italien et qui a du mal à se débarrasser d'un mariage toxique, Östen, un gars de l'île de Gotland , addict à une relation amoureuse sans avenir, par exemple. Chaque personnage secondaire est traité avec égard, du trafiquant d'armes à la dentiste georgienne, est campé avec précision, et au final, se dresse ainsi une image de la société suédoise assez diversifiée et intéressante. La traduction est dans l'ensemble agréable à lire, ( malgré quelques choix surprenants notamment au niveau des temps), en tout cas, bien meilleure que celle du troisième tome de la trilogie. Un bon moment de lecture donc.
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Le cadavre d'une femme est retrouvé dans un sac plastique. Pas d'indice. Qui est-elle ? Kristina Vendel, nouvellement nommée commissaire va entreprendre l'enquête avec Maria, Thomas et Oden. Photo sublime d'une maison rouge dans la neige et la forêt suédoise, un pitch alléchant en 4ème de couverture, il ne m'en a pas fallu plus, j'ai craqué et acheté les 2 premiers tomes. Et bien, je regrette. C'est mal écrit. On a du mal à comprendre comment l'enquête puise si mal se faire. Les personnages sont bof, très bof, mal dans leur vie, un peu dépressif. Je suis allée jusqu'au bout et en plus j'ai le tome 2 à lire.
Une photo, si sublime soit-elle, ne fait pas un bon roman. Il faudra que je m'en souvienne.
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Agréable surprise que la lecture de ce roman. Belle traduction, psychologie des personnages approfondie. Même si l'épilogue peine à convaincre, j'ai bcp apprécié la compagnie de Krisitina Vendel et de son équipe d'enquêteurs.
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Une bonne idée de départ. La découverte d'un cadavre dans un sac au bord de l'eau, une femme semble t'il! On sent que les enquêteurs vont devoir mener de sacrés investigations pour élucider ce crime. Un décors bien planté, une ville lugubre, beaucoup d'immigrés russes et géorgiens. Chacun ayant sa manière bien à lui de s'implanter dans la petite ville.

Mais voilà, ce polar ne m'a malheureusement pas convaincu. J'ai trouvé que tout est beaucoup trop noir, surtout dans la vie des policiers chargés de l'enquête. Des vies privées qui prennent bien trop le pas sur l'intrigue principale. Ce qui est dommage. Même pour un protagoniste ne faisant qu'une brève apparition, nous avons droit à trop de détails sur sa vie privée. Ce qui devient franchement déprimant lorsqu'on prend conscience qu'aucun ne semble heureux, qu'ils subissent leur quotidien, leurs malheurs. L'enquête et les investigations se suivent mais elles restent trop peu présentes. Même en plein interrogatoire, on part sur les pensées privées des enquêteurs et dévie une nouvelle fois de l'intrigue principale.

J'avoue que la seule chose qui m'a poussée à terminer cette lecture, outre le fait que je voulais tout de même connaitre qui était le tueur, c'est qu'elle fait partie d'une trilogie. du coup, j'avais peur qu'en ne terminant pas ce premier tome, je rate une info nécessaire à la compréhension de la suite.

Fort heureusement, la fin prend un tour un peu meilleur pour les enquêteurs et me fait espérer que la suite sera plus agréable à lire. Qu'ils auront moins de soucis personnels et que les deux autres récits seront plus concentrés sur l'enquête et ses investigations.
Lien : http://unmondedepassionsetde..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Les verres, maintenant vides, paraissaient plus grands. Apparemment, le vide prend de la place.
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"Pourquoi Dieu nous donne-t-il la vie, si n'importe qui peut nous la voler ?"
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Non seulement la vie commune, mais toute la vie sociale supposait finalement une considérable dose de confiance. Tous les jours, elle devait s'en remettre à des systèmes et des mécanismes qu'elle ne maîtrisait pas. Les freins de sa Fiat par exemple. Elle appuyait sur une pédale et la voiture s'arrêtait, mais elle n'avait jamais vu à quoi ressemblaient des disques de frein. Elle ne réussirait jamais à les décrire, encore moins à les réparer. Elle devait donc placer sa confiance en un ouvrier totalement inconnu d'Italie du Nord en estimant qu'il avait fait correctement son travail, et, pour les révisions, faire de même confiance aux gars du garage de Västberga, moins inconnus mais qui restaient malgré tout pour elle des étrangers.
Sa confiance devait également s'étendre à des quantités de gens aux quatre coins du monde, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. La vie moderne avait rendu les êtres humains plus dépendants les uns des autres que jamais. Raison pour laquelle elle paraissait si précaire, si épuisante. Raison aussi pour laquelle chaque signe d'insécurité semblait si catastrophique. Sans cette confiance, le monde s'effondre.
Bien des gens prétendent, à tort, que l'industrialisation a rendu la vie moins humaine ; au contraire, l'industrialisation a rendu les êtres humains plus dépendants les uns des autres. Une Fiat emmène bien plus de gens qu'un apôtre.
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Östen Nilsson s'étonnait toujours de la quantité de choses stockées sur tout un chacun, même sur les gens qui n'avaient jamais dérangé la police ni le système judiciaire. Cette facilité et cette indécence l'inquiétaient [...]. Vivre sans jamais être remarqué était certainement frustrant, mais vivre observé était encore pire.
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Tout allait pour le mieux, à un détail près, un terrible détail : la solitude. Il n'aurait imaginé qu'on pouvait se sentir aussi seul, que la solitude l'empêcherait de dormir, de rire, et finalement de connaître autre chose que la terreur d'un coeur vide.
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