AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Theodore John Kaczynski (51)


L’Histoire est faite par des minorités agissantes et déterminées, non par la majorité, qui a rarement une idée claire et précise de ce qu’elle veut réellement.
Commenter  J’apprécie          170
L'idéologie progressiste est totalitaire. Partout où le progressisme est en position de force, il cherche à envahir le monde recoin de la vie privée et à modeler toute pensée.
Commenter  J’apprécie          160
Dans la société industrielle moderne, la satisfaction des besoins matériels ne requiert qu’un minimum d’efforts. Il suffit de suivre une formation qui dispense un petit savoir-faire technique, puis d’arriver à l’heure au travail et de déployer le peu d’effort nécessaire pour conserve ce travail. Une intelligence moyenne et, par-dessus tout, la soumission : voilà tout ce que la société demande, ensuite de quoi elle prendra soin de vous, depuis le berceau jusqu’à la tombe. 
Commenter  J’apprécie          150
Pour modifier durablement le cours de la vie sociale dans n’importe quel domaine important, une réforme est insuffisante : il faut une révolution.
Commenter  J’apprécie          140
Les êtres humains ont un besoin (probablement d’ordre biologique) pour quelque chose que nous appellerons le « processus de pouvoir ». Il est apparenté au besoin de pouvoir (qui est bien connu) mais qui n’est pas exactement la même chose. le processus de pouvoir comprend 4 éléments. Parmi les 3 les plus facilement identifiables, nous citerons le but, l’effort et la réalisation du but (tout le monde a besoin de buts dont la réalisation demande des efforts et a besoin de réaliser au moins quelques uns de ces buts). Le quatrième élément est plus difficile à définir et n’est pas nécessaire à tout le monde. Nous appellerons l’autonomie et nous en discuterons plus loin
..............
Prenons comme hypothèse le cas d’un homme qui obtiendrait tout ce qu’il veut simplement en le désirant. Cet homme a du pouvoir, mais il va aussi avoir de sérieux problèmes psychologiques. Au début, cela l’amusera beaucoup, mais au fur et à mesure, il finira par s’ennuyer et par être démoralisé. Eventuellement, il peut devenir dépressif, au sens clinique du terme. L’histoire nous montre que les aristocraties sybarites ont fini par devenir décadentes. Ce n’est pas vrai pour les aristocraties combatives qui avaient à se battre pour conserver leur pouvoir. Mais les aristocraties indolentes et bien installées qui n’avaient pas besoin de défendre leurs prérogatives sont souvent devenues blasées, hédonistes, et démoralisées, quant bien même elles détenaient le pouvoir. Ceci montre que le pouvoir n’est pas tout. On doit avoir des buts permettant d’exercer ce pouvoir.
.................
Tout le monde a des buts ; au moins acquérir le minimum vital : nourriture, eau, de quoi se vêtir et s’abriter. Mais l’aristocratie désœuvrée obtient tout cela sans effort. D’où son ennui et sa démoralisation.
..................
L’échec à réaliser des buts importants amène à la mort s’ils concernent des besoins vitaux, et à la frustration s’ils ne mettent pas en danger la vie du sujet. Des échecs graves pour parvenir aux buts d’une vie conduisent au défaitisme, à la faible estime de soi, et à la dépression.
................
Ainsi, pour éviter de graves problèmes psychologiques, un être humain a besoin de buts qui nécessitent un effort, et il doit avoir une chance raisonnable d’aboutir à ses fins.
Commenter  J’apprécie          140
Imaginons un alcoolique assis devant un tonneau de vin. Supposons qu’il se dise : « le vin n’est pas mauvais s’il est consommé avec modération. On dit même que de petites quantités de vin sont bonnes pour la santé… ça ne me fera pas de mal d’en boire un petit coup… ». Bien sûr, vous savez ce qui arrive. N’oubliez jamais que vis à vis de la technologie, la race humaine est comme un alcoolique devant un tonneau de vin.
Commenter  J’apprécie          140
Nous devons tout d’abord travailler à aiguiser les tensions sociales afin de précipiter l’effondrement du système ou, en tout cas, l’affaiblir suffisamment pour qu’une révolution devienne possible. Il est nécessaire ensuite de développer et de propager, en prévision d’un moment où le système sera suffisamment affaibli, une idéologie opposée à la technologie et au système industriel. 
Commenter  J’apprécie          100
La révolution industrielle et ses conséquences ont été un désastre pour la race humaine. Elle a accru la durée de vie dans les pays « avancés », mais a déstabilisé la société, a rendu la vie aliénante, a soumis les êtres humains a des humiliations, a permis l’extension de la souffrance mentale (et de la souffrance physique dans les pays du Tiers-Monde) et a infligé des dommages terribles à la biosphère. Le développement constant de la Technologie ne fera qu’aggraver la situation. Ce qu’auront à subir les hommes et la biosphère sera de pire en pire ; le chaos social et les souffrances mentales s’accroîtront, et il est possible qu’il en aille de même pour les souffrances physiques, y compris dans les pays « avancés ».
(…)
Par conséquent, nous préconisons une révolution contre le système industriel. Cette révolution peut user de violence ou pas ; elle peut-être brève et radicale ou s’étaler sur plusieurs décades en tant que processus graduel.
(…)
Pratiquement tout le monde s’accorde à reconnaître que nous vivons dans un monde chaotique. Une des manifestations les plus répandues de la folie de notre monde en est le « gauchisme » [leftism] ; une discussion sur le « gauchisme » peut servir d’introduction à une discussion des problèmes de la société moderne en général.
(…)
Les philosophes « gauchistes » modernes ont tendance à repousser raison, science, réalité objective et à préférer le relativisme culturel.
(…)
Pour les sociétés primitives, la nature (qui n’évolue que très lentement) fournissait un cadre stable et par conséquent un sentiment de sécurité. Dans le monde moderne, c’est l’homme qui domine la nature plutôt que l’inverse, et la société moderne évolue très rapidement pour suivre le progrès technique. Il n’y a plus de cadre stable.
(...)
Aujourd’hui les gens vivent plus en fonction de ce que le système fait pour eux ou à leur place qu’en fonction de ce qu’il font pour eux-mêmes. Et ce qu’ils font est de plus en plus canalisé par le système.
(…)
Comme nous l’avons expliqué dans les paragraphes 65-67 et 70-73, l’homme moderne est englué dans un réseau de lois et réglementations, et ce fait est du aux manœuvres de personnes inaccessibles qu’il ne peut influencer.
(...)
Un adolescent normal doit se dépenser en se colletant avec le monde réel. Parmi les sociétés primitives, les enfants apprenaient des choses en harmonie avec les pulsions naturelles de l’homme. Chez les amérindiens, par exemple, les garçons s’entraînaient à des occupations de plein air — le genre de choses qu’aiment les garçons. Mais dans notre société les enfants sont poussés vers les matières techniques, ce qu’ils font en rechignant.
(…)
Du point de vue de la stratégie révolutionnaire, le seul point sur lequel nous devons absolument insister, c’est le fait que l’unique but doit être l’élimination de la technologie moderne, et qu’aucun autre ne doit interférer avec celui-ci. Pour le reste, les révolutionnaires doivent rester pragmatiques. Si l’expérience montre que certains conseils indiqués plus haut ne donnent pas de bons résultats, il ne faut pas hésiter à s’en débarrasser. (n° 1, 4, 6, 18, 49, 66, 114, 116, 206)
Commenter  J’apprécie          80
Les gens parviendront-ils à résister victorieusement à l'introduction d'un tel contrôle ? Ce serait certainement le cas si on tentait de l'instaurer brusquement. Mais parce qu'il sera installé très progressivement, il n'y aura aucune résistance rationnelle et efficace.

A tous ceux qui pensent que cela relève de la science-fiction, nous répondons que la science-fiction d'hier est la réalité d'aujourd'hui. La révolution industrielle a radicalement changé l'environnement et le mode de vie de l'homme, et comme la technologie s'attaque désormais au corps humain et à son esprit, il faut s'attendre à ce que l'homme lui-même soit changé tout aussi radicalement que le furent son environnement et son mode de vie.
Commenter  J’apprécie          70
La Nature est un contre-idéal parfait à la technologie.
Commenter  J’apprécie          40
nous affirmons que la technologie est une force sociale bien plus puissante que le désir de liberté. Une sérieuse réserve doit cependant être émise à ce sujet. Au cours des prochaines décennies, le système techno industriel subira de violentes contraintes liées à des problèmes socio-économiques et environnementaux, mais également aux troubles du comportement humain (exclusion, révolte, agressivité, accumulation de problèmes psychologiques et sociaux). Nous espérons que ces contraintes annoncées provoqueront l'effondrement du système ou du moins le fragiliseront suffisamment pour qu'une révolution devienne possible. Si une telle révolution se réalise avec succès, à ce moment et à ce moment là seulement, le désir de liberté se sera montré plus puissant que la technologie.
Commenter  J’apprécie          42
L'industrie du divertissement est une arme psychologique importante du système, et sans doute même lorsqu'elle prodigue du sexe et de la violence. Le divertissement procure à l'homme moderne une évasion indispensable ; quand il est absorbé par la télévision, les vidéos, etc., il peut oublier le stress, l'anxiété, la frustration, l'insatisfaction. Quand ils ne travaillaient pas, les primitifs restaient tranquillement assis pendant des heures à ne rien faire, parce qu'ils étaient en paix avec leur monde. Mais la plupart des modernes ont besoin d'être constamment occupés ou divertis, faute de quoi ils "s'emmerdent", c'est-à-dire qu'ils deviennent agités, anxieux, irritables.
Commenter  J’apprécie          31
Pour la sauver, il n’est pas nécessaire de fonder une quelconque utopie chimérique ou un nouvel ordre social. La nature prend soin d’elle-même : c’est une création spontanée qui existait bien avant l’homme, et pendant de nombreux siècles des sociétés variés ont coexisté avec elle, sans trop l’endommager.
Commenter  J’apprécie          30
Tant que le système industriel n’est pas entièrement anéanti, sa destruction doit être l’unique objectif des révolutionnaires. Tout autre but risquerait de leur faire gaspiller leur énergie et détourner leur attention du but principal.
Commenter  J’apprécie          10
A l'avenir, les systèmes sociaux ne seront pas adaptés aux besoins des hommes, mais, au contraire, les hommes seront adaptés aux besoins du système.
Commenter  J’apprécie          00
La révolution doit être mondiale. Elle ne peut pas s’accomplir sur une base nationale.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Theodore John Kaczynski (120)Voir plus

Quiz Voir plus

Inconnu à cette adresse

De quelle origine est Max ?

Allemand
Juif
Sénégalais

7 questions
179 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..