Thierry Guitard

Partez à l'abordage de l'histoire des pirates !



Replaçant les pirates de l'âge d'or du XVIIIe, William Blanc les inclue dans la continuité des Boucaniers, Corsaires et autres Flibustiers.

Lassés des exigences du travail sur les vaisseaux commerciaux, ou tout simplement personnes en fuite (parce que de la mauvaise religion ou esclaves), nombreux sont ceux qui choisissent la voie de la piraterie. Quelques femmes aussi, dont les plus célèbres sont Mary Read et Ann Bonny.



Les atrocités des pirates - pour reprendre le titre d'un ouvrage de chez Anacharsis - ont entretenues leur légende noire... pour leur plus grand avantage ! Eux-mêmes ne se privaient pas de narrer des horreurs pour maintenir la terreur à l'idée de les croiser sur les mers.



Est-ce que l'édification d'une légende dorée de la piraterie est à l'œuvre pour contrebalancer trois siècles de mauvaise pub ? Peut-être en partie, mais en tout cas la force de l'imagerie pirate reste vive et source d'inspiration pour nombre d'œuvres et d'initiatives.

Les pirates n'étaient pas tendres, mais avaient leurs règles, bien plus équitables que la plupart de celles qui nous régentent.

Bisous.

Dans ce nouveau récit, Thierry Guitard raconte son enfance dans les années 70/80 en banlieue. Fils d’un père peu aimant et parfois violent et d’une mère qui se retrouve seule à devoir élever ses quatre enfants – dont un sera retrouvé mort noyé alors qu’ils étaient en vacances au bord de la mer – dans un petit appartement HLM de banlieue, Thierry grandit dans un milieu défavorisé et ne tarde pas à quitter le droit chemin. Au contact des plus grands du quartier, il se met à consommer de l’alcool de la drogue, et finit par glisser petit à petit dans une forme de délinquance qui le conduira à l’âge de 19 ans en prison… sans pour autant jamais renier sa passion de toujours : le dessin et la bande dessinée… une passion qui contribuera sans doute à l’aider à s’en sortir.

De cette jeunesse compliquée, de ce parcours chaotique, Thierry Guitard en a fait une force pour construire au fil du temps une œuvre riche et variée, au style très personnel. Auteur de nombreuses publications chez divers éditeurs, dessinateur de presse pour Libération, Rock & Folk, Nova, The New Yorker notamment, et auteur de pochettes de disques (Parabellum, Pascal Comelade, Les Limiñanas…), Thierry Guitard tisse avec Tout ou rien un récit en bande dessinée saisissant dans lequel il raconte avec détails ce qu’a été son enfance à une époque et dans un milieu où les seules distractions consistaient à traîner avec les copains et de regarder la télé… et (heureusement aussi pour lui) à dessiner.



Sans fausse pudeur, avec lucidité et franchise, Thierry Guitard nous fait plonger au cœur d’une jeunesse, telle qu’ont pu en connaître de nombreux ados dans les années 70/80, entre révolte, désir d’émancipation, petits larcins et vie à la marge d’une société encore très conservatrice.



Dans son style qui rappellera certains comics américains, Mine de rien est un livre à la fois fort et touchant, assez sombre par moment, mais avec au bout du chemin l’espoir, la lumière qui conduit vers des jours meilleurs.

Au fil des pages, on redécouvre la culture de l’époque, la musique punk-rock alors en plein essor avec des groupes comme les Ramones, Oberkampf, les Wampas ou les Sex Pistols… Tout une époque.

Un récit de jeunesse passionnant pour se souvenir de ce que pouvait être la société des années 70 et 80.
Lien : https://www.benzinemag.net/2..

Lu en 2022. Je ne connaissais pas l'auteur. Je l'ai découvert grâce à une amie qui m'a prêté cette bande dessinée.

Un album autobiographique haut en couleurs et plutôt touchant par son authenticité. Thierry Guitard revient sur son parcours de vie, depuis sa naissance jusqu'à son incarcération à l'âge de 19 ans (pour trafic de drogue)...

On reçoit une claque sociale salutaire avec cet ouvrage inattendu et parfaitement construit, qui réussit à ne pas se limiter au récit de vie voyeur tout en donnant bien plus à voir et comprendre que des discours théoriques désincarnés.
Lien : http://www.bodoi.info/tout-o..

Thierry Guitard, en grande forme dans ce livre, propose une autobiographie sensible où l’humour côtoie le drame et propose une tranche de vie pour le moins émouvante.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Le quinquagénaire rock 'n 'roll Thierry Guitard raconte sa jeunesse sans fard ni honte. Une jeunesse des banlieues qui le mènera au dessin et en prison.
Lien : https://focus.levif.be/cult..

Très bon ouvrage ! L'histoire est passionnante, les personnages sont attachants, on ne s'ennuie pas une seconde. C'est très agréable d'avoir des illustrations qui accompagnent le texte. Les faits historiques sont respectés dans l'ensemble. Donc autant dire que je suis satisfait de ma trouvaille.

J'ai découvert ce livre par hasard lors d'une exposition sur l'Amérique des années 30. Je l'ai trouvé très original, fort bien documenté et je n'ai pas réussi à le lâcher, je l'ai lu d'une traite. Je le recommande vivement ! Les personnages sont très bien décrits, dans un style à la fois simple et recherché. Les illustrations très colorées rendent la lecture très agréable. On a l'impression d'évoluer auprès de John Dillinger tout au long de ce roman graphique.

Bon, commençons par un point positif en soulignant le travail de recherche effectué par les auteurs sur la vie de John Dillinger, sur les personnes qu’il a croisé au cours de sa courte carrière de malfrat et sur les faits marquants de l’époque. Mais venir nous balancer ces informations avec autant de lyrisme que sur wikipedia rend le tout assez indigeste. Je ne suis d’ailleurs pas arrivé à la fin de l’ouvrage et je ne pense pas que ça m’était déjà arrivé avant.



On a droit a une biographie complète du personnage, de sa naissance jusqu’à sa mort (enfin, il paraît, car il était encore bien en vie quand j’ai arrêté de lire), mais le tout n’est pas romancé du tout. C’est juste une accumulation assez plate d’informations et de faits et pour alourdir le tout encore un peu plus on a droit à la biographie de tous les personnages qu’il croise au long de sa carrière.



Et je comprends entièrement que l’éditeur veuille coller à l’actualité cinématographique (le nouveau film de Michael Mann «Public Ennemies» dans lequel Johnny Depp prend les traits du fameux gangster John Dillinger vient de sortir) pour des raisons commerciales évidentes, mais cela ne devrait pas l’empêcher de relire les textes afin d’éviter l’accumulation de fautes d’orthographe.



Et afin de pouvoir faire passer ce texte digne de wikipedia au sein du neuvième art, les auteurs ajoutent quelques illustrations souvent très inutiles au récit. Pourquoi ne pas avoir ajouté des photos et documents d’époque afin d’immerger le lecteur dans cette partie de l'histoire américaine, marquée par le crash boursier, la prohibition et les gangsters ? Non, à la place ils décident de dessiner les portraits des gens et les affiches d’époque dans un style pop’art des années 60 alors que l’histoire se déroule de 1903 à 1934. Bah, tant que ça fait un peu américain et qu’on est dans le bon siècle ...



A réserver aux fans de wikipedia !