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Citations de Thomas Edward Lawrence (111)


L'appel du désert, pour les penseurs de la ville, a toujours été irrésistible: je ne crois pas qu'ils y trouvent Dieu, mais qu'ils entendent plus distinctement dans la solitude le verbe vivant qu'ils y apportent avec eux.
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Une idée folle (celle que le mariage est chose normale, qui donne à l'homme une compagne de lit, naturelle, économique, assurée, toujours prête) s'ils ont grandi avec elle et bien qu'ils n'aient que vingt ans, la voilà mise déjà mise sur un piédestal et hors conteste, du seul fait qu'ils s'en servent. Au doute actif, ils préfèrent la mollesse de la croyance.
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L'infirmité redoutable et permanente que l'on prend à servir longtemps sous les drapeaux, c'est que, même en civil, les victimes portent l'empreinte de l'ancien soldat.
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Le jour, maintenant, à son zénith, était très chaud, et ma faiblesse avait tellement augmenté que j'arrivais à peine à tenir la tête droite.
Les bouffées de vent fiévreux se pressaient comme des mains brûlantes sur nos visages, enflammant nos yeux.
Ma souffrance me faisait respirer par la bouche en haletant, le vent me crevassait les lèvres et me grillait la gorge jusqu’à ce qu'elle fût trop sèche pour parler, et que boire devînt douloureux;
et pourtant j'avais toujours besoin de boire, car ma soif ne me laissait pas rester immobile, ni obtenir la paix à laquelle j'aspirais.
Les mouches étaient un fléau.
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[...] car le gouvernement oriental repose non pas tant sur le consentement ou la force, mais sur l'indolence, l'hébétude et la langueur collectives qui donnent à une minorité une efficacité indue.
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Dans les années de temps de paix, la discipline signifie la recherche obstinée non d'une moyenne mais d'un absolu, l'étalon du cent pour cent où quatre-vingt-dix-neuf sont abaissés au niveau de plus faible de la revue. L'objectif est de faire de l'unité une unité, de l'homme un type, afin que leurs efforts soient calculables et que le résultat collectif soit le même en grain et en masse. Plus profonde est la discipline, plus basse la valeur individuelle, plus sûre aussi la performance.
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Tous les hommes rêvent, mais inégalement. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s'éveillent au jour pour découvrir que ce n'était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux car ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. C'est que j'ai fait.
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Nous étions ensemble pleins d'amour, à cause de l'élan des espaces ouverts, du goût des grands vents, du soleil et des espoirs dans lesquels nous travaillions. La fraîcheur matinale du monde à naître nous soûlait. Nous étions agités d'idées inexprimables et vaporeuses, mais qui valaient qu'on combatte pour elles. Nous avons vécu beaucoup de vies dans le tourbillon de ces campagnes, ne nous épargnant jamais; pourtant, quand nous eûmes réussi et que l'aube du nouveau monde commença à poindre, les vieillards revinrent et s'emparèrent de notre victoire pour la refaire à l'image de l'ancien monde qu'ils connaissaient. La jeunesse pouvait vaincre, mais n'avait pas appris à conserver, et était pitoyablement faible devant l'âge. Nous balbutions que nous avions travaillé pour un nouveau ciel, une nouvelle terre, et ils nous ont remerciés gentiment et ont fait leur paix.
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Le travail des années qui se répètent vide de sa gaité tout homme qui réfléchit.
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" Je tombai malade en route et passai dix jours allongé sous une tente, n'ayant rien de mieux à faire que de réfléchir à la guerre..."
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