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Critiques de Thomas Kelly (16)
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Le ventre de New York

Frères de sang, Paddy et Billy Adare le revendiquent haut et fort.

Pourtant, rien de plus dissemblables que ces deux-là.

Alors que Paddy oeuvrera régulièrement en sous-main au profit d'un chef de gang Irlandais, Billy, étudiant brillant et intègre, s'échinera à gagner moult fifrelins en tant que mineur afin de subvenir financièrement à ses chères études.

Deux mondes cloisonnés appelés bientôt à s'opposer.

Choisis ton camp camarade mais fais-le promptement car ta vie est désormais à ce prix, celui de la fidélité à ton idéal et du sang de tes ennemis.



Premier roman, premier coup d'boule facial de la part d'un Thomas Kelly habité et habitué au dur labeur qu'est celui d'homme-taupe dans un tunnel souvent facétieux.

Le contexte économique de l'époque, sis dans les eightie's in zoeuf younailleted staytes of amewica, ne présente que peu de similitudes avec le petit monde ouaté et sucré des bisounours.

Des gangs toujours plus voraces et assoiffés de pouvoir, un monde ouvrier en déliquescence qui pourrait bien faire la part belle à quelques syndicats aux canines aiguisées, un conflit généralisé intégrant habilement ces divers acteurs tout en évoquant les trajectoires concomitantes de ces deux frangins appelés à se faire violence, transcender leurs idéaux au risque de se perdre. Le tout se dévore plus qu'il ne se lit. L'humain et ses choix cornéliens comme pivot central de cette première oeuvre au phrasé aussi pugnace que ses protagonistes, le Ventre de New-York ne laisse pas de séduire pour finalement vous étendre, victime consentante d'un méchant coup de grisou littéraire.
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Les Bâtisseurs de l'Empire

New York, 1930. Le chantier de la construction de l’Empire State building démarre. Il va durer plus d’un an et ce chantier sert de trame à ce magnifique roman noir.

Le livre de Thomas Kelly est très difficile à trouver. L’auteur est quasi inconnu en France. Vu le niveau de qualité littéraire de l’œuvre, je ne peux que m’en étonner. Il y a du Dennis Lehane, il y a du Thomas Wolfe chez Kelly !

Dans cette histoire, le temps de la construction du gratte-ciel le plus haut jamais construit (à l’époque), on suit la destinée de plusieurs personnages qui vont se croiser, s’aimer, s’affronter au cœur de la grosse pomme.

Le personnage principal est sans conteste, Michael Briody, immigré irlandais, ancien révolutionnaire, ancien soldat lors de la Grande Guerre, boxeur amateur et riveteur sur le colossal chantier de l’Empire. On tremble avec lui alors que l’immeuble s’ élève et va tutoyer les nuages, on a peur quand il est pris dans les affaires de la mafia irlandaise, du trafic d’alcool, des règlements de comptes et des exécutions sommaires. On tremble d’une autre façon lorqu’il rencontre Grâce, artiste peintre, avec qui il entame une liaison mais qui se trouve être déjà la maîtresse de Jimmy Farrel, l’âme damnée du maire de New York. Farrel, troisième personnage clé du livre, est au centre de tout un système très bien huilée de corruption à tous les étages, police, justice, entreprises, mafia italienne et irlandaise … La ville ne New York est gangrenée par la corruption.

Il n’y a pas réellement d’intrigues policière. On est bien dans un roman noir, qui témoigne d’un chantier, d’une époque, d’une ville. L’écriture de Kelly est soignée, intense, prenante. On est happé par la destinée tragique des personnages. Personnages d’une complexité incroyable, jusqu’au moindre second couteau. On est dans un roman noir mais on tutoie la très grande littérature américaine.

Si vous aimez cette littérature dans ce qu’elle a de meilleur, si vous êtes amateur de roman noir, si la ville de New York vous fascine, Il faut absolument lire les Bâtisseurs de l’Empire.
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Le ventre de New York

Dans le New-York des années Reagan, le destin de deux frères irlandais sur fond de lutte syndicale et de conflit entre mafia et pègre irlandaise. Paddy et Billy ont choisi des chemins opposés ; l'un es devenu un homme de main de la pègre irlandaise, l'autre est du bon côté de la loi, trimant comme ouvrier pour payer ses études.



Ce point de départ des frères séparés par la vie, appartenant à des mondes opposés, n'est pas très original. Mais, de cette base Thomas Kelly, situant son intrigue dans un contexte très particulier, tire un flamboyant polar aux accents de tragédie antique.

Il y a bien quelques facilités ça et là mais qui n’entachent pas le plaisir de la lecture. Le style est efficace, le récit très bien mené.



Le grand point fort du livre, c'est la peinture du milieu des ouvriers travaillant sur les installations souterraines. Le portrait de ces ouvriers-mineurs est plein d'humanité. On perçoit bien dans le récit l'admiration de l'auteur pour ces hommes-taupes qui prennent tous les risques pour creuser les tunnels, ces hommes simples unis par une solidarité infaillible.



Les personnages sont très bien dessinés. Leurs doutes, peurs, émotions, sentiments nous les rendent vivants ; Paddy, pris au piège de son choix de vie, Billy, tiraillé entre sa répugnance à trahir les siens et sa volonté de s'élever socialement.

Tous les personnages secondaires sont réussis. Tuzio et Tierney, les caïds italien et irlandais sont savoureusement cruels et charismatiques, comme se doivent de l'être de "bons" méchants. Les hommes de main des caïds ont chacun leur personnalité propre. Quant aux ouvriers, ce sont bien sur les mieux dépeints. Ils ne sont pas exempts de défauts ; sans instruction, bagarreurs, machos, se comportant parfois comme des idiots... Mais ils sont très attachants. Ils émeuvent souvent, ils agacent parfois, ils vivent tout simplement.



Le livre est le portrait accablant de ces "années fric" où la vie des prolos valait bien peu aux yeux d'entrepreneurs sans scrupules, prêts à sacrifier la sécurité de leurs employés au nom du profit.

C'est tout un quartier, toute une époque qui prend vie sous la plume de Kelly.



Un univers sombre et violent éclairé par la solidarité entre ces hommes d'en bas et le lien fort unissant deux frères.

Un roman noir lumineux.
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Le ventre de New York

Un premier roman et un coup de maître magistral.

New-york comme on le voit peut, du coté des ouvriers....

A découvrir de toute urgence, si vous ne connaissez pas encore.

Avec Collectif Polar, on revient vous en dire plus bientôt. Promis



Chose promise, voici le bel avis de Jean Luc

l 'Avis de Jean Luc



Le Ventre de New-York est un roman paru en 1998, écrit par Thomas Kelly.

A tous les amoureux de la ville de New-York, je ne peux que conseiller la lecture de ce roman. L’auteur nous emmène dans les années 80 dans le milieu de la pègre et dans celui des ouvriers du caisson.

Il nous dépeint deux mondes différents qui vont finir par se heurter...



Il y a les ouvriers du caisson comme ils se nomment dans ce roman, qui  ont contribué à creuser des tunnels à plus de 200 mètres sous terre pour permettre la construction du réseau d’adduction d’eau actuel.

J’ai découvert dans ce roman leurs conditions de travail, à travers un jeune homme prénommé Billy, qui pour financer ses études, se fait embaucher. Je me suis attaché à ce personnage décidé à quitter le milieu ouvrier pour devenir juriste.



Mais il y a aussi la pègre new-yorkaises avec les Italiens et les Irlandais. Et là, il y a aussi un autre personnage, Paddy, qui n’est autre que le frère de Billy. Certains passages sont très durs, il y a les passages à tabac, les tortures et les caïds psychopathes, comme on peut les voir dans les grands films américains

Je n’ai cité que ces deux personnages, mais il y en a bien sûr plein d’autres : des vrais méchants avec des surnoms comme Butcher Boy, Mickey sans loi et d’autres encore.



L’auteur nous décrit les méthodes de la pègre pour intimider les ouvriers du caisson. Il nous explique le mécanisme qui conduit à baisser les salaires en employant une autre main d’œuvre pour faire ployer le syndicat. C’est une immersion dans un monde guidé par l’argent et la violence la plus crue où vont évoluer tous ces personnages.

Le ventre de New York est un roman noir, très noir mais sans aucun doute réaliste. Il s’agit d’un roman historique avec de nombreux personnages. Cette histoire compliquée par moment, demande de s’accrocher, elle relate un pan inconnu de l’histoire de New York.

L’écriture de Thomas Kelly est précise, quelques fois difficile à saisir, mais elle nous emmène dans un monde particulier avec ses codes immoraux. Il y a beaucoup de descriptions un peu pesantes par moment mais on ne peut que se laissé entraîner dans cette histoire...



Alors oui, je conseille cette lecture à tous ceux qui aiment les vraies histoires de mafia avec des vrais durs et des caïds sans scrupules, le tout dans la ville de New York des années 80.




Lien : https://collectifpolar.com
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Le ventre de New York



Au travers les portraits de deux frères que tout oppose, Thomas Kelly brosse une féroce étude de mœurs sur la condition ouvrière, et, la pègre new yorkaise.



La violence, les méthodes peu orthodoxes de la mafia sont omniprésentes tout au long de l'intrigue, mais, c'est pour mieux souligner les conditions de vie des personnages, qu'ils soient du bon côté de la barrière et/ou issus de la pègre.



Ceux-ci sont extrêmement bien dépeints par Thomas Kelly via une étude psychologique de leur caractère me semble bonne.



La condition ouvrière au travers la figure emblématique de Billy Adave est décrite à la perfection. Même si il trime dur pour vivre, se payer ses études, on sent qu'il est heureux malgré tout, et, qu'il apprécie son boulot.



On y apprend également plein de choses sur la construction de tunnels servant pour e métro, les eaux usées, etc.



Un polar dur, violent par les mots, la structures des phrases utilisés par l'auteur, mais, intéressant à lire et à découvrir.

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Le ventre de New York

Un premier roman qui révèle un écrivain au souffle exceptionnel



"Le bûcher des vanités chez les prolos" dixit James Ellroy.

Les frères Adare ont grandi dans une famille ouvrière du Bronx. A la mort du père, Paddy Adare est élevé par son oncle et devient le bras droit d'un chef de gang irlandais. Son frère Billy suit une autre voie et entre à l'université. Pour financer ses études, il travaille au creusement d'un tunnel qui doit alimenter la ville de New York en eau potable. Deux itinéraires, deux mondes incompatibles qui vont s'affronter.



Thomas Kelly connaît très bien le monde ouvrier du bâtiment dans la grosse pomme, pour y avoir travaillé. Le talent narratif faisant le reste, il a construit une œuvre intense, noire, entre fiction et réalité, et s’est imposé d’emblée comme un grand romancier au souffle exceptionnel.



Le Ventre de New York bouleverse par son humanité et sa tolérance. Et Thomas Kelly n’oublie pas de captiver son lecteur de polar; Les cinquante dernières pages du roman vous prennent à la gorge tant elles sont pleines de suspense. Un roman noir poignant, à découvrir d'urgence.
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Les Bâtisseurs de l'Empire

C'est bon.....très bon même ....difficile au départ d'entrer dans l'histoire, beaucoup de personnages et un décor à planter : celui des années 30 et de l'atmosphère si particulière de la "grosse pomme" à cette époque.

une fois les premiers chapitres lus, on accroche à cette aventure romanesque et on tremble avec Briody , lors des travaux sur l'Empire State.

On découvre aussi les mauvais garçons, les gangsters à la Al Capone mais aussi le monde de la corruption......

Beaucoup de détails, il faut rester attentif pour ne pas s'égarer, mais il se dégage réellement une atmosphère très noire de cette écriture.

C'est relevé et écrit avec brio, parfois avec quelques longueurs, on regretterait presque le manque d'action par moment.

Un roman que je classerai dans mon top 10, comme "la chute des Géants" ou "L'hiver du monde" de Ken Follett.

De la même veine qu'un "Pays à l'aube" de Dennis Lehane, je le recommande vivement !







Je lirai volontiers "Rackets"
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Les Bâtisseurs de l'Empire

LES BÂTISSEURS DE L’ EMPIRE de THOMAS KELLY

On est en 1930 à New York la grande dépression sévit et on attaque la construction de l’empire state building. Entre la mafia, les syndicats ,les politiciens locaux et ceux qui rêvent de la Maison Blanche, on assiste à une empoignade féroce. Et le gratte ciel pendant ce temps là monte. Un peu d’amour, beaucoup de pots de vin, un livre puissant qui montre toutes les forces à l’œuvre dans ce pays. Grandiose. Il y du Ellroy chez cet auteur.
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Le ventre de New York

Un polar bien nerveux. On rentre comme un couteau dans la Grosse Pomme à l'époque de Reagan. On découvre les coulisses peu reluisantes de l'économie en plein boom, les rapaces aux dents longues qui font des affaires, les gangs irlandais, la mafias italienne...tout ce petit monde gravitant autour des travaux publics. Et puis, au milieu de tout cela, une histoire de famille aux accents shakespeariens ! Bref, c'est du beau, du lourd et du brutal, comme on aime !
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Le ventre de New York

Où se situe la violence ? Chez l'ouvrier du caisson ou l'homme de main irlandais ? Où se situe la dangerosité ? Dans un gang ou dans un syndicat ? Dans les deux à la fois.



Les liens du sang unissent deux frangins séparés par 175m de couche géologique, l'un travaille dans un chantier d'excavation; le forage de Manhattan (métro, eau, égout) pour financer ses études de droit et l'aîné, ancien boxeur devenu homme de main d'un chef de gang irlandais.



Vito, le lieutenant du caïd de Brooklyn devient indic du FBI pour dénoncer les magouilles avec les syndicats et les rackets sur les chantiers. Les frères Tierney lui servent de tueurs à gages.



Thomas Kelly raconte un milieu qu'il connait : Les chantiers et le syndicat. Son récit n'a pas de chapitres mais des paragraphes qui se réduisent en scènes nerveuses jusqu'à la fin.

Au début, il brasse un univers rempli de personnages ou se mêlent mafia et syndicat ouvrier pour se réduire à l'essentiel : Les Adare contre les Tierney, bref à une histoire de familles.

Durant ces années Reagan et dans un contexte de vengeance, Paddy, Billy et Vito chercheront à "être à la hauteur des circonstances".
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Le ventre de New York

Thomas Kelly (né en 1961) est un auteur quasiment inconnu en France, et je me demande encore pourquoi la notoriété ne s'est pas abattue sur lui comme cela aurait dû.



Peut-être est-ce dû au fait qu'il n'a publié que trois romans, le dernier (celui-ci) datant de 2005 ?



Je n'en suis pas convaincu, car, d'une part, il semble avoir publié d'autres romans postérieurement aux États-Unis (non traduits à ce jour) et, d'autre part, car les trois romans disponibles chez Rivages Noir sont tellement enthousiasmants qu'il devrait être connu de tous les amateurs de romans noirs.



Kelly, c'est - sous un format et une toile de fond relativement proches du roman policier - l'Irlande à New York, c'est l'histoire de New York, c'est l'Amérique, quoi !



Achetez ce roman (pas si facile que ça à trouver, d'ailleurs !) et plongez dans ce récit merveilleux sur toile de fond historique, la construction de l'Empire State Building, racontée de manière absolument extraordinaire !



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Les Bâtisseurs de l'Empire

Un roman riche basé sur l'histoire de New York dans les années 30, la construction de l'imposant Empire State Building et l'histoire des immigrés irlandais, mi-américains, mi-irlandais mais aussi mi-bâtisseurs, mi-mafieux. Un récit à la Ken Follett (Le Siècle) ou à la Didier Decoin (Abraham de Brooklyn).
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Les Bâtisseurs de l'Empire

Etats unis des années 1930, lors du chantier pharaonique de l'empire state bulding. Plus l'empire s'élève dans le ciel,plus Briody (ouvrier Irlandais)prend conscience que ses fondations reposent sur un bourbier d'argent sale. Chronique de la ville de New York, de sa vie ouvrière, de sa démesure et de la mafia Irlandaise déjà bien installé.......
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Rackets

Je n'étais pas loin d'avoir un très bon roman, mais par manque de rythme et de prise de risques de l'auteur, ce n'est qu'un bon roman. Dommage car tous les ingrédients étaient réunis. De bons personnages, relativement nombreux, un histoire prenante, de la manipulation à tous les étages (états, flics, syndicats...), de la lutte des classes. Mais il pêche par beaucoup de longueur et vraiment très peu de tension.
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Les Bâtisseurs de l'Empire

Bienvenue à New York, ville monde, ville dans laquelle s’impose tout en acier le fameux Empire State Building.

Dans cette folie des grandeurs qui peut caractériser cette ville, différents magnats se livrent une concurrence féroce pour ériger le plus haut gratte-ciel du monde. En 1930, s’ouvre le magnifique Chrysler et moins d’un an plus tard, s’érigera le non moins imposant Empire State Building.

Alors même que les Etats-Unis sont laminés par une crise économique sans précédent et par une corruption purulente qui gangrène toutes les franges de la société. La prohibition fait le sel (et l’argent) de beaucoup de mafieux et moins mafieux.

C’est dans ce contexte bien particulier et parfait pour un bon livre que s’ouvre les bâtisseurs de l’Empire de Thomas Kelly. Le roman noir qui se place dans le NY des années 30 suit chronologiquement la construction du célèbre bâtiment. Mais celui-ci n’est qu’un témoin bien effacé des manigances, guerres de gang, corruption de la police et des officiels, meurtres à gogo et argent sale qui circule à tout va.

Les bâtisseurs de Kelly sont les ouvriers de l’Empire State Building mais également les petits caïds de quartier aux affaires illicites bien lucratives, à la maîtresse d’un directeur politique bien véreux, du maire de la ville qui profite des largesses d’un système bien huilé et corrompu.

Tous ces personnages se croisent dans une lutte de pouvoir menée à mort : les uns pour le contrôle de la ville, les autres pour sauver leur peau, d’autres pour continuer un combat patriotique dans la très lointaine Irlande.

Un bon film de gangster défile entre ces pages : ambiance feutrée des clubs de jazz, joutes verbales savoureuses entre deux rois de la pègre cigares au lèvre, la ville en décor de fond avec quelques petites touches historiques pour donner de la cohérence au tout.

En soi, un bon livre avec une intrigue qui tient la route et des personnages tiraillés par leur loyauté envers leurs potes et leur volonté de s’en sortir. L’Amérique est la terre des possibles mais pour les déshérités, elle est aussi une terre sans pitié.

Dans cette cité où l’Empire State Building est une prouesse du génie humain, le mal prospère et bâtit de fragiles empires !

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Les Bâtisseurs de l'Empire

En 1930, se construit l'Empire State building, le plus grand, le plus haut building de New-York, avec sa course de vitesse entre les équipes, ses tragédies, et...ses Irlandais immigrés.

Car l'Irlande mène New-York avec sa mafia, ses indépendantistes agissant pour l'IRA, ses victimes de la guerre civile sévissant là bas.

D'un côté, les puissants plus ou moins véreux et machiavéliques, de l'autre un ouvrier de l'empire qui, non content de se retrouver piégé par la mafia , tombe éperdument amoureux d'une autre Irlandaise, maîtresse d'un des pontes de NY.

Evidemment, ça se corse, et on sent confusément que la fin ne va pas être à l'eau de rose, d'autant que, tapi dans l'ombre, un Roosevelt tisse sa toile pour faire tomber cette mafia, et tant pis pour les dégâts collatéraux.

Malgré l'absence de chapitres, ce roman se lit aisément, mais, je le répète on sent la fin tragique assez rapidement....c'est le seul reproche que l'on puisse faire à ce roman qui a le mérite de nous faire vivre l'Empire.
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