Citations de Tillie Cole (613)
Pourquoi faut-il frôler la mort pour s'en rendre compte ? Pourquoi attendons-nous de manquer de temps pour accomplir nos rêves ? Pourquoi ne regarde-t-on pas celui qu'on aime comme si c'était la dernière fois qu'on le voyait ? Si c'était le cas, notre vie serait tellement plus belle, tellement plus intense.
La vie est belle, Rune ! J’aimerais que tout le monde s’en rende compte. Pourquoi faut-il frôler la mort pour en prendre conscience? Pourquoi attendons-nous de manquer de temps pour accomplir nos rêves? Pourquoi ne regarde-t-on pas celui qu’on aime comme si c’était la dernière fois qu’on le voyait? Si c’était le cas, notre vie serait tellement plus belle, tellement plus intense !
« J’AI SENTI QUELQUE CHOSE NAÎTRE DANS MA POITRINE. UNE ÉMOTION QUE JE N’AVAIS PAS RESSENTIE DEPUIS DES ANNÉES, QUE JE NE PENSAIS PAS REVIVRE UN JOUR. UNE ÉMOTION ARGENTÉE.
LE BONHEUR. »
Je replaçai ma chaise contre le bar et découvris le prospect qui avait observé la scène, bouche bée, avant de se décider à poser lentement ma tasse de café devant moi. Je me raclai la gorge et levai un sourcil. Le gamin rougit et s’empressa de passer un coup de chiffon sur le comptoir.
Je levais la tasse à mes lèvres quand il demanda, hésitant :
— Le prends pas mal, Ky, mais quelle putain d’affaire peut te retenir d’aller les baiser ?
Je vidai la tasse de liquide brûlant d’une lampée et reposai le mug vide avec agacement. Il se brisa en morceaux et je tapotai le bar deux fois à coups de paume.
— Apparemment, il faut que je me rapproche de Dieu et de ses putains de vierges de compét’. Amen et alléluia à ce foutu bordel !
Il m’a embrassée. Un baiser plein d’amour. Un amour que peu de jeunes de notre âge avaient la chance de vivre. Un amour sans frontières, de ceux qui inspirent la musique à travers les âges. Ce baiser aura sa place dans mon bocal…
J’ai pris conscience de la réalité. Je ne peux plus respirer, Poppy. Chaque fois que j’imagine ma vie sans toit, je ne peux plus respirer. J’ai déjà essayé pendant deux ans….
Et j'ai pleuré.
Pleuré pour Rune, pour celui que j'avais tant aimé.
Pleuré pour notre histoire, aussi belle et éphémère que les fleurs de cerisier .
J'avais décidé de la rendre heureuse. J'étais prêt à la reconquérir, moi, le nouveau Rune. Je n'avais pas le choix. C'était notre aventure. Celle qui la rendrait vivante.
Parce que Poppymin était comme une fleur de cerisier. Elle est partie trop tôt, mais personne ne l’oubliera jamais. Parce que les plus belles choses sont éphémères. Poppy était une fleur, un papillon, une étoile filante. Elle était parfaite. Elle était à moi…et j’étais à elle.
La perte de nos proches rend le monde plus sombre, mais au fond, ils ne sont jamais vraiment partis. Ils sont en nous.
Peu importe où la vie nous mènera, tant qu'on la vit pour ceux qu'on aime, et qui ne peuvent pas être là.
Parce que les plus belles choses sont éphémères. Poppy était une fleur, un papillon, une étoile filante. Elle était parfaite. Elle était à moi... et j'étais à elle.
-Tu as réussi, Poppy. Tu as vu les cerisiers en fleur, le bal de fin d'année...
-Et nos baisers. Rune?
-Ja?
-N'oublie pas, le millième est réservé à mon départ. Tu es toujours d'accord?
-Bien sûr, Poppymin.
Baiser n°1000
Avec Poppymin
Quand elle s'est envolée
Mon coeur a éclaté
Baisers n*1000
Avec Poppymin
Quand elle s’est envolée
Mon cœur a éclaté
- Tu n’as pas besoin de me reconquérir, Rune.
- Ah bon?
- Tu ne m’as jamais perdue.
Tu as le droit de sourire, Rune. Tu as le droit d’être heureux. Je sais ce que tu ressens. Ma famille vit la même chose. Je déteste les voir souffrir. C’est pire que ma propre douleur. C’est pire que d’affronter la mort. Je ne veux pas que ma maladie détruise la joie et la bonne humeur de mes proches. Mes jours sont comptés, et je veux qu’ils soient uniques. Fantastiques.
" [...] Quand on ne peut plus marcher, quelqu'un vient a notre aide et nous porte jusqu'à ce que ça aille mieux [...]"
" On ne peut pas changer notre destin, mais on peut encore vivre. Vivre aussi fort que possible, et célébrer les jours qui me restent. "
Elle disait qu'elle avait un clair de lune dans le cœur et des rayons de soleil sur les lèvres. Elle était heureuse. Et elle me rendait heureuse, moi aussi.
"C'est le but, Poppy. Mille baisers de moi"