L'histoire : Ce roman ce découpe en 3 chapitres. Eddie Whitt a perdu sa fille qui a été assassiné par Killjoy. Sa femme, Karen, est en institut psychiatrique, elle a perdu la tête suite à la mort de leur fille Sarah. Eddie Whitt va traquer l'assassin de sa fille : Killjoy. Mais ce dernier à changé, il ne tue plus... réel rédemption ??? Mais pourquoi ???
Eddie Whitt, ancien réalisateur de pubs est un personnage très complexe. Il a tout lâché, il va suivre les traces de Killjoy et essayer de comprendre pourquoi ce dernier ne tue plus, pourquoi il a tué, pourquoi il kidnappe des enfants pour les donner à des parents auxquels il a fait du mal... s’agit il vraiment de rédemption ??? Le personnage de Whitt n'est pas simple à saisir. Il va se lancer dans cette enquête sur les traces du FBI, là où personne n'avait encore trouvé de résultat. Whitte a beaucoup de mal de faire le deuil de sa fille.
Sa femme quant à elle, n'a pas fait le deuil, non pas de sa petit fille morte, mais de l'enfant que Killjoy leur a apporté pour remplacer la petit fille qu’il a tué... c'est psychologiquement dérangent.
Killjoy, tueur effroyable envoie des lettres à ses proies, il bâtit des relations très étranges avec ses futurs victimes, il fait peur, très peur...
J'ai beaucoup apprécié les coupures par les lettres, tout au long de ce roman, elles accompagnent l'histoire et soucient ce coté psycho-dérangent
Un roman dure qui frôle la folie par moment, qui met mal à l'aise, qui laisse indubitablement une trace quelque part. Un thriller qui sort totalement de l'ordinaire. Tom Piccirilli a sut me tenir en halène pendant tout ce roman que j'ai beaucoup aimé et dévoré.
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A lire absolument, juste!!!!!
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Vous aimez les serial killers ? Killjoy n’est pas mal ,lui qui tue les petits enfants en les étouffant avec un oreiller … Un excellent thriller ,je recommande (comme « Un choeur d’enfants malades du même auteur )
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Eddie Whitt, le héros de ce roman, recherche de manière désespérée depuis plusieurs années l'assassin de sa fille, un tueur en série, qu'il a nommé Killjoy, même si ce dernier essaie désormais de ce racheter de manière pour le peu douteuse...
Eddie est véritablement hanté par cette quête qui doit l'amener à la mort, lui qui reçoit de temps à autre des lettres du tueur (d'où le titre original du roman, "The dead letters") et qui doit composer avec une police qui semble impuissante, un beau-père qui ne comprend pas ses réactions et une femme enfermée dans un centre psychiatrique pour patients fortunés.
Tom Piccirilli parvient de façon troublante à marier le drame, l'horreur même, à un humour décalé, le tout saupoudré d'une légère touche de fantastique. L'ensemble ressemble véritablement à un cauchemar.
Eddie est un personnage qui inspire la pitié et dont on se demande quel sera le destin.
L'auteur met l'accent sur la question de la paternité et sur l'absence de l'être aimé de manière convaincante.
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Attirée par la couverture, et par l'intrigue j'ai acheté ce livre en étant persuadée qu'il allait me plaire.
J'ai été déçue, le livre est un peu soporifique et indigeste. On se perd dans la description, dans les personnages, dans les actions et même dans le genre même du roman. J'ai été perdue avec l'histoire des sectes, je ne me suis plus sentie dans un thriller mais dans un espèce de roman fantastique mais sans les bons codes.
A côté de cela, l'intrigue et l'idée de base est bonne, je ne peux pas dire que j'ai détestée, mais il ne m'a pas marquée plus que cela.
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Une lecture mitigée.
J'ai tout de suite adoré la trame de ce roman. Un tueur d'enfant qui change du tout au tout et deviens une espèce de robin des bois qui prends des enfants maltraités pour les rendre aux familles qui ont soufferts à cause de lui. C'est original, c'est déroutant et j'ai tout suite été happée par cette intrigue.
Et puis il y a Eddie, un père de famille déterminé, prêt à tout et qui n'a plus rien à perdre. Son seul but, tuer celui qui lui a tout prit. J'ai été touché par ce personnage hors norme. Un homme tout à fait banal, qui va devenir un redoutable chasseur. Une résilience et un combat d'une vie pour obtenir vengeance. Oui ce personnage aux multiples facettes à su me séduire.
Ce roman est une vraie réussite, c'est fluide, c'est touchant, c'est prenant, mais il y a un énorme bémol... Comment font tous les personnages pour ne pas voir l'évidence ? Pour ne pas comprendre qui se cache derrière ce tueur d'enfant en pleine rédemption ? Par moment j'ai été agacée par l'aveuglement dont semble faire preuve autant les forces de l'ordre que Eddie. Tout est là et si une lectrice lambda comprends, nos personnages auraient du comprendre.
A cause de ce bémol, je me suis retrouvé dans une situation mitigée. D'autant plus que l'identité de KillJoy est aussi en demi teinte, pas tant par qui il est dans la vie normal, mais à cause de ses lettres totalement perchés que je n'ai pas compris.
En bref, je n'ai pas détesté, je n'ai pas non plus eu de coup de cœur. Une lecture qui passe mais qui ne restera pas dans les anals.
Belles lectures à tous.
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Après Les derniers mots, Tom Piccirili continue à nous séduire avec son écriture au cordeau et ses personnages écorchés qui nous font très vite oublier les quelques clichés de ce roman ! Malheureusement, nous ne suivrons plus cette fratrie marginale car cet auteur est mort en 2015, laissant derrière lui une bonne trentaine de romans policiers, fantastiques et d’horreur ainsi que ce diptyque. Même s’il s’agit d’un deuxième tome, on peut aisément lire et comprendre ce roman sans avoir lu Les Derniers mots. Tom Piccirilli est particulièrement doué pour brosser avec sensibilité le portrait de personnages plutôt torturés, mais finalement attachants. Par exemple, dans la famille Rand, chaque enfant porte le nom d’une race de chien, ce qui constitue une bizarrerie parmi d’autres… La figure maternelle apparaît ici de manière détournée grâce à l’irruption très curieuse de la famille Crowe restée en retrait pendant plus de trente ans. L’auteur parvient donc à nous emmener avec brio dans les méandres d’une famille qui se perd dans les bas-fonds, entre braquages et autres larcins. Un polar américain intense à découvrir pendant l’été !
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Le dernier murmure, de Tom Piccirilli. Merci Série Noire pour ce magnifique roman !
Tom Piccirilli écrit comme on tire un coup de feu. Il vous ravage les tripes, vous chavire le coeur, et vous laisse en état de choc.
L'ecriture tient de l'exploit: Ce dernier murmure est à la fois infiniment brutal et d'une tendresse, d'une sensibilité écorché.
Je sors de ce roman k.o. debout.
Une Série Noire intense, dont les héros me laisseront marquée pour longtemps.
#LeDernierMurmure #TomPiccirilli #SérieNoire #Gallimard #policier #polar #lecture #livres #chroniques
Le quatrième de couverture :
Depuis la mort de Mal et l'exécution de Collie, le clan Rand est en lambeaux. Alors que son père sombre dans un Alzheimer chaque jour plus agressif et que sa jeune soeur, Dale, multiplie les fréquentations douteuses, Terrier Rand doit faire face à ses propres démons tout en préservant un semblant d'unité familiale. Quand les parents de sa mère reprennent contact avec elle après l'avoir reniée pendant trente ans, Terrier découvre une partie de sa famille : les Crowe. Perry, son grand-père, lui fait une demande aussi impérative qu'étrange : il doit cambrioler les studios de tournage leur appartenant poury récupérer des copies de films...
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USA, Long Island. Les hommes de la famille Rand sont bien connus localement, leurs prénoms sont des races de chiens (Terrier, Malamute, Pinscher...eh oui..) et surtout des monte-en-l'air plutôt philosophes quand ils se prennent une râclée. C'est Terrier qui nous raconte son retour au bercail quelques jours avant que son frère ne soit exécuté pour meurtre. Tom Piccirilli, déjà auteur d'une vingtaine de romans, signe là une perle, un polar captivant. Difficile de ne pas succomber au charme du héro, qui sait la boucler, qui ne se démonte pas, protecteur qui ne montre rien, malin comme un singe, qui a de la ressource et à qui on ne la fait pas, qui nous offre des passages savoureux et jubilatoires. Le reste de la famille n'est pas en reste, vous ne serez pas déçu et vous aurez beaucoup de mal à refermer ce livre une fois mis le nez dedans. 462 pages: 3 jours. Un régal.
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Chez les Rand, les hommes ont des noms de races de chiens en guise de prénoms.
Autre caractéristique : ils sont voleurs depuis quatre générations. Mais en version soft, sans armes. Du gentleman cambrioleur, en quelque sorte. Monte-en-l'air et joueur de carte tricheur.
L'un d'eux, Collie, est pourtant dans les couloirs de la mort pour avoir assassiné huit personnes, sans raison, un soir de démence.
Son frère Terry, qui a rompu avec toute sa famille et fui juste après le drame, cinq ans plus tôt, lui rend visite en prison quinze jours avant l'exécution capitale. Le condamné a une mission pour lui.
Quel plaisir de suivre cette drôle de tribu de marginaux paradoxalement bien intégrée dans le paysage local et respectée. Loin des clichés de la famille de délinquants alcoolos, violents, sans foi ni loi, les Rand, à la fois hauts en couleur et 'normaux', sont étonnamment doux et aimants.
J'ai particulièrement aimé la maman, le couple parental, et l'attention apportée par tous au papi malade, pour qu'il reste le vieux patriarche-gangster digne en dépit de sa déchéance physique.
Ça surprend et ça fait du bien de lire du polar qui s'affranchit de certains codes.
L'ambiance rappelle un peu celle de la série 'Collins & Pine' de Joe R. Lansdale, grâce à l'humour et à l'énergie de Terry (et de l'auteur) - en plus doux, plus calme, moins outrageusement 'viril' malgré quelques scènes d'action violentes et sanglantes.
Au-delà de l'intrigue, se pose la question du 'mal' et de la folie. Sont-ils héréditaires, acquis ? On peut continuer à creuser le sujet avec Terry en lisant la suite (et la fin, puisque l'auteur est décédé en 2015) : 'Le dernier murmure'.
▪️ Merci L., pour la découverte ! 🙂
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Mon libraire préféré m'a mis ce livre entre les mains et m'a dit : " prenez ça , c'est bien ." Si , si je vous l'assure , ça se passe comme ça.....Le pire c'est que j'obéis sans discussion et qu'à chaque fois , je me réjouis de pouvoir bénéficier de conseils aussi avisés. Pas de " satisfait ou remboursé " , pas besoin ,.Après ça , certains s'étonnent que mes avis sont ( presque ) toujours positifs.....Bon , je rigole et pourtant , ce roman , outre le fait qu'il soit génial , ( de mon point de vue , hein , nous sommes d'accord) , n'est tout de même pas forcément marrant .Non , pas vraiment , mais si vous le voulez bien , invitons nous un moment chez les Rand . Il y a le papy , pas bien en forme , gardé et soigné par son fils et sa belle - fille , qui , eux mêmes ont trois enfants , Collie , Terrier , deux garçons et une fille Dale . Ajoutez le chien , Kennedy , les oncles Mal et Grey et vous êtes au coeur d'une famille de voleurs et d'arnaqueurs professionnels , profession exercée de père en fils, depuis ....la nuit des temps . Mais attention , hein , monte en l'air , oui , criminels , jamais .La classe , quoi .... Bon , faut pas exagérer non plus , ce ne sont ni des disciples de Zorro , ni d'Arsène Lupin , mais avec un honneur à défendre cependant....... .Enfin jusqu'à ce jour où Collie a " perdu les pédales " et abattu 8 personnes !!! au grand désarroi de sa famille, provoquant le départ de Terrier vers d'autres horizons......Jusqu'à ce que l'approche de l'exécution de son frère ne le ramène vers les siens.....Et ça ne va pas être simple , non , pas simple du tout car Collie reconnait 7 meurtres et il y a ...8 cadavres...
Bof , me direz - vous , 7 ou 8 , au point où en est Collie . Oui , mais d'un autre côté , s'il dit vrai , il y a un tueur dans la nature ....Terrier mène l'enquête , un beau " chantier en perspective " mais ça... Les " derniers mots " de Collie lui permettront- ils " d'avoir le dernier mot ? "
Certains vont me dire , oui , mais vous racontez tout !!! Vous "spoilez" comme disent les jeunes . Et ben , non , ca , tout le monde le sait au bout de 10 pages et comptez pas sur ce bouquin pour vous " poiler "....
J'ai adoré , c'est un livre parfois lent où le poison s'insinue peu à peu dans les liens familiaux déjà bien distendus et où tout s'accélère à la fin . Ce roman , c'est de l'or en barre et quand on sait qu'il doit avoir une suite , on ne peut que dire " vivement qu'il arrive " et pas besoin du libraire , là non ....On peut bien lui accorder quelques jours de repos...
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Vient d'arriver à la médiathèque, acheté à notre demande. Donc pas encore lu.
Cette critique s'adresse ... aux critiques des lecteurs. Beaucoup trop souvent elles sont longues comme un jour sans pain se contentant de résumer longuement, longuement le livre ... sans avis personnel et circonstancié. C'est pourtant cette avis qui serait prioritairement utile aux futurs lecteurs.
Ami BABELIO, qu'en pensez
vous ... ?
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