AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Urs Widmer (11)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
L'homme que ma mère a aimé

Désolée de déclarer ma déception à la lecture de ce petit roman très original du grand auteur suisse de langue allemande, Urs Widmer.



Le narrateur parle de sa mère et de l'homme qu'elle a aimé (mais ça, je ne vous apprends rien) depuis sa jeunesse jusqu'à sa mort.

Homme détestable s'il en est, imbu de lui-même, égocentrique. Il est chef d'orchestre et est parti de rien pour se bâtir un empire de richesses matérielles et musicales. C'est lui qui a mis en avant les nouveaux compositeurs, comme Bartok, ceux-ci étant hués à l'aube de leur carrière.

Il s'est servi de la jeune Clara pour qu'elle devienne la femme à tout faire du Jeune Orchestre créé par lui, et accessoirement sa maîtresse à ses temps perdus. Accessoirement, distraitement. Sans même s'en rendre compte, dirais-je.



Ce roman est riche. Il parle de l'ambiance des années avant-guerre, notamment l'année 1929 mais aussi les années Hitler.

Il y introduit nombre de compositeurs de la nouvelle école et traduit à la perfection le côté (encore) égocentrique de ces génies. Ainsi que le côté misogyne de beaucoup d'hommes de ce temps-là, du moins leur indifférence par rapport aux idées et au coeur des femmes.



Ce roman est original de par sa narration et son style : aucun paragraphe, pas de chapitre. Il faut donc être concentré car d'une ligne à l'autre, on parle de quelqu'un d'autre. Il faut dire que plusieurs familles sont décrites de façon assez rocambolesques.

Il foisonne aussi de détails pleins d'humour et il est raconté quelquefois avec le point de vue du naïf, ce qui fait souvent sourire.



Malgré cela, j'ai très moyennement aimé, ne m'étant quasi pas attachée au personnage de Clara, aux comportements perturbants, et détestant ce chef d'orchestre, évidemment !

Parce que pour moi, c'est un homme que je n'aurais pas pu aimer.



Commenter  J’apprécie          272
L'homme que ma mère a aimé

J'ai lu ce livre par hasard, toujours dans le cadre du "Club-lecture" auquel j'appartiens et j'avoue que j'ai été assez déçue. Il s'agit d'une personne qui l'avait sélectionné en tant que "Coup de coeur" et je m'attendais donc à quelque chose de vraiment prenant et d'entraînant et bien non. Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature. On ne peut pas dire que je n'ai vraiment pas aimé la lecture de ce livre puisque j'ai trouvé vraiment l'écriture très belle mais disons simplement que, par moments, je me suis plus ou moins ennuyée et que j'ai trouvé que le roman traînait en longueur.



Certes, le sujet est plutôt original puisque le narrateur raconte la vie de sa mère qui a voué sa vie à un homme et l'a aimé éperdument, sans que celui-ci, égoïste et imbu de lui-même qu'il était, ne se soit jamais réellement rendu compte que ce culte qu'elle lui portait la consumât à petit feu de l'intérieur. Lui était un chef d'orchestre, parti de rien et arrivé à la gloire en devenant par la même occasion, extrêmement riche et elle, au contraire, était issu d'un famille relativement aisée et a été réduit à néant lorsque son père a été ruiné suite au fameux "jeudi noir" de 1929.

Bien que Clara et Edwin aient été amants durant leur jeunesse et aient collaboré durant de nombreuses années pour la mise en place du "Jeune Orchestre" qu'Edwin dirigea toute sa vie, cet amour était en réalité un amour à sens unique, ce qui a d'ailleurs fini par rendre folle Clara, bien qu'elle se soit mariée entre temps et ait eu un enfant, le narrateur puisque, dans le cas contraire, il n'y aurait pas d'histoire.



En conclusion, je ne peux que faire des éloges sur la forme de cet ouvrage puisque je reconnais que la prose de l'auteur est sublime (ce qui justifie en partie ma note) mais d'un autre côté, j'ai trouvé beaucoup trop de longueurs dans ce dernier qui ont contribué au fait que je n'ai pas été envoûtée par ce livre, à mon grand regret. A découvrir néanmoins !
Commenter  J’apprécie          170
L'homme que ma mère a aimé

Histoire très belle et originale , le narrateur raconte le drame de la vie de sa mère , qui a aimé un chef d'orchestre , égoïste qui ne voit jamais l'amour fou qu'elle lui porte . ils se rencontrent en pleine jeunesse , Edwin est très pauvre , Clara par contre vient d'une famille bourgeoise , qui est ruinée en 1929. A la mort de son père , Clara va trouver un peu de réconfort auprès de la famille de son père qui l'accueille à bras ouverts . Clara supporte beaucoup de choses de l'homme qu'elle aime , accomplit de multiples tâches quotidienne pour l'orchestre qu'il vient de créer mais n'est jamais récompensée , les années passent et tout va de plus en plus mal pour Clara . Ce livre est une pépite , une histoire triste mais racontée avec beaucoup de pudeur . Le personnage du chef d'orchestre m'a fait pensé Von Karajan mais bien sûr c'est une piste toute personnelle , car l'auteur me dit pas franchement que c'est autobiographique et n'évoque jamais de personnes réelles . je recommande vivement ce petit roman .
Commenter  J’apprécie          160
Le livre de mon père

Voici l'autre face de L'homme que ma mère a aimé, cette fois consacrée au père d'Urs Widmer. Eclairage de l'autre partie qui ne disait pas tout des folies et des désespoirs de sa mère. Le voile est un peu levé sur les failles de cette drôle de famille. Urs Widmer réinterprète ici une tradition locale (est-elle vraie d'ailleurs?) où lors de leur initiation, les jeunes garçons reçoivent un livre blanc qu'ils rempliront du contenu de leur vie. Et déjà dans le village, lorsqu'ils viennent à l'église recevoir leur livre, les empilements de cercueils en attente leur indiquent l'issue. Ces traditions n'existent sans doute plus, mais elles ont défini un horizon de vie.
Commenter  J’apprécie          70
L'homme que ma mère a aimé

Lors des rencontres littéraires européennes de Nantes consacrées aux littératures suisse et autrichienne, j'ai écouté Urs Widmer parler (avec un accent suisse allemand plein d'humour) de ses livres, qui traversent son histoire personnelle. Le premier volet, "L'homme que a mère a aimé" raconte l'histoire de sa mère, et d'un amour déçu. Mais "déçu" n'est vraiment pas le mot juste, quand il s'agit d'un amour resté muet, d'un amour qui la rend folle et triste. Il y a de l'Italie dans ce livre, mais aussi de la littérature germanique (Urs Widmer écrit en allemand) lente et nostalgique. Cette histoire traverse les décennies, et demeure comme l'hstoire d'un amour absolu. Le deuxième volet, "Le livre de mon père" est désormais sur ma table de nuit.
Commenter  J’apprécie          40
Le livre de mon père

Helvète underground





Bon, maintenant soyons sérieux. . . "Le livre de mon père" est l'histoire d'un alpiniste myope amoureux d'une sirène sur les rives d'un lac suisse. Ah mais non vous m'induisez en erreur. J'admets qu'avec un titre pareil mon article méritait ces plaisanteries de garçon de bain. Il y a bien un lac suisse malgré tout...



Dans ce canton rural de la Suisse de l'immédiate avant-guerre la tradition veut que les cercueils soient fabriqués dès la naissance. Urs Widmer conte ainsi la vie de son père, né d'une famille paysanne des hauteurs alémaniques en remplissant à sa manière le livre blanc que chaque enfant reçoit à douze ans. Son père, omniprésent tout au long du récit, professeur passionné de littérature française et proche des milieux bohèmes et artistes, apparaît comme protéiforme, intellectuel et charnel, travailleur forcené qui n'a de cesse de faire connaître les auteurs. Un bref passage en politique du côté du parti communiste suisse ne le convaincra pas. Prodigue de ses forces comme de ses maigres gains le père du narrateur nous plonge dans l'histoire de ce pays si mal connu, la Suisse, qu'il est de bon ton de brocarder mais dont on sait depuis "Mars" de Fritz Zorn que la douleur de l'homme y est tout aussi âpre qu'ailleurs. Il doit être plus intéressant de lire ce livre avec son pendant maternel qu'Urs Widmer a publié peu avant, "L'homme que ma mère a aimé".





Présentation de l'éditeur :



"Même si les deux ouvrages peuvent se lire indépendamment, ce livre fait pendant à celui que Widmer a consacré à sa mère (L’homme que ma mère a aimé), où l’évocation du père de l’auteur se limitait à une seule ligne.

Ce père fut un personnage extrêmement intéressant, très drôle et fort sympathique, que son fils unique a d’ailleurs beaucoup aimé et admiré."

Commenter  J’apprécie          30
Top Dogs

Un rien bizarre cette pièce de théâtre, je pense qu'elle serait plus intéressante à voir au théâtre qu'à lire comme sa...
Commenter  J’apprécie          10
Top Dogs

J'ai envie de dire vu, plutôt que lu car ce sont mes élèves qui l'ont joué et, crise COVID oblige, l'on adapté en film plutôt. Ils ont fait un sacré boulot et j'ai été très surprise de les voir s'attaquer à un auteur suisse (ils sont allemands) que moi suissesse ne connaissais pas, d'y faire ressortir leur potentiels secrets, je ne les reconnaissais plus et surtout j'ai beaucoup ri. Une découverte donc et une belle surprise.



Comme le dit un commentaire précédent, mieux vaut voir que lire. J'appartiens à ceux qui lisent difficilement les pièces, elles ne prennent vraiment vie que sur scène.
Commenter  J’apprécie          00
Les hommes jaunes

La quatrième de couverture était alléchante et j'aime beaucoup le "nonesense" mais là, l'absurde, trop c'est trop. Je n'ai pas réussi à aller au bout tant je me demandais à chaque page "oui... Et alors ?" J'aime que l'absurde soit au service d'un récit, d'une histoire. Ici, je n'ai trouvé qu'une succession de faits sans saveur.

Ce livre a au moins un mérite, celui de faire une critique d'un livre que je n'ai pas du tout aimé ! ;-)
Commenter  J’apprécie          00
Top Dogs

grtgrg
Commenter  J’apprécie          00
L'homme que ma mère a aimé

pas réussi à accrocher, abandon à la page 38. Intrigue trop longue à venir
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Urs Widmer (72)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Tour du Monde en 80 jours

Comment s'écrit le nom du héros du roman ?

Filéas Fog
Phileas Fog
Phileas Fogg
Phyleas Fogg

11 questions
417 lecteurs ont répondu
Thème : Le tour du monde en quatre-vingts jours de Jules VerneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}