Citations de Valentine Lalande (72)
J’ai envie qu’il continue de parler encore et encore, qu’il me berce de l’histoire de sa vie, même si celle-ci me file des frissons. J’aime la manière dont il s’exprime, j’ai la sensation qu’il se confie à moi.
Je suis tombé amoureux de toi comme on boit son café le matin. La première gorgée nous brûle, et ensuite, on s’habitue. Je me suis habitué à toi de la plus belle des manières.
Une personne n𠆞st jamais fondamentalement mauvaise. Si on ne lui offre pas la possibilité de montrer autre chose que la noirceur de son cœur, elle continuera à suivre le mauvais chemin.
Si l’on croit que les yeux sont le reflet de l’âme, on pourrait penser que je suis quelqu’un d’intéressant et d’original.
En réalité, si la banalité portait un visage, ce serait le mien. Rien ne me démarque. Je suis la fadeur incarnée.
Même si ce n'est que le temps d'un devoir, je suis heureux de laisser Sofia entrer dans mon monde. Pour une fois, c'est agréable de ne pas être à l'écart et de se mêler aux autres.
Malheureusement, dès que je frôle les pavés de la place principale, mon estime de moi s'envole.
Sofia souffre de leurs remarques acerbes et moi, ça me dégoûte chaque fois un peu plus de l'espèce humaine.
– Vous savez comment ça s’appelle ? Du harcèlement. Avec de telles rumeurs, vous mettez en péril la vie de ces personnes. Leur santé, leur profession, leurs relations… Vous pensez que c’est innocent ? Une simple blague d’adolescents ? Et pourtant, un drame est vite arrivé. Vous avez dix-sept ans… Votre cerveau fonctionne, vous savez différencier le bien du mal. Alors pourquoi je vous entends rire comme de parfaits idiots ?
— Techniquement, si tu sors avec un homme, tu es homosexuel, non ?
Mon oncle soupire et lève les yeux au ciel.
— Techniquement, l’amour se trouve souvent là où on ne l’attends pas.
Lou est un monstre, mais ceux qui regardent sont pires.
Ne laisse rien ni personne se mettre en travers de tes rêves.
Et je cours.
Après quoi, je ne sais pas.
Contre la montre ou contre mes démons.
Je cours.
Pour moi.
Alors essaie ! Lance-toi. Fixe-toi des objectifs. Écris tes rêves en grand sur les murs de ta chambre. Ne te limite pas. Jamais.
Et un jour, on trouve ce qui nous rend heureux et on s’envole.
Cette nuit-là, durant quelques heures, je suis redevenu le gamin jovial qui rêvait d'être jardinier et qui passait ses journées à dessiner des plantes.
Cette nuit-là, j'ai accepté qu'on m'aide.
Et qu'on m'aime.
Je m'assume, m'avoue-t-il à mi-voix, les yeux baissés sur nos mains. Je sais que je suis bisexuel et que je n'ai aucune honte à avoir. Ce que je n'assume pas, ce sont les regards des autres sur moi. Je rêve d'un monde où deux hommes ou deux femmes pourraient se balader en couple sans subir de remarques ou de coups d'œil malsains. En fait, je crois que j'aimerais que chacun se mêle de son cul.
L'amour se trouve souvent là où on ne l'attend pas
On ne devrait pas avoir honte de nos sentiments.
Bouleverse ma vie autant que tu le souhaites, Pamphile.
La douleur me permet de m'ancrer dans la réalité.