Quelle saga familiale passionnante qui ne laissera pas Thalie indifférente à la lecture de ce mystérieux cahier ! Vous savez nous transporter d'un siècle à un autre, avec de belles pages historiques dont j'apprécie la teneur. Ces allers-retours dans le passé, nous permettent de suivre, sans jamais nous perdre, le cheminement de vos personnages, ce qui n’est pas toujours évident. On s’y attache, en particulier à Thalie, remplie de qualité et de savoir mais aussi d'un profond respect pour ceux qui l'entourent. Peu à peu, on sent un magnétisme et un amour se créent avec Michel, comme deux êtres, chacun sur le plateau d’une balance qui s’équilibre avec le temps et les expériences de leur vie. Vous possédez l'art de la description sans jamais nous lasser. J’ai particulièrement apprécié le découpage de l’aventure en courts chapitres qui permettent de refaire un point avant d’attaquer le suivant. Un bon roman, intéressant, déroutant. On ne lâche pas ce livre avant d'en connaître la fin car vous avez su maîtriser le suspense jusqu’au bout. Bravo, c’est très réussi.
(Mary Cousin)
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« C’est un beau roman, c’est une belle histoire …. »
C’est un roman fantastique, captivant qui vous retient en otage dans ses pages.
Quand le mot « FIN » est arrivé, j’ai refermé le livre avec un brin de tristesse. Combien j’aurais aimé que cette histoire dure encore et encore tant je m’étais attachée aux personnages.
En tombant sur un livre des anciens temps, Michel, le grand-père, désire contrarier sa destinée. Thalie, orpheline de son état, par le biais de ce cahier que ce dernier a écrit à son intention, fait la connaissance de ce parent dont elle ignorait l’existence.
Et après pour savoir ce qui se passe, il faut lire « Le Cahier » !
J’ai énormément aimé la façon dont l’auteure a posé ses chapitres.
En fait, à mon sens, cette histoire est deux romans juxtaposés où la vie des 2 personnages principaux se confronte.
En parcourant la vie de ces deux êtres, une balance s’est imposée dans mon esprit : « La balance de la destinée. »
Lorsque le chemin de Michel est long fleuve tranquille, celui de sa petite-fille n’est que torrent fougueux charriant tant
d’embûches dans le lequel elle essaie de nager pour ne pas périr.
Puis, les plateaux s’échangent leur position. Celui de Michel, confronté au choix qu’il a embrassé pour changer son destin,
s’affaisse alors que celui de Thalie délivrée de tous maux, s’élève vers le ciel.
Et puis…. Les plateaux sont à égalité.
Alors là, le lecteur s’interroge « Quel choix fera Thalie ? » Suivra-t-elle celui qu’a fait son aïeul ?
« That is the question ! »
« Dans ses marchés avec les hommes, la Destinée ne ferme jamais ses comptes. »
Oscar Wilde
J’ai été très sensible à la description de la Provence, de Salon de Provence en particulier et de la Sérénissime Venise
que l’auteure décrit avec tant de justesse et de poésie… sans oublier les chats qui partagent la vie des personnages.
J’ai aussi beaucoup apprécié les flash-backs dans la grande Histoire.
En conclusion, c’est un livre que j’ai dévoré… disons plutôt que c’est lui qui a dévoré mes nuits.
C’est un livre que je recommande vivement !
(M. De Rodrigue)
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Je me ravis de cet excellent moment de lecture passé avec Thalie.
Quelle saga familiale passionnante qui ne laissera pas Thalie indifférente à la lecture de ce mystérieux cahier !
Je n'en dit pas plus sinon que l'Auteure de ce magnifique ouvrage a su me tenir en haleine jusqu'à la dernière page.
"LE CAHIER" de Véronique Audelon, vivez la saga de Thalie, comme moi vous serez captivés. Bravo l'Artiste...
Après "Emmurée" et "Le Cahier", je me délecte déjà du prochain roman.
(Dom-Lucien Chevalier)
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L'auteure nous transporte d'un siècle à un autre, au travers d'un personnage rempli de qualité et de savoir mais aussi d'un profond respect pour ceux qui l'entourent.
Peu à peu on sent bien le rapprochement de Thalie et de Michel, un magnétisme et un amour se créent, à en perdre le manger et le sommeil.
L'épilogue m'a porté à sourire et dire " Mais c'est bien sûr" je ne l'avais pas vu arriver... Et pourtant...!
A souligner, tout le vocabulaire dont l'auteure dispose et qui nous fait le partage...
(JC)
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Je viens de terminer ton livre. Je me suis régalé.
D’abord parce que les questions de généalogie m’intéressent, mais aussi parce que le suspense est maintenu jusqu’au dernier mot.
Ce livre est un monument à la filiation familiale. Je suis sûr que tu es beaucoup Thalie. Me trompé-je ?
En fait tu as écrit 2 livres en un et même avec les retours en arrière, tu as su maîtriser ton histoire jusqu’au bout.
J’ai particulièrement apprécié le découpage de l’aventure en courts chapitres qui permettent de refaire un point avant d’attaquer le suivant. Étapes nécessaires compte tenu de l’histoire.
Encore toutes mes félicitations pour cette œuvre qui a dû te demander beaucoup de temps, mais cela en valait la peine, crois-moi !
(Hervé Allard)
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Pour moi, la durée que me prend la lecture d'un roman est un bon indicateur de la qualité ou, du moins, du plaisir que j'ai pris ou non à le lire. Là, s'il y a eu une semaine d’intervalle pour cause d'absence, je n'ai mis, en tout, que trois soirées à le lire. Et je me reproche de l'avoir lu si vite, je me reproche de ne pas l'avoir davantage dégusté. Toujours ce même souci avec un très bon livre, vouloir découvrir la totalité de son contenu et savoir par avance qu'on regrettera de découvrir trop tôt le mot final.
L'auteur nous fait partir pour un formidable voyage dans le temps, de belles reconstitutions historiques. Aujourd'hui, hier, voire avant-hier, par de savants aller-retour, nous suivons le cheminement de ses personnages, sans jamais nous perdre. Je me suis beaucoup attachée à l'histoire de Thalie, le personnage d'aujourd'hui. C'est par lui et avec lui que nous allons partir à la découverte de son passé et il est ô combien intéressant, surprenant et déroutant.
L'auteur possède aussi l'art de la description sans jamais lasser son lecteur. Un long roman où l'attention, la curiosité, l'impatience du lecteur est en permanence entretenue. On ne lâche pas ce livre avant d'en connaître toutes les révélations. La dernière est le bouquet final, totalement imprévisible. Pour moi, ce fut presque brutal, si brutal que, oui, je suis revenue en arrière pour relire ce roman, avec cette toute dernière donnée... Impressionnant et très réussi. Bravo à l'auteur...
(Monyclaire)
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EMMURÉE, un superbe premier roman pour Véronique Audelon !
Avec ce premier roman Véronique Audelon signe un véritable coup de maître, elle entraîne habilement et progressivement le lecteur dans cette histoire terrifiante qui saura vous tenir en haleine. Vous suivrez Émilie dans son pire cauchemar, vous accompagnerez Samia dans son sauvetage et vous chercherez, de toutes vos forces, à aider Pierre... dans sa quête de la vérité. Lorsque vous ouvrirez ce livre, vous ne pourrez plus le refermer, vous irez jusqu'au bout, dévoré par l'envie d'en connaître la fin. Bravo Véronique !
Le deuxième roman est en route, vos lecteurs trépignent d'impatience.
Fabienne Rêve, fondatrice de la revue Encre bleue.
revueencrebleue.centerblog.net
La totalité de l'interview se trouve dans le numéro 2 de la revue.
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Je suis impressionnée par la qualité de plume de ce premier roman. L'histoire est passionnante, la tension voulue par l'auteure est palpable tout du long, la déroulement inattendu sort des sentiers battus. Du fantastique bien mené. Si je pe...ux me permettre une toute petite remarque sans gravité, je dirais juste que les phrases sont trop longues. Toutefois cela n'enlève en rien le plaisir de cette lecture très agréable. Bravo Véronique. Je te préfère nettement en tant que romancière. Je suis subjuguée par cette première œuvre de qualité.
(Christine Casuso, auteure)
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Deux lettres, extraits du livre-témoignage "Lettres d'un Poilu" pour vous permettre de le découvrir.
Aux armées le 1er Février 1918
Chers Parents
Etant de garde au poste de poliçe je prends un momment pour vous dire que la santé est toujours très bonne. Ce matin comme je devais être de garde je me suis levé à huit heures j’ai fait bouillir un litre de lait et je me suis installé à déjeuner avec un copin ; nous avons partagé 1/2 boule de pain et nous avons fait un copieux casse-croûte. Voyez d’ici la belle vie ? mais cà ne durera pas. Vous me ferez savoir si vous avez mangé du lièvre car papa doit en avoir tué enfin si vous en avez de trop vous pourrez m’en expédier un colis. Où je suis il ne fait pas froid, ou presque rien et j’espère que chez vous il doit en être de même. J’ai reçu deux lettres qui venaient de l’ambulançe, mais pas celle où se trouvaient le mandat, tout probable qu’ils avaient dù perdre mon adresse et alors ils me l’expédié à ma compagnie.
Vous direz le bonjour de ma part à Camille et vous lui ferez savoir que je n’ai encore pas changé de régiment mais tout probable qu’il n’y en aura pas pour bien longtemps ; enfin je vous le ferez savoir. J’ai vu Laurent Robin mais il n’aura pas de convalesçence à cause qu’il se trouve évaçué à l’infirmerie. Je vous assure que j’ai eu de la veine de les attraper là ou j’étais autrement je serais comme les copins qui les ont actuellement ((sans convalo))
Ne voyant plus rien à vous dire pour le momment je vais terminer en vous souhaitant bonne santé et en vous embrassant de tout coeur
Votre fils et frère
H Tavernier
*-*-*-*-*-*
Le 31 Août 1918
Biens Chers Parents
Je viens vous faire savoir de mes nouvelles qui sont très bonnes pour le momment et je désire de grand coeur que vous soyez tous de même. Je n’ai encore rien reçu de vous mais je crois en reçevoir sous peu, car vous devez avoir reçu mes lettres du 1er et 13 Août et lorsque je les aurai reçues je vous le ferez savoir en tous cas je trouve le temps long de ne pas savoir l’état de votre santé.
Je vais vous renouveller comme sur les autres lettres de ne pas oublier de m’envoyer le plus de colis que vous pourrez et dans lequel vous mettrez des farines, fécules, lard, fèves pelées et en un mot ce qui soit consistant pour ma santé ainsi que du chocolat, riz, tabac et aussi des effets d’hiver car il commençe à ne pas faire chaud.
Si vous pouvez aussi m’expédier des figues et prunes sêches cela me fera bien plaisir car quelques friandises ne me feraient pas de mal ainsi que du beurre salé.
J’ai écris une carte à Zélia et une à Marthe et à Madame Jouannô et j’espère qu’elles seront bien parvenues et que vous aurez eû de mes nouvelles par elles.
Je vais vous dire que la prochaine carte je l’enverrais à Aliçe mais enfin vous lui dirais le bonjour de ma part en attendant.
Vous pourrez donner de mes nouvelles à Georges et Maxime, puis Marçel Bellemer de qui vous me donnerez l’adresse de manière que je puisse lui écrire car on serait heureux comme cousin de savoir la santé car après l’on sera heureux de se retrouver
Vous pourrez aussi me donnez des détails sur votre récolte en vin car je crois qu’elle doit ètre bonne
Maintenant je vais terminer en vous priant de bien embrasser ma bonne grand-mère, à qui je compte pour vous aider à me donner des figues sèches, des confitures et des hariçots blancs, Mme Jouannô, au Peuil, Chez Cazaubon, et chez ma soeur Marthe qui doit vivre dans son ménage puis en un mot ceux que je connais.
Je vais vous embrasser du fond du coeur ainsi qu’à ma petite Zélia
Votre fils pour la vie
Henri Tavernier n° 858
IIè Komp Franzosen Kommando XXV
Stammlager Stendal Allemagne
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Trois poèmes extraits de ce recueil pour vous inviter à le découvrir.
PETITE FÉE BLEUE
Célibleu
Au regard joyeux
Caresse de ses doigts soyeux
Les joues des enfants malheureux,
Ébouriffe, coquine, leurs cheveux,
Chatouille leurs bras duveteux,
Pour voir briller dans leurs yeux
La lumière rose et bleue
Des enfants heureux !
*-*-*-*-*-*
PETITE FÉE GRISE
Silverise
Met dans sa belle valise :
Une souris grise,
La poupée Denise,
De rouges cerises,
Quelques bêtises,
Et s'en va dans la brise
Courir sur les ponts de Venise !
*-*-*-*-*-*
PETITE FÉE MARRON
Soliton
Aux longs cheveux blonds,
Réclame en haussant le ton
Le silence des moutons
Assis autour d'elle en rond.
Elle s'assoit, lisse son jupon,
Croque un petit macaron,
Sourit à son bichon,
Puis prend son violon...
Alors s'élèvent les plus jolis sons !
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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Je dépose ici trois poèmes extraits de ce recueil que je vous invite à découvrir.
UNE GOUTTE D'EAU...
Un soir où sous ta douche
Je m'étais transformée
En goutte d'eau,
J'ai goûté avec délice
A la saveur de ta peau,
Glissant le long de toi
Tout doucement,
Tout doucement...
Oh, je t'en prie,
Ne sèche pas ton corps...
Laisse-moi rester
Un peu, encore...
*-*-*-*-*-*
SENSUELLE DOUCEUR...
En touches de douceur
Sensuelles et brûlantes,
Guidée par tes mains
Je voyage sur ton corps,
Goûtant la saveur
Du grain de ta peau...
Caressant tes cheveux bouclés,
Jouant sur tes épaules d'homme,
Glissant dans le creux de tes reins,
M'enroulant à tes jambes musclées,
Libertine et gourmande
Il n'est nul endroit
Qui n'échappe à mes envies...
Puis l'instant se fige,
Tu te sépares de moi,
M'éloignes comme à regret,
Lentement t'habilles,
Sors de la salle de bain,
Refermes la porte derrière Toi...
Je reste seule avec ma rêverie,
Mouillée des gouttes d'eau
Qui ont caressé ton corps,
L'odeur de ta peau velours
Imprégnant chacune de mes fibres...
Humm ! Quel bonheur troublant
D'être ta serviette de bain !!!
*-*-*-*-*-*
PETITE GOUTTE...
Petite goutte de citronnade
Divinement sucrée,
Tu tombes du verre coloré
Que je porte à mes lèvres,
Un instant reste posée
Sur le velours de ma bouche,
Hésitant à poursuivre ton chemin.
Un souffle léger te fait basculer,
Et tu files, libertine,
Sur l'arrondi du menton,
Descends le long de mon cou,
T'arrêtes un instant, tendrement,
Entre la douceur des seins blancs,
Aimerais en dessiner la courbe,
Escalader leur pointe qui se dresse,
Mais tu ne peux que glisser
Le long de mon corps alangui,
Entraînée par le vent de désir
De son souffle qui te pousse
Vers mon ventre qui frissonne,
Et l'antre doux et brûlant
Où tu viens finir ta course...
Alors que sa bouche gourmande
Suit ton trajet langoureux
Jusqu'au jardin des délices
Ou il goûte voluptueusement
À la saveur de mon corps,
Parfumé d'une goutte de citron !
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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Pour vous faire connaître ce livre, je vous propose la première nouvelle.
L'ENTERREMENT DE L'INSTITUTEUR
Tout le monde était là. Les habitants avaient déserté le village pour venir rendre un dernier hommage au cher instituteur disparu. Chacun y allait de louanges pour cet homme aimable qui avait vu défiler sur ses bancs d’école les rejetons de ses amis d’enfance, puis les enfants des enfants de ses amis.
Quand même, c’était pas Dieu possible cet accident stupide... Et qui pouvait en vouloir à cette enfant d’avoir laissé traîner ses billes dans l’escalier ? Et chacun de verser une larme en regardant pitoyablement Marie, qui depuis ce jour, ne disait mot... Bien sûr, c’était normal ; la pauvrette était choquée et devait se sentir tellement responsable...
Marie observait de son regard clair tout ce monde, sans parler. Qui aurait pu deviner ce que cachaient ce mutisme et cet air absent...
La tombe regorgeait de fleurs de toutes les couleurs et de banderoles de regrets : À mon mari, À notre père, À notre grand-père, À notre ami, À notre instituteur... n’en finissaient pas de s’amonceler autour du trou béant. Comment donc allait-on faire pour continuer sans ce bon instituteur ? La vie ne serait plus pareille désormais...
Tout le monde comprit, qu’à la fin de la cérémonie, Marie veuille rester seule un moment devant la tombe... Il fallait bien que la petite dise au revoir...
Marie fixa le cercueil au fond du trou, un long moment, si fort, si intensément... qu’elle crut un instant voir le visage de l’homme et son sourire, et son regard...
Son regard d’instituteur bienveillant dans la cour de l’école...
Son regard d’ami de la famille qui ramenait la petite Marie, après l’étude...
Son regard quand il s’arrêtait près du petit bois tous les soirs et posait ses mains immenses sur son corps enfantin...
Son regard quand il menaçait de tuer son petit chat si elle parlait de leur secret...
Son regard lorsqu’il découvrit l’enfant en haut de l’escalier, ce jour-là, qui le fixait de ses yeux d’azur...
Son regard lorsqu’il glissa sur les billes et dévala les marches...
Son regard lorsqu’il comprit que Marie était là, juge et bourreau, pour exécuter la sentence...
L’enfant regarda autour d’elle, ne vit personne... Alors, elle ouvrit lentement sa petite main, et les billes tombèrent sur le cercueil avec un bruit sourd, comme pour déranger une dernière fois "l’ignoble"... Puis elle fit demi-tour, et s’en alla rejoindre ses parents à l’entrée du cimetière.
Tout le monde regagna le village, la tristesse au bord du cœur... Mais dans le regard de Marie brillait une lueur nouvelle, pour une nouvelle vie qui commençait, une autre vie, une vraie vie de petite fille, une vie sans violeur...
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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« Inéluctablement », un roman écrit fin octobre 2019 par l’auteure Véronique AUDELON, et qui laisse le lecteur perplexe par sa comparaison avec la réalité actuelle.
On est en droit de se demander si le livre n’est pas une prédiction par rapport à la catastrophe qui envahit la planète avec un virus dont le monde ignore la provenance, une pandémie considérée comme une arme pire que le nucléaire. Virus fabriqué ou naturel ? Là est la question !
Thomas, un adolescent qui rate son bac et son apprentissage en informatique, décide de rester avec ses parents qu’il aime énormément, et se met au travail dans les champs pour ne pas les quitter. Subitement, il tombe malade, et sa maladie lui fait remonter le temps.
Jarow, devenu un grand génie à sept ans, puis chercheur avec trois prix Nobel, est un ambitieux sans amour pour ses parents. Il décide de dominer le monde...
Est-ce vraiment une fiction ? Aux lecteurs d’interpréter ce livre que je trouve grandiose, et que je recommande à ceux qui suivent l’actualité.
(Maamar Rekaiba)
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(Roman reçu en Pdf, en pré-parution, le 4 septembre 2019. Lu en janvier 2020.)
L’écriture est très agréable avec de belles envolées poétiques sur la Provence où se passe une partie de l’action.
Les descriptions sont si précises que l’on croirait voir un film et non lire une suite de mots alignés.
L’histoire :
Celle d’un génie.
D’un super génie !
D’un ponte, d’un chercheur reconnu et primé internationalement dans le domaine de la recherche scientifique.
Jarow, avec son intelligence hors normes, son charisme, possède, depuis sa plus tendre enfance, la faculté d’envouter tout ceux qui l’approchent ; tout en les mettant à distance parce que c’est un loup solitaire au regard d’aigle que l’Homme exaspère. Que la famille importune tout autant que l’amour qui ne l’attachera jamais durablement à une femme. Son bonheur ? Le travail dans son laboratoire où il excelle, le célibat qui lui sied à merveille et sa maison provençale où il vient se ressourcer.
Il est beau, très beau !
Il a la beauté du diable avec, en tête, un projet démoniaque qu’il compte offrir à l’humanité.
On le suit, on l’accompagne longuement dans ses recherches scientifiques qu’il partage avec ses collaborateurs. Tous admiratifs de ce génie et fort reconnaissants parce que, profitant de ses succès éclatants, ils enrichissent leur cadre de vie.
On le côtoie également dans ses travaux scientifiques ; ceux qu’il fait en secret et en solo. Et, on s’interroge sur leur finalité.
Pour ce surdoué, l’échec ne peut exister parce que tous ses actes sont réfléchis, étudiés, calculés, minutés afin de ne laisser aucune place au hasard.
Mais, il nous faudra attendre et encore attendre patiemment pour en comprendre le dessin et le destin pour lui et les autres.
Il y a Thomas.
Un jeune homme qui, suite à un malaise, est hospitalisé.
Depuis, il vit d’étranges événements mais… dans une autre époque où il rencontre un personnage historique.
Dès lors, on est un peu bousculé car on n’arrive pas à déceler s’il rêve, cauchemarde, délire ou s’il évolue dans la quatrième dimension.
De plus, avec ce personnage historique qui refait surface, on est désorienté.
« Où l’auteure, veut-elle aller avec ce sinistre personnage ?».
De retour d’un voyage à l’étranger (probablement rêvé ou autre…), Thomas retrouve ses parents. Dans la ville où ils demeurent, tous les habitants sont épiés, traqués, dirigés par une puissance inconnue.
On s’interroge encore …
Le mystère, la complexité et la dureté de leur situation sont perturbants. On est avide d’en savoir plus. Mais, il faudra encore attendre, attendre… Parce que l’auteure, magistralement, a brouillé les pistes pour nous enfermer dans la cage de son roman.
C’est en atterrissant sur le chemin de vie de Jarow et en étant embauché par ce dernier, que Thomas, sans le savoir, ouvrira la boîte de Pandore.
Nous ouvrira également la porte de la cage où, dans ses mots, l’auteure nous a emprisonnés.
Alors, enfin, nous saurons le « pourquoi du comment » !
Et, c’est le mot « FIN » qui nous délivrera de ce confinement avec un feu d’artifice de surprises et, une chute renversante… qui nous mettra KO.
Je ne puis en dire plus sur l’histoire tant elle est complexe avec ses diverses directions qui toutes aboutissent à de surprenants rebondissements qui nous laissent décontenancés.
D’autre part, ce récit est si surprenant, perturbant, angoissant, captivant, si extraordinaire car la science-fiction semble rejoindre la réalité... que l’on se demande :
- si l’auteure ne posséderait pas quelques dons divinatoires.
- si son imagination, fertilement explosive, ne serait pas aussi diabolique que celle de Jarow, son magnifique et troublant héros… bien que maléfique, pour inventer un tel scénario.
- si, quelque part dans le monde, il n’existerait pas un tel machiavélique personnage qui, écœuré par la cruauté de l’Homme envers la nature comme envers son prochain, n’aurait pas, un jour, le courage ou la folie de mettre un tel projet en application avec tout ce qu’il pourrait entraîner comme conséquences.
C’est peut-être cela qu’on appelle du grand art en écriture !
Sans être moraliste, perturber le lecteur, le bousculer afin qu’il fasse son examen de conscience en s’interrogeant sur son mode de vie et ses actes.
C’est un roman passionnant que je recommande de lire, vivement.
On n’en sort pas tout à fait indemne !
Et j’ai adoré !
Merci Véronique Audelon de m’avoir fait vibrer !
(M. De Rodrigue)
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Bien écrit, forcément, et tu réussis à maintenir l’attention, le suspense, sans longueur.
Tu réussis à ne pas nous perdre, tout en changeant d'époque, nous entraînant même dans des vies parallèles.
Assez surprenant comme sujet, moi qui n’ai pas la télé, j’avais l’impression d’être passé du bon côté des infos, du côté de ceux qui savaient.
J'ai suivi avec intérêt ce prodige passionné, l'accompagnant dans son projet fou. Tout a bien été mis en place, toutes les questions sont résolues. Bref, très bien.
Un roman passionnant qui devrait plaire, non, qui plaira, forcément.
(Monyclaire)
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Premiers commentaires pour EMMURÉE, sorti le 10 février chez TheBookEdition :
Une histoire envoûtante qui vous tient en haleine jusqu'au bout. Il faudra plusieurs tentatives, plusieurs intervenants pour réussir à contrer la malédiction lancée il y a déjà bien longtemps.
L'écriture est fluide, l'histoire bien construite et l'imagination de véronique très fertile.
Des descriptions réussies tant sur le site géographique que sur les demeures de l'époque.
véronique nous dit qu'il s'agit là de son premier roman, alors bravo à elle, c'est un coup de maître. Je ne dirais rien sur la couverture réalisée par l'auteure elle-même, comme à son habitude le résultat est superbe.
Merci véronique pour ces bons moments passés avec tes personnages.
(Monyclaire, auteure)
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Trois poèmes, extraits de ce recueil pour vous permettre de le découvrir.
NAUFRAGÉS VOLONTAIRES...
Lorsque tes mains
Dansent sur ma peau,
Que mon cœur frileux
Recherche ta chaleur ;
Lorsque le firmament
Se reflète dans tes yeux,
Que ta vie dans un soupir
Vient s'échouer sur mon rivage,
Que tu es l'archet,
Que je suis la corde...
Notre lit, île déserte
Dans un océan de lumière,
Abrite jusqu'à l'aurore
Nos corps naufragés volontaires,
Nos âmes aventurières !
*-*-*-*-*-*
OMBRE ET LUMIÈRE...
Passent les heures,
File le temps,
Sans jamais se lasser
Ma main amoureuse
Redessine sensuellement
Ses courbes délicieuses,
Joue dans les mèches blondes,
Glisse sur l'arrondi de l'épaule
Jusqu'à la douceur de sa main
Qu'il referme tendrement sur la mienne...
Elle s'échappe, mutine,
Remonte lentement le long du bras,
S'évade sur son dos
Qu'elle effleure avec délice,
Descend voluptueusement
Dans le creux de ses reins,
S'attarde délicieusement
Sur le galbe des fesses,
S'enroule autour de ses jambes...
Et refait le sensuel voyage
Jusqu'à sa nuque soyeuse,
Pour repartir, libertine,
Ecrire l'amour au grain de sa chair,
Parsemant de tendres baisers
Ces arabesques passion !
Les yeux fermés, abandonné,
Savourant le doux plaisir
De mes caresses velours,
Il m'offre son corps,
Redemandant sans cesse
La douce et tendre ivresse
De mes doigts crayons de lune
Dessinant amoureusement
Ombre et lumière sur sa peau !
*-*-*-*-*-*
MON COEUR...
Chacun de tes "Je t'aime"
Fait battre mon cœur...
Où scintille ton prénom
Gravé de poussière d'étoiles,
Où rayonne ton souvenir
Dans l'azur de mes jours,
Où s'endort ton soleil
A l'orée de mes nuits,
Où brûle ton désir
Consumant mon corps,
Où se meurt ta vie
Pour renaître en moi...
Et chaque battement
Est un "Je t'aime" pour toi !
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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Trois poèmes extraits de ce recueil pour vous permettre de le découvrir.
SANS DÉFENSE...
Sans défense devant ton sourire
Qui gomme mon passé,
Trace mon avenir,
Pour être à tout jamais
Dans l'éclat de ton regard
Ta plus belle histoire,
J'affronterai la colère des volcans,
Pactiserai avec le diable,
Volerai une étoile au firmament,
Traverserai les déserts de sable,
Invoquerai les sorciers vaudous,
Toutes les sorcières de Salem,
Inventerai les mots les plus doux,
Pour t'entendre me dire… Je t'aime !
*-*-*-*-*-*
LES CHEMINS DE POUSSIÈRE...
De montagnes enneigées
En vallées luxuriantes,
De forêts obscures
En prairies lumineuses,
D'océans déchaînés
En lacs impassibles,
Brûlée par le soleil,
Guidée par les étoiles,
Poursuivie par la lune,
Portée par le vent,
J'irai par les chemins de poussière
Au-delà des frontières de la vie,
Pour conquérir ton cœur
Et noyer mon regard
Dans le ciel de tes yeux !
*-*-*-*-*-*
T'AIMER...
T'aimer...
Comme le soleil couchant
Aime la mer
Lorsqu'il sombre
En son éternité !
T'aimer...
Comme la terre desséchée
Aime l'orage
Lorsqu'il redonne vie
À son corps assoiffé !
T'aimer...
Comme le prisonnier
Aime la liberté
Lorsqu'il nourrit ses rêves
De sa limpide beauté !
T'aimer...
Comme le soldat héroïque
Aime sa patrie
Lorsqu'il lui offre sa vie
Pour la protéger !
T'aimer...
Comme on court sous la pluie,
Comme on regarde tomber la neige !
T'aimer...
Comme on sourit à la lune,
Comme on admire un arc-en-ciel !
T'aimer...
Comme on danse sur la Voie Lactée,
Comme on capture une étoile !
T'aimer...
Comme on adore une idole,
Comme on vénère un dieu !
Je t’aime !
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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Je ne peux que vous inciter à découvrir ce recueil en déposant, ici, trois poèmes extraits du livre.
TE IUBESC
Te contempler sous la douche,
Enivrante vision… ô divine rêverie !
Imaginer les perles d’eau
Une à une nimbant ta peau, les
Bulles de savon irisant ton corps…
Et moi, devant ta nudité offerte,
Séchant de mon souffle désir
Chaque goutte sur ta peau délice !
(roumain)
*-*-*-*-*-*
EU AMO-TE
Et si tu étais
Un mot, sublime entre tous…
Amour tu serais… et
Ma plume langoureuse
Ourlée de désir,
-
T‘écrirait sans cesse
En pleins et en déliés !
*-*-*-*-*-*
SENI SEVIYORUM
Sur la soie de ton cœur,
En filigrane j’ai brodé
Nos prénoms enlacés,
Image de notre bonheur…
Sur le satin de ta peau,
En caresses frisson
Voyagent mes doigts
Imprégnés d’envie, mes
Yeux d’ambre glissent en
Ondée de plaisir sur Toi,
Roulant au creux de tes reins
Une vague voluptueuse,
Maîtresse de ton corps qui frémit !
(turc)
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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Trois poèmes, extraits de ce recueil pour vous permettre de le découvrir.
AMOUR...
Tu es le A d'Amour...
Mon Arche,
Mon Astre,
Mon Arc-en-ciel !
Tu es le M d'aMour...
Ma Mélodie,
Mon Miroir,
Ma Maison !
Tu est le O d'amOur...
Mon Oasis,
Mon Océan,
Mon Obsession !
Tu es le U d'amoUr...
Mon Unique,
Mon Univers,
Mon Ultime !
Tu es le R d'amouR...
Mon Rêve,
Ma Richesse,
Ma Renaissance !
*-*-*-*-*-*
LETTRE D'AMOUR...
Sur une feuille de lune parsemée d'étoiles
Poser délicatement un cœur amoureux...
Éparpiller tout autour en pétales d'amour
Des mots douceur, des mots bonheur,
Des mots tendresse, des mots ivresse,
Des mots passion, des mots frissons...
Cachés tout en-dessous, pour qu'il (elle) ne les trouve
Qu'après avoir senti battre ce cœur entre ses mains,
Déposer les trois plus beaux : Je t'aime !
Recouvrir de baisers de toutes sortes,
Tendres et coquins, brûlants et câlins...
Plier délicatement pour ne froisser
Aucun mot, aucun baiser,
Glisser dans une enveloppe,
Sceller d'un sceau d'éternité...
Et envoyer poste restante du bonheur
Au pays de son cœur !
*-*-*-*-*-*
SYMPHONIE BLEUE...
C'est un lagon bleu douceur
Aux reflets tendres et câlins
Qui viennent caresser mon âme,
Faire de moi la plus belle des femmes,
Quand le désir que j'y découvre
Fait frissonner délicieusement ma peau
Sous la caresse de son regard ardent !
Paré des rouges et ors
D'une passion brûlante,
Mon coeur sombre volupteusement
En cette eau douce et grisante
Comme un soleil couchant
Abandonnant dans l'océan
Ses rayons aux vagues amantes !
Envie mutine et soudaine
De lui jouer la grande scène,
Envie de me prendre pour Gabin,
Noyer mon regard dans le sien,
M'y laisser couler avec délice,
Sensuellement, lui murmurer...
T'as d'beaux yeux, tu sais !
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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Trois poèmes, extraits de ce recueil pour vous permettre de le découvrir.
NAISSANDE DU POÈME...
Les lettres en robe du dimanche
Dansent sur la feuille blanche,
Les coquines voyelles rieuses
Chatouillent les consonnes trop sérieuses,
Les points d’exclamation
Et les traits d’union
Jouent à saute-mouton
Sans leur veston !
Dans la marge,
Maître plume en rage,
Exige d’une voix exaspérée
Le silence de l’assemblée…
Tenez-vous tranquilles Mesdemoiselles,
Lissez vos tabliers de dentelle,
Et vous, Messieurs,
De grâce, un peu de sérieux !
Nous sommes au service d’un poète
Qui fait chanter les lettres muettes,
Entraîne les syllabes pudiques
Dans une valse orthographique,
Apprivoise les mots fougueux
Tel un dompteur majestueux !
Et de l’aube au crépuscule,
En majuscules, en minuscules,
La fine main du génie
Caressera vos formes arrondies
Pour créer l’instant suprême
Suspendu dans l’éternité,
Qui verra naître le poème
En pleins et en déliés !
*-*-*-*-*-*
LES BAIGNEUSES DE RENOIR...
La lumineuse transparence
Nimbant d’un lumière divine
Les baigneuses immortelles…
Statues virginales
Au teint de porcelaine,
Au regard malicieux,
Au rire cristallin
À peine sorti de l’enfance,
Aux courbes généreuses,
Aux gestes sensuels,
Offrant leur jeune corps
Aux caresses de l’eau,
Le soleil mutin
Croquant à belles dents
Leur nudité dévoilée !
*-*-*-*-*-*
RENDEZ-VOUS...
C‘est un homme séduisant
Au sourire avenant,
À la soixantaine élégante...
Nous nous rencontrons
Assez souvent,
Ensemble, nous passons
Un moment charmant...
Nos conversations sont enjouées,
Souvenirs d’enfance,
Les enfants, le temps,
Les sujets ne nous manquent pas,
C’est vrai que nous nous connaissons
Depuis plus de dix ans...
Nullement pressé
Il a toujours du temps pour moi,
S’intéresse à ce que je fais,
S’inquiète de ma santé...
Les minutes passent, agréables,
Mais il me faut partir...
Il se lève, ouvre la porte,
Me glisse dans la main
Un petit mot écrit
Spécialement pour moi,
Me sourit, me dit à la prochaine fois,
À mon tour, je lui donne
Un petit... chèque...
« Au revoir, Docteur ! »
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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Trois poèmes extrait de ce recueil pour vous permettre de le découvrir.
DIS...
Dis, as-tu vu
Comme elle avait peur
Cette petite fille fragile,
Lorsque tes doigts vicieux
Pénétraient son ventre d’enfant ?
Dis, as-tu pris ton plaisir ?
Dis, est-ce que ça valait la peine
De détruire une vie pour ça ?
Dis, grand-père ?
Dis, as-tu vu
Comme elle a bien gardé le secret,
Bonne petite fille obéissante
Portant sur ses épaules d’enfant
Le poids du silence ?
Dis, as-tu pris ton plaisir ?
Dis, est-ce que ça valait la peine
De détruire une vie pour ça ?
Dis, grand-père ?
Dis, sais-tu
Que lorsque tu es crevé
Elle a pleuré de joie,
Même si c’était trop tard,
Une part d’elle étant morte avant toi ?
Dis, as-tu pris ton plaisir ?
Dis, est-ce que ça valait la peine
De détruire une vie pour ça ?
Dis, grand-père ?
*-*-*-*-*-*
ASSISE AU MILIEU D'UN PRÉ...
Assise au milieu d’un pré,
Fleur parmi les fleurs,
La petite fille
Effeuille une marguerite,
Et chaque pétale enlevé
De ses mains enfantines
Vient mourir à ses pieds
En un tapis immaculé !
Image poétique
De l’innocente beauté…
Zoom sur l’image :
Le pré est rouge sang,
La mort y a planté
Son funeste décor…
La petite fille
Saute à cloche-pied,
Sa jambe engloutie
Par une gargantuesque mine,
Et elle entre dans la ville
En haillons de souffrance…
L’horreur a dévoré sa mémoire…
De son regard perdu
À son corps torturé,
Dans la nuit bombardée
Elle erre, l’âme en enfer,
À la recherche de…
Elle a tout oublié…
Elle a tout…
Elle a…
Elle…
…
(poème offert à l’association Le Soleil Blanc, pour son recueil « La Plume et les Maux »)
*-*-*-*-*-*
AU NOM DE...
Elle est là, toute petite,
Fragile, perdue, apeurée,
Plaquée à même le sol…
Il y a des gens dans la pièce,
Ils parlent, elle ne comprend pas,
Leurs mains telles des étaux
L’empêchent de bouger…
Elle ne sait pas, elle a peur,
Elle sent qu’on lui écarte les jambes,
Elle crie, elle pleure, elle supplie…
Soudain, la déchirure,
La souffrance horrible,
Elle hurle Maman ! Maman !
Maman est là…
Elle regarde, elle acquiesce…
C’est la coutume !
(poème offert à l’association Le Soleil Blanc, pour son recueil « La Plume et les Maux »)
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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Un "long" poème extrait de ce recueil pour vous permettre de le découvrir.
HOROSCOPE SENSUEL...
BELIER
Baisers tous fous donnez,
Enveloppez de désir
L'élu(e) de votre coeur,
Imaginez des caresses exquises,
Embrasez ses sens,
Révélez votre sensualité !
TAUREAU
Tatouez au creux de ses reins
A l'encre libertine
Une arabesque désir
Roulant mutine et ardente
En volutes sensuelles, jusqu'
A son ventre frissonnant où
Un monde de plaisir vous attend !
GEMEAUX
Grimpez avec délice
En haut du mont Amour,
Mélangez douceur et désir
En suaves caresses,
Allumez en son corps
Un feu de volupté, buvez le
Xérès du plaisir !
CANCER
C'est l'heure voluptueuse,
Amantes, amants, soyez fous !
Ne retenez aucun baiser, aucune
Caresse... laissez-vous
Emporter sur les ailes de la passion,
Renouvelez votre serment d'amour !
LION
Libertins et caressants,
Ivres de désir, fous d'amour,
Ombrez le corps de votre aimé(e) de
Nuances voluptueuses et tendres !
VIERGE
Voyagez au grain perlé de sa chair...
Impétueux et tendres, perdez-vous
En ses terres promises aux
Rivages de courbes douces,
Graver Amour, graver Toujours
En mots caresses sur son corps !
BALANCE
Baisers doux, baisers coquins,
A déposer partout sur le corps de
L'amant(e) divin(e)...
A en perdre la raison, à se
Naufrager au creux de ses reins,
Capturez jusqu'à l'aurore, l'
Enivrante saveur de sa peau !
SCORPION
Soyez assoiffé du doux
Chant de son corps abandonné, à l'
Oasis de sa bouche entrouverte
Rassasiez-vous de ses baisers sucrés,
Pour atteindre l'Olympe,
Inlassablement, dans l'
Onde frémissante de sa peau
Noyez vos lèvres gourmandes !
SAGITTAIRE
Sur la peau velours de l'aimé(e)
Aquarellez des caresses
Grisantes, et perdez-vous sur l'
Ile tendre de son corps
Tentation divine de naufrage...
Trouvez ses chemins de désir
Aux fragrances sensuelles,
Irisez de baisers frisson les
Récifs douceur de ses monts,
Egarez-vous sur ses rives brûlantes !
CAPRICORNE
C'est le moment divin !
Amoureux fous soyez,
Parlez-lui d'amour, de
Rêves tendres et sensuels,
Inondez son coeur de douceur,
Ciselez son corps de caresses,
Ourlez sa peau de désir,
Réinventez pour elle(lui) l'Eden éternel...
Naufragés sur l'île des délices,
Emmenez votre aimé(e) au Septième Ciel !
VERSEAU
Versifiez, poétisez, rimez,
Eveillez votre âme poétique,
Reprenez votre plume désir, et
Sur le doux parchemin de sa peau,
En vers passion, en prose libertine,
A l'encre de volupté, écrivez-lui
Un poème d'amour sans fin !
POISSONS
Partez, aventuriers d'amour,
Osez aborder les côtes sensuelles des
Iles paradisiaques de son corps,
Suivez ses lignes de volupté
Sur les courbes soyeuses
Où se cachent ses désirs secrets,
Nimbez sa peau offerte de
Suaves ombres de plaisir !
© Véronique AUDELON - Tous droits réservés
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