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Critiques de Véronique Chouraqui (29)
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D'un rouge incomparable

J'ai adoré ce livre, facile à lire avec un suspense qui s'accentue jusqu'aux derniers instants. On y apprend beaucoup sur la révolution !
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D'un rouge incomparable

Véronique Chouraqui a soutenu à Montpellier, en 2012, une thèse de doctorat en Histoire du droit et des institutions. Lors de ses recherches aux archives départementales de l’Hérault, elle est tombée sur une cote L. 6931 qui contient une histoire singulière dont elle a décidé de faire un roman.



"D'un Rouge Incomparable" met en scène tout un petit peuple de Montpellier : une teinturière (Élisabeth Coste) qui se voit confier une enfant abandonnée, qu'elle adopte, un prêtre réfractaire banni par la Révolution, un boulanger, qui veut faire des biscuits de farine mêlée de poudre de fécule de pomme de terre séchée pour vaincre la disette, un vieux révolutionnaire, qui élève ses filles dans l'admiration d'Olympe de Gouges, un garde national, ambitieux, volage et cynique, des domestiques qui veulent s'instruire des temps nouveaux et une palette d'hommes de loi : juge de paix, greffier, substitut, procureur...emportés par le tourbillon de la Révolution et de la Terreur.



Mise en scène vivante de ce monde méridional, secoué par les idées nouvelles, mais aussi bien ancré dans ses préjugés et sa résistance au changement, avec une intrigue sentimentale à faire pleurer Margot, qui court tout au long du roman, pour faire tourner les pages et les cœurs.



Le plus réussi est la mise ne situation de la juridiction du juge de paix, créée par la fameuse loi des 16-24 août 1790. Un juge à tout faire : du civil, du pénal. Il instruit toutes les affaires, il juge celles relevant du tribunal de police correctionnelle, il mêle police et justice. Juge élu, mais facile à épurer, en ces temps troublés, si ses ardeurs révolutionnaires faiblissent, ou si un concurrent convoite la place. Les beaux principes gravés au frontons des Constitutions connaissent quelques avanies à l'usage : ainsi de la prétendue séparation des pouvoirs !



Un procès criminel clôture le roman. Funeste justice que celle de la loi des suspects et de l'an II!. Des manuels d'histoire du droit rapportent un jugement du 4 floréal an II, par le tribunal révolutionnaire établi à Arras, de ci-devant nobles "qui ont appris et conservé très soigneusement un perroquet qui répétait : vive l'empereur, vive le roi, vivent les prêtres et vivent les nobles." La guillotine a mis fin à ce scandale ! Véronique Chouraqui a trouvé dans les archives une jurisprudence de la même eau, tout aussi consternante. On laissera le lecteur en découvrir la teneur, qui clôt le récit avec force.



Les étudiant en droit y liront une vivante évocation de l'organisation de la justice sous la Révolution. Les amateurs de romans historiques et sentimentaux y trouveront une bonne raison de se détourner des séries et feuilletons de nos écrans addictifs, et de donner sa chance à un premier roman.


Lien : http://diacritiques.blogspot..
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D'un rouge incomparable

J'ai adoré. Très agréable à lire ! À quand le prochain @Véronique Chouraqui ?
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D'un rouge incomparable

Très beau livre. À quand le prochain ?
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D'un rouge incomparable

Bon, il est plus que temps de faire la critique de ce roman. Elle va être courte, je n'ai pas aimé.





Je déteste faire des critiques négatives, mais je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman que Babelio m'a envoyé.





Après, à sa décharge, je ne l'ai pas lu au bon moment. Je suis dans une grosse période sans lecture, je n'ai pas le temps, ni l'envie de lire, j'ai trop de choses à côté. Donc j'ai dû me forcer à le lire, ce qui n'est jamais positif.





De plus, j'ai énormément de mal avec le genre "roman historique". Je m'y ennuie assez rapidement, je n'ai pas trop ça, je ne sais pas trop pourquoi. J'ai voulu réessayer ce genre avec ce roman, mais cela n'a hélas pas marché. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Dommage.









J'ai trouvé intéressant de pouvoir découvrir un peu plus cette époque et de voir clairement les deux camps : les révolutionnaires et les royalistes. Ici, Elizabeth, avec son frère prêtre dissident est royaliste par défaut (avec un tel frère, elle est forcément considérée comme suspecte). Elle va se retrouver en face de son ancien amour, lui, révolutionnaire.





Les recherches que l'auteure a mené sont approfondies et assez intéressantes, on ne peut pas lui enlever ça. De plus, pour une fois, cela ne se passe pas à Paris, cela change! Ici, on est à Montpellier.

On a tendance à toujours parler de Paris durant la Révolution et on oublie qu'elle a eu lieu (elle et la Terreur) dans toute la France.





Par contre, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni à leurs problèmes. C'est dommage. J'ai eu hâte de le finir.





Je crois que je vais arrêter de me faire changer d'avis sur les romans historiques, ce genre n'est définitivement pas pour moi. C'est dommage pour ce roman, mais je l'ai vraiment lu au mauvais moment. Je remercie tout de même Babelio et TDO Editions.
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D'un rouge incomparable

Malgré un bémol concernant le dernier tiers du roman qui m'a paru vraiment très long, j'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a à la fois bien distraite et à a fois appris pas mal de choses!...



L'histoire se passe au moment de la Révolution Française et se situe à Montpellier. Dans l'Histoire avec un grand H, elle entremêle une histoire d'amour. Celle-ci ne m'a pas complètement transportée car le héros ne m'a pas semblé extrêmement sympathique mais elle m'a quand même fait tourné les pages à toute vitesse.

Pour le fond, et pour ce qui me restera de cette lecture, c'est l'ambiance qui règne juste au lendemain de cette Révolution, avec ses extrêmismes ridicules, ses retournements de veste, ses idéaux louables mais parfois trahis... qui est très bien rendue par l'auteur.

J'avoue cependant que le procès final, qui s'étend sur environ le dernier tiers du livre, m'a paru interminable, aussi bien par le fond que par la forme...



Au final, je remercie vivement Babélio et son opération Masse Critique, ainsi que les Editions TDO, pour cette découverte et ce bon moment de lecture!

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D'un rouge incomparable

Récit très intéressant sur un épisode sombre de l'histoire de Montpellier
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D'un rouge incomparable

Je vais commencer cette chronique en remerciant chaleureusement Babelio de m’avoir fait confiance pour la première fois à l’occasion des dernières opérations Masse Critique.



D'un Rouge Incomparable est un roman historique qui se passe sous la Révolution française, à Montpellier, ville que je ne connais pas du tout. Il suit plusieurs personnages, et en particulier Elisabeth Coste, drapière dont la famille a le secret pour donne une teinte d’un rouge écarlate aux tissus ; et Joseph Durand, issu d’une famille ouvrière mais devenu juge de paix. Au début du roman, Elisabeth adopte une petite fille abandonnée et revoit pour la première fois Joseph, qui avait quitté Montpellier il y a plus de vingt ans avant d’y revenir. Ils s’aimaient étant enfants, mais que vont-ils devenir à présent que la vie les a séparés et que la Révolution gronde ?



C’est le premier roman de cette auteure, et l’idée lui en est venue en lisant des archives du département de l’Hérault qui racontaient un procès pour avoir fait cuire des galettes. C’est très intéressant d’avoir fait un roman qui se situe à cette période de l’histoire et pas à Paris ou dans d’autres lieux où les choses ont beaucoup dégénéré. Je connais assez mal cette période en plus, et le fait que le roman s’étale sur plusieurs mois permet bien de voir l’évolution de la Révolution (enfin, je connais bien les régimes qui se sont succédé, ça fait partie des cours de droit constitutionnel de première année…). On commence sous la monarchie constitutionnelle puis on apprend la mort du roi, de la reine, et l’avènement de la Convention et des comités, jusqu’à la Terreur. On voit ce que la Révolution a changé - ou pas - pour les gens, on apprend des choses sur la manière de faire des teintures, de pétrir et de cuire le pain, sur ce que portaient les gens... Tout l’aspect historique du roman était donc intéressant et plutôt bien fait. Je ne m’y connais pas assez, mais je ne pense pas que beaucoup d’erreurs se soient glissées de ce point de vue là.



Sur l’intrigue en elle-même, il faut que je précise qu’alors que j’en étais aux deux tiers de ma lecture environ, je suis tombée sans le faire exprès sur une chronique qui spoilait la fin… Ce n’est pas idéal. L’histoire croise plusieurs intrigues, et comme toujours je me suis davantage plu à suivre le destin de certains personnages. J’ai trouvé les sœurs Ferrard assez intéressantes et je voulais aussi savoir ce qu’il adviendrait de la petite Marianne. Benezech aussi est un personnage que j’ai pris plaisir à suivre, mais on le voit peu. La « romance » (je mets entre guillemets parce qu’il ne faut pas vous attendre à ne trouver que ça dans le roman) entre Elisabeth et Joseph m’a laissée assez froide, je n’ai pas été touchée, mais c’est sans doute à cause de quelque chose que je vais vous expliquer ensuite. Les thèmes abordés permettent de se faire une bonne idée de ce qu’était la vie à cette époque et sont très variés : la question des prêtres qui refusaient de prêter serment à la Constitution, le renversement de l’aristocratie, l’opportunisme, la disette, la place des femmes dans la société…



La construction du récit est un peu particulière. La narration est chronologique mais de nombreux retours en arrière sont effectués dans les souvenirs tantôt d’Elisabeth, tantôt de Joseph. Je comprends bien pourquoi l’auteure a utilisé ce procédé, cela nous permet d’apprendre chaque fois plus de détails sur leur relation et des secrets du passé, mais je dois dire que j’ai trouvé que c’était mal fait. En tout cas, je m’en suis rapidement lassée.



Dans la même veine, j’en viens à parler du style. J’ai vraiment eu un problème avec ça. Quand j’ai lu le premier chapitre, je me suis vraiment demandé si j’allais réussir à aller au bout, il était vraiment mal écrit. C’était un peu moins marquant ensuite, et donc je déplore le fait que cet incipit n’ait pas été mieux travaillé, car c’est très important pour le lecteur, on se forme aussitôt une idée du bouquin, et la mienne a clairement été défavorable. Le style est tantôt lourd, tantôt simpliste, des phases sont mal construites (règles de syntaxe), il y a pas mal de fautes aussi, d’orthographe et de conjugaison. Les dialogues sont particulièrement mal écrits. La distinction entre ce que dit le personnage et les indications que donne l’auteure sur le dialogue est mal faite, ce qui est gênant à la lecture. Ils sonnent faux la plupart du temps et enlèvent beaucoup de crédibilité à l’histoire. L’utilisation des italiques semble aussi très aléatoire… Tout un tas de choses comme ça qui font que j’ai vraiment eu du mal à passer outre pour apprécier le roman.



Si j’ai trouvé le contexte historique et l’histoire racontée plutôt intéressants, la faiblesse de l’écriture m’a vraiment empêchée de penser que D’un Rouge Incomparable est un bon roman. Je ne serai pas contre l’idée de lire un prochain roman de Véronique Chouraqui, car tous les auteurs doivent bien commencer quelque part et écrire n’est pas facile, mais j’essaierai d’en lire quelques pages avant de me lancer pour voir si les aspects qui m’ont beaucoup dérangée ont été corrigés. Merci encore à Babelio pour cette découverte !
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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D'un rouge incomparable

Une chose est certaine, ce livre ne restera pas gravé dans ma mémoire. En fait, je ne l’ai que très moyennement apprécié.

L’histoire se passe donc à Montpellier pendant la période de la Terreur. Une période que finalement je ne connais pas plus que ça, encore moins en ce qui concerne la Région du Sud de la France. Je voyais donc une belle occasion d’en découvrir un peu sur le sujet.



Je n’avais pas fini le deuxième chapitre, que déjà je commençais à trouver l’histoire longuette, et ça, bah c’est pas tellement bon signe. J’ai trouvé que l’intrigue peinait à se mettre en place, je n’arrivais pas à m’intéresser aux personnages ou à leurs destins. Bref, j’ai subi. Il faut dire aussi que l’écriture ne m’y a pas aidée, car je l’ai trouvée très inégale, tantôt simpliste, tantôt limite pompeuse. En fait, j’ai eu l’impression que l’auteur hésitait au style linguistique qu’elle devait donner à ce roman, ce qui en fait finalement un style fourre-tout et nuit, d’après moi, beaucoup à l’appréciation de la lecture.



Donc, comme je le disais, j’ai subi les deux premiers chapitres. Par la suite, j’ai apprécié le contexte historique dans lequel se déroule l’action. La lutte des Révolutionnaires contre les Royalistes, la chute de la Royauté… il s’agit là tout de même d’une époque clé de l’Histoire de France. Et si personnellement j’ai quelques notions historiques sur cette époque côté Ouest, avec les Chouans et les Guerres de Vendée, j’ignorais totalement quel impact avait pu avoir cette période dans le Sud du Pays. C’était une aubaine pour moi de découvrir cet aspect de l’époque, mais également d’en savoir plus sur cette fameuse « affaire des galettes ». Sauf que, malgré le contexte historique plus qu’intéressant, et bien je n’ai pas plus accroché à la suite qu’au début du roman. Non, vraiment le style ne me convient pas, et je n’arrive pas à en faire fi pour essayer d’apprécier un tant soit peu ce roman. Et c’est vraiment dommage, car je ne doute pas un instant que Véronique Chouraqui a établi un vrai travail de recherche d’archives afin de faire découvrir cet épisode.



Au final, D’un rouge incomparable est pour moi un roman qui possède des bases intéressantes, mais qui se trouve hélas gâché par une écriture très inégale qui m’a empêché d’apprécier ma lecture.



Je remercie Babelio et les éditions TDO de m’avoir proposé de découvrir ce roman.
Lien : http://desliresdestoiles.wor..
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