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Critiques de Vincent Gravé (66)
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Il est mort le poète

Une bande dessinée intéressante.

Simiac, homme politique charismatique, est assassiné alors qu'il était en tête de tous les sondages d'avant élection.

Le meurtrier a purgé sa peine, à sa sortie de prison quelqu'un l'attend...

Un bon suspens de MArcus Malte

Le dessin de Vincent Gravé retranscrit bien l'atmosphère pesante des arcanes du pouvoir, du besoin de vengeance.

Savoir qui tire les ficelles, comme les marionnettes du Gignol : je suis revenu au début pour voir d'un oeil neuf la foule, les plans du théâtre de Gignol qui ouvre chaque chapitre.

J'ai apprécié.

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Il est mort le poète

Il est mort le poète, quand on l'a tué, il est mort flingué (Nicole & Ta ou presque).

En fait de poète, Simiac était le leader charismatique de l'opposition. Sûrement ni plus sincère ni plus honnête que ses concurrents, mais beau parleur et démago, donc fédérateur. Une sérieuse menace à la veille des Présidentielles avec 38% d'intentions de vote.



Histoire d'un complot politique, pas si éloignée d'une affaire récente autour de personnalités pressenties pour l'Elysée. Histoire qui rappelle également l'exécution d'un proche d'un candidat fantaisiste, il y a une trentaine d'années.



Au milieu de cette affaire sordide, une belle rencontre entre un homme et une jeune femme. Cet homme découvre avec bonheur l'amour paternel, prend goût à la vie. Cette jeune femme est pleine de rage, de plus en plus nerveuse et partagée.



Marcus Malte est doué pour les portraits et pour décrire avec finesse des relations parent-enfant émouvantes (cf. L'échelle de Glasgow).

Cet auteur est tout aussi doué pour les intrigues tarabiscotées. D'ailleurs je m'y perds parfois et renonce à comprendre (Garden of Love). Tout s'éclaire ici, à la fin. En relisant soigneusement l'album, on trouve pas mal d'indices. Le support s'y prête : petits détails dans les dessins qu'on avait occultés ou mal interprétés. Le texte donne également des pistes, mais elles baladent finalement plus le lecteur qu'elles ne le font avancer.



Je n'avais jamais été emballée par les polars-BD que j'ai lus. Suite à ces expériences, il me semblait que les intrigues ne pouvaient qu'être faiblardes : creuses, faciles et approximatives, avec un dénouement brutal et artificiel.

Je change d'avis avec cet album : intrigue solide, propos intéressant, protagonistes convaincants, certains très attachants, superbe graphisme en noir et blanc, et parallèles judicieux avec Guignol sur différents aspects.
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Il est mort le poète

Vive le poète ! Vive le poète président ! On l'acclame de partout, cet Antoine Simiac, ce futur candidat aux élections présidentielles! Malheureusement, il n'aura pas la chance d'aller jusqu'aux urnes puisqu'on s'est chargé de lui régler son compte. Trois balles de gros calibre à bout portant, il n'avait aucune chance de s'en sortir... Evidemment, ses opposants, dont le sénateur et son jeune poulain Dutertre, sans aller jusqu'à se réjouir de ce meurtre, comptent bien se servir de cette tragédie pour se hisser au sommet et emmener avec eux le peuple indigné.

Dix-sept ans plus tard, Marcado sort de prison. Il a payé pour ce qu'il a fait et veut profiter maintenant. Mais, une jeune femme l'accoste dans la rue dès sa sortie. Elle dit être sa fille, Zoé, et vouloir passer du temps avec lui. D'abord réticent, l'homme accepte finalement...



Cet album éponyme du roman de Marcus Malte, paru en 2011, nous emmène dans les couloirs politiques. Divisé en sept chapitres, chacun commençant par un croquis du théâtre de Guignol, ce récit à la fois sombre et inquiétant recèle quelques mystères. Qui a vraiment tué Simiac ? A qui cela profite-t-il ? Qui est cette Zoé ? Que veut-elle obtenir vraiment de Marcado ?

Le dessin tout en noir et blanc de Vincent Gravé colle parfaitement à cette ambiance mystérieuse et machiavélique. Il nous offre de très belles planches finement travaillées malgré quelques cases plus grossières.



Il est mort le poète... Vive le poète !
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Il est mort le poète

(NB971) Je n'ai pas lu le livre de Marcus Malte mais quel album militant ! Totalement époustouflée par cette histoire qui explore avec un trait noir les manœuvres politiques. Que restera-t-il de ces questions en ECJS ou autre préparation Sciences Po si nous ne mettons pas d'éclairage sur ces "magouilles du pouvoir"... Au risque de déplaire, je dirais Oui en Lycée

(IK971) Graphisme fascinant qui souligne magnifiquement le propos du jeu politique et de vengeance de cet album...En revanche, pas certaine que nos lycéens accrochent à ce scénar. de polar aussi noir que son trait...Pourquoi pas pour le Prix...Cela dépendra de la sélection...

(LX971) Très déçu par cette BD qui survole à grandes enjambées l'intrigue (que de raccourcis). Je doute que le dessin plaise aux élèves (encore du N&B) et la peinture politique me semble plus qu'improbable : un candidat de l'ombre désigné à 4 mois des présidentielles, c'est cela oui !!! Même si la scène politique française se prête très souvent au grand guignol, là on frise la caricature qui ne devrait pas grandir le débat auprès de nos élèves...



(CL971) Un sujet bien connu et partiellement relaté dans nos médias. Un dessin noir en cohérence avec les manœuvres bien sombres du monde politique. Cette BD pourrait être repoussante, mais l'histoire peut plaire. Ok pour le lycée.



(NG971) Je lis plus une vengeance familiale qu'une vengeance politique. Très beau graphisme. Histoire bien ficelée. Oui pour le prix Lycée.
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Il est mort le poète

Markus Malte, - "Il est mort le poète" – éd. La Tengo, 2011 (ISBN 978-2354610180)



Il s’agit ici du texte d’une pièce policière radiophonique.



Un sémillant candidat d’opposition en pleine ascension se fait assassiné ; arrêté, l’assassin ne s’en sort pas trop mal ; une fois sorti de prison, il est abordé par une jeune-femme qui prétend être sa fille, et qui le pousse à se venger de ses commanditaires…



C’est bien ficelé, même si ça ne va pas bien loin, ça doit bien rendre au théâtre.

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Jardins des vagabondes

Jamais ronflant ou prise de tête mais agréablement ludique, la BD donne à observer, apprendre et réfléchir, dans une convivialité légère et paisible. Du coup, l’œil changé, on ira vagabonder à nouveau dans ces petits paradis terrestres que l’on croyait familiers. Une lecture rafraîchissante.
Lien : http://www.bodoi.info/jardin..
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Jardins des vagabondes

Elle est jolie cette bande dessinée. Passionné de jardins, un chat humanoïde part à la rencontre des jardins singuliers autour de lui, des théoriciens, alchimistes, philosophes du jardin dont le notable Gilles Clément pour papoter plantes, nature, symbolisme, écologisme etc. Les jardins visités existent réellement !
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Jardins des vagabondes

Passionné de jardinage, Vincent nous convie à la visite des beaux jardins de Gilles Clément.
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Jardins des vagabondes

Jardins des Vagabondes, c'est l'histoire d'un petit chat humanoïde qui visite différents jardins à Paris et ses environs. Jardins qui nous emmènent dans l'univers du paysagiste Gilles Clément (que je ne connaissais pas auparavant, d'ailleurs). Il semblerait qu'il ait une approche bien particulière de son travail. A l'opposé des "jardins à la française" maîtrisés et sans surprise, il laisserait comme "une part du travail" à la nature elle-même ; ce n'est pas lui qui décide arbitrairement de la forme que va prendre chaque recoin du jardin. D'où son concept du "jardin en mouvement".







Quant au petit chat, il représente l'auteur lui-même. A ce sujet, Vincent Gravé nous a dit :



"Pourquoi un petit chat ? Eh bien, parce qu'un chat, ça regarde partout".



Après lecture, je comprends mieux pourquoi : le regard est l'une des thématiques essentielles du livre. C'est sur l'observation que tout se base.







L'auteur nous livre donc le parcours qu'il a entrepris : les différentes visites qu'il a effectuées ainsi que des personnes rencontrées par leur biais. Nous rencontrons ainsi un trader qui va se ressourcer dans un jardin proche de son lieu de travail ou encore un amateur de symboles alchimiques, qui offre un décryptage intéressant du jardin qu'il visite avec "le petit chat".



J'ai énormément apprécié les dessins, qui oscillent entre la naïveté du trait employé pour dessiner le chat et la poésie de celui des jardins. La manière dont sont saisis les autres personnages tels l'alchimiste ou les jardiniers m'a également beaucoup plu. Certains passages comme que les voyages en train changent également de registre : on dirait presque que le dessinateur a changé de technique, ou du moins il l'a travaillée différemment : c'est beaucoup plus sombre et cela offre une transition intéressante entre les différents lieux.







L'auteur nous a finalement dit "Normalement, lorsqu'on a fini de lire le livre, on a envie de planter pleins de graines".







Et vous savez quoi ? Dans mon cas, c'est on ne peut plus vrai. Je l'ai acheté pour ma mère, qui adore faire son jardin, s'intéresse aux différentes formes de cultures que l'on peut employer, etc... Jardins des Vagabondes m'a donné envie d'aller "planter des graines" avec elle ; ça tombe bien, début avril, c'est le retour des beaux jours, non ? (du moins dans le sud, on recommence à mettre volontiers le nez dehors) ;)











Une découverte pleine de poésie et très instructive à la fois. Un plaisir pour les yeux qui offre également une réflexion intéressante sur la manière dont on conçoit le jardinage par ici. Et même si vous n'aimez pas jardiner, le petit chat est juste adorable, le ton plein d'humour !
Lien : http://d-encre-et-de-reves.o..
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L'affaire Zola

•ZOLA IN DREYFUS•

🦊 L’affaire Dreyfus. Cette bande dessinée vient mêler l’histoire du capitaine Dreyfus et le combat mené par Émile Zola. Mais ce n’est pas tout, car tout un pan de son existence est étudié avec sa construction littéraire, parfois sur un ton humoristique, en filigrane. Dès le début des planches le décor est planté, du sombre, de la tristesse, de l’injustice. Que serait la vie sans injustice, quel combat mènerions-nous ? Émile Zola qui risquait de lourdes sanctions, s’est battu pour la vérité. Mettant l’antisémitisme sur le devant de la scène avec son personnage Saccard, dans son roman L’argent en 1891, Émile Zola voyait son attitude changer avec l’affaire Dreyfus. Avoir des idéaux ne change pas la face du monde mais peut engendrer une modification d’opinions. Cette bande dessinée est admirable car même si elle n’est pas la plus précise historiquement, comme le souligne l’auteur, le propos est ailleurs. Voir ces personnages historiques si bien croqués par Christophe Girard et autant habités par un scénario de Jean-Charles Chapuzet et story-board de Vincent Gravé, est une petite prouesse. Le sujet est certes fourmillant mais pas forcément adaptable en récit graphique. Et pourtant tout fonctionne parfaitement, les dessins amènent une certaine profondeur au propos. À la fois dense, rythmé et réfléchi, l’album est une belle réussite. Aucun manichéisme à l’horizon. On envisage avec délectation les mauvaises facettes de certains personnages. On appréhende une partie de l’Histoire antisémite, où nul n’avait rien à envier aux idées du IIIème Reich. Cette France dont certains ont encore honte sans jamais l’assumer, était bien réelle. Les Etats-Unis sont accusés d’avoir un passé colonial, la France doit être au courant que dès la fin du XIXème siècle et bien avant, les idées nauséabondes fleurissaient. Si le film de Roman Polanski ne retranscrivait pas forcément la realite, la BD y est bien plus conforme. Parce que nul ne doit être accusé ou condamné pour sa religion ou sa couleur de peau, ce récit est une ode à la vérité et la tolérance•••



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L'affaire Zola

L'affaire Zola de Chapuzet, Grave et Girard chez @glenatbd

Une magnifique BD qui retrace l'affaire Dreyfus à travers Zola. C'est d'ailleurs aussi une biographie, rapide, de Zola, tellement il a été imprégné par cette affaire et tellement le sort de Dreyfus l'a influencé en tant qu'écrivain mais aussi en tant qu'homme.



J'ai beaucoup aimé les dessins, ils ont un côté désuet, imparfait, qui m'a accroché.

L'affaire Zola est vraiment une bonne mise en bouche pour ceux qui veulent découvrir Zola l'homme et cette affaire qui a entaché notre Histoire.



Je vous conseille d'ailleurs la biographie de Zola par Henri Troyat.

Et vous, avez vous des titres à me conseiller l'Affaire Dreyfus ?

A la vôtre 🍻
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L'affaire Zola



On va avoir droit à la biographie d'Emile Zola qui a été l'un des plus grands écrivains du XIXème siècle. Il était également un journaliste reconnu qui a lutté contre les injustices sociales de son époque.



La dernière partie de sa vie a été marqué par l'affaire Dreyfus et c'est tout l'objet de cette BD. On se souvient de sa publication en janvier 1898 dans la journal « L'aurore » avec le fameux titre: J'accuse. Cela lui a d'ailleurs valu un procès pour diffamation et un exil à Londres. Il a subi une véritable vindicte populaire, chose que l'on ignorait.



L'auteur de la BD va très loin en nous montrant qu'il a été victime d'un assassinat par un acte malveillant au niveau de la cheminée de son appartement et qui provenait des anti-dreyfusard. Il est mort asphyxié en 1902 avec un classement sans suite de cette affaire afin d'éviter une soi-disant guerre civile en France. Il faut dire que cette affaire avait cristallisé les passions ainsi que la haine du juif dans des proportions incommensurables.



On critique souvent l'Allemagne qui est tombé dans les bras de l'antisémitisme. Je me rends compte que la France aurait pu également succombé à ces sirènes malsaines tant la haine de cette catégorie de gens était forte. L'auteur et sa famille vont subir en effet les pires désagréments suite à la parution de son article polémique mais ô combien juste et courageux.



Et puis, il y a surtout l'appareil d'état comme la justice, l'armée ou la présidence qui ne reconnaît pas son erreur et qui s'enfonce en accablant deux hommes serviteurs de la république. Fort heureusement, le Président de la République Félix Faure, anti-dreyfusard notoire, cassera sa pipe au bras d'une prostituée. La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera plus.



Le dessin n'est absolument pas un problème car il est sans esbroufe et il correspond parfaitement à son sujet.



C'est en tout cas une belle biographie de Zola car nous avons là un grand défenseur des valeurs de tolérance, de justice et de vérité. Je me rends compte que je ne connaissais rien sur sa jeunesse, sa famille, son épouse et sa maîtresse et surtout sur l'affaire Dreyfus. Bref, c'est l'occasion de s'instruire de cette manière assez ludique. Cela pousse également à une certaine réflexion sur les manipulations du pouvoir et l'instrumentalisation de la justice.
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L'affaire Zola

Même si je n'ai pas trop accroché à l'aspect graphique du récit, il faut reconnaitre que, avec méthode et émotion, il lève efficacement le voile sur une période que je ne connaissais pas trop.

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L'affaire Zola

BD sur Emile Zola de 1902 à sa mort.

On découvre sa vie privée et comment il va s'impliquer dans l'affaire Dreyfus.

On découvre la France de cette début de siècle : pas joli, joli, antisémite, violente, moche. Bien loin de ce siècle-ci. Nous avons tant appris.

Une bonne BD historique, éducative.

Couleurs avec beaucoup de marron. Dessins : pas mes préférés.
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L'affaire Zola

Centré sur l’engagement d’Emile Zola lors de l’affaire Dreyfus, cette bande dessinée s’attarde sur la vie d’une des plus grandes figures de la vie littéraire et politique de la fin du XIXème.

Par ce parti pris, la figure de Dreyfus passe presque au second plan au profit des affres sentimentaux et financiers de l’écrivain. Et pourtant, par un effet de contraste, la tragédie de Dreyfus n’en n’est que plus terrifiante tant les traitements qui lui ont été infligés sont indignes et inhumains. Pendant ce temps, Zola s’atermoie entre ses amours officielles et clandestines tout en s’interrogeant sur l’impact économique de ses engagements politiques.

Cette approche est originale et saisissante à la fois. Le trait que je trouvais au début lourd et maladroit se révèle au fil des pages adapté à la narration à laquelle il apporte de la force et de la profondeur.

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L'affaire Zola

L'affaire Zola est une BD avec un graphisme adapté pour replonger dans l'Histoire. Nous partons à la découverte de la vie de Zola, celle de l'homme, de l'écrivain et plus particulièrement pendant la période de l'affaire Dreyfus. Cela donne envie de se replonger dans l'Histoire et dans l'oeuvre de cet écrivain. Le seul petit bémol est qu'il est à mon avis difficile, notamment pour des élèves, de saisir ce qui s'est passé au moment de l'affaire Dreyfus en lisant cette BD. Il est à mon avis essentiel d'avoir quelques connaissances sur la période avant d'entamer cette lecture.
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L'affaire Zola

Roman graphique complet mêlant la vie de Zola et son combat pour Dreyfus. Ni totalement une biographie, ni un album sur une affaire qui aura divisé la France sous la IIIème républiques, mais de façon claire le récit du combat de 2 hommes engagés, prêts à tout perdre au nom de la justice et de l'honneur.

Le dessin est agréable, coloré, et nous plonge dans l'époque.
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L'affaire Zola

Passé un temps d’adaptation au dessin à grand traits stylé bandes dessinées début XX éme, avec un côté Pieds Nickelés, signé Vincent Gravé (story-board) et Christophe Girard (story-board, dessin et couleurs), cette biographie romancée en BD d’Emile Zola et de l’affaire Dreyfus s’avère très intéressante.



Les choix graphiques trouvent leur raison d’être dès les premières pages, qui expliquent les liens entre Zola et beaucoup d’artistes de son époque, dont des peintres comme Cézanne ou Pisarro. Une case reprend même le déjeuner sur l’herbe de Monet. Avec ses premiers succès, comme Thérèse Raquin, Zola fréquente des écrivains comme Guy de Maupassant et Alphonse Daudet. Il va développer une œuvre littéraire en rupture avec le conformiste ambiant, en montrant les injustices sociales.



L’homme aime les femmes, aura quasi-ouvertement ses maîtresses, aime la vie, voyage et vivra vite dans un certain confort. Il est à Rome quand éclate l’affaire Dreyfus. La condamnation du capitaine sur fond d’antisémitisme ne l’affecte pas dans un premier temps.



L’officier subit la déportation en Guyane, le bagne et des brimades toutes particulières. Ses conditions de vie sont déplorables. Ce n’est qu’à l’automne 1897 (l’affaire a éclaté en janvier 1895) que Zola informé du dossier (et de l’identification par le commandant Picquart d’Esterhazy comme étant le vrai traître) va s’engager pour défendre l’officier juif. Une position courageuse face à une opinion majoritairement hostile. Sa lettre au président de la République, titrée J’accuse, publiée par l’Aurore le journal l’Aurore de Clémenceau, après que le Figaro ait refusé de continuer à publier ses articles, reste son fait d’arme principal. Les débats et procès ont duré et Zola a même été condamné, mais il n’a pas cédé.



Cette BD est une belle vision romancée de la vie d’un écrivain majeur du XIX éme siècle, un témoin de son temps, plus soucieux de défendre l’injustice que d’apparaître en héros d’une cause.
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L'affaire Zola

Dans cette bande dessinée les auteurs nous raconte la vie d'Emile Zola et son rôle dans l'affaire Dreyfus. Jai trouvé cette biographie romancée intéressante. On y découvre sa jeunesse pas toujours heureuse puis sa réussite en tant qu'écrivain. Emile Zola est aussi connu pour son combat contre l'injustice. Il va tout faire pour faire libérer Dreyfus condamné pour trahison.

Je trouve que cette bd est une belle façon d'en apprendre plus sur ce grand auteur.
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L'affaire Zola

Un roman graphique choc, un pan de la vie D'Emile Zola dessiné et passionnant à un moment clef de sa vie, qui donne envie de relire son oeuvre avec un autre oeil, de se plonger dans une histoire de France où ce n'était pas vraiment mieux avant...
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