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Critiques de Vincent Tassy (242)
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Effroyable porcelaine

Une lecture sympathique, qui tient sa promesse horrifique avec un décor glauque, une héroïne qui porte bien l'histoire et une poupée effrayante. Le message final de l'histoire m'a émue et apporte une touche marquante à ce roman, qui aurait pu vite se lire et être oublié.
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Effroyable porcelaine

L'ambiance gothique, une petite pépite. J'ai aimé ma lecture qui était fluide et sans prise de tête. J'ai adoré l'univers sombre et un brin frissonnant. Lecture adolescent. La protagoniste est super cool. Franchement une seule chose à dire, excellent rebondissement !
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Effroyable porcelaine

Un roman jeunesse qui m’a totalement séduite. Il nous captive par son côté fantastique. Il nous fait frissonner avec son côté paranormal. Il nous émeut sur son final.



Une poupée pas comme les autres au centre de l’intrigue. A la fois sublime et effrayante, elle est tout aussi attirante que dangereuse pour nos deux héros. Sibylle et Philémon qui ne sont encore que des enfants mais vont réussir à faire face à l’inimaginable avec beaucoup de bravoure et de courage malgré leurs peurs.



Un texte bien écrit avec parfois un petit côté conte et de jolies notes poétiques. L’intrigue est bien construite et on se laisse surprendre par son dénouement. Un final qui m’a touché et qui aura fait que, même le côté malfaisant fini par nous émouvoir par son histoire.



Une histoire qui nous fait passer par diverses émotions et nous captive. Elle aborde un thème fort (que je ne peux vous dévoiler pour ne pas spoiler) d’une manière telle qu’elle ne pourra que sensibiliser son public cible. Et puis, n’oublions pas les dessins qui parsèment le récit et l’illustre à merveille tant ils sont beaux.
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Diamants

J’ai retrouvé dans Diamants le style particulier de Vincent Tassy. Il a, à la manière d’Anne Rice, une écriture baroque, excessive, flamboyante, débordante d’images poétiques et de passions déchirantes. Tassy parle d’amour et de mort, de grandeur et de ruines, de vérité et de faux-semblants, toujours avec justesse et toujours avec excès, comme un Sarah Bernhardt des mots.



Un style, aussi, imprégné des larmes acides de Charles Baudelaire, d’une mélancolie profonde portée par une soif d’idéal aussi salvatrice que destructrice. Oui, vraiment, Tassy est l’auteur vivant le plus baroque, le plus gothique et le plus romantique que je connaisse.



Mais Tassy, ce n’est pas seulement la continuité d’une littérature pleine d’emphase dramatique, c’est aussi la revisite de figures fantastiques classiques. Dans Apostasie, le mythe du vampire s’entremêle à celui de la forêt maudite. Ici, il est question d’ange et de prophétie.



L’ange, merveilleux, incroyable, profondément autre, est amnésique et ne se rappelle pas la raison de sa chute sur terre. Autour de celui qu’on appelle l’Or Ailé, les attentes sont énormes, les prophéties parlant de lui (quoi que de façon très évasive) promettent l’abondance. Toutefois, les promesses n’engagent que ceux qui y croient et la divine apparition va attiser les jalousies et précipiter les conspirations…



Dans ce roman choral, la narration est partagée entre les personnes qui vont vivre au plus près l’arrivée bouleversante de l’ange : Dolbreuse, le mancien ayant prévu sa venue, la reine Alamasonthe et ses filles devant gérer les implications politiques de cette arrivée et un jeune jardinier immigré et puissant qui va trouver un sens à sa vie.



Les blessure intimes et les luttes politiques s’entremêlent étroitement dans ce récit de fantasy poétique. Les dirigeants, avant tout des êtres de chair et d’émotions aux cœurs couturés de passions, sont guidés autant (voire plus) par leurs drames personnels que par leurs réflexions aiguisées.



J’ai donc trouvé dans ce livre ce que je comptais y trouver. Toutefois, sa fin a teinté de déception mes derniers instants de lecture.
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Diamants



Coucou mes Mystigris 😉



J'ai lu dans le cadre du Plib @leplib2022 Diamants de @vincenttassy



🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 Le printemps arrive enfin au royaume de Vaivre où règne la reine Alamasonthe. Ce printemps se présente sous la forme de l'Or Ailé, une créature étrange et mystérieuse qui étincelle de diamants. Un fait très étrange : personne ne se souvient de ses précédentes apparitions. Un concours est organisé pour lui attitrer un laquais. Mauront un jardinier du palais concourt mais gagnera-t-il face à tous ces nobles ? Ayant eu écho de la venue de l'Or Ailé, les suzerains des 3 autres royaumes débarquent au palais mais leurs intentions semblent troubles...



🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 Un magnifique roman empreint de poésie au style gothique, très original de par son univers et ses personnages. Vincent Tassy a un style propre à lui et qui ne plaît pas à tout le monde mais son talent est indéniable. L'auteur nous emmène au royaume de Vaivre au cœur du palais d'Œtrange. Au début du roman l'histoire est nébuleuse et floue, ce personnage de l'Or Ailé est mystérieux, il y a aussi le fait que les habitants ne se souviennent plus de lui et qui semble étrange. On cherche à comprendre pourquoi il est là, puis petit à petit des vérités et des secrets nous sont dévoilées.



🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 J'ai aimé ce texte riche et dense qui se savoure et cette plume poétique et mélancolique. C'était un très beau roman.
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Comment le dire à la nuit

D'abord prenons le temps d'admirer cette splendide couverture qui sied très bien au livre. C'est un roman très poétique et mystérieux. J'ai aimé mais il a manqué un truc pour que ca devienne une lecture très bonne (j'explique après).

C'est un livre qu'on lit pour s'évader mais qui va plus nous emmener dans des méandres pour nous perdre dans des rêveries que nous apporter des réponses. Nous somme dans une histoire mélancolique et nostalgique avec une ambiance brumeuse. Des personnages torturés avec de belles mais tragiques histoires d'amour. S'il fallait présenter un objet pour vous faire ressentir l'ambiance de ce livre je dirais un bouquet de fleurs fanées ou une veille photo sépia.

Bien que le mot ne soit JAMAIS mentionné, le roman parle en fait… de vampires. Son interprétation en fait des êtres langoureux, mystérieux, tragiques, éthérés et solitaires. On est loin de Dracula, de l'Urban Fantasy classique ou de la Bit-Lit. C'est un livre du genre fantastique au sens premier du terme, qui égare le lecteur et le fait douter de la réalité. Une réalité sombre, rude voire cruelle. C'est donc une version toute personnelle de ce mythe que l'auteur nous livre en alternant le récit entre différentes époques et différents personnages dont les destins finissent par se croiser aux fil de siècles.

Vincent Tassy a un plume très belle et "mélodique", qui nous emporte dans une ambiance entre le songe et la poésie. C'est vraiment le point fort du roman.

Maintenant que j'ai bien vendu du rêve avec cette lecture qui ma foi fut globalement très bonne, je dois tout de même parler de 2 petites choses qui m'on chiffonnées. Tout d'abord je regrette que certains personnages auxquels ont s'était attachés au début du roman soient pratiquement délaissés dans la 2ème partie. C'est à se demander pourquoi ils avaient été tellement développés en premier lieu. Le deuxième point est un ressenti personnel. Je n'ai absolument rien contre les couples homosexuels, je m'y attache comme les autres lorsque la relation est bien développée mais là j'ai trouvé ca "too much". C'est simple toutes les histoires d'amour présentées comme belles et pures sont homosexuelles ici (elle sont au nombre de 3 voire 4). A contrario, toutes les relations hétérosexuelles soient présentées comme fausses, tordues ou vouées à l'échec (là aussi au nombre 3). Si au moins l'une d'entre elles avaient été positive je n'aurais pas tiqué mais telle quelle la proportion me semble peu crédible. On reproche souvent aux livres d'être trop timides en terme de représentative sexuelle et que les couples hétéro sont bien trop présents. Je suis assez d'accord mais alors là c'est le contraire : j'avais l'impression qu'on diabolisait les hétéro, sérieusement. Je ne sais pas si l'auteur s'en est rendu compte mais moi ca m'a tout de même gêné car j'avais l'impression de lire un livre à propagande LGBT+ déplacée.

En résumé, une plume poétique qui porte des histoires d'amour tragiques sur plusieurs siècles dans une ambiance mystérieuse. Vincent Tassy revisite le mythe du vampire de manière très originale et le roman vous fera ressentir plein d'émotions et vous rendra très probablement mélancolique. Le titre est une référence à ces 2 aspects. Une belle découverte malgré quelques défauts.
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Diamants

Dans ce roman, nous suivons plusieurs personnages durant un même événement : l’arrivée de l’Or Ailé au sein du royaume d’Œtrange, un ange qui est censé apporter bonheur et plénitude aux hommes qu’il rencontre. Nous suivons donc plusieurs membres de la famille royale (la reine et ses deux filles), son conseiller ainsi qu’un jeune garçon doté d’un pouvoir magique qui va se porter volontaire pour devenir le suivant de l’Or Ailé. Mais peu à peu, de nombreux mystères commencent à entourer le personnage de l’Ange Ailé : D’où vient-il ? Son apparition est-elle vraiment signe de bonne augure ? Quel est vraiment son rôle lorsqu’il descend du ciel pour rejoindre le monde des hommes ?



J’ai adoré ce roman ! Le style de Vincent Tassy est incroyable, vous allez l’adorer si vous aimez les écritures poétiques et travaillées. L’univers qu’il a créé est passionnant ; que ce soit le système de magie, les différents peuples, les conflits politiques ainsi que les personnages que nous suivons, tout m’a plu. Je vous recommande vivement de lire ce livre de fantasy française qui sort de l’ordinaire ✨
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Diamants

Diamants, c’est un roman de fantasy tout simplement unique, à la poésie rare, il nous entraîne dans un univers extrêmement fouillé, d’une richesse extraordinaire, il nous fera partager un récit intense et terriblement fort en réflexions, qui ne pourra laisser personne indifférent !
Lien : https://elodit.fr/2021/02/19..
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Diamants

Diamants prend place à Œtrange, un royaume où la magie n’est pas très présente. Dans l’univers créé par Vincent Tassy, celle-ci a en effet presque disparu, tout du moins au début. Certains personnages sont tout de même dotés de pouvoirs, comme Dolbreuse, un homme capable de lire l’avenir dans les fleurs, ou Mauront, jeune jardinier qui fait pousser n’importe quelle plante de ses mains.



En Samsara, il existe une prophétie qui annonce l’arrivée d’un être immortel qui devra être adulé par tous car il aurait le pouvoir de bénir l’endroit où il atterrirait de bienfaits insoupçonnables. L’Or Aillé, ainsi appelé, fait une entrée fracassante à Œtrange. La reine Alamasonthe le reçoit comme il se doit, cependant plus les jours passent et plus le bonheur promis semble bien loin de ce que l’on imaginait. Comme si cela ne suffisait pas, les royaumes voisins, jaloux de l’arrivée de L’Or Ailé à Œtrange, complotent pour anéantir le royaume. Est-ce que Alamasonthe, Dolbreuse et Mauront sauront surmonter les malheurs, la violence et les traitrises à venir ? Rien n’est moins sûr…



L’univers de Diamants est complexe et les intrigues s’entremêlent pour le plus grand plaisir du lecteur. Les personnages sont attachants, j’ai eu une préférence pour Dolbreuse personnellement, et les « méchants » sont extrêmement bien développés. Folie humaine, amour passionné, tristesse inconsolable… Les sentiments sont bien présents et dévorent tout sur leurs passages. L’univers magique est magnifiquement bien imaginé, j’ai adoré les histoires qui se cachent derrière l’intrigue principale.



Ce roman de fantasy a des personnages tellement ambivalents qu’il est impossible pour le lecteur de prendre position. Personne n’est parfait, mais c’est justement pour cela que l’histoire fait vraie. Même mon pauvre Dolbreuse a des vices cachés ! Je ne parle même pas de L’Or ailé qui reste mystérieux pendant la majeur partie du roman, on ne sait jamais sur quel pied danser. La reine est parfaite dans son rôle : froide, mais humaine finalement. Son histoire m’aura plus touchée que je ne le pensais…



Vincent Tassy est un auteur extraordinaire : de sa plume, il vous charme pour que vous ne puissiez plus ôter vos yeux de son écriture. Il vous fait oublier que vous être en train de lire et vous fait traverser les pages pour vivre les aventures de ses personnages avec eux. Vous êtes dans Œtrange, vous luttez, vous pleurez, vous vous rebellez. La langueur dans laquelle L’Or ailé semble plonger le royaume vous atteint, et quand le mot FIN apparaît finalement, vous êtes déçus de quitter Diamants et votre esprit est toujours habité par l’univers de l’auteur.
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Effroyable porcelaine

Petit coup de cœur pour ce roman jeunesse ❤️

Pour commencer, regardez la couverture; je la trouve très jolie ! Et les illustrations présentent à l’intérieur du livre le sont tout autant 🥰



J’ai de suite accroché à cette histoire à l’ambiance sombre. C’est bien écrit et même si c’est un roman jeunesse, je pense qu’il pourra plaire également aux plus âgés.



J’ai adoré Sybille, cette ado gothique bien dans sa peau et pleine de joie de vivre. (Eh oui, gothique ne signifie pas nécessairement dépressif ! )



Et la fin... Cette fin ! Elle était tellement inattendue, tellement triste et à la fois tellement belle ! 💜

Je ne peux pas vous en dire plus sur celle-ci parce que je ne veux pas vous gâcher la surprise, mais je peux vous dire que c’est bien plus qu’une simple histoire de fantômes, il y a un vrai message derrière et pas des moindres !
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Comment le dire à la nuit

Parlons peu, parlons bien, parlons lecture (très) moyenne !



D'habitude je vous concocte un petit résumé du roman pour vous teaser un coup, mais là on va s'en passer parce que ça reviendrait 1) à pas raconter grand chose, et 2) à vous révéler paradoxalement l'entièreté du roman. J'adresse d'ailleurs au passage un big-up au personnel de chez Chat Noir qui a su trouver les mots en quatrième de couverture pour en dire ni plus ni moins que ce qu'il fallait - bravo bravo. Je vais toutefois faire plus court encore : l'information essentielle pour vous décider (ou pas) à sauter le pas, la voici : Comment le dire à la nuit, c'est un roman sirupeux de vampires en mal d'amour. Voilà. C'est truffé de tournures mystiques en veux-tu en voilà qui parlent certainement à pas mal de lecteurs, mais pas à moi - ou en tout cas pas à mon moi actuel puisque j'avais été plutôt open et séduite avec Apostasie il y a un an. Comme quoi chaque livre c'est une question de moment, et pour moi c'était manifestement pas celui de me frotter aux envolées littéraires un peu lourdes à force de répétitions de Comment le dire à la nuit. Ça a beau être super-stylé, le contemplatif gothique c'était pas ce qu'il me fallait là tout de suite ... surtout quand c'est doublé d'inteeeeeeerminables longueurs (non, je ne résiste pas à la tentation de forcer le "e" tellement c'était lent et contemplatif, désolée).



En plus des tournures à la Tassy qui font plaisir aux yeux mais un peu mal au crâne (parce que sincèrement; ça a beau être très joli, parfois c'est vraiment too-much voire incompréhensible), j'ai eu un gros blocage avec les personnages. Le roman en compte six : six déclinaisons du même tableau (sept si on compte Anthelme d'Apostasie qui pour moi est à mettre dans le même panier). Tous en mal d'amour, en mal de vie, en mal de tout. Comprenez-moi bien : ça fait plaiz' d'avoir affaire à des gens qui sont pas tout en sourires colgate, mais ça manque de diversité à l'échelle du roman. En fait après trois cents pages, ça finit pour vous miner grave parce que dans la bande, y en a pas un pour s'accrocher un peu à la vie et y trouver quelque chose de bien - ou les rares fois où c'est le cas, c'est toujours avec une morosité de compèt. En bref ça ne suinte pas la joyeuseté et ça peut être très pesant, d'autant plus si vous traversez une passe tristounette (auquel cas je vous déconseille vraiment de lire du Tassy). Ce qui est chouette par contre, c'est que hormis une folle dingue dont l'histoire finit par expliquer la névrose affective, on n'a ni tout bon ni, tout mauvais personnage. On s'attarde d'ailleurs pas du tout sur le côté pas sympa de boire le sang des amis humains et le sens du carnage de certains comme ça peut être le cas dans les romances vampiriques classiques. Ces écueils là, on les évite, et c'est bien joué.



Pour peaufiner le tableau, j'ajoute à ça une construction un peu laborieuse au début (voire fouillis le temps que tous les points de vue se rejoignent) et une intrigue assez pauvre alors que question texte, c'est paradoxalement hyper bien fourni. Pour certains le style de Tassy rattrapera le tout et portera le roman à des niveaux stratosphériques, mais moi je suis passée cette fois-ci carrément à côté. Ça n'enlève toutefois rien à la beauté du texte (à petite dose pour moi, vous aurez compris) et à la patte de l'auteur reconnaissable entre mille. Un caractère littéraire aussi fort, ça se salue à défaut de s'apprécier à tous les coups - et je salue d'autant plus que je pense en rester là avec Vincent Tassy.
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Loin de lui le soleil

J'ai trouvé que c'était une histoire d'amour avant d'être une histoire de vampire. Ce qui est sûr c'est qu'elle est très peu commune. Alvare aime profondément Alphée qui est plus mort que vivant. C'est extrêmement poétique, comme toujours avec cet auteur. J'ai trouvé dans cette histoire d'amour, dans cette mélancolie, dans ces descriptions à la fois si sombres et si sensuelles quelque chose de baudelerien, quelque chose du romantisme noir. Je ne sais pas s'il y a de l'inspiration de ce côté, mais ça a été mon ressenti. Il n'est pas très épais et est plutôt aéré mais c'est une plume qui se savoure et qui ne se dévore pas. Encore une fois, ce n'est pas pour tout le monde, mais ceux qui aiment la poésie, la mélancolie, une histoire d'amour qui est aussi bien d'autres choses, alors vous pouvez y aller.
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Effroyable porcelaine

Une histoire pour les plus jeune mais qui a également un impact pour les plus ancien. Ce roman jeunesse se lit pour tous les âges.

J'aime la plume de Vincent Tassy que je connais pour des romans aux sujets plus mature, mais ici le thème du l'identité sexuel est très important.

Il permet de comprendre ce qui peut se passer dans l'esprit d'une personne en souffrance et de son entourage. La vie est dure, elle est juchée de difficultés et certains ont bine du mal à y faire face.

Un roman rapide à lire mais qui permet une réflexion intense après cou.
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Effroyable porcelaine

Une baffe littéraire ce roman jeunesse !

Pour commencer, Vincent Tassy n'a pas fait dans le style infantilisant, ça été un régal pour moi de le lire.

Ensuite la plume de l'auteur n'a pas son pareil pour nous faire frissonner avec une histoire sombre sans tomber dans les stéréotypes (je parle notamment de la culture gothique) et aborder en même temps des sujets sensibles tels que la différence et la mort.

Et enfin les révélations de l'intrigue m'ont scotchée, je n'ai vraiment rien vu venir, la surprise totale !
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Comment le dire à la nuit

J’ai découvert ce livre dans le cadre de l’édition 2019 du Prix littéraire de l’imaginaire organisé par Booktubers App, lecture que je n’aurais sans doute pas faite sans cela.



On est plongé dans une histoire dans le style gothique, avec différents personnages durant différentes époques...



La chronique complète sur Songe !
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Effroyable porcelaine

Mon premier roman de Vincent Tassy et je n'ai pas été déçue. Je l'ai lu en 1h30 tellement la plume est fluide et agréable, l'histoire est sympa et les personnages tout autant. Je le recommande surtout pour les 12/13 ans.
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Loin de lui le soleil

On arrête tout : le nouveau roman de Vincent Tassy paraitra pour Halloween et, qui plus est, c’est une préquelle à Apostasie, mon roman préféré de tous les temps. J’ai eu la joie de pouvoir l’acheter en avant-première aux Halliennales et rencontrer l’auteur. Toujours un plaisir 🙂 C’est à nouveau Marcela Bolivar qui illustre à merveille la couverture de cet univers sombre, végétal et envoûtant.



Ce récit est rédigé par Alvare et conte l’histoire d’Alphée. Rien ne dit qu’elle est vraie, que ce n’est pas une vision idéalisée d’une réalité bien plus triste. La plupart des événements sont vécus comme des souvenirs, vus par les yeux d’Alphée au travers des songes d’Alvare. On oscille toujours entre le rêve et la réalité, ne sachant jamais où est la limite, pour notre plus grand plaisir. On finit même par se demander si Alphée existe et si ce n’est pas Alvare qui fait de ses fantaisies une réalité ?



Ce livre est avant tout le récit d’un amour pur, puissant, à toutes épreuves. Un coup de foudre, au premier regard, un amour qui bouleverse au point de ne plus pouvoir vivre pour soi. Cet amour est à la fois celui d’Alphée pour sa mère, et celui d’Alvare pour Alphée. Deux adorations bouleversantes par leur sincérité et leur puissance qui vont guider ce sombre conte onirique.



On évolue dans un monde à la fois féérique et cruellement réel. La nature y est omniprésente. Alphée, sa mère et son frère sont plongés dans un hiver qui semble éternel, attendant éperdument le retour du père. On ressent avec eux le froid, la faim, le désespoir, la tristesse… mais aussi la joie d’être ensemble, les petits bonheurs, les sourires. Ils vivent dans des châteaux, mais ce ne sont pas des lieux de faste et de luxe, ce sont des endroits froids, vides, un toit au dessus de leur tête qu’ils ne peuvent cependant pas appeler maison.



Alphée est un raconteur d’histoires (on avait déjà pu le constater dans Apostasie 😉 ). Quand il parle de fées, elles semblent apparaitre à ses yeux et à ceux de son entourage. Il nourrit dès lors sa famille et lui-même de la magie de ses histoires, racontant les princesses, les fleurs, la féérie, la joie. Ce texte porte un joli message : quoi qu’il se passe autour de nous, quelles que soient les horreurs qui nous entourent ou qu’on subit, l’imagination et le rêve seront toujours là pour nous emporter au loin le temps d’un songe et nous apporter quelques bribes de joie.



On retrouve bien sûr la plume envoûtante de Vincent, avec ce rythme, cette musicalité qui fait sa richesse. Cette sombre poésie, mélancolie mêlant beauté végétale, sentiments profonds et rêve éveillé. Au final, Alvare n’est-il pas un peu Vincent qui nous déclare aussi son amour pour ce personnage fascinant qu’est Alphée, que sa plume a enfanté ?



La couverture du roman mêle, je trouve, un style proche à la fois de celle d’Apostasie et de celle de Comment le dire à la Nuit. Un personnage en particulier, femme magicienne omnisciente qui enferme Alphée pour en « prendre soin », m’a rappelé la dame en noir de Comment le dire à la Nuit. Se pourrait-il que les deux univers n’en soit en fait qu’un seul et qu’Alphée soit le chainon manquant ?



J’ai adoré lire cette nouvelle incursion dans l’univers d’Apostasie. Je regrette juste qu’elle ai été si courte. J’aurais aimé revoir un peu plus la Sylve Rouge, aller un peu plus loin dans l’histoire d’Aphélion et d’Alvaron au sein même de la forêt couleur sang. Ce sera peut-être pour une prochaine fois.



Vous l’aurez compris, ce livre est un gros coup de cœur. Pouvoir replonger dans l’univers de mon roman préféré et en découvrir de nouvelles facettes a été un pur plaisir. La plume de Vincent est toujours aussi magistrale, faisant voyager son lecteur entre le rêve et la réalité avec une musicalité et une sombre poésie incroyable. Un récit d’amour unique, intense et touchant. Une histoire qui prouve encore une fois la force de l’imaginaire. À lire absolument !
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Loin de lui le soleil

Pour résumer et si ce n’était pas clair, Loin de lui le soleil est un coup de cœur dont je recommande la lecture. Comme tous les romans de Vincent Tassy, il peut se lire de manière indépendante et ce même s’il est bien une préquelle à l’excellent Apostasie. Texte gothique et onirique servi par une plume poétiquement sublime, Loin de lui le soleil est une nouvelle réussite pour l’excellente collection Griffe Sombre des Éditions du Chat Noir.
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Comment le dire à la nuit

J’avoue rester sur une impression mitigée.



A travers le roman nous découvrons l’histoire de plusieurs personnages à plusieurs époques différentes qui se recouperont finalement. J’ai eu beaucoup de mal au départ à resituer chacun des personnages qui sont assez nombreux d’autant plus que je n’ai eu aucun attachement à ces différents personnages et à leurs histoires. Le seul pan qui m’intéressait vaguement étant celui de Egmont et Léopold.



L’écriture de Vincent Tassy est certes très belle et poétique mais cela n’aura pas suffi à m’attacher à l’histoire. L’auteur nous parle de grands sentiments, de mélancolie, de vide, de tristesse, etc d’une façon qui ne m’a absolument pas parlé et qui n’aura pas su me toucher. De manière générale je ne comprenais pas vraiment ni les actions ni les sentiments développés par certains personnages, je suis donc restée très en retrait de ma lecture.
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Comment le dire à la nuit

Voilà un roman à la triste beauté. Une beauté au visage pâle et alangui de douleur, qui figure comme le véritable personnage du roman. Elle nimbe les âmes perdues de ce roman de son sourire de lune et de son parfum de rose fanée. Dans "Comment le dire à la Nuit", Vincent Tassy se fait le chantre de la poésie du vide, ce même vide nourri par l'absence de l'être aimé, et tisse au fil de sa narration un ciel blanc de mélancolie, sous lequel errent des personnages murés dans la souffrance, qu'elle soit née du secret, du deuil ou de la violence. Un roman qui vous laisse hanté une fois reposé, par son lyrisme crépusculaire, son ode à l'amour noir.

Ce n'est pas un livre d'amour, c'est un livre sur l'amour. Le vrai, le cruel, celui dont ne parlent pas les romans à l'eau de rose. Celui qui vous laisse un goût amer, et qui tourne dans la tête et le cœur comme un vieux disque rayé.

Je ne l'ai pas lu, mais bu avec délice, à petites gorgées pour en garder longtemps la saveur, comme une bonne tasse de thé un jour de pluie.
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