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Citations de Vincenzo Consolo (34)


Et en Sicile surtout. Écrire est une lutte non seulement avec la réalité, mais avec moi-même.
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Un jour où j'étais triste dans le train , je me tenais la tête penchée et je pensais. Je sentis quelqu'un me regarder. C'était une enfant aux grands yeux noirs qui m'adressa aussitôt un sourire, comme pour me redonner du courage.
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Sur la terre ferme, ils vivent encore comme des naufragés sur le radeau où toute cruauté peut advenir, toute férocité se déchaîner. Plus seuls qu'à Trezza, ils ont substitué ici le fanatisme des biens, de la possession, à la religion de la tradition, des attachements.
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Ce n'est pas moi que tu refuses, mais tous les pères, ma génération, celle qui n'a pas fait la guerre, qui aurait dû reconstruire, après le désastre, ce pays, former une nouvelle société, une vie en commun, civilisée et juste.
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Mais tout voyage, il le savait, était tempête, tremblement, perte, douleur, enchantement et oubli, d"gradation, faute ensevelie, remords, hantise sans fin.
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Ce fut alors la chute dans le gouffre médical, dans l'ignorance, dans la domination, dans l'intérêt cynique de sommités, maisons de santé, entourage repoussant, réseaux de chacals.
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Bonheur, plénitude d'exister, c'était peut-être cela, en ce lieu, en cette maison qui était pour elle aboutissement, émerveillement de tous les jours, joie secrète, pudeur d'un amour, d'un destin inespéré. Qui calmait, effaçait peu à peu les mélancolies, les offenses, l'aversion et les bassesses de son père, la séquestration du collège.
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Le jardin, disait-il, était un lieu platonique, ordre du monde, changement incessant, image du jardin intérieur, rêve du retour, de la restauration, mais blessure, aussi, tourment.
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Mur qui s'écroule, intérieur qui se révèle, fuite haletante, limier qui ne lâche pas prise, issue parmi des ruines fouettées par la pluie, ironiques statues en perspective, crânes sur les chapiteaux, masques sur le bord des fossés, magasins réduits en cendres, livres qui se dissolvent dans les mains, elle accroupie au centre d'un carrefour, elle, hurlant et sanglotant, étendue dans la chambre, revenant du seuil extrême, de la terreur de l'insuline, qui entre et sort par la porte donnant sur l'abîme, le temps est figé dans ce passage continu, dans l'absence, tout au fond il y a les séquences, les connections fermes et vraies.
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Ses pas le conduisaient vers le lieu qui était le motif de son voyage, de sa persistance dans le monde, vers cet homme explicite et fuyant, ce fils qui se refusait à toute confidence, à toute tentative de récit, d'éclaircissement.
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Sa peine allait à toute une génération réduite en cendres par un pouvoir criminel, enfantée par des pères pleins d'illusions, eux aussi épaves des naufrages les plus divers.
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Jamais Aurelia et Chino n'étaient allés à la ville, ils n'avaient jamais entendu tant de vacarme, de hurlements appels boniments, tant vu courir et peiner au milieu des décombres, poutres fils ferrailles tôles tufs gravats, immeubles au coin des rues encore debout, tapisseries et faïences exposées à l'air, jarres et bidons écroulés sur les pavés, statues renversées, flèches d'église tranchées et coupoles éventrées.
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L'exil est dans la perte, l'absence, il est en nous l'oubli, l'indifférence aveugle.
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Et puis le temps ouvre d'immenses espaces, indifférents, augmente les distances, sépare et contraint aux adieux
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Violence, douleur, affection, humanité. Le tissu conjonctif, la chair dont est revêtu le squelette de n'importe quelle famille.
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D'autres causes, bien plus funestes, sont intervenues pour détruire ce travail, cette ancienne histoire humaine: le profit, insouciant du passé et du futur, qui s'exalte dans le présent, dévore ses entrailles et se développe sur lui-même, en violentant et changeant irréversiblement la nature.
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...la connaissance d'un lieu, mais la connaissance du Lieu, du lieu toujours inconnu et mystérieux, très beau et terrible, qui s'appelle la vie.
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Il passa des jours à remettre de l'ordre dans les livres. C'est par eux qu'il devait commencer, par leur géographie claire, leurs limites certaines, par leur confort, pour pouvoir s'orienter, reprendre la route.
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Quitter Palerme
Mauro poussa ensuite son père à déménager dans la ville lointaine, à rompre l'envoûtement, la vie de séquestration, à fuir ce bourbier, ce lieu corrompu, sauver ainsi peut-être sa mère, laisser cette terre désormais sans espoir, aux mains de la mafia.
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Le jardin, disait-il, était un lieu platonique, ordre du monde, changement incessant, image du jardin intérieur, rêve du retour, de la restauration, mais blessure aussi, tourment.
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