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Critiques de Whitley Strieber (29)
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Le Dernier prédateur

Il est toujours intéressant de voir sous quel angle un romancier traite du thème archi rebattu des vampires. Dans le dernier Prédateur, deuxième tome de la saga qui suit Les Prédateurs (souvenez vous du trio Deneuve/Sarandon/Bowie chez Tony Scott) Whitley Strieber a relégué les miroirs, les crucifix et les gousses d'ail dans une malle au fond de son grenier. Il créé sa propre mythologie autour d'une caste, Les Gardiens, aussi ancienne que le monde, assise au sommet de la chaîne alimentaire.Les humains sont leur plat principal, un cheptel sélectionné, amélioré au fil des siècles et modifié selon leurs besoins.

Miriam Blaylock, fille de Lamia, est une belle et puissante vampire vieille de plusieurs millénaires, née dans l'Egypte antique. Miriam aime la compagnie des humains, et choisit parmi eux tous les 300 ans, un amant qu'elle transformera.



Le premier volume narrait ses amours avec John et sa rencontre avec Sarah Roberts, une spécialiste du vieillissement. Aujourd'hui, Miriam veut un enfant pour perpétuer la race des Gardiens. La caste est en péril, les humains connaissent désormais son existence et la combattent sur tous les continents.

Le Dernier prédateur est donc le récit d'une quête, celle du géniteur, et d'une traque, du Vietnam à New-York en passant par Paris.

On pense à Anne Rice, via la solitude de l'Immortel, l'évocation des temps anciens, le vampire égal d'un dieu qui ne peut se passer de ses relations avec des humains. Mais Whitley Strieber , auteur de Wolfen, dieu ou diable, et du Jour d'après, connu également pour ses ouvrages relatifs à son enlèvement par des aliens (expériences avec sonde dans le fondement incluses), va plus loin en ancrant cette race immortelle et très hiérarchisée dans les civilisations les plus anciennes. Ce sont les pages consacrées aux souvenirs de l'Immortelle éternelle errante qui m'auront le plus intéressée, ses réminiscences du Paris médiéval ou de l'Ancien Régime, d'Alexandrie, des contrées les plus éloignées de l'Europe de l'Est. Chez Strieber, les Gardiens, comme les humains, doivent s'adapter s'ils veulent survivre, et cela, Miriam fille de Lamia, l'a bien compris. le dernier roman de la trilogie, le Rêve de l'élite, sera ainsi consacré à Lilith, mère de tous les vampires, qui sort de sa grotte et se retrouve plongée dans les mégapoles à l'aube du nouveau millénaire.

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Cat magic

Cat magic tire une partie de son originalité du fait qu'une sorcière partiquante a collaboré avec l'écrivain pour l'écriture de ce roman. Bien entendu, il ne s'agit pas de magie noire ou autres pratiques plus ou moins vaudou, encore moins de mauvais sorts, mais bien de la sorcellerie mise au service du bien Par certains côtés, on retrouve les valeurs des Indiens d'Amérique dans ce qui est transmis : tout d'abord, la sagesse, l'amour et le respect de notre mère la Terre, suivre le rythme des saisons, un véritable hymne à la Nature, et bien entendu, la considération à apporter aux animaux autant qu'aux humains.

L'histoire nous entraîne avec Amanda, venue en pleine cambrousse pour aider une romancière, Constance, à écrire son prochain livre. Mais il se trouve que Constance est une sorcière, leader d'une grande "tribu", et que ce projet d'écriture cache le fait qu'elle a choisi Amanda pour lui succéder.

Mais Georges, l'oncle d'Amanda, dont le seul et unique but dans la vie est d'arriver à ressusciter les morts, recherche une jeune femme en bonne santé en tant que prochain cobaye.

Jusqu'ici c'était assez calme, mais c'était sans compter sur le prédicateur du coin qui s'acharne à persécuter les sorcières.

Un livre très divertissant, pas non plus le best seller de l'année où il est sorti, mais la plume est fluide, le rythme soutenu, malgré quelques maladresses, et on passe un très bon moment en compagnie des protagonistes auxquels on s'attache (hormis le prédicateur, pour ma part), l'oncle étant un peu allumé mais pas dangereux. On pourrait presque parler de folie douce. D'ailleurs, vouloir ressusciter une personne vivante est pour le moins original.

Attention, je ne dis pas qu'on ne frissonne à aucun moment, ça reste un roman horrifique et paranormal, mais disons que j'ai vu largement plus terrifiant dans le genre. Celui-ci m'a divertie et c'est loin d'être désagréable.
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Les Prédateurs

Il va de soi que j'avais commencé par être attirée par le film pour David Bowie. Je me suis aperçue ensuite qu'il était l'adaptation d'un livre dont je me suis emparée derechef.

Parlons donc de la version littéraire de l'oeuvre. C'est une approche originale du vampirisme, ce qui est plaisant puisqu'au final, on finit par en avoir vite fait le tour. En effet, les vampires supposés intemporels et immortels ne le sont pas vraiment, pour Whitley Strieber, puisqu'ils finissent par subir les atteintes de l'âge et doivent en supporter les conséquences.

C'est avec un immense désespoir que Miriam voit l'état de John se dégrader. Son comportement change, il a des poussées de violence subites, peut-être provoquées par le manque de sommeil, puisqu'il n'arrive plus à dormir après les "repas", ce qui l'empêche de se régénérer. Les rides se pointent au rythme où les cheveux disparaissent par poignées... ce qui me rappelle un film qui m'avait horrifiée fut un temps et qui m'avait donné des cauchemars horribles. Il faut que j'en recherche le titre... Bref, pour notre John, ce n'est pas la grande forme, et il en veut à Miriam de ne lui avoir "accordé" que deux siècles de vie au lieu de l'éternité promise.

Quant à elle, qu'à cela ne tienne, au vu des événements, elle cherche quelqu'un d'autre pour partager sa future solitude. Pragmatisme quand tu nous tiens... Au temps pour l'amour éternel, n'est-ce pas. Elle jette donc son dévolu sur une enfant, ce qui n'est pas au goût de John et on le comprend un peu. La jalousie l'étreint et arriva ce qui devait arriver. Au pied du mur, Miriam décide de se tourner vers la science et fait appel à une femme médecin, Sarah, laquelle ne sera pas dupe quant à la véritable nature de sa nouvelle patiente.

L'auteur apporte une autre dimension aux livres de vampires tels qu'on a pu les connaître jusqu'ici et ce roman est judicieusement étoffé de multiples références historiques, relatées au-travers des phases de sommeil de Sarah qui se remémore ses amours et rencontres passées... et ça remonte à très loin, dans moult endroits. Il ajoute une bonne dose de sensualité, mais en finesse, sans voyeurisme, ce qui humanise les personnages, contrairement à d'autres récits où les vampires manquent plutôt d'empathie et de sentiments. D'ailleurs la plus grande crainte de Miriam est la solitude et on voit donc qu'une vampire peut sombrer dans la déprime. Déjà qu'on en avait eu plus qu'un aperçu avec John, dont les réactions étaient déjà très humaines.

J'avais déjà à l'époque lu le livre d'Anne Rice; Entretien avec un vampire. Ici, une autre approche est abordée, ce qui en fait un livre qui sort de l'ordinaire, servi par une très belle plume et dont j'ai beaucoup apprécié la lecture.

Oups, j'ai failli oublier de dire que Les prédateurs est le premier livre d'une mini saga et qu'il est suivi de "Le dernier prédateur" et de "Le rêve de l'élite".
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Les Prédateurs

Ce n’est que récemment que j’ai découvert le film de Tony Scott, Les Prédateurs avec David Bowie, Catherine Deneuve et Susan Sarandon. J’ai tellement aimé le film que j’ai eu très envie de découvrir le livre. Après un petit passage sur Recyclivre, me voilà toute guillerette en train de lire le récit de suceurs de sang millénaires. Miam !



J’ai été surprise par cet ouvrage car Tony Scott a pris quelques libertés avec l’histoire originale, offrant ainsi à David Bowie un rôle plus conséquent et surtout offrant aux spectateurs une fin plus « morale ».



Le livre, lui, est très bon malgré quelques passages scientifiques assommants et quelques scènes de sexe inappropriées.



Les créatures sont originales : on ne les appelle jamais des vampires, l’auteur en fait une race à part entière. Ils n’ont pas de grandes canines mais une langue râpeuse et dure leur permettant de trouer la peau de leur victime. Les « transformés », eux, sont obligés d’utiliser un bistouri. Ils peuvent marcher au soleil mais ne sont pas immortels, un accident de la route peut mettre fin à leur existence. Charmantes bestioles, n’est-ce pas ? Et je ne vous dis pas tout pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte !



Ce roman est atypique ce que j’ai vraiment aimé. L’auteur joue sur les thèmes vampiriques (amour, violence, sexe, mort, plaisir, éternité, humanité) et invente sa propre mythologie.

C’est bien écrit, les personnages sont bien dessinés, l’auteur réussit même à nous faire apprécier Myriam qui est pourtant à hurler. Les flashbacks sont particulièrement réussis et s’imbriquent parfaitement avec le reste du récit.



En résumé, j’ai dévoré ce bouquin qui m’a autant plu que le film. Je l’ai fini hier soir et mes pensées ne cessent de revenir vers Myriam et Sarah. Je sens que ces personnages vont me hanter encore un moment.

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Wolfen, dieu ou diable

Des sans-abris disparaissent régulièrement sans que la police ne se pose trop de questions. Mais voilà, l'enquête d'un policier, sur la disparition d'un jeune riche dévoyé, bascule. Nous sommes, sans le savoir, la proie de prédateurs rusés, en pleine ville. Une histoire, bien racontée, qui nous mène en plein cauchemar. Le livre en profite pour nous mettre dans la peau des loups et ce que ce serait de vivre dans un monde ou les sens les plus importants sont l'odorat et l'ouïe plutôt que la vision comme pour nous.



Un enquête policière qui commence, comme tant d'autres, avec le duo du vieil expérimenté et de la jeune policière. Puis l'enquête bascule. Se pourrai t'il que les meurtriers ne soient pas humains ? Un livre policier mâtiné de science-fiction. Miam, miam !



J'ai beaucoup aimé ce roman qui est venu me chercher.
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Billy

On a là un des premiers "thrillers " que j'ai pu lire et qui m'a définitivement marqué.



Je l'ai relu depuis et il n'a pas perdu son charme, un roman prnant, angoissant impossible à lâcher!
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Animalité

Par où commencer ? Déjà, je suis surpris de la note de ce livre (4,25 avant ma note). Avant de parler du récit en lui-même, je vais déjà casser les codes. Bien qu'il soit classé dans la catégorie (J'ai lu) épouvante, il n'a absolument rien qui terrifie quoi que ce soit. Ensuite, il ne s'agit pas d'une histoire de loup-garou, mais d'un polymorphisme. Mouais, c'est quoi la différence ? La lycanthropie pourrait se résumé à une sorte de virus transmit d'individu à individu, transformant un homme en loup souvent à la pleine lune. Le polymorphisme est la modification d'un organisme sans aucune aide extérieur pouvant prendre différentes formes. Si ce livre ne parle pas de loup-garou, ça me déçoit un tantinet, mais ça peut éventuellement être intéressant.



On en arrive à ce qui m'a fâché. En premier lieu vient le premier chapitre complètement incompréhensif. L'auteur narre une sortie au zoo où le personnage principale est obnubilé par le regard d'un loup. Jusque là tout va bien. Tout d'un coup, son passée resurgit. Mouais, ça passe encore. Puis, il se met à rêver en étant éveillé. Du coup, j'ai du mal, d'une part à accrocher, et d'une autre à comprendre l'histoire. Après une quarantaine de pages, j'ai bien failli refermer le livre. Pourtant la note élevé de ce livre, me pousse à voir plus loin. Heureusement, la difficile compréhension du premier chapitre ainsi que son style s'efface peu à peu. L'auteur délaisse un style familier et brouillon pour quelque chose de plus correcte. Je commence à comprendre l'histoire. Ainsi, le personnage principal est un raté. Bien qu'il soit marié et a un enfant, il n'arrive pas à garder un travail, son compte en banque se situe au-dessous de zéro et son propriétaire le menace d'expulsion, ce qu'il ne dérange pas pour faire des chèques en bois.

La deuxième partie arrive aux environs de la centième page. Là, on touche le fond. L'histoire se transforme en sitcom avec des situations invraisemblables et en comédie douteuse.







Arrivé à près de la moitié du livre (p.160/380), c'en est trop. Je referme le livre frustré. Hormis ses traits fantastiques, ce livre est une vaste blague. Même la couverture est une farce (une femme à poil avec un homme et la tête d'un loup). Amateur de Loup-garou, allez directement sur l'heure du Loup de Robert McCammon, au moins ce roman est bien meilleur que Animalité.
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Wolfen, dieu ou diable

Wolfen est une réinvention assez intéressante du mythe du loup-garou, dans le New-York moderne qui commence avec le meurtre de deux policiers dans une fourrière crasseuse.

Ici, pas d'influence de la lune, pas de mythologie, pas de balle d'argent, rien que des prédateurs étant à l'homme ce que le lion est à la gazelle, et c'est bien plus terrifiant... La plupart des romans ou nouvelles que j'avais lu sur le sujet se passaient en milieu rural et j'avoue que la transposition à la métropole est saisissante. Chaque escalier de secours, chaque ruelle, chaque recoin sombre que la lumière des réverbères ignore semble un piège et l'écriture rend à merveille une impression de peur et de traque.

Traque à double sens, d'ailleurs; les humains connaissant la vérité pour accumuler des preuves, les loups-garous pour les tuer avant. le duo d'enquêteurs n'est à vrai dire pas exceptionnellement attachant, mais leur trouille finit par nous toucher, sans compter qu'il y a la présence d'autres personnages secondaires, particulièrement l'époux de l'inspectrice, assez réussis.



Signalons enfin que cette oeuvre a été portée à l'écran dans les années 80. Je le signale parce qu'il s'agit d'un deux détails bizarres de l'édition sur laquelle j'ai mis la main: elle était illustrée de photos du film et ils ont choisi les scènes, ou les personnages sans se soucier de leur présence dans le livre. Apparement le vieux légiste s'est changé en sémillant afro-américain, qui se balade avec un fusil à un moment, semblant remplacer un autre personnage, il y a une scène sur les piles d'un pont qui n'est pas du tout dans le livre et ça continue ainsi.... Quant à l'autre détail bizarre, c'est à se demander si la personne qui avait écrit la quatrième de couv' a lu le livre, car l'un des personnages de policiers s'y retrouve "spécialiste en psychologie criminelle" et perd son badge.
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Wolfen, dieu ou diable

Un roman fantastique au thème très original qui utilise en partie les légendes des indiens d'Amérique du Nord.

L'action se déroule à New York, où l'inspecteur Dewey Wilson va devoir faire équipe avec Rebecca Neff, une psychologue, pour élucider des crimes particulièrement sanglants, les victimes en effet semblant avoir été en partie dévorées.

Strieber remet au goût du jour le mythe du loup-garou dans un décor très original, celui de New York, loin de tout aspect campagnard ou bucolique. La ville permet un climat oppressant et les deux héros, dont on s'aperçoit rapidement qu'ils sont plus traqués que traqueurs, sont constamment observés par des regards furtifs bien angoissants.

Une belle réussite pour un premier roman.

Le film de Michael Wadleigh, datant de 1981, prend beaucoup de liberté par rapport au roman et nous livre une adaptation réussie.
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Les Prédateurs

La figure du vampire dans la littérature est de nos jours mis à toutes les sauces (et pas toujours pour le meilleur...). Pourtant, il existe des romans plus datés qui exploraient déjà ce thème. Sans mentionner la célèbre saga vampirique d'Anne Rice, Les prédateurs de Whitley Strieber a ceci de particulier que jamais dans l'ouvrage vous ne verrez le terme "vampire". Miriam se nourrit de sang humain pour survivre, dispose d'une beauté fascinante (mais trop étrangère si elle n'use pas d'artifices pour en dissimuler l'étrangeté) et est immortelle. Mais, à la différence des atours habituels du vampire, elle n'a pas de canines pointues, simplement une langue rêche et râpeuse destinée à recueillir le précieux liquide. Elle peut mourir dans des accidents.

Miriam est un vampire atypique et le roman l'est aussi, ce que j'ai beaucoup apprécié. On en lit tellement sur l'éternel vampire aux canines pointues que l'originalité en la matière équivaut à une bouffée d'oxygène. Les prédateurs explore le mythe du vampire sous un aspect tant mythique (les flash-backs où l'on découvre le passé de Miriam, les indices donnés sur les particularités de sa race...) que scientifique, à travers les expériences de Sarah Roberts sur le vieillissement qui intéressent vivement Miriam. Et pour cause ! Si ceux de sa race sont immortels, les remous de l'Histoire et leur statut de prédateurs leur a valu de s'éteindre peu à peu. Miriam pense être l'une des rares survivantes de l'espèce. Souffrant de sa solitude, elle se crée depuis des siècles des compagnons en leur transfusant son sang. Ses amants et amantes, ainsi transformés, doivent eux aussi se nourrir de sang humain et deviennent insensibles au temps qui passe... temporairement. Car, toujours, les siècles finissent par les rattraper.

Whitley Striber joue sur le mythe de l'immortalité vampirique et sur les passions humaines, tout en présentant une créature aussi fascinante que glaçante, véritable monstre aussi séduisant que dangereux.

Un bon roman à lire pour qui s'intéresse aux vampires, mais qui dispose d'un défaut de taille, malgré sa vision originale du sujet : une tendance au tape-à-l'oeil trop prononcée. Ainsi, certaines scènes érotiques m'ont semblé en trop, et pas vraiment crédible vu les circonstances de leur apparition.

Malgré tout, le roman reste une lecture intéressante, haletante et terrifiante également.
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Les Prédateurs

Avant de commencer ma lecture, je pense au film Les Prédateurs (The Hunger, 1983) de Tony Scott avec Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon. Je pense à la chanson Bela Lugosi's dead du groupe Bauhaus, j'entends la voix de Peter Murphy qui répète UNDEAD, UNDEAD, UNDEAD. J'entame ma lecture en étant très enthousiaste, et j'ai terminé ce livre avec le même sentiment.



Miriam vit à New York avec John, son compagnon actuel. Pour se maintenir en vie, ils doivent tuer : une fois par semaine, les prédateurs s'en vont à la recherche de proies. Même si Miriam a l'apparence d'une jeune femme, elle est âgée de plusieurs siècles ; John, qu'elle a transformé, n'a que deux siècles au compteur. Et lorsque John commence à montrer des signes de déclin, Miriam décide de consulter le Docteur Sarah Roberts…



Le récit est très prenant, il est ponctué par plusieurs souvenirs de Miriam qui enrichissent l'intrigue. Les personnages ne laissent pas indifférents.

Miriam fascine tout autant qu'elle peut susciter l'effroi. Elle a pris l'habitude de se choisir un compagnon ou une compagne qu'elle transforme, afin de ne pas être seule. Mais elle promet beaucoup plus à ses compagnons que ce qu'elle peut réellement offrir et elle se garde de présenter tous les aspects négatifs de la situation.



J'ai envie de poursuivre l'aventure en lisant les autres romans appartenant à cette saga, le Dernier Prédateur et le Rêve de l'élite.

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Billy

Une parfait trame de thriller. Le climat lourd commence dès les premières pages où les intentions d'un des acteurs principaux sont clairement négatives mais on ne sait pas dans quelles limites cela va se contenir.

La situation se dramatise petit à petit, les personnages sont exposés puis l'emprise du ravisseur se précise.

S'ensuit alors une traque impossible, des rebondissements rendant l'espoir suivis de situation où le désespoir s'impose.

Le lecteur est tenu en haleine jusqu'au terme de l'ouvrage.

L'un des personnages principaux étant un enfant, l'oppression est encore plus pesante.

Une réelle réussite dans le genre.
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Animalité

Un livre assez étonnant. Alors, il ne s'agit pas du tout d'épouvante ou de loup-garou, contrairement à ce qui est annoncé. Simplement une métamorphose d'un homme en loup. La 4ème de couverture peut déconcerter le lecteur car elle le conduit sur une fausse route. Une fois passé cette déconvenue, il y a de quoi largement se faire plaisir à lire ce roman.

J'ai beaucoup aimé le travail de l'auteur sur le ressenti de l'animal. Il a su trouver une empathie extraordinaire, se plonger dans l'esprit du loup, et nous faire partager son animalité. Son appétit, sa sexualité, ses colère, ses peurs, ses désirs, sa vie en meute, ses prouesses physiques, tout est magnifiquement exprimé, avec une force que nous ne connaissons pas nous simples humains. Une expérience particulière.
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Les Prédateurs

Catherine Deneuve était un fantasme de ma jeunesse. Jeunesse qui lui sera éternelle dans ce personnage
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Les Prédateurs

"L'amour à mort"... Ce roman est un renouvellement du mythe du vampire particulièrement intéressant. On suit les aventures de la fascinante Miriam, créature plusieurs fois millénaire défiant le temps qui n'a aucune prise sur elle. Elle a traversé l'Histoire, se mêlant aux hommes tout en dissimulant sa nature "différente". Elle a régulièrement besoin de tuer pour s'alimenter en sang frais, tout comme son compagnon John, qui l'accompagne depuis deux siècles. Mais quand celui-ci manifeste des signes de plus en plus évidents d'une vieillesse qui le rattrape, Miriam, désemparée, décide de s'intéresser de plus près aux travaux de la scientifique Sarah Roberts, qui étudie le rapport entre sommeil et vieillissement... Le parallèle ainsi fait entre mythologie et science est très réussi.



Tournant principalement autour de ces trois personnages, "Les prédateurs" présente surtout un personnage passionnant, celui de Miriam. C'est une créature froide et calculatrice mais aussi assoiffée d'amour et terrifiée par la solitude. On reste fasciné par sa personnalité complexe.

Revivant dans ses rêves certains épisodes de son passé, on a un aperçu de son histoire, de la Rome Antique aux périodes plus récentes : des épisodes marquants, qui auraient mérité d'être encore plus développés tellement ils complètent merveilleusement le portrait de Miriam.



L'histoire est prenante de bout en bout, depuis le désespoir et l'incompréhension de John au sujet de son vieillissement accéléré jusqu'à la fascination que va exercer Miriam sur Sarah. Les relations complexes qui vont unir les différents personnages mènent ainsi à un final émouvant et glaçant... Un excellent roman mêlant thriller et fantastique, qui fait partie de mes classiques de lecture.



(A noter une jolie adaptation au cinéma en 1983 par Tony Scott avec Catherine Deneuve (en vampire exceptionnelle), David Bowie et Susan Sarandon. Beaucoup d'éléments du film ont été transformés malheureusement mais l'ambiance générale y est respectée.)
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Les Prédateurs

La trame est assez simple, il s'agit de la recherche de l'amour, de l'âme soeur.

Pour "emballer" ses conquêtes, Miriam ne dit pas tout. En effet, on devient avant tout vampire pour avoir la vie éternelle.

Or, les vampires que créent Miriam vieillisent, dégénèrent et meurent.

Peut-être que la clé serait de choisir comme compagnon quelqu'un faisant des recherche en gérontologie ?



Ce roman, à la fois thriller et épouvante, mêle des thèmes chers au roman vampirique : amour, violence, plaisir et mort.



A noter la superbe adaptation cinématographique de Tony Scott avec Catherine Deneuve, David Bowie (mon idole) et Susan Sarandon.

Le film retranscrit fidèlement l'horreur et l'athmosphère romantique du livre.
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Billy

Puissant et très bien écrit. On ressort ébranlé car vivre l'histoire de Billy est très intense.

Je l'ai lu il y a longtemps et relu récemment: toujours aussi fort, la tension est aussi palpable.
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War Day

J'ai lu ce livre peu après sa sortie, voici plus de 30 ans. Le hasard avait fait que je travaillais un peu sur les effets d'une IEMN (Impulsion électromagnétique nucléaire) sur le matériel électrique utilisé par une grande société française.

Au-delà de l'aspect purement romanesque déployé par l'auteur, les conséquences d'une telle impulsion restent parfaitement conformes aujourd'hui à ce qu'il évoque dans ce livre. Seuls les matériels militaires (et pas tous) et certains équipements de l’État sont protégés contre ce type d'attaque.

Dommage que ce livre ne soit pas réédité, il est bien meilleur que le nullissime "Black-out" de Elsberg malheureusement vendu à des millions d'exemplaires.
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Billy

un livre poignant qui vous prend au trippes , un suspens halletant. On suit billy dans son cauchemar et on a qu'une envie c'est que ces parents le retrouve à temps.
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Wolfen, dieu ou diable

Je devais prendre l'avion et il me fallait un livre en petit format et que je n'avais pas peur d'abîmer. Je suis tombé sur celui ci que j'ai acheté il y a plus de 20 ans en vide grenier.

Ce fut une très bonne surprise, le duo de policiers est sympa à suivre, malgré quelques facilités l'enquête passe bien mais le gros plus, c'est les chapitres consacrés aux loups garou qui nous les montrent de l'intérieur, ça rajoute une profondeur au récit que j'ai grandement apprécié.

La fin un peu abrupte est bien construite. Une bonne pioche pour un roman dont je n'attendais rien. Il va falloir que je fouille un peu plus souvent dans les tréfonds de ma bibliothèque.
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