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Citations de Will Wiles (23)


Nous vivons une époque formidable, et pas seulement grâce à la pénicilline, aux toilettes à chasse d'eau et au chauffage central : nous pouvons dorénavant survoler les nuages. Et ceux-ci tiennent leurs promesses de beauté sublime.
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Et le concert ? Supportable et j'avais eu l'agréable surprise de reconnaître la musique. Comme c'est le cas pour toute la musique classique : Oh, n'est-ce-pas-la-musique-pour-la-publicité-du-café-Nectar-de-Jacques-Vabre ? 
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Will Wiles
« Tous les hôtels sont des interfaces entre le connu et l’inconnu. Vous occupez une chambre à un étage. Le reste n’a pas d’importance. Vous vous trouvez dans un lieu inconnu, entouré d’étrangers, et l’hôtel doit vous mettre à l’aise, pour que vous vous sentiez à votre place. Ce sont des illusions structurées. Des environnements psychoactifs modelés. Des mirages. »
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Depuis toujours, je crois que les hôtels sont des endroits particuliers, des endroits importants. Puissants. Dans un hôtel, on devient une personne différente. On reste soi, mais avec de nouvelles possibilités, un nouveau potentiel. Et j’ai cherché des carrières qui me permettraient de passer le plus de temps possible à l’hôtel, afin de vivre dans la peau de cet homme hôtelisé, amélioré, libre. (…) Ce monde dans lequel je vis, c’est comme une ville immense peuplée uniquement de passants, de gens qui y restent quelques jours avant de rentrer chez eux. Cette ville, ce monde, j’y vis. Je ne suis pas un passant. J’habite ici.
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Moquette café au lait, bureau avec siège en acier et osier, écran plat au mur et, bien sûr, peinture abstraite insipide. Comme toutes les autres chambres d'hôtel que j'avais connues: neutre, familière, évasive, inscrite dans aucun style et dans aucune culture. J'avais lu que les palettes de couleurs des grandes chaînes hôtelières étaient pensées pour la lumière artificielle, car on savait que les clients ne verraient guère leur chambre qu'à la nuit tombée. Le même principe devait s'appliquer aux tableaux sur les murs - et je repensai alors à la femme du bar, à ce qu'elle avait dit à propos des tableaux. Le bourdonnement indistinct semblait être un peu plus fort à présent; ce devait être la clim, ou le minibar sous le bureau. C'était un son doux, presque apaisant, signe que j'étais entouré de systèmes perfectionnés qui assuraient mon confort.
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Les meubles sont comme ça. Utilisés et appréciés selon ce pour quoi on les a crées, ils absorbent cette expérience et la relâchent dans l'atmosphère, mais si on les achète seulement pour l'effet qu'ils produisent et qu'on les laisse se languir dans un coin, ils vibrent de mélancolie.
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Ma stupeur refluait, mais j’avais du mal à former des phrases capables de décrire ma nouvelle réalité sans paraître délirantes. Les mots étaient là : hôtel, couloir, reliés ; distordu, courbe, infini. Mais les assembler… ça ne marchait pas. J’avais peur de ce que j’allais dire, d’articuler ce que je n’aurais jamais voulu croire.
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Le magnifique parquet paraissait entretenu par une armée d'esthéticiennes.
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Adam et moi avions la même position au sujet des phrases creuses chères que s’échangent les hommes : nous les haïssions. Il m’avait fait découvrir le terme « fonction phatique » qui désigne l’usage purement social de la parole, détachée de tout rôle de transmission du sens : quand on vous demande « ça va ? » sans attendre de réponse sincère. Du bruit, disait-il, du bruit inutile, des parasites sur la bande passante humaine. Eliminez tous les énoncés phatiques, et les interactions deviendront bien plus efficaces. C’était sa vision du monde, et elle me plaisait infiniment. Terminés, les bavardages vides et les coups de coudes complices. Mais nous avions transformé cette conviction commune en un refrain personnel, un jeu pour deux joueurs seulement : quand nous nous croisions, nous tâchions de faire durer les échanges phatiques le plus longtemps possible, en répétant les mêmes clichés, les mêmes expressions toutes faires, pour ne surtout rien dire, jusqu’à ce que l’un des deux craque et que nous puissions parler de choses réellement importantes.
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DAY TWO

There is a moment between sleeping and waking where one is free. Consciousness has returned, but awareness has yet to rip away the thin screen between the waker and his surroundings, his reality. You float free of context, in no place - not sleeping, not fully awake, not at the mercy of the unknowns of the subsconcious, and not yet exposed to the dull knowns of care and routine. It is at this point, between two worlds, that I think I am happiest.
...
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"- Quand elle est venue ici, elle a passé son temps à critiquer : la nourriture, le vin - et de tapoter la bouteille. Nous avons du vin italien ici, du vin français ! Le communisme c'est fini. Nous avons du vin australien et - la critique atteignit son paroxysme - du jus de fruit californien ! Château Minute Maid, cuvée 7-Up ! Elle a passé son temps à critiquer ! Je pense qu'elle a trouvé la ville très sale et qu'elle n'en a pas aimé les habitants."
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J'étais à nouveau en proie à la tyrannie du désir. Des feux d'artifice mouillés éclatèrent dans ma tête et la levure de la bière gronda dans mon ventre
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L'air qu'on y respirait semblait avoir été transporté par les bulles de milliers de bouteilles de San Pellegrino
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...mais je ne voulais pas être tout seul, je voulais qu'il y participe, que l'on se crie dessus, que l'on fasse exploser notre amitié pour y mettre un point final. (p.291)
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Pourquoi le cuir ne se cicatrise-t-il pas tout simplement? me demandais-je. Après tout, c'est juste de la peau. (p.101)
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Jamais auparavant je n'avais tordu le cou à une amitié; la plupart du temps, elles s'étaient éteintes par négligence, ou elles avaient glissé dans le coma. (p.88)
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Pas difficile de comprendre la teneur de ses propos : j'aurais du vider le bac, rafraîchir le sable et le ratisser pour le transformer en petit jardin zen afin que Shossy et Stravvy puissent le contempler dans leur méditation. J'aimais les chats, mais on venait de me rappeler à l'instant pourquoi je n'en avais pas chez moi.
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"- L'organisation de bruits d'après les morts...
Je décidais de ne pas relever. Le modèle de conversation anglais - où la mort n'existe pas, ou est un phénomène très limité réservé à des tiers absents - me convenait bien préférable"
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Je pense que se rassurer mutuellement est une grande composante de toutes les amitiés, vraiment. Je veux dire que je n'ai pas choisi de l'apprécier, je ne pense pas qu'on choisisse qui l'on aime, ni les personnes avec lesquelles on noue des liens d'amitié. Il y a beaucoup de raisons qui expliquent une amitié, sans qu'elles nous soient complètement claires. Vous pouvez aimer quelqu'un sans trop savoir pourquoi.
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... un magnétophone Betamax allumé dans votre esprit animal... qui transmet son message inutile, tel un butor agressif braillant une commande de boissons à une glande sans défense: Un demi-litre d'adrénaline et grouille-toi, salope!
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