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3.69/5 (sur 13 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Westminster, Maryland , le 22/02/1884
Mort(e) à : Rhinebeck, État de New York , le 20/09/1945
Biographie :

William Buehler Seabrook est un occultiste, un explorateur, un cannibale et un journaliste américain.

Il commence sa carrière en tant que journaliste et rédacteur en chef de Augusta Chronicleen Géorgie, avant de cofonder une agence publicitaire à Atlanta.

En 1915, il rejoint l’American Field Service et participe à la Première Guerre mondiale. Il est gazé à Verdun en 1916 raison pour laquelle il est décoré de la Croix de Guerre.

En 1916, il est embauché comme journaliste pour le New York Times. Outre ses livres, Seabrook publie des article dans des magazines populaires, dont Cosmopolitan, Reader's Digest et Vanity Fair.

En 1924, il a voyagé en Arabie où il est accueilli avec hospitalité par diverses tribus Bédouines et Yazidis. Le récit de ses voyages, Adventures in Arabia: among the Bedouins, Druses, Whirling Dervishes and Yezidee Devil Worshipers a été publié en 1927.

Son livre a eu suffisamment de succès pour lui permettre de voyager à Haïti, où il découvre le vaudou et le Culte des Morts, qui sont décrits en détail dans The Magic Island (1929).

En 1931, lors d'un voyage en Afrique de l'Ouest, William Seabrook rencontre une tribu d’anthropophages connue sous le nom de Guero. Cette communauté mangent leurs ennemis tués au combat.

Une fois revenu en France, William Seabrook se procure un morceau de chair humaine auprès d’un interne de la Sorbonne. Dans la villa du baron Gabriel des Hons, à Neuilly, il cuisine la viande en un ragoût accompagné de riz et la goûte.

En décembre 1933, Seabrook est entré à sa demande dans un établissement psychiatrique à Bloomingdale dans le Comté de Westchester, près de New York pour le traitement de l'alcoolisme. Il est resté jusqu'en juillet 1934. Et en 1935, il publie le livre intitulé Asylum écrit comme un compte-rendu d'une expédition dans un pays étranger.

En 1935, William Seabrook épouse Marjorie Muir Worthington en France. En raison de son alcoolisme, sa femme finit par le quitter en 1941. Elle a écrit plus tard une biographie, The Strange World of Willie Seabrook, qui a été publié en 1966.

Le 20 septembre 1945, il se suicide en prenant de narcotiques à Rhinebeck, New York.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La seule façon d'écrire un livre est de poser le fond de son pantalon sur le fond d'une chaise - et de l'écrire.
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Je suis une jolie fleur des champs,
Plus sauvageonne à chaque instant.
Personne ne se soucie de me cultiver
Je vais pouvoir me déchaîner !
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— Elle a la trentaine comme toi, elle est dans la plénitude de sa beauté et c'est merveilleux pour le moment. Mais quand tu auras cinquante ans, elle aura le même âge que toi, sa beauté fanera, ses cheveux grisonneront, et à moins que tu cesses d'être un homme (...), si tu ne prends pas une femme plus jeune, tu dilapideras ta semence et ta substance avec des concubines et des danseuses.
— Oui, c'est vrai aussi en Amérique. On les appelle autrement là-bas, mais c'est sensiblement la même chose, et souvent les mœurs déplorables, que nous dissimulons derrière le voile de l'hypocrisie, conduisent à la dissolution de la famille et au malheur.
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Que leur auteur soit bon ou mauvais, grand ou petit, personne ne sait comment ces phrases naissent et meurent – personne. Et surtout pas l'écrivain. Elles s'évanouissent parfois quand vous vous arrêtez pour tailler votre mine. Si Allah, le Bon Dieu, Herr Lieber Gott, ou ce que vous prenez vaniteusement pour votre propre talent, vous accorde ici et là cinq à sept petits mots qui vous semblent vivants – et le seront éventuellement pour les autres si vous les écrivez –, à cet instant au nom de Dieu (quel que soit le nom de ce dieu), couchez-les sur le papier. Ne vous interrompez pas pour tailler un crayon. Ne réfléchissez pas à la façon dont vous pourriez les améliorer. Attrapez-les à la volée, car ils ne reviendront plus jamais. Il vous reste demain et après-demain pour décider s'ils valaient oui ou non la peine d'être attrapés. Votre décision n'a aucune valeur de toute façon. Dans un autre demain, après votre mort, les autres décideront. Si personne ne vous lit après votre mort, vos mots meurent, mais si certains êtres vivants continuent de vous lire, vos mots restent en vie.
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La guerre en elle-même est noire et laide. Mais les hommes boueux et ensanglantés qui font la guerre sont parfois beaux. Des garçons de ferme, des commis d'épicerie, des comptables, d'anciens repasseurs, des vendeurs de limonade, oui, et des traîne-savates, qui n'ont jamais rien fait de valable dans la vie civile, peuvent rire, se battre ou mourir avec superbe. C'est une notion que peu de pacifistes restés chez eux comprennent. Je suis heureux de l'avoir vu. De toutes mes aventures, c'est la seule qui ne fut pas décevante – le seul poste que je n'ai jamais fui.
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Yakouba désirait toujours d'être envoyé à Tombouctou, mais il voulait aussi y arriver. Il n'avait aucune inclinaison pour le martyre. Non qu'il manquât, certes, de courage combatif, mais recevoir passivement des coups de lance et avoir la tête tranchée n'était nullement de son goût.
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Mon destin semble m'avoir condamné à dépendre des femmes – des jeunes femmes, des vieilles femmes, des femmes blanches, des femmes noires, des femmes bienveillantes, des femmes mauvaises, des femmes sensuelles, des femmes frigides – du berceau à la tombe d'ivrogne où mes os saumurés à l'alcool reposeront en paix lorsque mon errance sauvage dans cette vallée de larmes s'achèvera.
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Je me souviens du cas d'un juge de la Cour suprême, tour à tour violent ou dépressif, qui fut enfermé à l'asile de Bloomingdale [...]. Il retrouva le moral au bout d'un certain temps et était heureux de tondre la pelouse. Il tondait toute la journée par beau temps, et devenait agressif quand on lui disait d'arrêter pour prendre son repas. Parfois, il se battait avec les infirmiers comme un tigre, s'agrippant avec désespoir aux poignées de la tondeuse [...]. Pourquoi ne le laissaient-ils pas [...] tondre jusqu'à ce qu'il soit épuisé ou affamé ? Ou ils auraient pu lui apporter un sandwich. Ils n'avaient pas l'imagination nécessaire pour cela – et encore moins l'imagination pour envisager l'idée qu'il aurait pu être plus heureux en étant jardinier que juge dans le vaste monde extérieur. Au printemps suivant, il retourna dans le monde... au droit... où il pratiqua brillamment pendant un an avant de se faire sauter la cervelle.
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Car le front de Verdun était un mauvais secteur, un endroit mortel en 1915-16, et les blessés graves qu'on jugeait condamnés n'étaient pas évacués. Aussi lorsqu'un homme troué comme une passoire, gazé ou mutilé était soulevé sur une civière et glissé dans une ambulance, cela signifiait, et il le savait, qu'il avait une petite chance de survivre.
D'autres, moins gravement blessés en apparence mais foutus, levaient la tête en demandant : "Quand viendra mon tour ?" et immanquablement le médecin, s'il y en avait un, ou le brancardier, ou l'un d'entre nous répondait : "La prochaine fois, mon vieux", mais ils savaient qu'il n'y aurait pas de prochaine fois. Et alors, la lumière s'éteignait dans leurs yeux.
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La vie à bord du Niger fut une répétition de ce qu"elle avait été sur le S&n&gal, à ceci près que la perche était employée comme mode de propulsion, et qu'entraînés par le courant ils allèrent beaucoup plus vite. Cela s"appelle une explication.
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