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Critiques de William Tinchant (30)
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 22

Dans ce 22e volume de « 8 nouvelles érotiques inédites », il y en a pour tous les goûts : des histoires de fesses, mais aussi de la romantica, et même une surprenante incursion côté romance sf grâce à un nouvel auteur, rejoignant les habituelles valeurs sûres.



Avec « Trois dans le train », Florence d'Agosto ne s'embarrasse pas de sentiments, avec une héroïne nympho qui assume à 200%, tantôt menant la danse, tantôt suivant la partition jouée pour elle. de la variété au sein même d'une seule histoire. C'est bien évidemment très chaud, et la fin permet même d'imaginer une suite...



Mais si vous devez acheter ce recueil, c'est indubitablement pour « La cougar des sables blancs » de Natacha Toillon, qui est. une véritable. PÉPITE. A travers une plume incroyablement belle, on fait connaissance avec Astrid, cinquantenaire, redécouvrant l'amour dans les bras d'un homme beaucoup plus jeune qu'elle, à travers des scènes d'une tendresse folle. C'est beau, doux, sensuel et romantique, poétique et optimiste, tout simplement parfait. Un énormissime coup de coeur.



« Un nouveau professeur » voit donc deux collègues de travail, profs de leur état, se rapprocher... intimement. Pourtant, c'est loin d'être gagné au départ. Augusta Saint-Ambroise prend le temps de poser son contexte et ses personnages, pour un début de romance court mais très sympa et bourré de malice.



« Où vas-tu Mathilda... », où l'histoire de sex-friends dont l'un des deux voudrait plus. le départ laisse penser à un texte chaud bouillant, mais finalement, c'est tout en retenue, avec une sensualité plutôt subtile reposant toute entière sur l'envoûtante Mathilda.



On découvre donc la plume d'Olivier G à travers « La marque d'ombre », une nouvelle dont le début peut pourtant refroidir : entrant directement dans le vif du sujet, utilisant le mot « Indien » alors que les concernés préfèrent « natif » ou le nom de leur tribu... Puis ça se met rapidement à nous parler de plateforme pétrolière et de nanotechnologies. Hein ? Quoi ? Et en entrant dans les détails, s'il vous plaît. En fin de compte, l'érotisme n'est pas très présent et surtout juste un prétexte ! Si ce n'est pas ce pour quoi l'on a signé, cette nouvelle n'est clairement pas mauvaise et aurait complètement sa place dans un recueil SFFF, surtout vu sa construction et sa fin. Donc voilà. Un mec nous a pondu de la romance sf (puisque les persos sont en couple) dans un recueil Nous Deux, on accrochera ou pas, que ce soit à l'histoire ou au style, mais c'est définitivement rafraîchissant.



« Entre deux étages », c'est l'histoire d'un fantasme mutuel, bien que le comportement du narrateur ait de quoi laisser dubitatif au départ. C'est tout de même sexy à souhait et la fin est sympa.



« Troublante ressemblance » est une histoire parfaite pour la saison, et surtout celle d'une belle d'amitié entre deux presque-jumelles, malgré le temps et l'éloignement. L'érotisme ? Des souvenirs brûlants, fugaces, déjà évanouis. L'héroïne s'avère super attachante et impossible de ne pas l'adorer pour le choix qu'elle fait à la fin.



« Fantasme de jeunesse », c'est surtout l'histoire de la reconstruction d'Edith, devant réapprendre à vivre pour elle-même. Ça se lit bien, mais l'érotisme arrive à la toute fin et s'avère finalement assez anecdotique, et quelques lignes de plus pour savoir si ces retrouvailles sont pour un soir ou pour davantage n'auraient pas été de trop...



Un recueil offrant une jolie variété d'histoires, allant du tiède au chaud bouillant !
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8 Nouvelles érotiques inédites, tome 20

Ce 20e volume de nouvelles érotiques inédites fait la part belle aux personnages plus âgés qu'habituellement en romance / érotica : les plus jeunes sont en effet trentenaires, les autres ont la quarantaine voire plus, avec des enfants adultes depuis longtemps partis du nid. Une bouffée d'air frais, même s'il est donc beaucoup question de la fameuse crise et de routine dans cet opus. On sent également que le covid est passé par là, plusieurs auteurs mentionnant le confinement.



« La petite robe noire », « La tache » exploitent plus particulièrement le thème de l'amour et du désir qui s'émoussent, avec toute l'amertume qui va avec, à travers respectivement la jalousie et l'infidélité. Pas super joyeux donc. « La petite robe noire » met ainsi plus l'accent sur les sentiments, n'hésitant pas à appuyer là où ça fait mal. Avec « La tache », c'est l'inverse : du sexe brut, où il est compliqué de compatir avec l'héroïne qui trompe ouvertement son mari... ou pas, on ne sait pas trop s'il s'agit d'un fantasme ou de la réalité, sans doute ce qui, avec l'épilogue, permet à la pilule de passer.



« En visio, ne pas déranger » aborde aussi la routine, mais de façon plus douce ; Louis et Marianne réapprennent à pimenter leur vie sexuelle de façon originale et pleine de malice. Gaëlle Bouix signe là la meilleure nouvelle du livre, juste devant « Dans la tempête », avec une héroïne qui se découvre bi et un début de romance. C'est à la fois très sensuel, puis mignon.



Si vous voulez de l'originalité, « Une histoire de peau » va vous en donner à travers l'histoire à la fois la plus chaude... et froide... du recueil. Niveau sensualité, c'est bouillant, bestial, animal. Clairement, la plume de Natacha Touillon a « un truc ». Mais, parce qu'il y a un mais, le cadre peut tout autant séduire par son côté incongru que purement et simplement dégoûter : une chambre froide de boucherie, avec la viande et le sang partout, y compris sur les amants... Il fallait oser, l'autrice l'a fait, le résultat est pour le moins particulier, mais pas mauvais en soi, loin de là. Perso, ça m'a surtout refroidi...



En parlant de froideur, parlons de Meg, l'héroïne de « S'ouvrir au bonheur », qui ne sait pas ce qu'elle veut. Une romance « classique » entre collègues de bureau, comme toujours très bien écrite par le duo Géhin-Tinchant qui a réussi, en quelques pages, à caser plusieurs rebondissements.

Début de romance aussi dans « Pas un mot ! », à travers deux contacts internet devenant sex-friends et plus car affinités. Si l'on devine facilement le plot twist final, ça n'en reste pas moins une bonne histoire.



Reste le cas « La liseuse ». C'est un fait, Eric Valland et moi, à l'exception de « Un soir sur la Costa Brava » dans le tome 15 que j'avais bien aimé, ça ne passe pas. Pas de bol, ici, on a la quintessence de son style à travers un héros qui coche toutes les cases de l'incel (40 ans, de retour chez ses parents, accro au porno et à la pignole) et une histoire d'adultère qui sort de nulle part (la copine de son frère vient le trouver pour une partie de jambes en l'air puis repart comme si de rien n'était). Si encore ça avait été un fantasme, avec par exemple le héros se réveillant dans les dernières lignes, pourquoi pas, hein... Mais en l'état, c'est juste malaisant et pas sexy pour un sou. Même le « Brigade Mondaine » lu le mois dernier était de meilleur goût que ça. Bref, à l'avenir, à moins d'avoir un truc de positif à mentionner, vous ne me verrez probablement plus parler en détail des textes d'Eric Valland, si c'est pour toujours dire la même chose, c'est pas la peine.



Globalement, ce vingtième volet est donc plutôt un bon cru, avec une dose d'érotisme allant du soft au débridé, et des histoires pour tous les goûts. Pas mon préféré, cependant, malgré les excellents textes de Gaëlle Bouix et Florence d'Agosto.
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 17

Environ trois mois après le recueil coquinou précédent, nous revoilà avec 8 nouvelles érotiques inédites (dix-septième opus). Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, on retrouve presque les mêmes plumes, Gérard Morel et Lou Le Duaux laissant leurs places à Gaëlle Bouix et Géraldine Bindi.



Une nouvelle fois, on trouve un peu de tout dans cette anthologie, depuis la romance teintée d'érotisme au sexe pur. De quoi contenter un peu tout le monde, même si, comme souvent, tous les textes ne se valent pas (et que les goûts de chacun pourront grandement influencer l'appréciation ou non d'une histoire). Au menu pour moi, un énorme coup de cœur, deux très bons moments, deux « sympas », un « bof »... et deux gros flops.



Afin de terminer avec le positif, commençons par parler des flops avec « L'invité surprise », où une femme se met à baver sur le parfait inconnu ramené par sa sœur, quitte à soudain détester son mari et se montrer odieuse envers lui alors qu'il n'a absolument rien fait de mal. Rien d'émoustillant là-dedans, mais des nerfs en pelote tout du long. Autre héroïne insupportable, celle d'« Une troublante performance », qui non seulement passe sa vie à fantasmer sur le meilleur ami gay avec lequel elle n'a aucune chance, mais se montre également d'une jalousie maladive envers toutes les personnes qui l'approchent, aussi bien hommes que femmes ! Palme d'or de l'« amie » toxique largement accordée ! Et bien qu'il soit question de salon de l'érotisme et de spectacle de bondage, la scène de sexe (pas avec le meilleur ami gay, rassurez-vous) tombe comme un cheveu sur la soupe et s'avère bien fade.

Dans la rubrique « bof », « L'amant magicien » contenait pourtant de bonnes idées, mais souffre d'un côté très « résumé » qui gâche un peu l'ambiance. On avait pourtant droit à de l'exhibitionnisme et un peu de libertinage, sans jamais aller très loin, ni jamais tomber dans le vulgaire. Mais les personnages changent d'avis comme des girouettes. Enfin, à vous de voir si les histoires d'adultère vous dérangent ou pas...



Côté sympa, on a « L'inconnu magnifique », où il est question, comme le titre l'indique, de sexe entre inconnus. Mais on a quand même affaire à du Pierre Davoli ! L'auteur a pris le temps de bien poser le cadre de son histoire, amenant étape après étape son héroïne au point culminant de l'histoire (et du plaisir), sans oublier de souligner auparavant le décor artistique. Du bonus, mais dans une histoire aussi courte, c'est une sacrée réussite. « Le désir, l'après-midi » fait réellement monter la température, avec un (pas si) « vieux » couple très sensible à la chaleur ambiante... Si l'on appréciera la présence de deux héroïnes bi, il faut avouer que Chloé a surtout un rôle de faire-valoir... Elle méritait mieux, car, en l'état, c'était plus chaud avant qu'elle n'arrive.



Mais il y a aussi de bonnes histoires là-dedans ! « Premiers flocons » tout d'abord, où les inséparables William Tinchant et Karine Géhin nous présentent dans la bonne humeur deux couples d'amis d'humeur câline. On a le temps de découvrir les personnages, l'érotisme arrive de façon très efficace, explorant le voyeurisme avec pudeur (si si, c'est possible !). Sans oublier la chute de l'histoire, que l'on referme sur un sourire. De quoi donner envie de feu de cheminée en plein mois de Mai... ah zut, j'ai pas de cheminée.

En commençant « Juste après la sortie de secours », j'ai eu du mal à accrocher à la narration un peu saccadée, un peu lourde, nous présentant presque le CV de son héroïne. Et pourtant ! Qu'elle est mignonne, cette petite romance au travail, entre la caissière et l'ouvrier venu poser un portique de sécurité ! Non seulement le côté professionnel est bien présent et donne un vrai cadre au récit, mais en plus Magali et Manu sont ADORABLES. Alors oui, on n'accrochera peut-être pas au côté très « à l'arrache » de la scène de sexe, mais ça reste cohérent avec le contexte et ça n'en reste pas moins doux comme un chamallow !



Enfin, Marie-Agnès Lovelace a encore frappé. Mais si, souvenez-vous, l'histoire de la raclette ! Eh bien, « Le professeur charmeur », c'est encore plus drôle, encore plus osé, encore plus sexy ; elle arrive quand même à t'arracher un fou rire pendant que les persos sont en pleine partie de jambes en l'air. Majeurs et vaccinés, les persos, que l'autrice nous permet de connaître un peu avant de nous offrir une scène de sexe absolument géniale, où le contexte, habilement utilisé, devient un jeu de rôle aussi brûlant qu'hilarant. Rien que pour cette histoire, ça vaut le coup d'acheter le livre (encore disponible pour quelques jours au moment où j'écris ces lignes).



Malgré deux couacs, le bilan est donc globalement positif, avec de la variété dans les fantasmes !
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 15

Un recueil de nouvelles qui paye pas trop de mine. Je m'attendais à de l'érotisme, mais... j'ai été laissée de marbres par les différentes histoires.

Je n'ai pas été emballée plus que ça.

Bien sûr ce sont des nouvelles... néanmoins, certaines n'avait à mes yeux pas un grand intérêt littéraire.
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 15

A l'instar de l'opus précédent, ce quinzième « 8 nouvelles érotiques inédites » offre de la variété tant dans les situations que les personnages, en plus de proposer des histoires de saison.



Entre Bastien et Julia qui découvrent l'échangisme sur la Costa Brava, le voisin de wagon de Sonia qui tombe la chemise pour arriver frais à son entretien d'embauche, Camille qui profite de l'été en Bretagne puis Julie et ses copines qui font la même chose en Provence, le recueil sent bon les vacances... et pas que. Côté érotisme, il y a du très explicite, du sexy... et du presque sage, « Un étrange rituel » par Pierre Davoli (dont la plume est d'ailleurs sacrément chouette) ne comportant aucune scène de sexe directement décrite, tout étant dans la suggestion et le contexte. Les protagonistes des différentes nouvelles sont de toutes les tranches d'âge, de la vingtaine à la cinquantaine. Et, pour une fois, ne sont pas tous hétéro, Marie-Caroline dans « Un soir sur la Costa Brava » étant ouvertement bi, et Julie dans « Le baiser d'Elsa » se découvrant l'être. Quant à l'héroïne sans nom de « Quelle chaleur ! », c'est en solo qu'elle nous offre la nouvelle la plus chaude du livre.

Globalement, l'ambiance s'avère plutôt légère dans la majorité des nouvelles, même si elle se révèle parfois plus amère, notamment dans « La danse de Salomé », où l'on comprend tout de suite, à travers le discours énamouré de Jennifer, à quel genre de prédateur elle a affaire. Mais scénario plus sombre ne veut pas dire moins réussi, la conclusion étant tout simplement parfaite.



Oscillant entre romantica et érotica pure, « 8 nouvelles érotiques inédites », 15e du nom, s'avère une petite lecture estivale sympathique.
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 14

Quelqu'un dans mon quartier doit être abonné•e à « Nous Deux »... ce n'est en effet pas la première fois que je découvre l'un de leurs petits livres dans la boîte à livres locale. Celui-ci aurait échappé à mon regard sans Mr pour me le faire remarquer... Lui voulait se moquer, mais moi, j'ai embarqué l'ouvrage en question et bien m'en a pris !



Les huit nouvelles sont en effet variées : amis d'enfance, inconnus, vieux couple, collègues de travail, exs, coup d'un soir... Si certains thèmes sont connus, il est vraiment agréable de découvrir des personnages de tous les âges, y compris des cinquantenaires dans deux des récits ! On est tantôt dans la romantica, tantôt dans l'erotica, selon que l'histoire penche vers un aspect sentimental ou non. Et pour le sexe ? Ça dépend des textes ! La plupart des auteurs prennent le temps de poser leur contexte et les ébats n'arrivent bien souvent qu'à la fin, mais tous ne font pas dans le détail. Différents degrés de coquinerie, donc, même si le côté explicite est indéniable. La couverture annonçait la couleur. En parlant de ça, autant prévenir : le second et l'avant-dernier récit mettent en scène des adultères.



« Une folle semaine » commence avec un paragraphe mémorable et mise beaucoup sur décor. Le rapprochement des personnages semble naturel... tout le contraire de « La nouvelle », où tant la narration que l'intrigue semblent bancals dès le départ. « La dernière séance » est indéniablement la meilleure nouvelle du livre, ainsi qu'un vrai coup de cœur, avec un vieux couple marié que l'on apprend à connaître, un cadre original et une scène de sexe très réussie. « Recette d'un mariage au château » met l'eau à la bouche... mais pas pour les raisons que vous croyez, la cuisine se révélant bien plus présente que l'érotisme. Et en un sens, tant mieux, car la conclusion déçoit un peu. « Sous la chaleur... » et « Jour d'orage » font progressivement monter la tension et s'avèrent très efficaces. « Le cadeau », beaucoup moins : long à démarrer et prévisible, il en plus faut accrocher à ce type d'histoire... Enfin, « Un bon plan » laisse un sentiment mitigé, Myriam étant un peu trop obsédée pour se rendre attachante.



Globalement, il y a du bon et du moins bon, mais aussi de l'excellent et du très bon et on passe un assez chouette moment de lecture.

Si le livre vous intéresse, sachez qu'on le trouve encore en magasin au jour où je tape ces lignes... mais plus pour tes longtemps !
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Lily, tome 1 : Déclic !

Toujours un plaisir de découvrir les parutions de cette collection "De fil en soie" :) Ce premier épisode est vraiment audacieux. Lily reprend sa vie en main, après une rupture elle décide de prendre un nouveau départ...A peine arrive-t-elle dans son nouveau appartement qu'elle fait connaissance avec son charmant voisin Thomas ! Il est photographe amateur ce qui intrigue fortement Lily !



Elle est bien décidé à vivre sa vie comme elle l'entend alors elle va proposer à son voisin de poser pour une séance photo.



C'est encore pour moi une belle réussite, mon dieu j'ai vraiment adoré ce premier épisode qui est vraiment très coquin mais sans être vulgaire. J'avais découvert la plume de Karine grâce à la nouvelle "Pulsions" qui m'avait beaucoup plu et ce duo d'auteur a fait des merveilles avec Lily. C'est moderne, bien écrit et très sensuel !



Ici les auteurs mettent en scène un trio de façon artistique et décomplexée. Moi qui ne suis pas fan des multi-partenariat j'ai été tout de suite charmée par la façon dont les auteurs ont orchestrés la scène. Un début très sympa que je recommande à tous les lecteurs de littérature érotique.
Lien : http://chroniqueslivres.cana..
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8 Nouvelles érotiques inédites, tome 21

Du changement dans ce vingt-et-unième tome de « 8 nouvelles érotiques inédites », à commencer par la couverture : exit le petit bandeau de dentelle en bas de celle-ci, au profit d'un plus sobre rectangle noir. Dommage, c'était dans le thème, d'autant plus que cet opus s'éloigne de la romantica pour s'axer davantage sur l'érotisme pur : seules trois des huit histoires laissent deviner une évolution romantique ultérieure, et encore, l'une d'entre elles concerne un couple déjà formé. Là encore, dommage, d'autant que certaines histoires se prêtaient à un épilogue plus optimiste. Une thématique constante lie tous les textes en revanche : le réveil du désir après un trop long sommeil.



Dans « Le cabinet secret », une étudiante trop sérieuse se laisse séduire par l'Italie... et un bel inconnu. C'est doux, sensuel, dépaysant, on aimerait que ça dure plus longtemps... et, peut-être, que ça se finisse différemment. Pourquoi Augusta Saint-Ambroise nous a-t-elle brisé le cœur, mystère ! Dans « En route vers le plaisir », même scénario pour Maud, mais au fin fond de la Provence, cette fois. Quelque chose sonne moins naturel dans les échanges, mais ça se lit tout de même très bien.



Les personnages d'« Un drôle de séminaire » voyagent aussi, mais ici, le décor n'est qu'accessoire, prétexte à une partie de jambes en l'air au goût d'interdit et au contexte pour le moins original. Inutile de chercher une trace de sentiments, par contre...



Pas de voyage mais un métro dans « Le dernier wagon », où les fantasmes de Lucie se mêlent peu à peu à la réalité, nous plongeant dans une ambiance particulière. Là encore, on pourra regretter le choix d' Augusta Saint-Ambroise pour la fin, même si celle-ci a du sens.



D'autant que juste avant, on avait déjà eu notre dose d'amertume avec « Une rose pour Zoé ». Pourtant, cette nouvelle est l'une des rares du livre à laisser entrevoir un avenir possible pour le couple. Mais pas le couple d'origine de Zoé... vous l'aurez compris, il s'agit d'une histoire d'adultère. Mais au delà de ça, il s'agit aussi d'un début de romance hyper mignon. On peut toujours compter sur le duo Géhin-Tinchant !



... qui, avant ça, nous livre également « Dans la peau d'une autre », avec un jeune couple super choupi qui apprend à communiquer. C'est sexy, c'est léger, ça met de bonne humeur, et on retrouve la pointe d'humour caractéristique des auteurs.



Début de romance aussi dans « Retour de week-end », où une héroïne frustrée à l'extrême et vraiment prête à sauter sur tout ce qui bouge se cherche un partenaire (mais sans alliance) en urgence. Dit comme ça, ça peut ne pas donner envie, et c'est vrai qu'au début, Pauline tape sur le système. Mais voilà : c'est drôle, et en plus ça se termine sur une note optimiste, alors c'est oui !



Reste à évoquer « Un soir de chance » d'Eric Valland. Parce que cette fois, j'ai effectivement des trucs gentils à dire sur un de ses textes ! La présence d'une héroïne bisexuelle est une très bonne surprise, même si on ne le découvre pas tout de suite. Mais surtout le fait que le héros n'en profite pas, ou du moins pas comme on pourrait l'imaginer. Célia n'en a rien à faire de lui (et vu qu'il est imbuvable, comme malheureusement souvent chez les héros de l'auteur, on comprend pourquoi), la vraie protagoniste du sexe à trois, c'est Anna. C'est sur son plaisir à elle que se focalise la narration, même si c'est à travers le regard de son homme. Suis-je réconcilié avec la plume d'Eric Valland ? Pas vraiment, le héros est une fois de plus un aimant à baffes, et son style reste fidèle à lui-même. Mais il y a du bon dans ce texte, qui mérite d'être mentionné. D'autant que la fin est positive.



Que penser de cet volet ? Côté érotisme, le contrat est largement rempli, avec différentes ambiances. La qualité est également au rendez-vous, même si l'on préférera certaines plumes à d'autres selon ses goûts. En revanche, si vous aimez vos histoires de sexe avec une dose de romantisme, ce n'est pas forcément le livre qu'il vous faut.
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 18

Seuls des textes de saison composent ce nouveau volume d'histoires courtes allant de la romance légèrement épicée à l'érotisme pur et sans fioritures, le tout sous la chaleur – voire la canicule – estivale.



Si l'adultère vous fait grincer des dents, sachez que trois des textes sont ici concernés, le premier étant néanmoins organisé par le conjoint. Quant aux deux autres, les héroïnes y sont si malheureuses qu'on ne regrettera pas de les voir fuir vers des bras plus accueillants, pour une nuit ou pour la vie...



« Le réveil du désir », donc, une histoire d'adultère pur qui renaît vingt ans après. On aime ou pas, mais Paula Monty prend le temps de poser son histoire de sa jolie plume. Côté sexe, c'est vraiment soft et peu détaillé.



« Ariane au septième ciel », à l'inverse, narre sur presque vingt ans l'histoire d'un couple, au fil des idées toujours plus coquines d'Ariane, racontées du point de vue de son mari. C'est très chaud et on ressent vraiment la complicité des personnages, ainsi que leur attachement toujours inchangé. Une chouette romance érotique au rythme parfait, qui ferait presque acheter le recueil à elle seule. Un coup de coeur !



« Des vacances inspirées » raconte le dérapage (inévitable ? ^^) d'un couple d'écrivains, via un plot twist très bien vu. Impossible d'en dire plus sans gâcher la surprise ! le contexte est placé, les dialogues – comme souvent avec le duo Tinchant-Géhin, sont pleins de malice et l'érotisme au rendez-vous.



« Le temps d'une nuit d'été » a des allures de songe. Si l'érotisme y est tout en retenue – ce qui n'est d'ailleurs pas plus mal –, c'est véritablement son ambiance douce-amère qui séduit. J'aurais aimé une autre fin, mais celle choisie par l'autrice se tient néanmoins très bien.



Ah, « Nuit étoilée au Maroc » ! Moi qui adore les romances orientales, j'ai été comblé avec cette histoire. Un décor de rêve décrit en détail, un bel inconnu, un fiancé absolument détestable, une héroïne indépendante et une fin parfaite : rien. à. redire. On a de l'évasion, de l'érotisme, du romantisme, tout y est. Merci, Augusta Saint-Ambroise !



Il fallait bien un maillon faible, et c'est « Un désir incandescent », où le narrateur-héros insupportable et très injuste envers sa soeur se laisse séduire par la collègue de cette dernière. Ça a davantage la saveur d'une romance ; sauf qu'une romance entre deux personnages aussi amers, ça ne donne pas envie ! Et ce n'est pas la scène de sexe assez fade qui sauvera les meubles...



« Septième vague » parle de surf, de relation toxique, d'amitié, de nouveaux horizons, de soleil, de sel sur la peau. Tout ça en à peine onze pages. Si la fin est un peu rapide, le développement du reste de l'histoire compense largement. Et tant pis si l'érotisme n'est pas vraiment présent.



« Mon homme de ménage » présente également une héroïne au conjoint irrespectueux qui mérite mille fois plus son bel inconnu que d'être traitée si mal. L'histoire est classique, mais la plume de Gaëlle Bouix fait lentement monter la tension.



Un très bon recueil donc, qui ne pourra que plaire aux fans du genre !
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 16

Le précédent recueil de nouvelles érotiques paru via Nous Deux datait de cet été... et y figuraient quelques très bonnes histoires.



Autant le dire direct : ce seizième opus mérite l'achat rien que pour « La malédiction », seconde nouvelle du livre et indéniablement la meilleure. Non seulement c'est incroyablement drôle et le dépaysement est là avec de jolis décors enneigés, mais la chaleur est également au rendez-vous via une scène coquine très bien écrite, toute en lenteur et en subtilité, où l'on ressent vraiment la complicité du couple. Un énorme coup de coeur.



Pour le reste, on a majoritairement droit à des inconnus qui se sautent dessus. Plus de l'érotica pure que de la romantica donc, certaines de ces rencontres étant indéniablement éphémères, tandis que d'autres laissent planer le doute.



Côté plaisir... de lecture, « Sans réserve » et « Une vraie pyromane », à l'image de ces hentai qui vont à l'essentiel, se focalisent sur le sexe direct entre inconnus, sans blabla. Il faut aimer le style... « La suite Agneta » et « Le bel Argentin », sur le même concept, font progressivement monter la tension mais là où les fantasmes de Charlotte sont concrétisés de fort belle manière et se terminent sur une note optimiste, ceux de Clémence ne convainquent pas vraiment et la fin, abrupte, n'arrange rien. Dans « Le mari, l'amant et l'amour », dont le titre annonce la couleur, l'enchaînement un peu capillotracté des évènements peut refroidir et la conclusion déçoit un peu. Percival méritait mieux.



Restent « Chaleur au chalet » avec un couple en devenir très mignon qui se tourne autour dans une ambiance de sports d'hiver très réussie, et « L'art d'aimer », où la douceur estivale ravive une vieille flamme jamais éteinte, avec une saveur de vacances (et de churros). Pour cette dernière, le duo d'auteurs a détourné de façon très maligne le fantasme de la prof via des retrouvailles loooongtemps après. On y gagne une héroïne presque cinquantenaire et « toujours aussi canon », et un héros quarantenaire un peu désabusé, mais qui n'a pas oublié ses émois d'ado. C'est certes un peu rapide, mais surtout très doux.



Au final, si ce recueil n'égale pas les deux précédents, on y trouve tout de même une véritable pépite et trois autres bonnes histoires, que l'on relira avec plaisir.
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Lily, tome 1 : Déclic !

J’ai adoré cette lecture, qui nous permet de faire connaissance avec Lily récemment célibataire et qui compte bien profiter de la vie. Son voisin, lui propose une séance photo, mais une fois la porte refermée derrière elle Lily va découvrir des choses qu’elle ne pensait pas voir et… faire.



Une lecture érotique très agréable, sensuelle et sexy !

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Lily, tome 1 : Déclic !

Je remercie Chocolat Cannelle pour ce service presse.



Alors ce premier tome est pour moi un coup de cœur, une histoire très bien ficelée qui est addictive.

On se retrouve dans la peau de Lily, qui après une rupture reprend sa vie en main.

Cette lecture est très bien, nous avons l'impression d'être l'héroïne de l'histoire.

Une lecture fluide, qui donne envie d'avoir la suite pour pouvoir enchaîner sur cette magnifique histoire.

Un soupçon d'érotisme dans cette lecture qui nous donne des frissons
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Lily, tome 1 : Déclic !

Attention, pour un public averti!



Parlons tout d'abord de la couverture. Elle montre une jeune femme qui pose en sous-vêtements. Elle est plutôt sensuelle et le fait que le contour et le titre soient en vert pomme aide à bien mettre en valeur notre mannequin.



Lily est une jeune femme qui décide de reprendre sa vie en mains après sa rupture avec Damien. Lorsqu'elle rencontre Thomas, un beau gosse qu'elle surnomme immédiatement "z'yeux bleus", et qui n'est autre que son nouveau voisin, dans l'ascenseur, et qu'il l'invite à venir assister à l'une de ses séances photos, elle se surprend à accepter.



Déborah, la jeune femme qui pose lors du shooting est tellement belle, sexy, enjouée, souriante que Lily se laisse emporter dans la séance et devient elle-même mannequin d'un jour... Une séance qui pourrait réellement marquer pour elle un nouveau départ.



Dans cet épisode, on découvre Lily, qui elle-même se réapprend. On fait connaissance des autres personnages tels Déborah et Thomas qui sont très à l'aise avec eux-mêmes.



Ce livre est écrit à quatre mains. Les auteurs ont réellement une très belle plume. L'écriture est fluide; le vocabulaire posé est recherché. Tout est bien écrit et justement dosé avec humour. Le rythme du récit monte crescendo. Les scènes de sexe sont érotiques et sensuelles au possible. Les descriptions sont quant à elles très bien imagées et c'est avec plaisir qu'on se sent emporté dans l'histoire.



Je pense que c'est la première fois qu'un livre érotique passe dans mes coups de coeur, c'est assez étonnant, et pourtant, je me suis surprise à dévorer cet épisode! C'est donc avec hâte que je vais découvrir le deuxième épisode qui se trouve d'ores et déjà dans ma tablette!







Je tiens à remercier Steph Biron, des éditions Dominique Leroy, mon partenaire, pour l'envoi de ce premier épisode en service presse.
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Nos plus belles histoires d'amour, tome 71

Deux mois et demi après le précédent tome, voici le 71e opus de « Nos plus belles histoires d'amour ». Autant prévenir, pas les plus joyeuses, puisque dans la moitié d'entre elles, les personnages affrontent la perte d'un être aimé.



« Loin du cœur » est même encore pire, puisque Jean-Pierre découvre qu'on lui a menti, qu'il a porté le deuil pour rien... tout ça parce que Marie-Christine, pétrie de validisme intériorisé, ne voulait pas être un boulet. AAAAARRRRRGH. Quand t'es toi-même handi, tu hurles de rage. Certes, 1956. Et l'éditeur est passé par là pour « moderniser » le texte. Qu'est-ce que ça devait être à la base...



Pourtant, on espère presque le même genre de plot-twist dans « Un aveu tardif ». Mais non, Johnny ne reviendra bel et bien pas, et l'intérêt de l'histoire est de toutes façons ailleurs. L'auteurice (dont on ignore l'identité) a évité avec brio de tomber dans la facilité pour nous livrer une jolie romance dramatique, et sans hésiter la seconde meilleure histoire du livre.



« Un cœur à l'abandon », plus classique, traite du retour à l'amour d'Armelle auprès d'un crush de jeunesse. Tout est très rapide...



... mais pas autant que dans « Une passagère », où en l'espace de cinq minutes à peine, le chauffeur de bus se voit faire se vie avec ladite passagère, bien paumée. Ça a autant de crédibilité qu'une pub de téléachat, les réactions du meilleur ami sont tout autant exagérées, et c'est finalement peut-être ce côté « too much » partout qui sauve le truc du naufrage...



Dans « Faits pour se rencontrer » aussi, la romance est très rapide, mais beaucoup mieux amenée. Sans doute parce que l'on n'en voit que les prémices, avant le petit épilogue sympa qui confirme la suite. Sophie est une héroïne très sympathique, et Christine Delfosse aborde discrètement les préjugés sexistes dans le milieu agricole.



Mais la vraie pépite du livre se trouve à la toute fin, dans « Miss Quiproquo » du duo Géhin-Tinchant, que l'on a l'habitude de croiser dans un registre plus coquinou. On retrouve ici toute la malice, la légèreté et la bonne humeur de leurs plumes, dans une histoire très body-positive en compagnie d'une héroïne prompte à toujours envisager le pire scénario possible ! Pourtant, cette fois, la vie a décidé d'être sympa avec elle, il suffit juste qu'elle saisisse sa chance... Un petit bonbon feel-good et qui fait un bien fou, surtout après les histoires plus dramatiques qui précèdent.



Globalement, ce 71e opus est un bon recueil. Pas le meilleur jusque-là, mais pas le pire non plus. Les deux histoires contemporaines valent leur pesant de cacahuètes, tandis que côté vintage, « Un aveu tardif » se démarque clairement.
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 23

Avec ce 23e volume de « 8 nouvelles érotiques inédites », Reworld Media nous offre ce qui est peut-être l'un des meilleurs recueils de la série jusque-là. Et en bonus, à quelques exceptions près, ce sont des histoires de saison !



Pourtant, « Natacha », qui ouvre le recueil, ne laisse franchement pas une bonne impression. Disons que ça sent le fantasme de mec d'un bout à l'autre, avec la cliché de la grosse chaudasse qui saute sans raison sur le héros banal, alors qu'elle est en couple avec un de ses amis. Qu'elle n'aime pas. Et qui ne l'aime pas non plus, comme ça, ça ne fait de mal à personne. En soi, côté histoire, ça pourrait passer, mais la plume de l'auteur rend ça volontairement vulgaire, dommage.



Pour Lina et Solveig, les héroïnes de « Désir tout schuss » et « L'inconnu du sauna », les vacances au ski se révèlent tout sauf glaciales, puisque les bras d'inconnus vont se charger de les réchauffer. Pour la première, il ne fait aucun doute qu'on a affaire à une romantica, pour la seconde, le doute persiste jusqu'aux dernières lignes, qui achèvent l'histoire de façon parfaite. Florence d'Agosto a opté pour la malice en plus de l'érotisme, Judi Stark, une légère mélancolie compensée par la douceur de sa plume.



Natacha Toillon et Paula Monty exploitent toutes deux le thème de femmes mûres en quête de reconnexion avec leurs hommes. Isabelle dans « Rester femme » et Jeanne dans « A la baguette » vont donc choisir la provocation. La première, en prenant le problème de front. Le texte est très très cru, mais ça n'est pas gênant, le contexte s'y prête bien, voir ces deux persos d'un certain âge glousser bêtement comme des collégiens a même quelque chose de rafraîchissant. La seconde histoire, elle, exploite à fond la thème de la musique, le couple officiant au sein du même orchestre. Les termes spécifiques sont légion et... détournés de façon amusante ! Bref, là encore, de très bonnes nouvelles.



Avec « Cadeaux coquins », deux collègues de bureau se rapprochent à l'occasion d'un « secret santa » un peu particulier. L'occasion pour Hélène de mettre le grappin, sans subtilité, sur le petit nouveau de la boîte. J'ai eu un peu de mal au début, puis l'humour a fait le job, entre le cadeau saugrenu et les imprévus. Pas mon texte préféré, mais ça se lit.



Ce sont vraiment les deux dernières histoires qui sortent du lot.



Avec « La voix de la nuit », le duo Géhin-Tinchant réalise le rêve d'Isaac en lui faisant rencontrer l'animatrice radio dont la voix éclaire ses nuits. C'est doux, un peu mélancolique, la complicité naturelle qui se tisse entre eux très bien retranscrite, car les auteurs prennent le temps de poser le contexte. Le texte est beau, tout simplement, et les dernières phrases sont parfaites.



Quoi de mieux qu'une histoire de saison pour achever le recueil ? Avec une petite dose de romance médicale, un père Noël sexy, les aléas des urgences, de l'humour, de la malice, une tension savamment entretenue et une issue qui donne encore plus le sourire, « Réveil aux urgences » clôt le recueil de la meilleure façon qui soit !
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8 nouvelles érotiques inédites, tome 19

Un bon cru que ce 19e tome de nouvelles érotiques made in Nous Deux, offrant une jolie variété dans les histoires proposées.



Pourtant, ça commence plutôt mal avec « Le marathon érotique », une histoire centrée sur la jalousie maladive de l'héroïne. L'érotisme n'y tient qu'une place minime, et encore, on ne peut pas dire qu'un plaisir en solitaire dans les toilettes d'un bar soit sexy... Ni émoustillant, ni romantique. On a connu Paula Monty plus inspirée.



« Une nouvelle danse », en revanche, offre tout ce que l'on est en droit d'attendre : c'est sensuel et pourtant tout en retenue, avec un coeur du récit cette discipline de danse originale. La tension monte progressivement et promet un joli début de romance. Bref, C'était très cool.



Avec « Envoûtante métamorphose », le duo Géhin-Tinchant nous fait rencontrer un couple irrésistible, uni par une complicité palpable... et un désir commun irrépressible. le format court de l'histoire n'empêche pas les auteurs de poser un contexte et même glisser un peu d'humour. Là encore, une franche réussite.



Un enthousiasme que douche un peu « L'apéro »... C'est très très longuet, à l'inverse la scène de sexe est pliée en une demi-page, et le fait que le héros ait tenté de téléphoner à sa femme deux secondes avant ruine définitivement l'ambiance. Parce que oui, en plus, c'est une histoire d'adultère...



« Un charisme magnétique » possède une ambiance plus sombre que les récits habituels du duo Géhin-Tinchant (oui, encore eux, mais ils déçoivent rarement, alors tant mieux !), ainsi qu'un côté plus « droit au but », même si la fin se montre plus optimiste. le métier des protagonistes et leur différence d'âge apporte une touche d'originalité sympa.



« Être de son temps », comme le suggère son titre, présente un couple plus âgé... à la mentalité peut-être encore plus rétrograde que la moyenne. Ça plombe un peu l'ambiance... sans parler des caresses en douce sous la table alors qu'il y a *les enfants* juste à côté... Alors ok, la tension monte, mais... rah, non, c'est quand même limite.



« La juge et le prisonnier » joue sur les fantasmes et les interdits. Jusqu'au bout, on peine à déterminer la part de rêve et de réalité, on ignore comment tout ça va finir... Il y a une véritable atmosphère dans cette histoire, un peu douce-amère, à l'image de la fin, terriblement frustrante et pourtant si logique. Je préfère les contes de fées, mais merci quand même à Vera Lind, j'ai adoré cette histoire.



« La directrice » joue là encore beaucoup sur le fantasme, avec une héroïne clairement bi (mais dans le déni) et une histoire construite sur la durée. C'est très bon... jusqu'à la fin, qui tombe comme un cheveu sur la soupe et non sans amertume. Pourquoi cette agressivité, ce chantage ? Non, vraiment, il n'y avait pas besoin de ça pour caser du sexe là.



Si quatre des histoires sont donc moins convaincantes que les autres, les bonnes, elles, valent franchement le détour... d'où le point bonus accordé.
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Lily, tome 3 : La Boîte à bijoux

http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/05/lily-episode-1-3.html



Nous découvrons l'histoire de Lily, une jeune femme qui a décidé de reprendre sa vie en main depuis sa séparation avec son mari. Elle va emménager dans un appartement et elle fait la connaissance de son voisin Thomas.

Que va-t-il se passer entre eux? Je vous laisse le soin de le découvrir.



Je préfère rester vague sur la première saison de cette belle série. Car si j'en dis trop, je risque de spoiler et je n'aime vraiment pas dévoiler des infos importantes.



Je préfère le dire directement, mais cette nouvelle n'est pas faite pour tout le monde. Il contient des scènes très osées avec des plans à trois, mais je vous rassure, les auteurs ont tellement bien écrit cette histoire que cela n'est même pas choquant ni vulgaire. La preuve, je ne suis pas une grande fan des plans à trois, mais ici j'ai trouvé cela bien et surtout très bien écrit.



Parlons un peu des personnages, Lily est une bouffée d'air frais. Elle est courageuse, charmante, drôle et elle n'a pas peur d'apprendre de nouvelle chose. Quant à Thomas, c'est un homme passionné par la photo et je trouve cela assez sexy, il est charmant et il est adorable.

Nous allons faire connaissance avec d'autres personnages qui vont également changer la vie de notre Lily et grâce à certains personnages, elle va découvrir de nouvelles expériences. Je préfère vous laisser la surprise.



Une première saison que j'ai beaucoup aimé et je me fais une joie de découvrir la suite. D'après ce que j'ai vu, la saison deux est prévue pour septembre et la saison trois pour 2017 toujours avec trois épisodes.



En conclusion, comme je l'ai annoncé, c'est une histoire pour adultes qui est agréable à lire. Les auteurs nous transportent du début jusqu'à la fin et je suis bien contente d'avoir lu les trois épisodes d'une traite. Je vous recommande cette nouvelle érotique qui risque de réveiller certaines choses en vous.
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Lily, tome 3 : La Boîte à bijoux

Je Chocolat Cannelle pour ce service presse.



Nous retrouvons Lily, qui reçoit un petit mot dans sa boîte aux lettres, ce petit mot ne contient qu'un numéro de téléphone.

Qui cela peut-il bien être, après s'être posée la question Lily appelle et elle tombe sur Deborah.

Deb' l'invite à une soirée où l'alcool aidant, Lily, va se lâcher, elle va pratiquer le voyeurisme avant d'entamer les réjouissances avec Deb'!

Un épisode tout en sensualité, une plume addictive qui nous laisse sans voix, et quand la fin arrive, on en redemande.

Une très belle série à mettre entre toutes les mains.

J'ai hâte d'avoir la deuxième saison qui nous promet de belles choses.



La saison 2 sera publiée à partir du 30 septembre, il y aura trois épisodes.

Et la troisième et dernière saison sera publiée début 2017, il y aura à nouveau trois épisodes.
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Lily, tome 3 : La Boîte à bijoux

Lily est attirée par la belle Deb’, la première femme qui lui fait cet effet. Est-elle amoureuse de Thomas et/ou de Deb’. L’écriture est toujours aussi agréable et juste, drôle et enivrante.



Pour conclure, je dirais que j’ai beaucoup aimé la saison 1 de la série Lily, qui m’a permis de faire connaissance avec les trois personnages principaux, Lily 32 ans fraichement célibataire ; Thomas le voisin, la quarantaine, séduisant et photographe et enfin Déborah jeune modèle qui fait découvrir des émotions et des sensations à Lily.

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Lily, tome 2 : Cocktails

Tout comme le premier épisode, j’ai bien aimé cette lecture qui est drôle et sensuelle. Lily se découvre de nouvelles attirances, comme entre autres le voyeurisme, les rapports de domination et soumission… mais aussi de nouveaux plaisirs.



Je conseille, évidemment, cette nouvelle érotique sans hésitation.

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