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Critiques de Zhang Xiaoyu (119)
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L'Autoroute sauvage, tome 1 : Kilomètre 666

C'est parce que j'ai aimé la trilogie de la "Terre sauvage" de Julia Verlanger que j'ai eu envie de découvrir son adaptation en bande dessinée par Mathieu Masmondet et Zangh Xiaoyu. Je me félicite décidément de fréquenter une médiathèque aussi bien fournie à tous les niveaux et notamment en "BD".

Après ma franche déception concernant l'adaptation de la "Horde du contrevent", je peux dire que celle-ci est plutôt réussie, à commencer par l'univers graphique proposé dont la force et la beauté inspirent le respect, les expressions sont bien rendues et les personnages affichent une vraie personnalité, chaque planche est un plaisir pour les yeux.

Je ne sais pas si le terme est adéquat, mais les dessins ont une netteté qui évoque une forme de classicisme, ce qui donne une certaine esthétique à ce monde post apocalyptique qui me convient parfaitement.

Pour ce qui est de la fidélité au roman ma foi, je dirais que tout y est, mais de façon minimaliste, on touche les limites du format qui ne permettent pas d'installer tranquillement le contexte, ici tout va très (trop) vite, les événements s'enchaînent de façon brutale et ce sans préparation.

Côté psychologie des personnages j'ai le même regret, on est loin de la profondeur de vue de Gerald dans le roman, en passant, les auteurs l'ont rebaptisé "Mo" et en ont fait un presque autiste, après tout pourquoi pas.

En fait, ce qui importe c'est que l'ensemble est assez fidèle à l'esprit du roman avec les limites évoquées plus haut, l'autoroute sauvage va nécessiter trois volumes, le premier est plutôt sympa, suffisamment pour me donner envie de lire la suite.
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L'Autoroute sauvage, tome 2 : Kilomètre Sang

Kilomètre Sang ! Le titre de ce tome 2 de l'Autoroute sauvage annonce la couleur, elle sera rouge écarlate.

L'action commence à la suite du cliffhanger du précédent opus, Mo et Hélène vont tenter de libérer Jinn de la cage où il agonise, un supplice venu du moyen âge bien en phase avec le retour à la barbarie de cette époque post apocalyptique, une mission qui va se révéler bien sûr compliquée et périlleuse. En fait, toute l'action de ce deuxième tome va se résumer à ce sauvetage et ses conséquences qui vont nous valoir un autre cliffhanger, nous invitant à lire le troisième et dernier tome.

L'adaptation de la trilogie de la "Terre sauvage" est vraiment plaisante, j'estime que Mathieu Masmondet et Zangh Xiaoyu rendent à cette occasion un bel hommage à Julia Verlanger, ils ont su garder l'esprit de l'œuvre avec une ambiance parfaitement en phase avec ce qu'on attend de cet univers.

Si l'histoire n'est pas 100 % fidèle à sa version "papier", la trame et le scénario sont par contre tout à fait dans l'esprit, le contexte est très bien rendu.

La qualité des dessins est exceptionnelle et donnent aux différents protagonistes de l'histoire une force de caractère que j'ai rarement vue aussi bien rendue, les scènes d'action (enfin, de meurtres et de bastons) sont d'une belle efficacité.

Si j'ai trouvé le traitement de l'intrigue minimaliste dans le premier opus, ce n'est pas le cas ici où tout arrive pour ainsi dire à point, il faut dire que ce tome 2 se déroule sur un laps de temps très court.

Pour conclure, le novice en BD que je suis encore s'est régalé, j'ai maintenant hâte de lire ce troisième tome.
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L'autoroute sauvage, tome 3 : Kilomètre zéro

Kilomètre zéro ! Le troisième tome de l'adaptation BD de l'Autoroute sauvage nous emmène à Paris, et plus précisément à Notre Dame car vous le savez sûrement, c'est là que commence le Kilomètre zéro.

Mo et Jin partent sur les traces des ravisseurs d'Hélène, ils sont bien décidés à tout faire pour la retrouver, et ce quel qu'en soit le prix.

Encore une fois, les scènes d'action seront magnifiées par des dessins somptueux, cette bande dessinée est décidément un régal pour les yeux, la qualité est au-dessus de la moyenne à tel point qu'on pourrait presque suggérer aux âmes sensibles de s'abstenir, car le sang va beaucoup couler qu'on se le dise.

Je ne vais pas entrer dans le détail des péripéties, je vais me contenter de dire que j'ai apprécié le scénario malgré ses quelques facilités, je l'ai aimé en dépit du parti pris des auteurs d'adapter librement l'action parisienne du roman en modifiant considérablement le scénario.

L'essentiel est là, et ce qui n'y est pas tient la route, comme le dit Alain Damasio, "on ne juge pas la valeur d'une adaptation à sa fidélité au support original ; on la juge à la qualité de sa trahison", et pour ce qui me concerne, la qualité est là.

J'ai apprécié au point de "valider" une fin pour le moins surprenante, mais qui est, à la réflexion, tout à fait dans l'esprit du contexte de cette excellente trilogie.

En conclusion, c'est une belle adaptation qui se double d'un bel hommage à Julia Verlanger, une belle bande dessinée.
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Les futurs de Liu Cixin, tome 3 : Les Trois..

On dit parfois que les enseignants sont des bougies qui se consument à petit feu pour éclairer les autres. Cette BD nous transmet le message qu'il faut enseigner à tous les enfants pour qu'ils puissent avoir un avenir, que la transmission du savoir est fondamentale.



Bref, c'est un bel hommage à tous les professeurs du monde entier pour le travail qu'ils accomplissent car cela a un sens. En effet, le savoir des enfants va permettre de sauver l'humanité d'une extinction de masse qu'allait provoquer une race d'extraterrestres supérieurs voulant une espèce de cordon de sécurité dans la galaxie anéantissant plusieurs milliers d'étoiles dont le soleil.



J'ai adoré la mise en scène qui nous montrent deux histoires complètement séparées qui vont se rejoindre malgré tout vers la fin. Progressivement, on va comprendre les enjeux qui seront de taille. Bref, l'auteur n'abat pas toutes ces cartes tout de suite ce qui peut paraître laborieux mais c'est tout simplement astucieux.



Le dessin est absolument extraordinaire que cela soit dans la campagne rurale chinoise ou bien dans l'espace avec des batailles intergalactiques titanesques.



Au final, un titre assez intéressant de cette collection qui nous montre que la Terre n'est qu'un minuscule grain de sable dans une voie lactée et surtout un univers sans limite.
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L'Autoroute sauvage, tome 1 : Kilomètre 666

"L’Autoroute sauvage" est une BD post-apocalyptique adaptée du roman paru en 1976 de Gilles Thomas / Julia Verlanger / Éliane Taïeb, grande dame et pilier de la Science-Fiction française encore trop mésestimée car trop méconnue. Et c’est "Walking Dead" sans zombies et du "Mad Max" sans punks ! (remember les conflits survivalistes entre groupés et solitaires… ^^) Bref, c’est du post-apo français, et de qualité s’il vous plaît car j’ai eu l’impression d’être au sud de la ville de Paris détruite mais si magnifiquement décrite dans "L’Eclat de Givre" d’Estelle Faye (grande dame de la SFFF française).





An 20XX. Comme le reste du monde, la France a été dévastée par l’apocalypse. Hélène est une rescapée de la communauté de Porquerolles, et malgré tout ce qu’elle a vécu et tout ce qu’elle subi, elle s’entête à vouloir retrouver sa jeune sœur Anna enlevée par des esclavagistes parisiens… et ses chance de survie voire de succès augment quant elle fait la rencontre de Mo/Moon, un action man digne des action movies des années 1980 (genre Sly/Schwarzie), qui ne parle presque plus depuis le massacre de ses parent. C’est ensemble qu’ils progressent vers le nord le long de l’A6 renommé autoroute 666 en raison de ses périls…



Le récit est assez sauvage, sans concession même dans son traitement de la violence : pillards, barbares, esclavagistes, cannibales, seigneurs de la guerre, gourou intégristes illuminés… fournissent autant de péripéties à l’histoire, et il ne faut pas surtout pas se focaliser sur le fait que tout cela appartient désormais aux archétypes du genre.

Car le traitement des sentiments est lui plutôt d’une grande pudeur, en dépit des scènes de nu ou de sexe, en car en réapprenant à faire confiance la fragile mais courageuse Hélène et le courageux mais fragile Mo se reconstruisant lentement dans les bras l’un de l’autre. Dans un monde sauvage et barbare où règne la loi du plus fort, ils incarnent justement l’espoir de reconstruction d’un monde meilleur alors même qu’il mène conjointement une quête qui semble perdue d’avance… Notons aussi le personnage de Jin, qui se joint au groupe et prodigue ses conseils avant de repartir de son côté et dont le triste sort constitue le cliffhanger de fin de ce tome 1 !



Rien à redire que les graphismes très efficaces de Zhang Xiou qui ne m’a toujours ravi depuis son entrée dans le monde de la bande dessinée, et qui ici semble avoir atteint la maturité en trouvant l’alchimie qu’il faut entre dessines, encrage et colorisation… Nul doute qu’il a puisé dans tous les classiques du genre (remember la saga "Hokuto no Ken", la version manga de "Mad Max" !).





Sinon carton jaune à certains prescripteurs d’opinion ayant pignon sur rue :

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Les futurs de Liu Cixin, tome 3 : Les Trois..

Un BD d'après une nouvelle de Liu Cixin que je ne connais pas, en fait je n'ai lu que la première qui a aussi été adaptée et que j'ai beaucoup aimé.



Celle-ci se déroule dans la Voie Lactée où deux espèces intelligentes se confrontent. L'Empire de Silicium, extérieur à la Voie lactée, avait lancé une guerre totale contre la Fédération des civilisations carbonées !



Pendant ce temps sur la Terre, un instituteur de village pauvre, s'escrime à donner l'envie d'apprendre à des enfants dont les parents ne comprennent pas la nécessité d'une instruction ! “Pour changer l'avenir du village, il faut d'abord changer l'avenir des enfants !” page 49



Quand la Fédération a gagné la guerre, je vous passe les chiffres faramineux d'années de combat, de vaisseaux et de planètes détruites, elle a décidé de créer une zone d'exclusion en détruisant planètes et étoiles afin que l'Empire ne puisse les utiliser pour les attaquer. Avant de passer à l'acte ils vont tenter d'identifier les civilisations ayant atteint le niveau 3C, celles qu'ils devront préserver. Vient alors le tour de la Terre... et des enfants instruits !



Les dessins des combats dans la Galaxie sont époustouflants ! Il y a quantité de détails à regarder qui se passent texte et forment un ensemble saisissant et fascinant. Sur Terre, les traits sont beaucoup plus simplistes mais expriment parfaitement la misère et le désespoir ; l'attachement des enfants à l'instituteur et au savoir qu'il partage ! Les deux parties prônent la valeur de l'instruction, celle qui mène à l'avenir.



Il y a un avantage certain sur un Chromebook, avec un fichier de qualité, c'est la possibilité de zoomer pour profiter de toutes les nuances et détails qui portent l'histoire !



#Lestroisloisdumonde #NetGalleyFrance #lesfutursdeliucixin
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L'autoroute sauvage, tome 3 : Kilomètre zéro

Cette trilogie BD-SF, très proche du récit d'aventures, a été librement adaptée du roman éponyme de Julia Verlanger.



Le scénariste, Mathieu Masmondet (qui vient du monde des séries télévisées) a voulu, tout en respectant l'oeuvre original, réactualiser l'histoire dans un contexte plus près de nos ressentis d'aujourd'hui. (Le machisme encore bien présent dans la SF française des années 1970 a été, en grande partie, gommé, p.e.)

C'est certes louable, mais en donnant ainsi une orientation plus réaliste, en métamorphosant le Gérald d'origine (grande gueule macho sachant envoyer des boutades) en un être mutique proche de la bête nommé "Mo", en détournant la quête du personnage principal féminin... j'ai perdu ce qui m'avait tant plu dans le roman de Verlanger, à savoir, son humour, son âpreté et son inventivité.



Par contre, le graphisme du chinois Zhang Xiaoyu a été un vrai plaisir pour les yeux : découpage efficace, multiplications des angles, gros plans et points de vue des paysages bordants l'autoroute sur laquelle se déplacent les personnages auxquels il a su donner une grande diversité d'expressions.



Le 1e tome était, pour moi, un presque sans-faute.

À partir du 2e tome les scènes d'action décuplent, mais tombent parfois à plat.

Dans le 3e tome le scénariste tente d'expliquer le "pourquoi" de ce monde post-apocalyptique (est-ce nécessaire ?) et je n'ai pas adhéré du tout à sa pirouette finale et science-fictive.

Vous l'aurez compris... j'ai largement préféré la version originale.
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L'autoroute sauvage, tome 3 : Kilomètre zéro

Dans ce troisième et dernier tome, Mo et Jin traversent les dangers de l’Île de France pour atteindre le Kilomètre 0, à savoir Notre-Dame de Paris… Leurs buts ? Sauver Hélène, trouver Ana, échapper aux griffes de la horde sauvage qui se sert de la Tour Eiffel comme signe de ralliement !

Infiltration, révélations, exfiltrations, évasion, inévitables sacrifices et retour à une forme de civilisation avant une fin pleine de tristesse et d’amertume…

Je suis vraiment partagé : d’un côté on a la bonne adaptation d’un bon récit post-apo, qui se fait une joie de coller aux thématiques survivalistes des œuvres de genres engagées des années 1970, et d’un autre côté on a un récit d’un grand classicisme qui peine à surprendre et/ou à renouveler le genre. Alors oui le scénariste Mathieu Masmondet modernise le récit originel de Julia Verlanger, mais j’ai trouvé que cela sentait un peu le réchauffé...



Un peu déçu aussi que le Paris post-apo ne se résume pas à grand-chose : cela fait d’autant plus tâche que la catastrophe est récente… Mais bon, on ne va bouder un récit post-apo français de bonne facture qui n’a rien à envier à ses concurrents américains ou japonais !



PS: si j’ai bien compris, Les Humanoïdes associés optent aussi vers la collection thématique vu qu’"Horlemonde" et "Les Décastés d’Orion" également adaptés de Julia Verlanger intègrent l’univers Mondes Rétros…
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L'Autoroute sauvage, tome 2 : Kilomètre Sang

"L’Autoroute sauvage" est une BD post-apocalyptique (librement ?) adaptée du roman paru en 1976 de Gilles Thomas / Julia Verlanger / Éliane Taïeb, grande dame et pilier de la Science-Fiction française encore trop mésestimée car trop méconnue. Et c’est "Walking Dead" sans zombies et du "Mad Max" sans punks ! (remember les conflits survivalistes entre groupés et solitaires… ^^) Bref, c’est du post-apo français, et de qualité s’il vous plaît car j’ai eu l’impression d’être au sud de la ville de Paris détruite mais si magnifiquement décrite dans "L’Eclat de Givre" d’Estelle Faye (grande dame de la SFFF française).





An 20XX. Comme le reste du monde, la France a été dévastée par l’apocalypse. Hélène est une rescapée de la communauté de Porquerolles, et malgré tout ce qu’elle a vécu et tout ce qu’elle subi, elle s’entête à vouloir retrouver sa jeune sœur Anna enlevée par des esclavagistes parisiens… et ses chance de survie voire de succès augment quant elle fait la rencontre de Mo/Moon, un action man digne des action movies des années 1980 (genre Sly/Schwarzie), qui ne parle presque plus depuis le massacre de ses parent. C’est ensemble qu’ils progressent vers le nord le long de l’A6 renommé autoroute 666 en raison de ses périls…



Le récit est assez sauvage, sans concession même dans son traitement de la violence : pillards, barbares, esclavagistes, cannibales, seigneurs de la guerre, gourou intégristes illuminés… fournissent autant de péripéties à l’histoire, et il ne faut pas surtout pas se focaliser sur le fait que tout cela appartient désormais aux archétypes du genre.

Car le traitement des sentiments est lui plutôt d’une grande pudeur, en dépit des scènes de nu ou de sexe, en car en réapprenant à faire confiance la fragile mais courageuse Hélène et le courageux mais fragile Mo se reconstruisant lentement dans les bras l’un de l’autre. Dans un monde sauvage et barbare où règne la loi du plus fort, ils incarnent justement l’espoir de reconstruction d’un monde meilleur alors même qu’il mène conjointement une quête qui semble perdue d’avance…



Et le tome 2 est riche en action :



Mo et Jin repartent donc sur l’autoroute sauvage pour rejoindre le Kilomètre Zéro : Notre-Dame de Paris ! Qu’est-ce qui les y attend ? Radioactivité, toxines, agents bactériologiques…





Rien à redire que les graphismes très efficaces de Zhang Xiou qui ne m’a toujours ravi depuis son entrée dans le monde de la bande dessinée, et qui ici semble avoir atteint la maturité en trouvant l’alchimie qu’il faut entre dessines, encrage et colorisation… Nul doute qu’il a puisé dans tous les classiques du genre (remember la saga "Hokuto no Ken", la version manga de "Mad Max" !). Encore que ce tome 2 soit un chouia moins abouti : j'imagine qu'il n'a pas forcément eu tout le temps qu'il aurait voulu pour bichonner toutes ses planches...
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Les futurs de Liu Cixin, tome 3 : Les Trois..

Considéré comme l’un des plus grands écrivains de science-fiction contemporaine, Liu Cixin est lauréat du prix Hugo, et a vendu des millions d’exemplaires dans le monde entier.



Troisième album de la collection « Les futurs de Liu Cixin » que je découvre après « La terre vagabonde » et « Pour que respire le désert » et c’est toujours un plaisir !



Nous sommes toujours sur notre planète Bleue, mais cette fois la catastrophe est différente. L’extinction de l’humanité ne tient qu’à un fil et la connaissance est peut-être ce qui va pouvoir la sauver.



La guerre céleste dure depuis des millénaires, d’un côté un instituteur cherche à apporter un peu de lumière et de savoir aux enfants d’un village très pauvre, pour leur offrir un avenir. Et de l’autre, on fait connaissance avec des extraterrestres qui vont décider du sort de certaines planètes, à travers plusieurs questions.



Liu Cixin interroge le lecteur sur l’acceptation de la différence, mais surtout sur le degré d’avancement des différentes civilisations avec le prisme de chaque protagoniste.



Les planches collent parfaitement à l’intrigue avec cette école en complète décrépitude, ces enfants motivés par un enseignant qui n’hésitera pas à donner sa vie pour que la graine de la connaissance germe dans ses petits élèves, avec des dessins simplistes, reflets de la vie sur Terre. Mais aussi de sublimes planches de combats intergalactiques, colorées, et dont les mouvements sont presque palpables.



Au-delà de l’intrigue, Liu Cixin rend, non seulement, un magnifique hommage au corps enseignant, mais surtout exhorte le lecteur à la connaissance. La connaissance salvatrice, qui permettra à l’être humain de toujours se sauver des pires catastrophes.



Le destin de la Terre est intrinsèquement lié à l’enseignement donné par ce professeur dévoué, dans une Chine rurale pauvre et sans repères. Xiaoyu Zhang apporte la touche d’émotion, grâce aux magnifiques dessins, donnant à la science-fiction ses lettres de noblesses et l’opportunité de délivrer un beau message.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Les futurs de Liu Cixin, tome 3 : Les Trois..

Troisième des quinze adaptations des nouvelles de Liu Cixin avec cette fois aux commandes Xiaoyu Zhang, manhuajia de science-fiction, déjà publié en français.

Les trois lois du monde est un subtil mélange de Space-Opéra et de roman social avec un soupçon de sciences. Mais, surtout, un livre profondément humaniste rendant un vibrant hommage au corps enseignant.

Comme pour les précédents opus, cet album procure un immense plaisir de lecture tant pour le récit que les illustrations.

Les futurs de Liu Cixin, une collection à dévorer et à partager sans modération.
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Les futurs de Liu Cixin, tome 3 : Les Trois..

Au fin fond de l’univers, on interroge des espèces vivantes pour déterminer leurs intelligences et savoir si elles méritent de continuer à vivre. On assiste à l’échec de plusieurs d’entre elles… Sur la Terre, dans une campagne chinoise, un maître d’école donne tout pour que ses élèves aient un avenir. Deux trames qui se rejoignent à la fin…

J’avais déjà lu les autres BD, adaptations des nouvelles de Liu Cixin et j’ai envie de les découvrir une par une. Le scénario de celle-ci est moins étonnante et complexe, on comprend rapidement où l’auteur veut en venir et pourtant l’histoire est bien racontée et la fin a tout de même dû panache. Les dessins de Xiaoyu Zhang sont poignants, on lit la douleur et la détermination dans les traits des personnages. Une histoire qui m’a moins surprise mais avec un message très fort sur l’apprentissage du savoir, un hommage aux enseignants.
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Le temple flottant

Je ressors assez déçue de la lecture du Temple Flottant.



A l'image de la couverture, les dessins sont magnifiques, riches en détails avec un très beau travail sur les couleurs. En revanche, l'intrigue ne m'a pas semblé à la hauteur. Le Temple Flottant a des airs de conte philosophique : un vieil homme raconte à des enfants dissipés l'histoire d'un jeune moine surdoué adoré de tous qui finit par tout laisser tomber mener pour s'adonner au jeu et à la luxure, jusqu'à tout perdre, jusqu'à être jugé et enfermé par les moines qui l'admiraient jusque là. Lorsqu'il meurt dans sa geôle, le temple sur la montagne s'envole et pendant des jours et des jours, les moines cherchent comment regagner la terre...



Et puis le conteur s'endort au milieu de l'histoire, ne se rappelle plus de la fin quand on le réveille. Ce dénouement n'en est pas vraiment un, le conte n'a pas de morale et nous n'obtenons pas de réponse... C'est très frustrant.
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L'Autoroute sauvage, tome 1 : Kilomètre 666

Une BD tiré du livre de Julia Verlanger qui lui même était déjà excellent, ici c'est moins étoffé à cause du format BD mais c'est aussi plus moderne grâce aux superbes dessins.

Le top du post-apo, dommage qu'il soit en 3 tomes, j'aurais préfèré un one shot plus épais mais on va pas se plaindre vu la qualité.

Il y a tout de même quelques différences avec le livre mais de l'ordre des détails donc tout va bien.

Si vous aimez les BD et le post-apocalyptique vous en aurez pour votre argent !

Et pour ceux qui ne connaissait pas mais ont aimé cette bande dessinée, jetez vous sur le roman (écrit par Julia Verlanger sous le pseudonyme de Gilles Thomas) qui est une bombe apocalyptique de premier ordre.
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Saving human being

Une belle histoire, dure, triste, mélancolique, mais tellement plausible, le personnage principal, un robot (je trouve qu'il a un air de E.T.) dont le rôle est d'aider et sauver les humains à bien du mal à mener sa mission correctement (alors que la destruction des guerres fait rage sur terre), il se debrouille mais il lui manque la logique "humaine" pour y arriver. La suite à vous de la découvrir.



Le scénario déjà est très bon, les dessins sont magnifique et la colorisation aussi, les personnages sont bien choisis et on a une morale intelligente (même si elle ne plaira pas à tout le monde).

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Les futurs de Liu Cixin, tome 3 : Les Trois..

Alors qu'une guerre céleste se perpétue depuis des millénaires, sur Terre, un instituteur cherche à apporter la lumière du savoir dans un village très pauvre, pour offrir un avenir aux enfants.

Dans cette histoire, qui est un éloge de la connaissance, on suit en parallèle la vie de cette école de village et celle d'extraterrestres qui doivent décider de sauver ou non certaines planètes. A travers les questions que ces individus posent aux enfants, l'auteur interroge sur la notion d'avancer de civilisation et sur la façon dont on juge les autres par rapport à ses propres codes.

On s'attache vraiment à cette bande d'enfants dépenaillés et l'on s'inquiète de la destruction du monde, via le choix arbitraire d'un jugement fragile.

Les dessins, comme dans les opus précédents de la collection collent parfaitement à l'ambiance de l'histoire. Ici, l'environnement est sombre et dépouillé, offrant un monde post apocalyptique au village des enfants, et le vide de l'espace aux extraterrestres venus sauver ce qui méritent, à leur yeux, de l'être.

Je suis encore une fois époustouflée par la qualité de l'histoire et la capacité de Liu Cixin à offrir au lecteur un univers très riche malgré le format court. Sans parler du formidable travail d'adaptation de Zhang Xiaoyu.
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L'Autoroute sauvage, tome 1 : Kilomètre 666

Ayant lu la presque intégralité de l'oeuvre de Julia Verlanger, je ne pouvais que lorgner avidement sur cette bd et me jeter dessus avant que quelqu'un d'autre ne le fasse. Ma seule déception fut que je ne pouvais qu'emprunter les deux premiers tomes.

Je ne m'aventurerais pas dans la critique comparative entre le roman d'origine et cette bd mais je relèverais tout de même les éléments que j'y ai retrouvé et qui m'avais fait aimé l'oeuvre de Julia Verlanger.

Tout comme dans le roman donc, on entre dans le vif du sujet. Dès les premières pages, on dépeint la situation, plante le décor et esquisse un profil psychologique des personnages. Tout est rapide, clair, concis, sans détours. J'y retrouve des thèmes chers à l'auteure, comme l'opposition constante entre groupe et individu, le refus de l'autorité à travers le personnage de Mo ( Moon), le rejet du pouvoir et de l'asservissement. Mo et Hélène sont des personnages au caractère taillé au couteau, le premier, victime d'un traumatisme, réapprend à vivre au contact de la seconde hantée par l'idée fixe, et complètement folle dans ce monde post apocalyptique de retrouver sa soeur. Les dialogues sont à la mesure de leur relation, qui se limite à un quasi monologue, des étreintes presque bestiales. Ils sont courts, disent l'essentiel, les images parlent pratiquement plus que les textes. D'ailleurs celle ci prend largement le dessus lors des scènes d'action, qui se veulent violentes et sanglantes, à l'image du monde, un environnement hostile et dangereux. Le danger est présent partout, et tout comme Julia Verlanger l'avait formidablement démontré dans le roman, celui ci vient principalement des hommes, des groupes et de leurs chefs qui n'hésitent pas à se livrer à toutes les bassesses pour exercer leur tyrannie. La bd transpose bien, je trouve, l'idée que Mo, qui a choisi une vie solitaire, rythmée par ses voyages sur cette fameuse autoroute, se dresse contre l'oppression, la sauvagerie et l'injustice, même si les moyens qu'il utilise sont violents.

Bonne ou mauvaise adaptation, je n'en sais rien. Toujours est il que cette bd m'a permis de retrouver tout ce que j'aime chez Verlanger. Et la suite n'est pas en reste....
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L'Autoroute sauvage, tome 2 : Kilomètre Sang

Je ne reviendrai pas sur les éléments qui ont fait que j'aime beaucoup cette bd ( je vous invite à lire ma critique du premier tome), tirée et adaptée d'un roman de Julia Verlanger, auteure de sf post apocalyptique ( mais pas que!), absolument génial et résolument en avance sur son temps.

Ce tome 2, je l'ai aimé principalement pour l'évolution de Mo et d'Hélène. Le premier qui est un solitaire dur comme le fer, s'doucit progressivement au contact de la seconde, retrouvant peu à peu quelques lambeaux de son humanité déchirée lors d'un événement tragique de son enfance, dont on découvre dans ce tome quelques éléments supplémentaires. La seconde parce qu'au contact de cette brutasse de Mo, devient de plus en plus dure, et commence à acquérir les compétences de survie et l'état d'esprit qui va avec, suffisant pour pouvoir se débrouiller seule. Cette évolution est rendue possible par leur relation, basée uniquement sur la confiance et le respect, sans que cela n'ait besoin d'être explicite. Mais ces sentiments forts implicites, impliquent également que cette relation les mènera forcément à séparer leurs routes respectives, à moins qu'un événement ne permettent le contraire. Et l'événement en question finira par arriver et donnera lieu à un tome 3 et dernier ponctuant cette trilogie. La dimension tragique de l'histoire d'origine a été, à ma grande satisfaction, respectée puisque le dénouement nous montre à quel point Hélène est résolue et ce qu'elle est prête à endurer pour retrouver sa soeur et aller au bout de ce qu'elle s'est fixée.

Quand on connaît le roman d'origine, on sait à quoi s'attendre pour la suite, ( et c'est tout simplement ÉNORME!!) et personnellement je suis impatient de découvrir comment tout cela a été mis en image...

Bon ok je ne suis sans doute pas très objectif....!! Mais bon lisez la quand même, ça vaut vraiment le coup, surtout pour les afficonados de mad Max et Ken puisqu'on y retrouve des éléménts communs; et je ne parle pas que des scènes gores....!
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Le temple flottant

Album one-shot, je découvre cet auteur grâce au graphisme magnifique de la couverture qui annonce une histoire fantasy et onirique. Comme un conte, nous découvrons la vie de ce moine qui avait tout pour atteindre l'éveil suprême, il est comme un ange déchu dont on ne connaîtra pas la raison de sa chute.. ce qui m'a donné une sensation de manquement à l'histoire. Même la raison de l'apparition de la magie m'est manquante. Je pense être complètement passée à côté de l'œuvre. Je n'oublierai pas de mentionner de nouveau le talent de l'auteur pour ses illustrations. J'ai préféré les dessins des paysages aux traits des personnages et l'histoire en elle-même ne me marquera pas du tout..
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Les chroniques de Légion, tome 1

Un grand merci, tout d'abord, à toute l'équipe de Babelio ainsi qu'à Masse Critique pour m'avoir fait découvrir cette bande dessinée.



Longtemps décriée, jugée (à tort) futile, la bande dessinée a réussi à se faire un nom et à prendre ses marques parmi la littérature. Art à part entière, elle délivre un message tout comme un roman. La difficulté réside dans la concision.



Lorsque j'ai vu cette BD proposée dans le cadre de l'opération Masse Critique, je me suis dit que c'était une bonne idée que d'avoir pris ce personnage qui nous est devenu presque familier maintenant, Vlad Tepes, alias Dracula, et de le mener dans une dimension fantastique. Bien entendu, il va de soi que le lecteur ne s'attendra pas à une reprise du héros de Bram Stoker. Toute la complexité était là. Mais l'amateur de BD ne s'y trompera pas et sera happé par l'histoire dès la première planche. Vient s'ajouter à cela le jeu sur les couleurs, très sombres pour les trois-quarts de l'album, allant du marron au rouge en passant par le noir. Le symbole du mal, du sang, de l'enfer est présent à chaque page. Il est le fil conducteur du voyage dans l'Histoire et dans le temps.



Pourtant, bien que tous ces facteurs soient réunis, je n'ai pas vraiment accroché. Tout d'abord, j'ai eu un problème avec la première partie: les dessins peu détaillés, légèrement évasifs, et la mise en forme - en vignettes larges - ne m'attirent pas. J'ai du mal avec cette conception panoramique qui, je le conçois, laisse le champ au décor de manière beaucoup moins restrictive que la case classique. J'ai préféré les dessins de la dernière partie de l'album, à partir de la page 44, plus lumineux et plus détaillés. Ensuite, il y a beaucoup de récitatifs, c'est-à-dire des petits encadrés qui racontent l'histoire et peu de bulles. Encore une fois, c'est un parti pris qui se défend et que je ne juge pas. J'explique seulement pourquoi je n'ai pas vraiment apprécié cet ouvrage.



Ceci dit, si vous aimez ce style, alors n'hésitez pas car le scénario est vraiment original.
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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