Zhang Xiaoyu

C'est une adaptation du roman de Julia Verlanger (avec le pseudonyme Gilles Thomas pour la première publication dans la collection Fleuve Noir Anticipation). Au niveau du scénario, c'est assez fidèle, dans l'ambiance, avec quelques légères modifications plutôt intelligentes. J'ai aimé le livre de Julia Verlanger. Mais ici, le graphisme ne m'a pas du tout convaincu. C'est une histoire qui aurait mérité des décors plus inquiétants, plus magiques, plus de variations dans les ambiances, les atmosphères, moins d'uniformité, un travail sur la couleur plus riche, moins terne. C'est presque comme un roman photo d'après le roman, on s'attarde beaucoup sur les détails du sang qui gicle dans les bagarres, mais assez peu sur la nature qui reprend le dessus, on ne ressent pas l'immensité du territoire sauvage... J'aime quand l'illustrateur s'approprie l’œuvre, ici on reste dans une simple mise en images, sans prises de risques. Du coup, je suis assez déçu, autant lire le livre.

Une guerre intergalactique est en marche. La Fédération Galactique des civilisations carbonées et les envahisseurs de l'empire de Silicium. Pour former une barrière temporelle avec les envahisseurs, la Fédération doit détruire des planètes. Avant de décider du sort d'une planète, la Fédération vérifie que la population n'a pas atteint le niveau de civilisation 3c.

Au même moment, au cœur d'un village pauvre d'une province reculée, un professeur se démène pour sortir ses élèves de l'ignorance.

Les graphismes sont magnifiques ! Les couleurs éclatantes et le trait de crayon très réaliste. Les scènes de combat interstellaires sont époustouflantes.

Bien que je ne sois pas fan de science fiction, j'ai passé un bon moment. Le professeur est très touchant. Il donne absolument tout pour ses élèves, jusqu'à sa vie, pour leur donner une chance de sortir de leur misère, pour leur donner un avenir.

J'ai trouvé que cette bd était trop courte, j'aurais voulu en savoir plus sur l'avenir des enfants, j'espère qu'il y aura une suite.

Une bd qui ravira les amateurs de science fiction et d'histoires de fin du monde.

Un vaisseau s’écrase dans un désert. A son bord, un homme blessé qui réclame de l’eau et un robot. L’homme lui confie une mission : le sauver. Ce dernier va échouer. Il rencontre une mère et sa fille, Boya, et va poursuivre auprès d’elles sa mission : « Saving human being »…



Cette bande dessinée offre au lecteur une palette émotionnelle riche. On voyage de la tendresse, l’humour, l’amour jusqu’à la tristesse, la peur, la cruauté. L’humanité ne se niche pas forcément là où on l’attendrait, le robot paraissant parfois bien plus humain que certains hommes. Ce caractère varié se retrouve au niveau du graphisme : les dessins sont magnifiques, colorés, parfois les cases s’étalent sur une page entière et les bulles s’effacent, ce qui donne une résonance particulière à l’intrigue. Le monde ici dépeint semble apocalyptique : la guerre est omniprésente et dévastatrice. Au beau milieu des massacres, se niche une petite oasis où une mère et sa fille vivent paisiblement. Le robot va tenter de poursuivre sa mission à leur côté. Les humains le surprennent, le désarçonnent parfois : ils sont taquins, emplis de sentiments… Le robot ne peut éprouver tout cela. Mais ils sont aussi fragiles et capables des pires manipulations, révélant une cruauté sans borne. Il va le vivre, à ses dépens, et sa mission va prendre un tour curieusement paradoxal alors que la fin résonne au loin, déjà si proche…

Les trois lois du monde est un roman graphique de science-fiction, adaptation d'une nouvelle de Liu Cixin par son compatriote Zhang Xiaoyu.

Deux histoires parallèles sans lien apparent. D'une part, une guerre intergalactique entre les civilisations carbonées et l'empire du Silicium. D'autre part un enseignant qui se bat pour ses élèves dans un village isolé de la Chine.

L'intrigue est maîtrisée et les dessins réussis. Cet album est une formidable réussite et un bel hommage aux professeurs.

J'aime bien ces ambiances apocalyptiques sur un monde de désolation après un immense cataclysme. On retrouve un peu nos repères grâce à des symboles comme la Tour Eiffel ou encore cette autoroute qui part de la capitale vers le sud et bord de mer. J'avoue avoir été bluffé par ces paysages étonnants de réalisme. Un très bon point pour le graphisme qui m'a séduit.



C'est vrai que c'est assez bestial et sauvage comme bd mais j'avoue que j'aime cette simplicité dans l'action. On ne s'ennuie jamais avec un héros fort du muscle et une jeune écervelée prête à tout pour retrouver sa soeur disparue. On va à l'essentiel. La Terre est désormais réduite à une régression barbare qu'on aurait du mal à imaginer.



C'est une très bonne réalisation dans un genre road-movie à la Mad Max mais à la française. Les deux tomes que j'ai lus ne donnent qu'une seule envie: découvrir le troisième et dernier volume. C'est correctement réalisé et c'est efficace.

Hasard ou pas du calendrier, "L'autoroute sauvage" surgit alors qu'un nouvel opus de la saga "Mad Max", référence incontesté des films post-apocalyptiques, arrive au cinéma... difficile de ne pas faire le rapprochement, car même si ici on ne croise point d'engin motorisé, le cadre principal de l'intrigue n'est autre qu'une autoroute...
Lien : http://psychovision.net/bd/c..

En ce début 2014 est parue aux éditions Mosquito une magnifique bande dessinée d’origine chinoise dont l’auteur est Zhang Xiaoyu : Le temple flottant.



"Le jeune moine surdoué Wugen est l’idole de toute la Chine. Il est considéré comme un saint. L’Empereur en personne lui demande de l’aide pour interpréter des sutras.



Soudain, il disparaît. Comme ça, du jour au lendemain. Lassé de sa vie exemplaire, il décide de mener une existence dissolue, au point d’être arrêté et condamné.



Le jour de la visite de l’Empereur, une chose incroyable se produit : le temple s’envole. Il flotte dans les airs, emportant avec lui un bout de la montagne. Il reste là, au-dessus de la ville, au milieu des nuages.

Les habitants se demandent alors comment aider les moines à redescendre. Et ces derniers utilisent toute leur ingéniosité pour se tirer de ce mauvais pas."

Mon humble avis de personne convaincue de la réussite de cet ouvrage



Voilà, j’ai fermé Le temple flottant et j’avais des étoiles dans les yeux. C’est tellement beau graphiquement, le scénario est si doux et envoûtant que l’on se laisse happer dans une Chine traditionnelle et fantastique.

Xiaoyu n’en est pas à son coup d’essai et prouve là encore son talent. Un chef d’oeuvre graphique qui en fera rêver plus d’un.



J’ai lu cette BD dans la lignée de mes lectures sur l’Asie. Le temple flottant fait désormais parti de mes coups de cœur littéraires.
Lien : http://chickon.fr/2014/03/11..

Le professeur Li enseigne dans une province chinoise pauvre et reculée. Passionné par sa mission éducative, il prend sous son aile des enfants abandonnés ou trop éloignés de l’école pour faire le trajet chaque jour, allant jusqu’à leur fournir gîte et couvert à l’école. Mais l’élévation par l’éducation n’est pas comprise par tous, et la confrontation avec le reste du village n’est jamais bien loin.

A une autre échelle (galactique cette fois), c’est un autre conflit qui fait rage entre peuples du carbone et peuples du silicium, menant à la destruction de milliers de systèmes stellaires. Et si la survie d’une espèce vivante se jouait à sa capacité à répondre à quelques questions scientifiques ?

Ce tome one-shot, comme une nouvelle, met à l’honneur les professeurs et les sciences en particulier, si chères à l’auteur de “hard SF”.

Le style de dessin du manhuajia chinois m’a touché, bien différent de ce qu’on a l’habitude de feuilleter. Des paysages spatiaux comme des peintures, et des personnages forts en émotion. Une belle adaptation de nouvelle, qui fait mouche.

Happé par la beauté du dessin, des couleurs, la maîtrise et l'originalité qui s'en dégagent, je me suis laissé aller à la lecture de cette bande dessinée. Pleine de promesses. La couverture nous entraîne tout de suite dans une atmosphère de fantasy chinoise, qui ne nous quittera plus. C'est magnifique.

Mais si seulement le scénario avait pu suivre... C'est aussi décousu, et j'ai même eu l'impression que l'histoire se perd à la moitié, lors de la disparition du héros. Héros qui n'est pas remplacé, et ne laisse qu'un vague lien avec ce qui suit. On devine une morale un peu facile derrière l'ensemble, et la pirouette finale, à mon sens bien trop attendue pour un livre qui n'est pas destiné aux enfants, fini de nous rappeler qu'on a surtout vu de belles images. Et pas passé trop de temps à réfléchir tout en profitant d'un graphisme très impressionnant, tout de même.

C'est la première fois que je vois sur une BD le nom de l'auteur Xiaoyu plus grand que le titre de la BD ce qui pourrait d'ailleurs prêter à confusion. Encore faut-il connaître l'auteur chinois qui est pour nous tous un illustre inconnu. Je n'aime guère cette forme de prétention qui est visiblement imposée par l'éditeur.



En ce qui concerne ce titre, il s'agit de l'histoire de la vengeance d'un homme du peuple marionnettiste contre un politique de la Chine profonde au milieu des années 50 probablement. Un galopin des rues lui tiendra compagnie. Il s'agira de gober des mouches et de la morve qui sort par les narines : bref, de la crasse sous toutes ses formes. Après, on pourra y voir de l'art ou de la poésie. Je veux bien mais pas pour moi. De toute façon, le scénario manque cruellement d'épaisseur.

Je ne suis pas tellement convaincu par ces deux tomes d'un récit qui se veut être une sorte de préquelle de la série Je suis légion. Pourtant, il y a, aux commandes, Mathieu Lauffray et Fabien Nury. Bref, cela avait tout pour me plaire. Certes, c'est efficace mais je n'arrive pas à accrocher aux destins de ces personnages avec deux frères Vlad et Radu qui se combattent. Ce n'est pas ce que j'ai lu de meilleur sur le thème des vampires...



On glisse d'une époque à l'autre sans qu'il y ait un lien pour nous accompagner tout en douceur et avec habileté. Le fait qu'il y ait également plusieurs dessinateurs sur le même tome (genre planche 14 à 25 par untel etc...) ne m'a pas vraiment enchanté en raison de la discordance de style pour une même histoire. Il est vrai que la série mère ne m'avait pas vraiment passionné. Cela se reproduit en l'espèce. En tout cas, il ne se passe pas finalement grand chose dans ce premier tome.



Le second tome est plus intimiste car il dévoile une psychologie propre au personnage de Vlad donc quelque part plus intéressant. Au final, cela reste un travail satisfaisant.

Crusades est incontestablement une très bonne trilogie avec une intrigue qui s'écarte des codes du genre entre spiritualité et occultisme. On est élevé à un grade au-dessus. Il est vrai que le marché est réellement inondé par les templiers.



Il y a tout d'abord le graphisme de ce dessinateur chinois qui fait des merveilles avec un trait dynamique et expressif. Les couleurs ne sont pas en reste. Bref, la qualité est au rendez-vous.



Pour autant, ce titre n'est pas très connu. Il n'y a pas eu de grande publicité lors de sa sortie. Les auteurs ont sû construire un récit avec des personnages qui ont du charisme et qui s'inscrivent dans une réalité historique bien définie. Et puis, cette audace de se rapprocher d'un démon de style Alien ou Prédator a retenu toute mon attention.



On pourra sans doute regretter les nombreux flash-back qui rende ce récit très difficile à appréhender par moment. Il faut impérativement suivre le fil au risque de se perdre dans ces catacombes et ne plus se relever. C'est le gros point noir de cette série...



Au final, on a une oeuvre ésotérique tout à fait originale et d'une richesse plutôt rare.

Le monde est en plein chaos. On n'en connait pas encore la raison. Pourtant les habitants de Porquerolles y vivent encore en paix jusqu'à l'arrivée des groupés qui massacrent les hommes et enlèvent les femmes. Hélène va subir les pires atrocités jusqu'à ce qu'elle croise la route de Mo qui la sauve de son affreux destin. Ensemble, ils vont faire route vers Paris pour retrouver la sœur d'Hélène. Ce road movie post apocalyptique est palpitant. Mo et Hélène sont attachants, et leur histoire un vrai rêve : un peu de douceur dans ce monde de brutes.

La première histoire, Qiao Zhengfei, l'inventeur raconte la rencontre de deux garçons que tout oppose. L'un calme et rêveur, l'autre, assez exubérant. Le père de Zhengfei est un capitaliste pendant la révolution culturelle chinoise. Le garçon est victime de brimades, mais il a un rêve...



La seconde histoire, Timi est une adaptation de L'enfant du temps d'Isaac Asimov. Un laboratoire réussit à transporter un garçon de la préhistoire dans leur présent.



Les deux histoires ont en fil rouge une enfance difficile par leur différence de l'enfant, l'une de l'esprit, l'autre physique. J'ai préféré la seconde même si le jeune Timi parait un peu étrange par sa représentation graphique (oreilles en pointe). J'ai aussi apprécié que l'auteur varie son trait de dessin, très différent d'une histoire à l'autre.

A nouveau l'auteur de SF Liu Cixin nous emmène dans un monde futur où la cruauté des uns doit faire face à la bonté des autres. Un professeur qui croit fort en l'instruction affronte la bêtise des habitants. Ils veulent juste ce amèliore leur confort et à court terme. Jeu, alcool et violence leur convient très bien à leur situation de misère. Si pour se soulager de leur vie de merde, ils battent leurs enfants, c'est normal. Ils sont là pour ça. Un enseignant veut lutter contre ça et y met toute sa volonté. Mais est-elle suffisante contre un groupe d'hommes d'autant plus imbibés? La motivation va le pousser à tout faire pour avancée et cela inspira un autre à prendre la relève. Heureusement, car grâce à lui le sort de la planète est préservé. Qui aurait pu croire que connaître les trois lois Newton pourrait sauver la Terre? et que cela se ferait pas des enfants chinois en très grandes précarités? Surtout que l'humanité joue un rôle considérable dans une lutte entre le peuple du carbone et le peuple du silicium, donc entre la Fédération et l'Empire. Les extraterrestres sont émerveillés du rôle incroyable des professeurs. Ne pouvait-on rêver meilleur diatribe pour souligner l'importance et la force de l'enseignement? Zhang Xiaoyu propose une immersion dans un avenir où l'espace est capital. On a le droit à de magnifiques planches dans le cosmos. Il y a même une page triple pour encore mieux percevoir l'invisible. Un vrai régal autant par les mots que les images qui donne envie de lire les autres tomes de la série.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Tandis que deux espèces intelligentes discutent au fin fond de l'univers de savoir si telle ou telle planète mérite d'être sauvée en fonction de son degré d'intelligence, un jeune instituteur cherche à aider ses élèves le plus pauvres et les plus malmenés par la vie ou les adultes. Sa vocation est ardente, il est prêt à tout affronter pour ses jeunes élèves. C'est en partie grâce à un autre professeur qui l'a enseigné , l'a aidé, l'a sauvé, qu'il s'est lancé dans ce sacerdoce. Quand un jour la Terre sera testée sans qu'elle le sache, ce sont ses jeunes élèves qui feront office de cobayes.

Une histoire violente, apre, qui méle un vibrant plaidoyer pour l'éducation et le professorat. et de la science fiction...

Un graphisme sombre qui correspond à cette histoire intrigue qui semble deux temporalité...

Interessant.

Critique pour les tome 1/2/3.

Ah, l'autoroute sauvage. Je n'ai que de bon souvenir de la lecture de ce cycle Post-apo Français écris par L'autrice Julia Verlanger (dont je suis un grand fan).

J'avais entendu parlé de cette adaptation en BD depuis un bon moment mais je viens seulement de me l'a procurer.

Tout comme pour les romans j'ai adoré ce premier tome. Bon, adaptation oblige il y a eu quelques changements mais rien de bien méchant et les dessins sont de bonne facture. Que demander de plus.

« Rien de plus paisible que les morts. Les casse-bonbons, c’est les vivants ».

Mo et Jin, combattants aguerris et solitaires, atteignent Paris aux infrastructures délabrées mais à la végétation dévorante. Au kilomètre zéro, Notre-Dame-de-Paris, même transformée en forteresse, défie toujours le temps. C’est là qu’officient trois pontes devant lesquels les femmes enchaînées et molestées défilent. Les mandarins choisissent les esclaves qu’ils vont féconder. Parmi les esclaves destinées à la procréation forcée, Mo et Jin, introduits dans l’église par les souterrains, y découvrent Hélène. Seuls contre tous, comment peuvent-ils espérer délivrer et sortir indemnes d’une telle nasse ?

Le 3e volume clôturant la trilogie de « L’autoroute sauvage » ne déçoit en rien même si les ficelles scénaristiques inhérentes au genre peuvent décrédibiliser l’histoire : pénétrer une forteresse comme un moulin, tomber nez à nez avec Hélène pendant le défilé des esclaves. Chance et timing ne suffisent pas sans un coup de pouce des auteurs. Tous les ingrédients de la quête chevaleresque et du conte initiatique sont réunis pour concocter une aventure romantique noire quand l’amour devient impossible, informulable et inachevé. La nature reprend sa place et les survivants appliquent la loi de la jungle. Si le roman avait d’autres qualités et offrait bien d’autres développements possibles, son adaptation en bédé ne démérite pas pour autant et permet de réactiver une œuvre d’anticipation déjà quelque peu oubliée.

Sang pour sang.

L’attaque de la ferme par les Indiens, ici la maison d’enfance délabrée de Mo, là des sauvages blancs à crêtes de punk, occupe la majeure partie du second tome de « L’autoroute sauvage ». L’épisode n’est pas sans rappeler « La nuit des morts-vivants » (1968) de George A. Romero où des réfugiés dans une ferme isolée se barricadent dans l’espoir de survivre à une attaque de zombies. Tortures, égorgements, décapitation scandent le récit riche en actions, rebondissements, effondrements. L’intrigue est relancée quand les pontes parisiens lancent une razzia auprès du baron local qui pensait pouvoir marchander habilement ses femmes esclaves. Pour Mo et Jin, malgré l’aura mortifère qui nimbe l’ancienne capitale en ruine, Paris devient la destination incontournable puisqu’Hélène y a été transférée dans l’espoir flou de retrouver sa sœur Anna. Violent, trépident, sans concession, le second volet du triptyque maintient le lecteur en haleine qui pressent que la conclusion du road movie post apocalyptique ne sera pas idyllique.

Sans conteste, j'ai adoré et dévoré ce premier tome. Je n'ai qu'une hâte découvrir au plus vite la suite. On a pas le temps de découvrir quoique ce soit presque qu'on est déjà lancé à pleine vitesse dans l'histoire ! Les personnages sont mystérieux mais ce n'est pas dérangeant car on veut apprendre à les connaître et même garder du mystère... Le mystère voilà une des grandes forces de cette bande-dessinée. Les actions sont incessantes et on a l'impression d'être sur la route avec les personnages prêts à se faire attaquer. Et que dire du dessin, c'est tout simplement merveilleux !

Je recommande cette bande-dessinée à tous même si certaines scènes pourront faire rougir les plus jeunes...