Yaeko Ninagawa

Dès le titre, c'est parti pour rêver ! Un premier tome mêlant flashback, groupe de musique et douleurs des deux soeurs devenues trop tôt orphelines, une mélancolie, une rage de vivre et de profiter, se croisent. Les dessins sont vraiment très réussis, le cadre est agréable, une lecture d'une seule traite et qu'une seule envie, découvrir la suite de cette histoire ! Je recommande vivement.

Encore une courte série qui se termine et celle-ci nous a offert un joli hommage à la fougue de la jeunesse qu'on peut retrouver transcendée à tout âge.



Ce dernier tome conclut à merveille la série même si celle-ci n'est pas exempte de défauts loin de là, au moins le final est-il honnête et logique à sa façon. C'est également un peu rapide, mais c'est souvent le cas dans ce format d'histoire. Parfois, je préférerais que les auteurs aient un ou deux tomes de plus pour faire quelque chose de plus correct quand même.



Cependant j'ai été touchée par cette histoire d'adultes qui semblent avoir perdu leurs rêves et les retrouvent sous une nouvelle forme grâce à l'impulsion et la fougue de la jeunesse de la nouvelle génération. Il y a également une jolie utilisation du folklore japonais, dans ce dernier tome notamment, avec tremblement de terre, tunnel, fantômes et Enka (genre musical japonais un peu ancien et très mélancolique)... Cela donne une réelle atmosphère à l'histoire.



Le fantastique était également un des atouts charme de la série avec sa belle utilisation autour du fantôme de Shino même si ce fut parfois un peu bancal. Cela faisait très film d'animation sur certaines scènes dans ce dernier tome comme lorsqu'une mission de sauvetage est lancée et qu'elle se matérialise avec nos héros volant dans le ciel. Mais c'était une belle dynamique et avec la musique adéquate cela a de quoi emporter totalement le spectateur !



Je suis plus partagée en ce qui concerne les personnages où j'ai eu le sentiment de sacrées incohérences dans leur écriture, ce qui m'a rendu l'attachement difficile envers eux. Si j'ai adoré Aoi, le jeune Shino ou encore Akane, car ils avaient des rêves et se battaient pour eux, je me suis retrouvée totalement en opposition avec le vieux Shino, et ce de bout en bout, malgré les explications finale de l'autre. Je le trouve juste imbuvable, atroce, impardonnable. Il me révulse et je ne veux pas comprendre les choix finaux de rédemption autour de lui, même si je sais bien qu'il y a une logique.



En effet la thématique autour des rêves, de leur ambition différente pour chacun, de ceux qui se réalisent et ceux qui se brisent, des conséquences sur celui qu'on est par rapport à celui qu'on était, tout cela était puissant et intéressant. La philosophie de l'autrice : "une grenouille dans un puits ne connaît pas l'océan, mais elle connaît le bleu du ciel" me parle.





Même si elle fut écrite de manière on ne peut plus maladroite, Le bleu du ciel dans ses yeux fut une série charmante où l'envie de son héroïne d'aller de l'avant de réparer une injustice m'a touchée et entraînée. C'était la première fois que je voyais ainsi traité la thématique des rêves brisés et la confrontation de visions différentes sur l'ambition, ce que j'ai apprécié. Je pardonne ainsi la maladresse d'écriture des personnages et les développements trop rapides. Ce n'est pas une série mémorable mais elle fut touchante, à l'image d'Aoi.
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Même si c'est toujours avec maladresse, les auteurs continuent de nous conter une belle histoire légèrement fantastique si la difficulté à grandir, à suivre ses rêves et à conserver une âme d'enfant. C'est parfois un peu à côté mais toujours touchant.



Le tome 1 avait été un peu écourté à cause des pages du roman présentes à la fin, ce n'est pas le cas ici et on peut pleinement en profiter pour voir l'histoire se dévoiler un peu plus et les personnages s'étoffer, mais 160 pages, ça reste peu et on aimerait plus. L'histoire conserve sa touche fantastique qui intrigue mais surtout fait de plus en plus le va-et-vient entre passé et présent des héros pour développer un très beau discours.



Notre héroïne Aoi, soeur adolescente d'Akane, est notre narratrice, c'est elle qui nous donnera la main dans cette histoire. Elle sera à la fois la voix des adolescents que furent sa soeur et Shinno mais aussi celle qui ruera dans les brancards dans le présent pour secouer les adultes qu'ils sont devenus. Car clairement, leur vie présente n'a rien de réjouissant. Ces deux personnages représentent bien ce qu'on peut devenir quand on a foiré le rêve qu'on avait adolescent. Akane est en pilote automatique, ayant tout sacrifier pour sa jeune soeur et sa vie professionnelle. Shinno est devenu un sale trentenaire acariâtre qui certes est devenu musicien professionnel mais pas celui dont il rêvait ce qui l'a rendu amer. Il est méconnaissable. Aucun n'a réalisé son rêve, n'a vu ses sentiments s'épanouir et le vit mal.



Alors le fait qu'Aoi rencontre celui que Shinno était autrefois avec la créature fantastique dans le temple voisin de chez elle est une belle mise en abyme. Elle permet au lecteur et à la jeune héroïne aussi de réfléchir sur ce qu'elle souhaite pour son futur. Ne doit-elle pas tout faire dès maintenant pour réaliser ses rêves ? Ne sera-t-il pas trop tard ensuite ? La vie d'adulte est-elle toujours aussi triste ? Est-on obligé de changer et renier celui qu'on était ? Voilà autant de questions que pose la série en filigrane et qui enrichit celle-ci.



Parce que sinon la narration est assez maladroite. Cho Heiwa Buster en fait trop, rendant les personnages caricaturaux, surtout le Shinno adulte, repoussant et détestable au possible. Tout s'enchaîne maladroitement avec une mauvaise exploitation du fantastique introduit dans la série. Heureusement, on sent aussi toute la ferveur de la jeunesse dans le personnage d'Aoi, qui est vraiment celle qui porte l'histoire avec sa musique. Elle fait vibrer les pages quand elle laisse son coeur s'exprimer et crier à travers ses riffs de guitare et ça, ça vaut le coup, ça réveille. On se laisse alors à rêver d'une histoire où la fougue adolescente de la jeune fille réveillerait le vieux Shinno, qui se reprendrait en main, ce qui réveillerait Akane, son ancienne copine, et donnerait le happy end attendu.



Fable adolescente transposée en fable adulte, Le bleu du ciel dans ses yeux n'est pas sans défaut mais conserve encore et toujours un souffle qui donne envie de basculer la table pour crier ce qu'on a sur le coeur et libérer tout le poids qui pèse sur lui. La série interroge de manière pertinente sur l'âge adulte, le passage de l'adolescence libre aux responsabilités des adultes, sur les regrets aussi des rêves déçus. C'est émouvant, c'est âpre et amer, on espère juste que le récit s'équilibrera, exploitera mieux le fantastique et sera moins caricatural à l'avenir.
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Avec une couverture me rappelant les derniers oneshots de Kaori Ozaki que Delcourt-Tonkam avait pris l'habitude de nous publier, j'ai de suite eu envie de découvrir le Bleu du ciel dans ses yeux et ce sans rien savoir de l'histoire à part cette héroïne jouant de la basse, mais j'ai toujours aimé les histoires musicales et celle-ci ne sera pas différente.



Le manga est en fait l'adaptation d'un film d'animation sorti en 2019 par le studio CloverWorks sous le nom de Her Blue Sky (Sora no Aosa wo Shiru Hito yo en vo), qui a dû avoir son petit succès puisqu'il a été, dans la foulée, décliné en roman et manga. Ce dernier, dessiné par Yaeko Ninagawa de 2019 à 2021 pour le magazine Comic Newtype de Kadokawa, compte en tout 4 tomes. Delcourt-Tonkam nous propose ce mois-ci et le début du manga et le roman.



Je n'ai pas eu tort de penser à Kaori Ozaki en voyant la couverture, il y a effectivement un petit quelque chose tenant de Golden Sheep dans cette histoire d'adolescente amoureuse de sa basse mais terriblement seule. Ce premier volume assez court, cependant, ne nous offre que les prémices d'une histoire gentiment dramatique.



Nous découvrons à l'aide de flashback judicieusement placés, le destin de deux soeurs qui perdent leurs parents trop tard suite à un accident. L'aînée, alors lycéenne, est obligée de rester dans sa ville pour s'occuper de sa petite soeur et doit laisser partir l'amour de sa vie, un jeune guitariste, qui monte à Tokyo pour faire carrière.



Il y a d'emblée une très belle atmosphère mélancolique dans ce titre. On sent bien le poids des décisions dans la vie d'Aoi et de sa soeur Akane. Celles-ci ont beau d'adorer, leurs regards réciproques semblent bien mornes. La tristesse est partout ces accords qu'Aoi joue au bord du fleuve, tout comme dans ces échanges bien difficiles entre les deux soeurs dans la voiture d'Akane. le passé leur pèse.



J'ai beaucoup aimé ce démarrage assez classique nous présentant les traumas des deux soeurs et les raisons de leur aphatie. Il faut passer par ces pages douloureuses pour en venir à ce qui fera sûrement la lumière des tomes suivants : un projet de la ville, porté par un de leurs amis, qui va faire revenir la musique et un certain musicien qui a bien changé. Les promesses sont là.



Il y a en plus, une jolie petite touche fantastique qui vient se glisser là de manière totalement inattendue, quand Aoi va jouer de la basse dans l'ancienne salle de répétition du groupe de son enfance. Elle va alors tomber sur quelqu'un qu'elle n'aurait pas dû croiser, ce qui va forcément titiller notre curiosité.



Les dessins de Yaeko Ninagawa ont une belle rondeur et un enthousiasme certain. Elle sait nous communiquer toute la palette des émotions des héroïnes de leur apathie bien compréhensible, à leur colère et frustration rentrée. J'adore son travail leurs sourcils et l'expressivité qu'ils revêtent, c'est rare de voir ça. Plus classiquement, j'aime aussi beaucoup la façon dont elle rend la puissance cathartique de la musique, même quand ça fait mal.



Malgré un premier tome fort court, associé aux premières pages du roman qui font un peu redite..., j'ai senti beaucoup de potentiel dans cette belle histoire de vie, déchirante et âpre pour le moment, qui montre que parfois on doit faire des choix cornéliens pour le bien des autres et assumer ensuite, même si c'est dur. J'ai aimé la mélancolie du titre, l'écriture et le dessin des personnages, mais encore plus les promesses de métamorphose et renaissance pour la suite.
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"Le bleu du ciel dans ses yeux", un titre et une couverture un brin poétique, où nous semblons voir des fêlures, des cassures aussi, et de la musique. Regardez ces petits morceaux qui s'éparpillent.

Le graphisme est beau, sans doute même plus que nous pourrions le penser sur le coup. Quand nous commençons le manga, c'est avec Aoi, jeune adolescente, la jeune femme de la couverture, qui fait de la musique, une passion ? Elle va bientôt devoir réfléchir à son futur aussi, mais elle est aussi à un âge compliqué. C'est beau, triste, poétique, troublant, porteur d'espoir, ça fait réfléchir, ça nous envoûte les yeux. Le seul potentiel souci c'est que ça se lit très vite et ce n'est que le début, la suite donnera très certainement plus de puissance au récit.

Il appartient à la collection Moonlight de Delcourt Tonkam et sera en quatre tomes. Au graphisme, c'est le mangaka NINAGAWA Yaeko, au scénario CHOU Heiwa Busters et NUKAGA Mio.

Nous ne semblons pas les connaître par ailleurs. Il existe également un film d'animation et un roman. D'ailleurs, vous avez un extrait du roman, ce qui est une très bonne idée car ça vous permet de voir si la plume vous convient, comme vous venez de le lire de voir les différences, une autre façon de raconter, et ainsi de mieux appréhender si cela vous tente de multiplier les supports pour une meilleure expérience et immersion dans l'histoire. D'ailleurs, tout est parti du film qui est plus connu sous le nom "Her Blue Sky".

Notre jeune demoiselle semble être en pleine révolte, cela se voit à l'expression de son visage, différentes paroles et comportements. Puis nous serons replongés dans son passé, ce groupe de musique, les rêves de différentes personnes, la vie qui a frappé sa famille, les choix difficiles. Elle souhaite quitter cette petite ville, aller à Tokyo, vivre de sa musique, elle est loin d'être la seule à avoir voulu percer.

C'est touchant de la voir petite avec sa soeur : Akane. Akane si gentille, qui a tout fait pour elle, pris un rôle qui n'était pas le sien.

C'est ainsi que nous rencontrons également Shinno, un jeune garçon plein d'énergie et un sacré énergumène. Nous voyons Akane avec son groupe de musique, et la petite Aoi qui les accompagne.

Mais nous allons étendre la réflexion, la puissance, mêler une petite touche d'inattendu, de fantastique, mélanger le passé et le présent. Alors que dans le présent Aoi joue de la musique dans son local, elle a un invité inattendu et elle n'est pas au bout de ses surprises.

Les émotions sont bien restitués.

Ainsi l'histoire est prometteuse, et elle offre également de belles réflexions en y mettant une touche de fantastique. De plus, la musique offre un beau support aussi.

Une touche d'originalité en plus, Aoi est bassiste. Le reste, je vous laisse découvrir.

Vivement la suite.

Avec une maladresse touchante, Le bleu du ciel dans ses yeux continue de m'émouvoir grâce aux sentiments purs et à fleur de peau de ces personnages qui se cherchent et se battent contre eux-mêmes ce faisant. Leurs sentiments me transpercent !



Nous sommes toujours avec un tranche de vie très téléphoné où les répliques semblent sorties de soap et où les développements sont d'un prévisible, mais pourtant la sincérité des émotions des personnages nous fait surmonter cela. 



Même si un triangle amoureux ou plutôt un pentagramme naît entre ces pages, on pardonne aux autrices car ce que vivent Aoi et sa soeur, elles nous le transmettent x1000. Aoi est perdue dans des sentiments contradictoires. Elle veut aider sa soeur qui s'est toujours sacrifier pour elle, mais elle pense qu'il faut la quitter pour le faire, et elle s'y prend très mal. En plus, elle a développé des sentiments pour la jeune version de Shinnosuke qui hante le temple qu'elle visite et elle ne sait que faire de cela, pensant trahir sa coeur. Aoi est vraiment un personnage très dur, qui nous touche avec sa fougue et sa maladresse adolescente.



Sa soeur est plus complexe, elle. Akane a toujours fait de son mieux pour élever sa jeune soeur. Je ne pense pas qu'elle le regrette car elle aime sa soeur. Cependant c'est vrai que d'un point de vue extérieur on pourrait croire qu'elle a sacrifié sa vie pour cela. Sauf qu'elle, elle sait qu'elle est encore jeune et pleine de possibilités. Elle a juste du mal à aller vers celui qu'elle aime toujours car leur moment est passé et qu'elle ne sait pas s'il reviendra. C'est ce qui nous étreint le coeur, ce qui les autrices ont très bien compris et mettent en scène de façon poignante lors de brèves pages où ils semblent se retrouver autour de la musique.



Ce trio d'origine, associé aux personnages qui désormais gravitent autour d'eux, sont donc en pleine quête intérieur. Ils se cherchent. Il cherchent leur prochain objectif dans la vie et comment l'atteindre. Les autrices semblent aussi se chercher entre style mélancolique, fantastique, sérieux ou plus léger. Cet entre-deux est souvent maladroit dans la narration et la forme de l'histoire, ainsi que dans les échanges des personnages, mais on retient surtout l'authenticité des sentiments des personnages ce qui en fait un vrai moteur. 



Avec des personnages en quête d'un lendemain, cette mini-série qui se terminera dans le prochain volume, continue d'émouvoir le lecteur grâce à une sincérité à fleur de peau qui rend chaque personnage touchant dans sa quête. Ils sont certes maladroits comme la narration des autrices mais toujours honnêtes et authentiques, ce qui offrent de très belles émotions.
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• Dans un premier temps, je trouve la couverture très attirante : elle donne vraiment envie de se lancer dans le manga !



• Aoi est attachante ! Son histoire est touchante aussi, elle cache un réel chagrin. J'ai hâte d'en apprendre plus sur elle !



• La soeur d'Aoi, Akane est touchante également. Elle est inquiète pour Aoi, leur relation est émouvante.



• Les dessins sont sublimes et clairs ! Il y a un mystère autour de cette histoire. C'est une lecture addictive !



• Le seul point négatif est que c'était une lecture trop courte pour moi! J'ai qu'une hâte : lire la suite.

C'est le dernier tome, les derniers choix voire chances. Le tome se lit très fluidement et nous emporte, ce qui est plutôt bon signe. Vous verrez aussi des références au titre, et les ultimes confrontations. C'est compliqué de tracer sa route l'air de rien.

Akane et Aoi ont également forgé un lien unique et irremplaçable, que rien ni personne ne peut détruire, et nous l'avons souvent constaté, dans ce tome, nous aurons aussi quelques occasions.

Aoi est encore jeune, elle a toute la vie devant elle et des rêves plein la tête. Les rêves de jeunesse confrontés au monde adulte, à certains impératifs, réalités, cela peut être ardu.

Le tome alterne entre des moments de vie et des moments fantastiques qui nous emmènent au ciel. Il nous réserve quelques frayeurs, et fait se confronter le Shinnosuke d'hier et celui

d'aujourd'hui. L'air de rien, ils nous font réfléchir sur ce qu'on a pu vouloir et ce qu'on a eu pour ceux qui ont passé ce cap. Pour les autres, cela montre que la vie c'est compliquée.

Mais l'air de rien, les sentiments pour Akane sont eux encore bien présents.

Nitobe, le chanteur d'Enka connu, a un gros souci, il a perdu un pendentif porte-bonheur. Nous verrons procéder à une petite enquête à base de photos pour trouver à quel moment il ne l'avait plus.

Qu'est-il arrivé ? Le Shinnosuke d'aujourd'hui est-il complètement malheureux aux côtés de Nitobe ?

Toutes les forces de la nature se liguent et bousculent tout une dernière fois. Je vous laisse le plaisir de la découverte, mais sachez que vous ne serez pas complètement abandonné vu les

dernières pages qui vous montrent certains choix et avancées.

Pour finir, on a le droit à quelques mots en postface de Yaeko Ninagawa.

Elles sont si touchantes nos deux sœurs, Akane et Aoi, à faire la couverture ensemble et regardez leurs mains. La situation n'est pas simple de toute part. Certains ont grandi, que reste-t-il de leurs rêves ? Shinno et Shinnosuke paraissent si différents, c'est même fou sur le coup, mais en même temps des années les séparent. Un lien reste présent entre Akane et Shinnosuke, on efface pas le passé comme ça. Aoi est bien en pleine adolescence, survoltée, disant des mots qui dépassent sa pensée, n'étant pas des plus sympathiques avec sa sœur. Mais en même temps, elle commence à réfléchir, elle parle de libérer sa sœur, elle pense à tout ce qu'Akane a fait pour elle. Le décor de la ville ajoute une certaine ambiance et charme au titre.

Aoi est vraiment à fleur de peau dans ce tome, elle ne veut pas finir comme sa sœur, elle n'est pas contente de ce qu'est devenu Shinnosuke. Elle pense faire mieux pour son avenir. Elle veut pouvoir faire ce qu'elle veut. Le cas classique. En même temps, elle porte comme une culpabilité d'avoir été une charge pour Akane.

Elle discutera pas mal avec Shinno de son côté. Il est coincé, et ne sait pas vraiment pourquoi il est là. Vivement le dernier tome pour avoir le fin mot de l'histoire et les derniers choix.

Shinno et Aoi forment un duo explosif, il y a une certaine complicité entre eux, ils sont mignons sur la couverture. L'état des lieux est assez difficile à accepter et troublant, mais Shinno avec son caractère, son énergie et son dynamisme, avec un peu d'inconscience, passe facilement à autre chose. Il est coincé, avec lui et cette autre autre version plus grande, le passé ressurgit par moment. Shinnosuke a changé, d'une certaine manière il est bien devenu professionnel, il vit de sa musique, mais qu'est-ce qu'il est désagréable et quel comportement abject par moment. Il n'a rien à voir avec Shinno.

Aoi est un peu déstabilisé entre ces deux versions et leurs paroles à son égard. Elle se voit également offrir une opportunité, mais Shinnosuke ne lui facilite pas la vie, alors que Shinno l'encourage. Elle a de quoi être déconcertée, évidemment que pour elle c'est difficile d'imaginer que c'est la même personne.

Shinno découvre également la magie de la technologie et les affres du temps qui passe.

La lecture est toujours aussi fluide, d'un coup nous sommes arrivés à la fin, nous n'avons pas compris comment cela se fait que ce soit déjà.

Aoi explose par moment, alors que Tsugu est très tranquille et calme. Un autre personnage se fait des idées et se mêle un peu de leurs affaires.

Akane va retrouver l'homme qu'elle a aimé et qui a bien changé. C'est une femme indépendante et libre. Que fera-t-elle ? Sera-t-elle au courant pour l'autre version ? En tout cas, elle sait se défendre. 13 années sans se voir, ce n'est quand même pas rien, y compris les circonstances.

Akane a très bien connu la version que rencontre aujourd'hui Aoi.

Que va devenir Shinno ? Et celui d'aujourd'hui Shinnosuke ? Comment c'est possible qu'il soit revenu et pourquoi ?

Affaire à suivre dans la suite, encore 2 tomes, qui finira par révéler la série dans son ensemble et sera central pour totalement déterminé notre opinion, même si elle se laisse bien suivre. Comme l'histoire avance progressivement, certains préféreront peut être attendre que tout soit sorti pour se lancer.

le bleu du ciel dans tes yeux t.1 ✔️



j'ai ADORÉ ce premier tome, l'histoire ce met vite en place, on comprend bien de quoi ça parle grâce aux planches fluides. les dessins sont vraiment magnifiques et cela donne vraiment un plus à l'histoire, on en a plein les yeux!les dernières pas sont spectaculaire et ça donne vraiment envie d'avoir la suite! j'ai bien trop hâte !!

La lecture se suit tout seule, et derrière le classicisme des événements on appréciera surtout la part d'émotion que la mangaka parvient à insuffler dans ses personnages, ainsi que le soin suffisant accordé aux thèmes phares autour des rêves de jeunesse pouvant être mis à mal par les réalités du monde adulte.
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Suite et fin de cette jolie chronique adolescente sur fond de musique, de campagne japonaise et d'un peu de surnaturel. Est-ce que les deux sœurs vont finalement se libérer de leur passé et aller de l'avant ?
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Aoi a pris sa décision: portée par ses rêves que lui permet sa jeunesse: elle compte arrêter ses études, partir à Tôkyô pour monter son groupe, et laisser Akane vivre librement, avec l'espoir de parvenir à rabibocher sa grande soeur avec Shinnosuke.
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Avec la collection MoonLight, c’est toujours « je t’aime, moi non plus ». Soit on adore, soit on déteste… mais dans tous les cas : ça nous interpelle par une dose de magie qui enveloppe les protagonistes comme un voile de mystère tendre et mélancolique.



« Le Bleu du Ciel dans ses Yeux » ne déroge pas à cette règle, d’autant que ce premier album ne présente que les protagonistes et le contexte. Aoi (dont le prénom signifie « bleu ») semble être une jeune fille blasée et renfermée sur elle-même. D’ailleurs, elle n’a pas l’air d’avoir de grandes ambitions pour son futur, annonçant à son conseiller d’orientation qu’elle ne désire pas effectuer d’études supérieures. Tout ce qui compte : c’est la musique ! Une passion qu’elle tient de sa sœur aînée qui faisait partie d’un groupe avec son petit ami, Shinnosuke.



Mais l’avenir d’Akane, sa sœur, s’est arrêté quand leurs parents sont morts. Avec leur décès, la jeune femme a tout abandonné pour élever sa cadette, tandis que son amoureux rejoignait la capitale pour tenter de percer comme guitariste/chanteur. Pour les deux sœurs, le temps semble s’être arrêté. Plus de musique pour l’une, une envie d’en faire par-dessus tout pour l’autre… jusqu’au jour où le fantôme de Shinno apparaît à la plus jeune !



Que se passe-t-il ? Tout est à découvrir dans la suite de cette aventure déjà prometteuse. Cho Heiwa Busters plante agréablement son décor et ses personnages. Un contexte humain qui explique l’attitude des deux jeunes femmes, ainsi que des souvenirs du passé – du temps de l’insouciance. De son côté, Yaeko Ninagawa l’accompagne avec harmonie grâce à son graphisme classique, mais minutieusement détaillé. Des personnages expressifs, même dans leur plus profond ennui. Et des décors fournis qui plantent les protagonistes dans un lieu et un ensemble concret.
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Une première partie entraînante, qui pose les bases de l’intrigue et du conflit entre les protagonistes. De plus l’ambiance de village de montagne, qui cherche à se revitaliser et à retenir sa jeunesse, apporte un petit plus intéressant.
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A part ça, l'intrigue suit honnêtement son cours sans se précipiter, la mangaka Yaeko Ninagawa ayant bel et bien le mérite de prendre suffisamment de temps afin de nous immerger dans ce récit sur les rêves adolescents et les regrets adultes.
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Un volume de mise en place convaincant, la mangaka prenant efficacement son temps et l'espace des pages pour peaufiner une ambiance, un cadre réussis. Qui plus est, il y a de quoi être intrigué par la volonté de Ninagawa d'offrir une histoire différente de celle du film, comme elle l'affirme dans sa courte postface.
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"Le bleu du ciel dans ses yeux"

De CHO HEIWA BUSTERS et Yaeko Ninagawa



Aoi Aioi est une lycéenne de 17 ans qui vit avec sa sœur Akane dans la campagne japonaise. Jeune bassiste passionnée, elle compte arrêter ses études pour se lancer dans la musique malgré l'avis de sa sœur.

Lors d'une de ses répétions habituelles, Aoi tombe sur un garçon ressemblant étrangement à Shinno, l'ex-petit-ami de sa sœur qui lui a donné goût à la musique, parti 13 ans plus tôt.



J'ai beaucoup aimé ce manga, malgré quelques points négatifs.

J'ai trouvé qu'il y avait trop peu d'actions, ce qui fait que l'histoire avance très lentement à mon goût.

Elle reste tout de même agréable à lire. Les thèmes de ce manga (à savoir la musique et l'adolescence) sont intéressants et changent des Shojo ou Shonen dont on a l'habitude.

On apprend à connaître Aoi et sa relation avec les personnes au fur et à mesure de notre lecture, ce qui la rend attachante.



⚠️Attention, si vous n'avez pas lu ce livre, arrêtez vous ici.



La fin est aussi très intrigante. Les arrivées des deux Shinno sont assez inattendues et mystérieuses. Plus qu'à lire le tome 2 pour enfin savoir la suite !

Je remercie avant tout l'équipe de Gleeph qui m'a proposé de découvrir ce titre avant sa sortie. Étant une fan de mangas, je ne pouvais qu'accepter cette proposition. 

Dans ce premier tome, nous allons faire la connaissance d'Aoi, une jeune lycéenne de 17 ans. Elle passe le plus clair de son temps à jouer de la basse au lieu de réviser et de préparer ses examens. Cette dernière vit avec sa sœur aînée qui s'inquiète énormément de l'avenir de sa petite sœur. Un jour, alors qu'Aoi répétait tranquillement dans son coin, elle voit apparaître Shinno. Ce dernier ressemble étrangement à Shinnosuke l'ex petit ami de sa sœur parti vivre à Tokyo sans laisser de nouvelles... 

En lisant le résumé de ce premier tome, j'ai tout de suite été interpellée. J'avoue qu'un certain mystère plane sur cette histoire. Comment Shinno peut-il apparaître devant Aoi en ayant la même apparence qu'il y a 13 ans ? Autant vous dire que je me suis directement plongée dans cette histoire afin d'en savoir davantage. 

En ce qui concerne les dessins, j'ai beaucoup aimé. Ils restent très sobres et clairs à la fois. 

Pour ce qui est de l'histoire, j'avoue être restée un peu sur ma faim en tournant la dernière page. J'étais complètement happée par l'histoire et j'avoue ne pas m'être rendue compte que j'arrivais à la fin de ce premier tome et j'aurais aimé avoir la suite entre les mains. J'avais tellement envie d'en savoir plus et surtout comprendre ce que ce fameux Shinno faisait là à apparaître comme cela.

Concernant les personnages, on reste un peu dans le vague. On apprends que quelques éléménts de leurs vies. On comprend de suite qu'Aoi est blessée et qu'elle cache une certaine souffrance. Akane, quant à elle, est rongée d'angoisse pour sa sœur et se sent complètement perdue. J'espère en apprendre un peu plus dans le deuxième tome.

Vous l'aurez compris, j'ai passé un agréable moment avec cette lecture même si elle à un petit goût de trop peu. Je vous conseille vraiment cette lecture. Quant à moi, je vais patienter pour la suite.