Yolaine Destremau

🥊 J’ai beaucoup aimé cette lecture. Le sujet est difficile puisqu’il traite des violences conjugales. Pour autant, l’écriture rend la lecture aisée. Je m’explique: l’auteure relate les faits du point de vue de la femme, mais de manière objective et factuelle. On parle très peu de son ressenti, de ses sentiments et de ses émotions. En attestent les passages qui concernent ses enfants, plutôt succincts. Pour moi, le but est de rester le plus en retrait possible pour ne pas trop s’attacher au personnage et d’éviter de basculer dans dans l’apitoiement. A mon sens l’objet du roman est de comprendre comment ce type de situation s’enlise, s’envenime, mais perdure malgré tout. 😔



🥊Sur le même sujet, j’avais énormément aimé je me suis tue de claire Norton. La manière de l’aborder est ici très différente. Ce qu’il en résulte est tout aussi poignant. Triste constat que ce peu de moyens existants pour se sortir d’une telle situation, bien trop fréquente dans cette société moderne qui est la nôtre.



🥊 Allé @+ la team. J’vais faire une bise à mon keum parfait et lui dire qu’il a de la chance de m’avoir (non mais 🙃).

Coup de cœur pour ce roman qui vient appuyer là où ca fait mal, sans détour, sans filtre ! Il se lit d'une traite, en apnée... dès les premières lignes on se sent proche de Cécilia, à ses côtés, à sa place... irrémédiablement aspiré à son tour vers le fond, petit à petit, comme une lente descente aux enfers ! Une lecture essentielle à découvrir, quitte à y laisser des plumes.

J'ai lu 𝓛𝓪 𝓶𝓪𝓵𝓮𝓷𝓽𝓮𝓷𝓭𝓾𝓮 écrit par Yolaine Destremau publié chez Charleston.  

 

Ce roman est poignant. Assez court, il prend pourtant du temps à lire pour bien "digérer" toutes les phrases.



Ecrit à la première personne, cela rajoute une proximité certaines entre le lecture et la narratrice.



Ce qui se passe dans ce roman est inacceptable, c'est un réel engrenage dans lequel est plongée Cécilia. Petit à petit, elle sombre. Dans la violence psychologique, physique, dans l'emprise qu'un conjoint peut avoir.



Dans cette lecture que vous ferez sans doute comme moi, en apnée, les sentiments se mélangeront : vous oscillerez entre peur et espoir, angoisse et colère, tristesse et soulagement.



Quant au dénouement et aux dernières pages, bien qu'on s'y attende forcément dans ce genre d'histoire, on la lit avec la boule au ventre.



Ce livre est un réel coup de cœur pour l'année 2022, si l'on peut dire ça d'un livre qui traite de ce sujet.



Et vous l'avez vous lu ? En avez-vous envie ?

Wow, coup de coeur.

Je n’avais pas lu le résumé mais quand j’ai vu le titre et la couverture, il me le fallait. Je l’ai acheté hier et dévoré aujourd’hui, en une journée. Je découvre cette jolie écriture poignante décrivant un sujet terrible qui est celui des violences conjugales. Qu’est-ce que j’ai été touchée par cette avocate, Cécilia, une femme forte qui subit des blessures physiques et psychologiques. Ça faisait un moment que je n’avais pas été autant captivée par un roman, bien qu’il soit fictif, il est réaliste. Les personnages sont bien construits, l’histoire nous coupe la respiration tellement c’est choquant ! Le côté psychologique est remarquable, tout ce qu’elle traverse va la faire douter de la réalité et d’elle-même, ses pensées sont horribles, ce livre est bouleversant !



« Est-ce que je ne tordais pas la réalité, encore et encore, pour l’ajuster à mes rêves ? »
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Je savais que La Malentendue serait rude. C’est un peu pour cette raison – la crainte de souffrir – que je l’ai lu d’une traite. Impossible de lâcher les pages et le déroulement.

La tension est vive, omniprésente.

L’expérience est douloureuse, dérangeante avec d’innombrables détails : toutes les étapes retracent parfaitement la tombée aux enfers.



Yolaine DESTREMAU maîtrise parfaitement le sujet.

Je connaissais chaque pas conduisant à l’abîme pour avoir côtoyé plus ou moins familialement cette folie, pour avoir visionner les documentaires, pour avoir lu des livres sur le sujet.





Superbe jeu de mots que le titre !

La Malentendue : Être ignorée… Être perdue dans sa propre incompréhension du lien qui s’est tissé… Malentendu ou réalité ?

Le récit parle de l’introspection de la femme mais aussi de ses relations sociales, de son combat pour faire reconnaître sa situation, de son lien à cet homme qui l’a pourtant charmée, aimée, conquise… et qu’elle a aimé.



Ce roman est intenable. J’ai été profondément mal à l’aise avec cette violence gratuite et inexpliquée.

Ce roman est tellement proche de la réalité qu’il est prévisible.

Seuls quelques petits ajouts nous rappellent la fiction comme le pharmacien qui s’éprend d’un couple de personnes âgées…



Je reste cependant sur ma faim sur certains points de l’histoire. Sans spoiler, j’aurais souhaité davantage de transparence sur le personnage du pharmacien. J’aurais aimé davantage de contrastes et de « combats » entre la femme battue et son alter égo l’avocate. J’imaginais que la scène de départ aurait une signification encore plus particulière avec la fin du récit.



Il m’évoque un autre roman fort : La Maladroite qui, encore, se rappelle à moi parce qu’il est à mi-chemin entre le témoignage, la réalité et une œuvre de fiction. On ne ressort pas indemne et satisfait pleinement de ce genre d’histoires.
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A travers une plume magnifique et toute en sensibilité, l’autrice nous décrit parfaitement l’engrenage infernal dans lequel peut tomber n’importe laquelle d’entre nous. On tombe amoureuse, on y croit dur comme fer, l’avenir semble serein et puis tout s’écroule. On se retrouve devant un homme que l’on ne reconnait pas mais on continue néanmoins à espérer. On s’accroche aux branches, on se dit que ça ira mieux demain. Puis vient le moment de la culpabilité où on pense finalement que le problème vient de nous, on réfléchit à ce que l’on pourrait mieux faire pour que les choses s’arrangent.

Cette engrenage est très insidieux et lorsque l’on prend enfin conscience des choses, il est souvent déjà trop tard, la manipulation a fait son œuvre et a tissé une toile très étroite autour de vous.

J’ai lu ce roman en apnée et j’ai dû le refermer à maintes reprises pour pouvoir souffler et laisser couler mes larmes. C’est un roman poignant, édifiant de justesse et de sincérité. Cette réalité est malheureusement celle de nombreuses femmes aujourd’hui et le sujet reste néanmoins tabou, par honte et crainte du regard des autres.

Ce roman est un ascenseur émotionnel, entre la colère, le dégoût, la peur, l’espoir, je suis passée par toutes les émotions.

C’est un roman qui malgré sa dureté, devrait être lu par le plus grand nombre possible. Il ne faut pas rester seule, il faut en parler et il faut agir pour faire cesser ces atrocités.

On ne s’attendrait pas à cela, derrière la douceur du profil de cette femme en couverture… Mais elle-même ne s’attendait pas à ça non plus, à ce que sa vie bascule dans l’horreur. Elle n’avait pas le profil. Et pourtant…



Avocate, on pourrait croire Cécilia suffisamment informée des violences pour ne pas en subir à son tour. Et pourtant, Yolaine Destremau nous montre tellement bien par le choix de son héroïne à quel point tout ça est insidieux. Le diplôme, le début de la vie professionnelle, la vie de couple, le mariage, tout semblait simple et tout tracé. Mais petit à petit, il n’est plus l’homme qu’elle a épousé. Elle le comprend, elle l’excuse puis elle le pardonne. Et c’est trop tard, la voilà prise dans l’engrenage. Et sa vie bascule dans l’enfer, celui des violences conjugales.



C’est un roman qui interpelle tant on voit le mécanisme de manipulation se mettre en place : l’isolement, les mots qui font mal, qui rabaissent et puis, les coups. Tout y est et tout aurait du interpeller Cécilia. Mais elle devient très vite impuissante, comme toutes les femmes qui subissent ces faits. C’est une lecture nécessaire, à partager autour de soi. Il faut que les femmes puissent se sortir de ces violences, il faut en parler.



Le roman est court car tout va tellement vite, l’enfer se dessine à grand pas. Et le chemin pour s’en sortir est bien loin d’être simple. En témoigne ici, la fin dramatique pour les personnages.
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Bonjour tout le monde !



Post lecture terminée #142



J’ai eu la chance de rencontrer Yolaine Destremau au festival du livre du var et j’ai bien évidement craqué pour “La Malentendue”, qui me faisait envie depuis sa sortie et qui à remporté le prix de l'héroïne engagée 2022 chez Charleston.



186 pages

Violences conjugales

Coup de coeur



Une lecture percutante, d’une grande justesse, qui ne peut que vous atteindre, une plume sublime, un roman que j’ai lu d’une traite à mettre dans les mains de toutes les femmes.



“En me maquillant, un art dans lequel j’excelle dorénavant, je me suis rendue complice de mon bourreau. Je lui offre sur plateau la certitude qu’il a tous les droits sur moi. Il se nourrit de ma peur. Il se délecte de ma souffrance.”



Ce que j’en ai pensé….



Une lecture poignante, bouleversante, les mots me manquent tellement ce roman est puissant, d’une grande justesse, un roman nécessaire losqu’on sait qu’une femme sur 5 est victime de violence conjugale. Un sujet tabou et pourtant il faut en parler, pour que peut être un jour ça cesse, que chaque femme prenne conscience que ce n’est pas de l’amour mais bel et bien de la maltraitance.



Parce que Cécilia peut être chacune d’entre nous, une amie, une soeur, ou même une connaissance, parce que par amour beaucoup de femmes acceptent l'inacceptable, parce qu’il ne faut pas fermer les yeux et guetter le moindre signe, parce que pour moi la violence conjugale ce n’est pas que des coups cela peut être beaucoup plus insidieux et monter crescendo au fil des jours au fil du temps, et mettre la vie de ces femmes en périls. Mais aussi que cela peut toucher tous les milieux sociaux, il n’y a pas de règle.



Au travers du cheminement de la vie de Cécilia, une brillante avocate, l’auteure nous parle de ce sujet avec justesse, elle emploie la première personne, cela nous donne la sensation d’une confession, un quotidien rempli de terreur, une descente aux enfers à laquelle j’ai assisté complètement impuissante. Le cheminement est affreux, comment peut on infliger cela à sa femme, à la mère de ses enfants. J’ai ressenti tellement de colère en lisant ces lignes, c’est inacceptable que de nos jours des femmes vivent dans cette angoisses, dans cette peur. Je dois vous avouer que j’avais la boule au ventre en tournant les pages.



J’ai eu un coup de cœur pour la plume de Yolaine Destremau, une plume incisive, puissante et sublime, un sujet difficile à traiter, un sujet tabou, en 186 pages elle a réussi à faire passer un message fort, n’oublions jamais que nous sommes libres…



Avez-vous lu ce livre ? Avez vous envie de le lire ?

Un roman poignant avec une écriture splendide.



Malgré la thématique lourde et violente c'est impossible de refermer le roman avant de l'avoir terminé.

Le roman aborde les violences conjugales, physiques et psychologiques. S'en suit les ressentis de la victime, la remise en question, le regard d'autrui, la place de la justice etc. Tout ce qui est attrait à cette thématique est abordée avec beaucoup de bienveillance vis à vis de la victime de la part de l'auteure.

C'est assez difficile d'établir une critique sur un livre autour des violences conjugales mais je retiens la force du récit, l'écriture douce et le courage de l'héroïne.

Ce roman mérite totalement son prix de l'héroïne engagée !
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Ce roman est court mais pourtant intense ; il est l'histoire de Maître Etcheverry, ou plutôt de Cécilia. C'est la même personne, mais celle qui a tout fait pour devenir une grande avocate ne se reconnaît plus, surtout dans sa vie privée. Cécilia ne veut surtout pas être une victime, c'est peut-être pour ça qu'elle est avocate de la défense. Quand elle constate que son mari, Abel, devient étrange, elle lui trouve au début des excuses. Il s'arrange pour les isoler de leur vie sociale, il lui fait comprendre qu'elle a pas mal de choses à se reprocher, à commencer par cette fausse couche, ou l'attitude de ses parents. De fil en aiguille la tension monte et quand la coupe semble presque pleine, Abel s'adoucit, s'excuse, se fait pardonner pour ce « malentendu ». Jusqu'où tiendra Cécilia ? Qui saura la comprendre, l'entendre, alors qu'elle-même refuse souvent l'aide des autres quand ils la comprennent, ou quand son entourage dédramatise la situation. Elle est malentendue. Et son statut social ne l'aide paradoxalement pas. Sa situation aisée semble en contradiction avec ce qu'elle vit au quotidien.



C'est un livre qui montre bien que ce phénomène peut toucher n'importe quelle classe sociale, et que les pervers narcissique ne choisissent pas que des personnes facilement manipulables.

Pour avoir vécu ce genre de situation, j'ai trouvé ce roman criant de vérité, émouvant et saisissant !

Un roman magistral sur les violences conjugales, qui nous permet de comprendre la dissociation entre la femme du victime de son mari, et l'avocate du quotidien. J'ai été en apnée tout du long, calée sur le rythme de Cécilia, terrifiée avec elle. Je l'ai fermé complètement bouleversée, mais mon propre vécu la rendu très difficile à lire. Cela dit, il mérite amplement son prix de l'héroïne engagée.
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J'ai eu la chance recevoir le roman par la maison d'édition et j'ai mis un peu de temps avant de me lancer dans sa lecture mais dès que j'ai lu les premières pages j'ai été directement plongée dans un univers dépaysant, sentant le sable chaud et parfois la misère.



J'ai découvert à travers la française du Nil, un pays et une culture qui ne se limite pas aux pyramides d'Egypte et qui a connu beaucoup de drames, entre attentats et abandon des touristes qui ont fait les beaux jours économiques du pays.



Yolaine Destremeau a un écriture pure mais pas simpliste , on sent dans ce roman son attachement pour l'Egypte et sa culture, elle nous fait découvrir, avec Gaïa et Luis, un pays en constante évolution, transformation (des mœurs et de ses rapports avec l'Occident), au fil des années se créée une magnifique histoire d'amour entre deux aventurier et un pays.



L'auteure parvient à transmettre ce que ressentent les personnages, la peur de Luis face à l'inconnu, lui qui a déjà dû quitter son Mexique natal pour les Etats-Unis, se voit propulser sans trop savoir comment en France suite à un burn out puis en Egypte pour retrouver une femme croisée il y a longtemps, et la volonté de Gaïa de découvrir le monde, qui fini par trouver un nouveau port d'attache à Gurnah, petite ville d'Egypte pleine de dépaysement.



L'amour pour un pays et pour un peuple pousse Gaïa et son compagnon à des sacrifices inédits, comme s'il s'agissait pour eux d'un nouveau foyer, une nouvelle famille à protéger. Lorsque le sujet délicat de l'excision est abordé, on se rend compte de la souffrance physique que ressent Gaïa.



Un court roman qui se dévore et se savoure en même temps. On voyage à travers les décennies, à travers la France, l'Egypte, le Mexique et les Etats- Unis et à travers les relations humaines et les cultures... Bref, un concentré de vie qui chamboule les certitudes et qui donne des envies d'ailleurs !



Je ne peux que recommander ce livre car je l'ai beaucoup aimé et je pense que je vais suivre avec attention cette auteure qui écrit très bien.



Merci encore pour ce service Presse, merci à Frédéric, qui m'a beaucoup fait voyager durant cette pandémie !
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Superbe description d’une Egypte inconnue avec des personnages aussi singuliers qu’attachants.

Un roman qui se lit d'une traite, et qui raconte avec talent l'histoire d'une famille dévorée par une seule passion : Le Cognac.

De la belle ouvrage.