Yûji Kanno

Tout d'abord je tiens a remercier chaleureusement Babelio pour son opération masse critique et les éditions Nobi nobi pour l'envoi de ce très joli conte.

Nobi nobi est une jeune maison d’édition qui propose des livres jeunesse spécialisés sur le Japon. J’étais vraiment curieuse de découvrir une de leur publication car le Japon est un pays que je trouve fascinant et que je rêve de visiter.



A peine le livre arrivé par la poste, j'ai été scotché par la couverture. Elle ressemble en tout point au livre de mon enfance. Pas de couverture au papier glacé non ici c'est une couverture solide et un peu rugueuse au toucher. Le titre est écrit en lettre dorée qui brille et puis l'illustration sur cette couverture laisse présager une grande réussite pour la suite.



Et en effet, ma lecture terminée, je suis complétement conquise pour ce conte. Sur la quatrième de couverture, on compare Lika aux cheveux longs a un conte de Grimm, je suis entièrement d'accord avec cela. Il y a tellement de magie dans ses pages que les petits adoreront cette histoire et les grands comme moi, retomberont assurément en enfance.



Il y a un vrai travail entre l'auteur qu'il faut saluer car le texte est magnifique et très bien tourné et l'illustratrice qui fait ici un travail remarquable. J'ai vu a la dernière page une courte biographie qui résume leur parcours et je constate qu'ils ont collaboré a d'autres projets ce qui me donne très envie d'en découvrir plus.



En tout cas, l'histoire de Lika est vraiment très belle. C'est une petite fille douce et attentive au bien être de sa grand-mère. Elle est déjà extrêmement mature pour son age et comprend énormément de choses d'adulte (le rapport a l'argent, le coiffeur dont elle se méfie car c'est une personne cupide...). Et puis comme tous les contes il y a la petite touche de magie avec ce petit garçon doit au final on sait peu de choses (mais le mystère est tellement plus agréable dans les contes).



Je n'ai qu'une déception en refermant ces pages, c'est que moi je ne possède pas de peigne comme dans cette histoire et qu'il va donc me falloir encore de longs mois avant d'avoir une belle et longue chevelure....
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Une jolie fable pleine de douceur et d’émotion



Les éditions Nobi Nobi ! nous présentent un conte moderne dont la qualité et la maîtrise rappellent les grands classiques. Ici, pas de sensationnel, mais une histoire simple, ancrée dans le quotidien, où l’enfant découvre qu’on peut faire beaucoup de choses avec du courage et une touche de magie…



Il était une fois, dans un petit village…



… vivait une jeune fille dont l’abondante chevelure n’avait rien à envier à celle de Raiponce ! Elevée par sa grand-mère, Lika doit tous les jours se rendre au village pour vendre des fleurs séchées et gagner un peu d’argent. Dans son quotidien, il y a une autre compagnie : un petit garçon, qui vient souvent déguster des petits gâteaux avec elle et sa grand-mère… Une autre présence, malveillante cette fois-ci, guette ses moindres faits et gestes. Le coiffeur du village veut qu’elle lui vende sa belle chevelure parfumée en échange d’une grosse somme d’argent. Les clients se font de plus en plus rares, et un jour Lika craque, et entre dans sa boutique… Heureusement, son courage va être récompensé, d’une manière inattendue, grâce à son jeune ami.



Un peu de magie rend plus fort !



L’histoire de Lika est un conte envoûtant… La couverture toilée et ses lettres dorées donnent tout de suite envie de découvrir l’histoire. A l’intérieur, les illustrations accompagnent merveilleusement le texte avec leurs couleurs douces et pâles. Certaines possèdent une signification très forte, comme la double-page où l’on voit Lika nous fixer, installée dans le fauteuil du coiffeur… Comme le texte, elles parviennent à toucher le lecteur sans trop en dévoiler.



Pas de banale moralité à la fin du conte. Grâce à la justesse du texte, le jeune lecteur se rend compte que le courage porte toujours ses fruits, et que parfois, le destin sait donner un petit coup de pouce qui débloque la situation et nous rend plus fort. Ainsi, pour leur première collaboration, les talentueuses Yûki Kanno et Matayoshi nous offrent un conte captivant, qui apaisera et séduira les enfants, à partir de 6 ans.


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« Nobara et la malle du sorcier » avait été une très belle découverte ! J'ai donc eu envie de mettre la main sur d'autres œuvres de Yûji Kanno et de Matayoshi. Par chance, la médiathèque possédait « Lika aux cheveux longs » que j'ai emprunté dès qu'il a été disponible. Comme l'album précédent, il s'agit d'un joli conte aux dessins sublimes avec des personnages possédant une bouille craquante. Ici, on découvre la petite Lika, cette fillette aux cheveux longs (faisant songer à Raiponce ou à Chii ("Chobits" de Clamp)) qui vit seule avec sa grand-mère. Le cœur sur la main, elle tente de subvenir aux besoins de sa mamie en vendant des pots-pourris dans les villages environnants. Hélas, lorsque l'hiver arrive et les ventes se font rares... Si bien que l'argent vient à manquer... Voyant la longue chevelure de la bambine, un coiffeur aux allures fourbes ne cesse de lui proposer un deal...



La construction du récit est assez classique et comporte quelques éléments attendus, néanmoins cela reste une belle histoire avec une morale toute mignonne et des valeurs comme le don voire le sacrifice de soi... Bien évidemment, on retrouve d'autres thématiques habituelles comme l'amour, l'entraide ainsi que le partage. Si vous avez aimé Nobara, sachez que le scénario fonctionne de la même manière, puisqu'un curieux personnage masculin n'est jamais loin pour changer de destin de la petite héroïne...



Le style de dessin m'émerveille toujours autant : c'est beau, féerique, délicat et coloré, tandis que les protagonistes sont mis en valeur par des pages blanches ou beiges. Les teintes sont douces, parfois très pâles, ce qui donne une ambiance plutôt poétique. Sans oublier la magnifique couverture solide en tissu de l'album qui donne envie au lecteur de toucher. Vous l'aurez compris, je suis ravie d'avoir découvert cette histoire. Bien que je préfère Nobara, j'ai passé un doux moment en compagnie de Lika, cette petite elfe. Je vous recommande vivement ces deux albums à l'histoire remplie de douceur et aux dessins somptueux.


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Même si les p'tits bouts ont la chance d'être en vacances, je pense toujours à eux et recherche régulièrement des albums ou des contes susceptibles de les intéresser. La superbe couverture de "Nobara et la malle du sorcier" m'a de suite attirée, notamment grâce à son titre doré et à son illustration intrigante. Les dessins à l'intérieur sont vraiment merveilleux. J'ai été totalement subjuguée par le coup de crayon délicat de Matayoshi. Les couleurs sont bien choisies et les personnages d'une grande finesse. Chaque planche fait rêver et illustrent superbement le texte (j'aime particulièrement celle où Nobara est entourée de livres). C'est un splendide petit bijou visuel que j'ai envie de raconter rien que pour les enfants admirent le travail de l'illustratrice !



Mais cet ouvrage jeunesse n'est pas seulement joli, il est également intéressant. Dans cette fable touchante, on fait la rencontre d'un vieux génie blasé qui, de temps à autre, réalise les vœux de ceux dont il croise la route grâce à une malle enchantée. J'aime beaucoup le design de ce protagoniste, car il a des allures de vieillard issu d'une œuvre de Miyazaki. Hélas, les résultats des vœux sont de moins en moins bien réalisés. Un jour, note vieux grincheux fait la rencontre de Nobara, la fille de deux aubergistes. Alors que beaucoup de gens échouent, cette douce demoiselle va réussir à faire fonctionner la malle à chaque fois... Comment parvient-elle à faire cela ? Le duo atypique part alors en voyage afin d'exploiter les mystérieux talents de la malle magique... Le texte est un peu long pour les plus jeunes, toutefois cela plaira à ceux et celles qui aiment les contes d'ailleurs.



En parcourant cet ouvrage, on pourrait presque croire qu'il s'agit d'une réécriture de l'histoire d'Aladdin, mais il n'en est rien. Même si l'on fait allusion à trois vœux, à la sincérité des souhaits et à un génie, l'intrigue est bien différente. C'est beaucoup plus poétique et enchanteur ici. De plus, la morale est pleine de douceur et amène le lecteur à réfléchir sur ce que l'on désire réellement. C'est vraiment un livre fabuleux... C'est certain : mes petites oreilles y auront droit lors du prochain "Rendez-vous contes !" à la rentrée.


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Il suffirait de fermer les yeux, de le souhaiter, d'en être inspiré sincèrement pour que son souhait sorte de la malle du vieux magicien.







Tandis que chacun ne souhaite que de façon légère pour éprouver la boite à souhaits du vieil homme, Nobara ne connaitra pas l'échec, avec sa demande appelée du fond du coeur.







Du fond du coeur et du fond du ventre, puisque ce sont aux délicieux plats de sa maman, cuisinière de l'auberge familiale, que Nobara pense en 1er, ceux réservés à la clientèle et d'une saveur incomparable, légendaire mais interdite pour elle.



Pas de cuillère à lécher, pas de doigt autorisé à nettoyer la bonne sauce maison d'une jatte.



Un plaisir simple.







Les illustrations de Matayoshi sont pleines de charme, sa représentation façon Manga du vieux magicien tout ratatiné est comique et son personnage de Nobara empli de grâce, on n'imagine difficilement ce petit coucou se gavant de bons plats gargantuesques.



La gourmandise de Nobara fera le plaisir du vieux qui ne peut hélas souhaiter et faire sortir de la malle pour lui-même. Pour l'instant.







De quoi peut on avoir besoin sincèrement, sans que sa futilité éventuelle n'altère la forme parfaite du cadeau de la malle?



C'est la condition.



Trouverez-vous récompense à demander pièces d'or et belles étoffes?







Ce conte et son thème sont assez proches de ceux du "Pinceau magique", un conte chinois.



L'auteur Yûji Kanno lui préfère une dimension zen et philosophique au conte sur l'orgueil et la cupidité.



L'aventure transformera le destin de Nobara, c'est un conte sur la capacité à satisfaire ses désirs simples et ceux des autres, bien plus que celui de posséder.



C'est assez frais.

Un album délicat, conte moderne sur les souhaits qui rendent réellement heureux...

Dans ce conte, une malle magique propose de vous offrir ce que vous souhaitez! Oui, mais la vanité et la surenchère peuvent gâcher ce pouvoir, et être heureux ne dépend certainement pas de ce que l'on possède... Avec des illustrations justes splendides, fines et épurées, cette fable fait réfléchir à l'importance des possessions du cœur plutôt qu'à celles du porte-monnaie. Et chaque lecteur enfants comme adulte tournera les pages en pensant à ses propres désirs.



Le personnage du vieillard, géniale prouesse de dessin vaporeux, est à la fois légèrement effrayant, en retrait du monde (le pauvre ne peut pas profiter de son propre pouvoir) et terriblement attachant. Il est la sagesse, le parfait compagnon d'aventures de la lumineuse Nobara ("rose sauvage".

Cette collection chez Nobi-Nobi propose des bijoux d'albums qu'on aime caresser tant ils sont de beaux objets, aux univers un peu nostalgiques, aux traits subtils et lumineux. Des albums splendides qui enchantent les petits et plaisent aux plus grands.



Les mêmes auteurs avaient déjà signé "Lika aux cheveux longs", vivement leur prochaine collaboration pour des merveilles de pages!
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« Lika aux cheveux longs » est un album atypique plein de magie. Narré comme un conte, cette histoire séduira tout le monde tant par la douceur du récit que par les illustrations pleines de charme. Voici une lecture dont vous ressortirez le sourire aux lèvres.

(chronique complète sur le blog)
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Je voulais dans un premier temps remercier Babelio et Nobi Nobi! pour ce partenariat. Déjà fervente adepte des livres que proposent cette maison d'édition, j'ai été ravie de pouvoir me plonger dans un nouveau conte.

Lika aux cheveux longs a réussi à m'émerveiller de nouveau. Les dessins sont très réussis et la petite bouille de cette Lika est vraiment très attachante. Les émotions que sa lecture nous procure sont indescriptibles. Aussi, le format et le choix du papier m'a un peu surprise, vu mon habitude des contes en format horizontal.

Bref, encore un livre à conseiller pour tous les amoureux de contes attachants!

Une histoire douce et touchante portée par des illustrations magnifiques...
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Il faudrait d'abord prendre son temps et pas ouvrir trop vite ce si bel album.

Profiter un peu de la magnifique couverture toilée, du titre imprimé en creux et doré, du portrait aérien, délicat, fragile de l'héroïne de Matayoshi, mi-humaine, mi-elfe, ses longs cheveux flottant au vent. Tout est dit dès la couverture. Voici un objet précieux, une vraie réussite éditoriale, une histoire à lire au calme, le soir, après s'être assurés qu'on ne serait pas dérangés.

Lika et sa grand-mère vivent modestement de la vente de fleurs séchées parfumées - il faudrait trouver une autre appellation que le mot pot-pourri, décidément pas terrible. Parfois, elles reçoivent la visite d'un petit garçon très gourmand, attiré par les succulent gâteaux de la vieille dame. Les temps sont durs et le coiffeur du village lorgne sur les magnifiques cheveux de Lika, et lui en offre de quoi la mettre à l'abri du besoin, de quoi protéger les vieux jours de sa grand-mère.

Je ne vous en dirai pas plus. Sachez que ce que l'on croit voir, savoir, n'est pas toujours sûr, et que le courage, le dévouement seront récompensés. Une histoire classique qui pourrait figurer parmi les contes des frères Grimm. Le texte de Yûji Kanno - et la traduction de Fédoua Lamodière - entraînent Lika du côté des classiques, de ces histoires impeccablement construites, envoûtantes, sans pour autant avoir recours au spectaculaire. La magie est ici un surnaturel quotidien, celui des petites divinités domestiques. De la même manière, les images de Matayoshi s'attachent aux attitudes, parfois aux regards mais pas toujours. Il n'est qu'à voir la scène où Lika demande à sa grand-mère la recette de ses gâteaux : le visage de la vieille femme est masquée par le dos de la petite fille. Pourtant tout y est dit de la tendresse et de la douceur qui unit les deux personnages.

Lika aux longs cheveux est un album à la fois raffiné et fort, superbement édité !
Lien : http://le-cabas-de-za.over-b..

Cet album écrit par Yûji Kanno chez Nobi nobi ! n'est pas sans rappeler les classiques des frères Grimm comme Cendrillon ou Raiponce. C'est une histoire digne d'un conte avec l'intervention d'un personnage imaginaire qui viendra en aide à Lika, une morale qui invite à faire des sacrifices et un ton qui incite à l'oralité.







En dehors de l'histoire, finalement plutôt classique dans sa construction et dans son contenu, ce que j'ai aimé, ce sont les illustrations de Matayoshi. Sur un fond crème où est imprimé le texte, les dessins réalisés par ordinateur, qui semblent pourtant si traditionnels, n'ont pas d'espace défini sur la page. C'est un style mélancolique avec des couleurs pales qui rappellent un peu de vieilles illustrations.
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Un petit album qui se lit facilement les dessin sont très beaux cependant j'ai trouver que l'histoire laissais un peu a désirer. Je m'attendais a quelque chose de plus construit.

La couverture rappeuse, le titre doré et la mise en page de l’illustration centrale entourée d’un liseré mettent directement l’accent sur le côté féerique de l’histoire. Dès les premiers mots, le fameux « Il était une fois » apparaît, le conte est introduit et le lecteur prêt à entendre l’histoire de Lika.



Le texte est assez classique. La petite fille va sacrifier sa belle chevelure en échange de quelques sous mais pourra la retrouver grâce à l’aide d’un petit dieu gourmand, adepte des biscuits familiaux que lui offre la grand-mère. L’histoire est belle et la traduction du japonais est impeccable. On y retrouve l’atmosphère des contes orientaux et les codes de ceux d’occident.

Ce qui m’a le plus surprise et marquée, ce sont les illustrations. La construction de celles-ci est surprenante. Parfois de pleine pages mais souvent décentrées, multiples, elles donnent au texte une dimension fantasmagorique, un brin de folie très agréable et franchement satisfaisant.



On est loin d’un livre « classique » mais il pourrait tout aussi bien le devenir.
Lien : http://boumabib.fr/2013/08/1..

Lika est une petite fille mystérieuse qui prend soin de sa grand-mère, vendant les pots-pourris que cette dernière prépare pour subvenir à leurs besoins. Mais quand l’argent vient à manquer, Lika cède au sournois coiffeur en lui vendant sa longue et magnifique chevelure…



Lika aux cheveux longs est une histoire mystérieuse emprunte de magie qui adopte tous les codes du conte, abordant avec douceur et poésie les rapports entre les humains (amour, jalousie, convoitise…) et encourageant au sacrifice de soi.



Outre le texte qui fait la force de ce conte, la beauté de l’ouvrage tient principalement dans le trait singulier de Matoyoshi, alliant la peinture à l’huile aux techniques informatiques modernes, qui donne un visuel unique empli de douceur.
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Ce petit conte est un véritable objet livre agréable au toucher et les illustrations pleines de tendresse apportent un supplément d'âme à ce conte de facture somme toute classique. Un agréable moment de lecture à voix haute.

L'objet est déjà très beau, sa couverture au toucher tramé un peu rétro colle parfaitement avec les illustrations un brin nostalgiques, aux couleurs douces et traits fins. La fable est simple, juste et touchante comme il faut. Les personnages aux oreilles effilées et la touche fantastique apportée par le mystérieux petit garçon font de ce conte une histoire magique. Décidément, l'éditeur Nobi nobi! sait trouver de bien belles pépites inspirées du folklore Japonais!!
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