Citations de Yuki Obata (71)
Le passé est aussi irréel qu’un rêve. Réalise cela très vite et laisse tout ça se transformer en souvenirs.
Quelqu’un a dit que les souvenirs sont des créations faites d’un tas de bouts de mémoire. Se souvenir, c’est comme avoir des illusions.
Nous étions persuadés que l’éternité existait. Mais un jour ou l’autre, tout le monde devient adulte.
Tu sais aimer, c’est tout sauf faire des efforts !
Dans mon cœur, je n’ai pas l’ombre d’une hésitation. Les sentiments et la volonté sont deux choses différentes. Seules mes envies savent ce que je veux faire. Mais pour avoir envie de lui faire confiance, j’ai encore besoin de volonté.
Avoir du souci, c’est le privilège de l’être humain en vie.
Je n’avais qu’une envie à ce moment-là… le prendre dans mes bras. Mais ces 40 cm semblaient infinis. La mère de Yano… Il venait de perdre sa maman, celle qui lui avait donné la vie ainsi que ses repères, ses croyances, ses envies… Nous nous apprêtions alors, nous aussi à perdre Yano.
Quoi qu’il arrive qu’il ne cède pas sous la douleur. Qu’il puisse se relever à chaque épreuve et rencontrer des gens chaleureux. Des gens qui comprendront son besoin de tendresse.
« Trahir » ce n’est pas cela. Tu veux savoir ce que c’est ? C’est ne pas être attentionné, piétiner, détruire, ravager quelqu’un et puis s’enfuir à la fin…
- Le bonheur, c’est quoi ?
- J’en sais rien. Peut-être que personne ne pleurerait ou ne serait en colère. Personne ne frapperait ou ne jetterait d’objets… Ce genre de choses… Non ?
La route que nous suivons est celle de nos choix. Je me suis parfois dit que j'avais raison, j'ai parfois pensé m'être trompée. J'ai toujours été fidèle à moi-même, comme toi, lui et tous les autres... C'est bien ainsi...
- On m’a souvent dit de ne pleurer que lorsque je suis triste…
- Quitte à pleurer autant verser des larmes de joie, non ?
Je connais le moment où la mémoire se change en souvenir.
Je ne peux pas fermer les yeux sur le malheur des autres. Je ne cherche pas à ëtre heureux mais avant tout faire disparaître la souffrance.
Il avait juste 15 ans à cette époque-là.
Et maintenant il a seulement 16 ans.
Pourtant la réalité qu’il doit supporter est bien plus considérable que son jeune corps.
J'ai été lâche. Je lui ai dit que je n'étais pas assez bien pour lui pour ne pas avoir le rôle de la méchante. Je fais tout pour ne pas souffrir. Ni faire souffrir.
"Yano arrête de t'en vouloir..."
Si seulement je pouvais comprendre les sentiments de Yano...
- On se souvient, réalise des choses... Les gens changent avec le temps... et leur façon de voir aussi. C'est pour ça que la perception de l'autre varie aussi.
Qui va lui venir en aide?
Même take ne pourra jamais...
Il n'y a vraiment rien à faire?