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Critiques de Yuki Okada (38)
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Adieu, mon utérus

Yuki est une jeune femme comblée et épanouie, aussi bien dans son travail de mangaka que dans sa vie de famille. Même si son mari, également auteur de manga, travaille énormément et est souvent absent, sa maman, Mamoumette, est là pour lui donner un coup de main, d'autant que la petite Hinako, âgée de 2 ans, lui demande du temps et de l'énergie. Lorsque ses règles surviennent à peu de temps d'intervalle, et ce à plusieurs reprises, la jeune femme décide d'aller consulter son médecin, certaine qu'il ne s'agit que d'un dérèglement hormonal. Mais, après l'auscultation, cette dernière lui annonce qu'il y a une inflammation de l'utérus. Après des examens plus poussés, le couperet tombe : il s'agit d'un cancer du col de l'utérus. Yuki est loin d'imaginer alors tout ce qui l'attend ces prochains jours et semaines...



Quel choc pour Yuki Okada d'apprendre, à 33 ans, qu'elle a un cancer du col de l'utérus ! Loin de s'apitoyer sur son sort, la jeune femme décide de partager toutes les épreuves qu'elle traverse à travers ce manga. De la terrible nouvelle à sa sortie de l'hôpital en passant par tous les examens subis, les réactions de son entourage, sa cohabitation avec d'autres malades ou encore ses réflexions et questionnements face à son avenir, l'auteure se dévoile avec finesse, sans jamais s'apitoyer ni tomber dans le pathos. Bien au contraire puisque, malgré la peur parfois et la douleur, elle reste positive et s'autorise même quelques pointes d'humour. Comme l'auteure le souligne, elle a fait cet album parce qu'elle aurait aimé pouvoir lire un ouvrage traitant de cette maladie. Un ouvrage qui saurait donné du courage à toutes celles (et ceux) qui passent par cette terrible épreuve. Un témoignage émouvant et touchant...
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Adieu, mon utérus

A trente-trois ans, Yuki est une femme comblée. Elle adore son mari et Hinako, sa petite fille et s'épanouit dans son travail de mangaka. Bien sûr, son mari, qui dessine des mangas lui aussi, est souvent trop pris par son travail pour s'occuper de sa famille mais elle peut compter sur l'aide de sa mère, tendrement surnommée Mamounette. Ce bonheur presque parfait s'écroule le jour où Yuki, inquiète d'avoir des règles trop rapprochées, consulte son gynécologue. Très vite, le verdict tombe : cancer du col de l'utérus. Débute alors le long parcours d'une femme et d'une mère qui commence dans la stupéfaction pour finir dans la farouche volonté de vivre et de voir grandir sa fille. Entre les deux, il y aura la douleur, les larmes, l'angoisse, les questions, l'hôpital, les traitements mais aussi l'amour et le soutien de sa famille, la solidarité entre malades, l'espoir d'une guérison...



Avec courage, sensibilité et humour, Yuki Okada a traduit en mots et en dessins son combat contre le cancer. Pour exorciser cette période douloureuse de sa vie de femme mais aussi avec l'espoir d'aider d'autres malades, elle raconte toutes les émotions par lesquelles elle est passée, toutes les questions qu'elle s'est posées, toutes les angoisses qu'elle a dû combattre, mais aussi les réactions de son entourage, ma présence indéfectible de sa mère, le désarroi de son mari, l'incompréhension de sa petite fille. Pleine de joie de vivre et d'optimisme, Yuki tire aussi les leçons positives de cette épreuve : une famille plus unie que jamais et un mari qui a revu son sens des priorités. Un manga très touchant.
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Adieu, mon utérus

Un manga pour partager une expérience. Soit. Mais pas n'importe quelle expérience, celle du cancer. Qui plus est un cancer qui ne touche que les femmes.



C'est un sujet original et difficile. Et bien c'est plutôt réussi. On découvre les peurs, les doutes, les angoisses dont l'autrice a souffert lors des divers annonces et les divers phases de la maladie. Les explications sont détaillées et précises. Cela peut dérouter mais cela rend le récit plus crédible. Il est également question de comment se comporter avec le / la malade. Les avis, les questions qui sont donnés



On découvre également certains aspects de la vie japonaise. Entre autre la vie de famille et les relations conjugales avec une répartition des rôles très précise.



Ce qui m'a le plus étonnée est paradoxalement non pas la naladie mais de lire que l'enfant n'a pas du tout été informé de la maladie de sa mère ni de son hospitalisation. La communication au Japon est vraiment différente. Préserver les autres (l'enfant le frère et la belle sœur et pendant longtemps le mari ) est vraiment au cœur des relations sociales.





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Adieu, mon utérus

Opération.



Yuki a trente-trois ans. Elle mène une vie heureuse: elle aime son mari et sa fille, de plus elle est dessinatrice de manga. Sa vie va être bouleversée par l'annonce d'un cancer de l'utérus.



J'avais beaucoup entendu parler de ce manga et je souhaitais le lire. J'ai beaucoup aimé ce témoignage sur la vie avec un cancer.



Loin de tout pathos, l'autrice montre son quotidien avec le cancer, du diagnostic jusqu'à sa rémission. Elle ne nous cache pas les moments difficiles, mais fait également preuve de beaucoup d'humour sur sa situation. Sa famille sera aussi très présente pour la soutenir.



Le dessin est agréable à l’œil. Il correspond à ce qui attendu pour ce type de manga. Son aspect "shöjo" (traits plutôt fins, épuré avec des autocollants...) contribue à adoucir la lecture malgré le sujet grave.



Bref, ce manga était très touchant à lire.



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Adieu, mon utérus

Yuki Okada nous parle de son cancer du col de l'utérus dans ce manga sans langue de bois.



Pris sur un ton plutôt léger, son histoire fera sûrement du bien à celles qui se battent contre cette maladie. L'auteur se livre sans fard et n'épargne rien aux lecteurs.

En bonus, on a aussi un aperçu de la vie sociale et médicale du Japon. Yuki Okada y évoque notamment la charge mentale et l'obsession du travail.



C'est un témoignage courageux, aux illustrations réalistes et maîtrisées.
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Adieu, mon utérus

Si je n'accroche pas toujours au résultat final, j'aime les éditions Akata parce qu'elles tentent toujours de lancer des œuvres sur des thèmes loin d'être évident.

Ici, il s'agit de traiter du cancer du col de l'utérus au travers du combat d'une mangaka et, d'un certain point de vue, c'est très réussi.



J'ai aimé le style graphique, très chibi, qui permet de contrebalancer un thème qui ne porte pas vraiment à la rigolade.

L'attitude de l'héroïne, complètement perdue et qui se laisse porter par les conseils des uns et des autres sans trop savoir ce que, elle, elle souhaite réellement, est plutôt réaliste. Elle a tout de même la chance de plutôt être bien entourée, sa mère étant extrêmement présente.

J'ai eu plus de mal avec son mari, qu'elle exclut elle-même de certaines décisions mais qui est tout de même très passif, découvrant seulement comment habiller sa fille alors qu'elle a plus de deux ans.



Le processus entier, de la découverte du cancer jusqu'à l'opération et les conséquences des radiographies, est traité. Yuki Okada n'éclipse aucun détail mais réussit à raconter son histoire sans verser dans le pathos, en nous faisant partager ses doutes et ses peurs et en rendant hommage aux personnes qu'elle a croisées.

Sur un sujet aussi grave, elle se livre sans pudeur et c'est une lecture qui devrait faire beaucoup de bien à tout le monde.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Adieu, mon utérus

Cela me fait toujours de la peine de lire ce genre d’œuvre qui constitue des expériences assez malheureuses mais qui font partie de la vie.



Une jeune femme de 33 ans a tout pour être heureuse à savoir un mari qui travaille sans relâche et une petite fille lorsqu'elle apprend qu'elle a un cancer de l'utérus et qu'il faut absolument l'enlever pour avoir une chance de guérison. Il se trouve que cette jeune femme est la mangaka ce

qui confère une dimension plus personnelle à l’œuvre.



Ce one-shot raconte le difficile parcours de la lutte contre ce cancer qui touche un certain nombre de femmes. Il y aura des larmes et surtout le doute. On observera également les différentes réactions de l'entourage qui n'aide pas vraiment sans compter sur le corps médical qui ne réagit pas très humainement. On abordera la maladie et ses effets dans les moindres détails. J'ai bien aimé ce côté explications médicales.



Maintenant, je n'ai pas trop aimé le fait que ce couple de mangaka pense à exploiter cette histoire autobiographique dans une future publication avec ce côté voyeur et mercantile. On nous explique que c'est un réflexe de mangaka mais j'avoue que cela ne fait pas très pudique. Il s'agit quand même de quelque chose d'assez intime.



Quoiqu'il en soit, je ne vais pas m'arrêter à ce genre de considération car l'objectif ultime est de donner de l'espoir à des femmes qui traversent ce genre d'épreuves. En effet, cette histoire demeure réellement assez touchante et même parfois bouleversante. Cela mérite lecture, c'est certain. En tout cas, une belle leçon de vie !

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Adieu, mon utérus

Je viens de finir adieu mon uterus . C'est un manga que je voulais lire depuis un certain temps je l'ai raté lors de la masse critique de babelio . Donc le trouver à la bibliothèque fut parfait . C'est une lecture coup de coeur j'aime bcp le style de l'auteur très kawai et humoristique. Qui contre balance avec le sujet dramatique qui y est aborder. C'est une oeuvre auto biographique. A 33 ans Yuki jeune mère de famille mangaka et Mariée à un Mangaka et qui a une fille de deux ans apprend qu'elle a un cancers de l'utérus. On suit son parcourt c'est sans chichi ça ne se veut pas tire larme mais réaliste . Yuki est très longtemps dans le déni mais quand elle rentre à l'hôpital dans une chambre avec plusieurs autre femme touché par le cancers de l'utérus. Elle va devoir ce confronté à la vérité, entre rencontre avec les médecins, impacte sur ses proches et son propre parcourt on est dans un récit qui m'a énormément touché . Je le recommande tt simplement. J'ajouterais (car on m'en a parler ailleurs ) que même si le sujet n'est pas facile ce n'est absolument pas une lecture déprimante. L'auteur aborde le sujet avec plein d'humour. La plus part des personnages on un physique proche de la caricature . En définitive, même si le sujet est grave, et que tout l'aspect médical sera respecter et réaliste, l'auteur veut aussi dédramatiser le tt avec une bonne dose d'humour autant dans les dessins que dans le texte .
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Adieu, mon utérus

Yuki Okada, à trente-trois ans et tout pour être comblée : elle est mariée à un homme qu’elle aime et ils sont parents d’une fille qu’ils adorent. Tous deux sont mangakas et ils ont tendance à laisser leur travail envahir la maison au détriment de la vie de famille. Lorsque Yuki se rend compte que ses règles sont anormales (trop fréquentes, trop abondantes), elle consulte son médecin. Et ses craintes s’avèrent fondées car Yuki développe un cancer du col de l’utérus. Estimé à une taille B1 (niveau intermédiaire), il est opérable mais n’est pas sans risques.

Les doutes font place à l’appréhension d’autant que Yuki aimerait donner un petit frère à sa fille. Dans les recommandations, l’opération préconisée implique de retirer les ovaires. De ce fait, il ne serait plus possible d’avoir des enfants. Que faire ? Tenter le diable en laissant une chance au cancer de se développer à nouveau ou retirer toute possibilité de récidive ?



Je trouve que le traitement du sujet par manga rend le tout très émouvant. Les dessins sont mignons, les situations cocasses (eh oui, malgré la gravité, elle a su dépeindre les facéties avec humour) et les personnages bien campés. L’histoire laisse transparaître les sentiments ambivalents qui agitent Yuki et ses proches. Si les professionnels de santé sont bienveillants et empathiques, le patient est livré à un diagnostic implacable, à l’évolution incertaine de sa maladie et aux effets secondaires indésirables. Cet événement renforce les liens familiaux et il a au moins ce mérite : lui faire prendre conscience de la valeur inestimable de la vie.



Et en plus c’est un one-shot alors, pourquoi se priver ?
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Adieu, mon utérus

☼ Mon avis ☼



Adieu mon Utérus ... est un manga autobiographique qui parle d'une jeune femme du nom de Yuki qui est atteinte d'un cancer de l'utérus, c'est une maladie qui touche de nombreuses femmes.

La mangaka a choisi de réaliser une couverture assez douce aux couleurs pastels.

Il faut savoir que lorsque vous acheter ce livre, un pourcentage de l'achat est réservé à une association de lutte contre le cancer.

Adieu mon Utérus ... n'épargne aucune pratique, tout est expliqué de A à Z.

J'ai remarqué que ce témoignage a dû être difficile pour l'auteur, on ressent chaque émotion de Yuki. Elle a été très courageuse durant cette épreuve de la vie.

Le cancer de l'utérus est un sujet très important qu'il ne faut pas prendre à la légère, ce manga est porteur d'une prévention pour cette maladie, il va permettre aux lecteurs de comprendre davantage de chose sur cette lutte contre le cancer.

J'ai apprécié de voir les différentes réactions que peuvent avoir notre entourage que ce soit la famille ou bien les amies.

J'ai également aimé voir les patients de l'hôpital aider et soutenir aux maximum Yuki.

Les personnes travaillant dans le médical qui se sont occupé de yuki, ont réagi avec douceur, ce qui permet de mettre tout de suite en confiance lors de l'opération.

Il n'y a aucun jugement, aucune critique tout le monde dans l'hôpital est atteint d'une maladie difficile à enlever.

Adieu mon Utérus possède un message fort qui peut atteindre un très grand public que ce soit chez les hommes ou chez les femmes.

Pour moi, cette ouvrage est une petite pépite qui a le mérite d'être édité par Akata.

Cette maison d'édition possède de nombreux titres incroyables et celle-ci en fait partie.



En conclusion : Je n'ai pas été transporté par ces croquis mais ça reste quand même joli à regarder.


Lien : https://mangastra.blogspot.c..
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Adieu, mon utérus

Après plusieurs jours de dérèglements menstruels, Yuki se demande ce qui lui arrive. Elle a pourtant toujours été réglée correctement et ces derniers temps, ses pertes de sangs se font de façon régulières. Ne trouvant pas ça normal, sa décision fut vite prise de consulter un médecin. Le diagnostic a été un véritable choc quand on lui a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du col de l’utérus. S’en est suivi tout un processus, une batterie de tests interminables et des angoisses à répétition. Sa famille était là pour la soutenir mais malgré tout quand on apprend qu’on a un cancer, difficile d’aller bien et de penser à autre chose. Prise en charge assez tôt, elle a été opérée et depuis ce temps n’a jamais eu de récidive bien que ça puisse arriver un jour.



Un one shot extraordinaire qui je trouve est juste essentiel. C’est le genre d’ouvrage qui traite d’un sujet difficile mais dont on a besoin pour celles et ceux qui ont besoin de s’identifier à une telle maladie où à leur proche qui ne savent comment agir et ce que ressentent les malades. Rien de mieux qu’une personne l’ayant vécu et c’est ici le cas puisqu’il s’agit de l’histoire personnelle de la mangaka. Un coup de cœur garantie avec un récit complet et fort intéressant !
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Adieu, mon utérus

Après avoir vaincu son cancer du col de l’utérus, Yuki Okada a décidé de raconter son vécu. Elle veut le partager aussi bien pour elle que pour les autres femmes qui vont ou ont passé les mêmes épreuves qu’elle. Le mot cancer fait peur mais pourtant c’est une réalité. Avec franchise, elle raconte son parcours et les flots d’émotions qui l’ont traversé dans toutes les étapes. On aurait apprécié en savoir davantage sur sa rémission car cette partie est traitée très rapidement. Car c’est un moment qui prend aussi du temps et qui n’est pas moins intéressante. Une période où il faut voir la vie autrement pour avancer. Elle n’a pas le choix car elle a un travail et doit s’occuper de sa fille. Un manga sur le sujet permet aussi de voir comment est traité la maladie au Japon. On voit ces grandes chambres où juste un simple rideau délimite l’espace, les discussions en famille sur les étapes de l’opération et surtout la patience et l’écoute des médecins. Une autre façon de soigner qu’en France. Est-ce peut-être une question de coût aussi qui peut changer la donne. L’aspect financier n’est pas abordé. On se concentre sur la mangaka, son ressenti et sa famille. La maladie on ne l’affronte pas seul. On le fait avec l’entourage qui rassure, qui apaise et qui motive. L’amour est la clé de tout. Le manga met en avant un sujet qui concerne beaucoup de femme. Le fait d’en parler rend le sujet moins tabou et plus concret. Surtout qu’il est abordé de façon bienveillante et humoristique. On peut parler de sujet grave avec douceur et délicatesse.
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-8yX
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Adieu, mon utérus

J'ai beaucoup aimé ce manga sensible et atypique. Yuki Okada nous y dévoile, sans tabou, le combat qu'elle a mené contre le "pitchoune", son cancer du col de l'utérus.

Nous y découvrons absolument tout : la brutalité de l'annonce de la nouvelle, l'incompréhension, la difficulté à faire face à tout ce qui nous tombe dessus d'un coup, l'enchainement des rendez-vous médicaux, des termes incompréhensibles et inquiétants, de la "froideur" des médecins et des diverses réactions de l'entourage. Nous y côtoyons la peur incontrôlable qui s'empare de nous, la peur du lendemain, la peur de la mort... et nous faisons face avec elle, nous nous battons !

Elle arrive tout de même à y ajouter des touches d'humour qui allègent un peu l'atmosphère parce que oui, quand on a un cancer on peut quand même encore faire un peu d'humour.

Ce manga est vraiment LE manga qu'il fallait faire et celui que tout le monde devrait lire afin de mieux comprendre ce qu'endurent les personnes atteintes d'un cancer et pour essayer peut-être un peu aussi de relativiser.
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Adieu, mon utérus

Aujourd'hui on se retrouve pour une véritable claque littéraire et un merveilleux coup de cœur ! Nous suivons ici l'histoire touchante de cette femme, la mangaka elle-même, (et de biens d'autres) ainsi que de son parcours contre le cancer du col de l'utérus.



J'ai été extrêmement touchée par cette histoire, les dessins adorables et magnifiques de l'autrice permettent à tous, petits et grands, de comprendre son parcours. Je ne peux que vous recommander chaudement ce one-shot qui est une pure merveille, foncez vite le lire car il saura vous émouvoir et vous apprendre plein de choses !
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Adieu, mon utérus

J’adore lire des manga autobiographiques. C’est un genre tellement touchant.



Ici, Yuki Okada nous raconte le moment de sa vie où on lui a diagnostiqué un cancer de l’utérus ainsi que son opération pour s’en débarrasser. Contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas une lecture difficile. Tout d’abords, les dessins sont très mignons et rendent les expressions du visage, eh bien, expressifs. Et surtout, Yuki nous montre aussi des choses positives, des choses heureuses. J’ai trouvé le sujet très intéressant étant donné que c’est un type de cancer dont j’entends peu parler. Pas de spoilers vu que ce manga a été écrit plusieurs années après l’opération : le manga se termine bien.



Je recommande à toute personne aimant les récits autobiographiques.



5/5

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Adieu, mon utérus

Adieu, mon utérus peut paraître hors norme. Et il l'est ! C'est ce qui fait la force de ce titre des éditions Akata, dénicheurs passionnants de mangas qui excellent tant par leur qualité que par leur originalité.On peut d'abord se sentir un petit peu voyeur en parcourant Adieu, mon utérus. Car le personnage principal y raconte son cancer du col de l'utérus dans les moindres détails. Mais c'est à la fois appréciable et remarquable de faire autant de confidences à son lecteur. Une fois passé le fait que celui-ci se sente un peu mal-à-l'aise à vivre la maladie de Yuki Okada d'aussi près, la curiosité prend le pas. Après tout, si la mangaka couche sur le papier son combat, il n'y a aucune raison d'avoir l'impression que l'on fait preuve d'une certaine curiosité malsaine. On comprend très rapidement que Adieu, mon utérus a été réalisé dans le seul but d'informer, d'accompagner et d'expliquer, ce qu'il fait très bien. Il va même souvent jusqu'à dédramatiser le cancer. Les passages purement scientifiques (anatomie, chirurgie) sont peut-être un peu lourds mais très instructifs. Le très bon travail de recherche de la mangaka précise et généreuse est à saluer.



Le cancer qui la touche va avoir une influence dans chacune des parcelles de la vie de la mangaka. La relation avec sa fille, son travail, son couple, la réaction de sa famille, son hospitalisation... Yuki Okada nous relate son parcours de malade du cancer du début jusqu'à la fin. Ce qui est très agréable alors, c'est de prendre pleinement conscience de la façon avec laquelle les Japonais mènent le combat contre la maladie. On sait que les habitants du pays du soleil levant ont une toute autre philosophie de la vie que nous, occidentaux. Il en est de même pour la maladie ; comme dans la vie de tous les jours rythmée par les protocoles nombreux mais automatiques pour les Japonais (politesse, reconnaissance et ténacité), Adieu, mon utérus nous offre alors une très jolie leçon de vie. Malgré la dureté du sujet du manga, on retient son optimisme, même si on accompagne l'héroïne dans les frayeurs qui vont parfois baliser son chemin et dans ses interrogations les plus difficiles à vivre.



A travers les cases, la mangaka met en scène sa vie entière et intime avec des détails intrigants et instructifs mais aussi très drôles. Elle sait caricaturer ses personnages à merveille ; on l'imagine insister sur un trait physique particulier chez ses compagnes de chambre et ses médecins pour bâtir les protagonistes de son histoire. Quant à son propre personnage, il est à croquer. Le coup de crayon épais, sans chichi et inclassable (car il n'a rien du shôjo ni du shônen) permet de dédramatiser la gravité de la maladie, tout autant que le ton général du manga plein d'espoir. La couverture mignonne à souhait avec ses personnages ultra souriants est comme une invitation à ouvrir ce manga quelques fois effrayant et a tout l'air de dire : "Ne craignez rien, tout va bien se passer"...



J'accorde ★ ★ ★ ☆ ☆ à Adieu, mon utérus. Je ne m'attendais pas à suivre le combat contre la maladie mené par la mangaka avec autant de précision. Yuki Okada fait preuve d'une générosité sans faille dans l'information et dans son intimité et on sait que son oeuvre apportera soutien et bienveillance aux lectrices malheureusement elles aussi touchées par la maladie. Pour les autres, elles prennent alors conscience de ce qu'est réellement le cancer du col de l'utérus et détiennent même désormais quelques petits outils pour accompagner une proche dans son combat. Adieu, mon utérus est ludique : on apprend tout en s'amusant, mais les explications scientifiques peuvent effrayer quelques lecteurs par leur lourdeur ou leur franchise. J'ai énormément aimé le ton général du manga : optimiste et bienveillant, plein d'un espoir tenace malgré tout, bien à la japonaise.



J'ai lu Adieu, mon utérus dans le cadre de l'édition Masse Critique de Babelio du mois de juin consacrée à la non-fiction. Le manga sortait du lot car il était le seul dans la sélection et c'était un titre qui m'avait interpellée lors de sa sortie en début d'année (comme la plupart des titres de chez Akata que je remercie chaleureusement pour l'envoi). Une bien belle et curieuse découverte à faire lire notamment aux femmes en plein combat.
Lien : https://lirecestboireetmange..
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Adieu, mon utérus

Yuki Okada, jeune mère de famille, autrice de mangas, a tout pour être comblée : elle a une vie de couple heureuse, est mère d’une adorable de petite fille et travaille dans le domaine qu’elle aime, la création de mangas.



Suite à des règles anormales et douloureuses, elle décide de consulter un médecin. Après analyses médicales, l’annonce qui lui est faite l’assomme, la terrasse même : malgré son jeune âge, elle a un peu plus de trente ans, elle développe un cancer de l’utérus. D’abord sidérée, elle est complètement perdue, ne sachant comment réagir à ce qu’elle vient d’apprendre ; ensuite, elle panique car elle se demande de quelle manière elle informera ses proches au sujet de sa maladie. D’autant plus qu’elle fera face à des choix cruciaux : conserver ou pas un ovaire afin de pouvoir avoir un autre enfant ? Tout sacrifier afin que les métastases ne se propagent pas ? Comment vivre sa féminité sans son utérus ? L’opération la sauvera-t-elle d’un cancer généralisé ? Autant de questions angoissantes qu’essentielles assaillent la jeune femme : mon mari saura-t-il s’occuper de leur fillette et de la maison pendant son absence ? Pourra-t-elle reporter l’envoi de ses dessins ? Quelle taille a son cancer ?



Le manga relate le combat de son autrice face au cancer. Sans rien cacher des angoisses, des peurs, des enjeux médicaux et de leurs douleurs, Yuki Okada met en images les multiples phases par lesquelles elle est passée lors de son parcours de combattante. Elle dessine ses larmes, les embûches rencontrées, les rencontres avec des patientes atteintes du même mal qu’elle, ses cauchemars, son envie de vivre pour profiter de sa petite fille et de sa famille, sans sombrer dans le pathos dégoulinant de mièvrerie. Elle s’enferme parfois dans des moments de solitude pour ne pas penser à ses angoisses, pour s’immerger dans des images de jeux, des échanges sur les réseaux sociaux et oublier ainsi qu’elle pourrait ne pas s’en sortir. A l’issue de ses instants de déprime, elle rebondit avec optimisme, elle apprend d’une sœur de combat qu’elle peut dompter sa peur en donnant un petit nom à son cancer – ce sera « Pitchoune » – et humour – elle se promet de se déguiser en lolita une fois guérie de Pitchoune – notamment quand elle décrit certains médecins qui ne prennent pas de pincettes avec les patients, la psychologie envers le malade n’est pas donnée à tout le monde.



Certaines scènes peuvent être déroutantes pour qui ne connaît pas la culture japonaise notamment celles dans lesquelles l’autrice s’applique à reporter le moment d’informer son époux de sa maladie et de taire cela à sa fille de deux ans, de ne rien dire à son frère qui se marie. Préserver les autres est un maillage important des relations sociales japonaises comme si c’était impudique de parler de ses ennuis à autrui, d’inquiéter les autres inutilement. Cependant, comme tout enfant à qui on ne dit rien, Hinako ressent ce qui se trame et cela se perçoit, dans ses attitudes, au fil du récit et des images.



« Adieu, mon utérus » est un récit autobiographique, un récit pour donner du courage à celles qui vivent le même drame éprouvant. Yuki Okada aborde ce sujet difficile avec réussite ce qui me conforte dans l’idée que le manga est un autre moyen, que celui des mots, de partager des expériences difficiles et de participer à la prévention auprès des jeunes femmes… car le cancer de l’utérus n’est pas réserver à l’après ménopause et que des saignements inhabituels sont des signaux à ne pas ignorer par les femmes.



Un récit émouvant qui m’a beaucoup touchée.



Traduit du japonais par Mireille Jaccard
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Adieu, mon utérus

Un one-shot que j'ai lu il y a quelques temps maintenant, mais qui m'a marqué.



Je l'ai d'ailleurs tellement apprécié, que je l'ai gardé bien précieusement dans ma bibliothèque... (Alors que je suis du genre à vendre facilement, haha!). Tout est dans le titre, nous allons suivre une jeune femme qui va apprendre qu'elle est atteinte d'un cancer du col de l'utérus, et nous allons la suivre dans son parcours. Je l'ai trouvé bien traité, bien raconté (je ne suis pas concernée donc je dis cela d'un point de vue extérieur...). Il s'agit d'un récit autobiographique, ce qui le rends d'autant plus intéressant, touchant... et poignant à lire.



J'ai aussi beaucoup aimé les dessins, tout en rondeur, et les quelques touches d'humour, qui permettent d'alléger - si je puis dire - le sujet traité.



Ce manga one-shot est donc pour moi une petite réussite qui sensibilise, teinté d'espoir, qui devrait être lu par le plus grand nombre. Un coup de coeur !
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Adieu, mon utérus

Voilà un manga qui sort un peu des sentiers battus avec son thème qui pourrait refroidir au premier abord. Choisir le thème du cancer et en l’occurrence son propre cancer de l'utérus, c'est le choix qu'à fait Yuki Okada. Elle nous livre sans complexe son ressenti, son combat, sa convalescence. Accompagnée par sa famille et l'amour qu'il se porte les uns les autres, elle arrive à traiter un sujet délicat sans que cela tourne au drame. S'adressant à chacune de nous en apportant un message d'espoir et de courage de son expérience tout en réalisant la prouesse de nous faire rire et de distiller un peu de kawai dans un sujet sombre.
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Adieu, mon utérus

Nous avons ici affaire à un manga témoignage de grande qualité. Oubliez le graphisme, moi j’ai du mal avec. Soyez prêt à suivre du tranche de vie mais aussi à aborder la lourde thématique d’un cancer. D’ailleurs, ils montrent bien que chaque situation est différente.

C’est difficile pour notre jeune mangaka d’affronter une telle annonce, et de savoir quelles décisions prendre. Elle n’y connaît rien, et on lui explique pas vraiment. Nous découvrons eu fur et à mesure avec elle, les réelles implications et les choix auxquels elle va être confrontés.

Qui a déjà entendu parler du cancer du col de l’utérus ? Mesure ces implications ?



Ce qu’il y a d’intéressant aussi à part de nous parler du cancer, ce sont les différentes réactions et façons de gérer les choses, mais également combien et comment cela remet tout en perspective.

Yuki Okada est une jeune maman de 33 ans, elle-même assez proche de sa maman, et Yuki est mangaka (auteur de manga). Son mari fait la même chose, mais au début il est très peu présent, beaucoup de travail.

Yuki a peur de déranger, d’embêter ses proches. Et de manière générale, elle faut déjà qu’elle l’affronte, alors elle a besoin de positivité. Souvent, et comme pour fuir, elle se livre à des activités de geek qui lui permettent de ne pas réfléchir à son propre cas : lecture de manga, jeux de drague sur console, etc.



Nous impliqué dans sa vie nous permet de prendre tous les côtés en compte : autant humain que médical.

Comme elle, nous découvrons petit à petit tout ce qui lui tombe dessus. Les médecins et la façon un peu distante de dire les choses, mais ils sont très directs ici. Sans parler des visites d’un groupe de médecins à l’hôpital, qui a également un côté malaisant, où nous faisons un peu cobaye.



Nous découvrons également d’autres problèmes qu’affronte Yuki au début de l’histoire, mais également toute la charge mentale qu’elle a. Ce qui sera impossible quand elle va devoir s’occuper d’elle-même et combattre de toutes ses forces sa maladie. En espérant et sans être certaine une guérison, en priant pour que ce ne soit pas trop tard, pas trop métastaser. Et il va lui en falloir affronter des choses. Dans son témoignage, elle détaille vraiment bien son cas, et son état d’esprit aux différents moments. Mais également celui de ses proches.



Mais il y a également une certaine unité entre les gens qui connaissent la même chose. Ils savent ce que c’est. Elle n’est pas seule, car elle a sa famille, ses amis, des médecins compétents pour s’occuper d’elle, mais également les autres personnes qui ont traversé la même chose et ont cette expérience.



Une histoire bouleversante où vous pourrez finit en larmes (oui, même moi, j’étais aux bords des larmes).

Une histoire qui mérite d’être lue et découverte.

Vous pourriez avoir quelques difficultés à rentrer dans l’histoire. Il vous faudra sans doute un peu de temps, mais ça vaut le coup.

Le fait de rentrer dans sa vie, découvrir les boires et déboires de son métier permettent d’encore mieux s’immerger dans l’histoire et d’être touché.

Et la maladie est abordée en totalité, sans nous épargner, de manière réaliste et percutante, et sans pathos non plus.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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