Yukito Ayatsuji

Je met ici ma critique pour l'entièreté de la série que j'ai lu d'une traite. Une belle surprise, vraiment. Avant de lire le manga j'ai regardé l'anime à plusieurs reprise et c'est tellement différent. Oui des détails changent mais aussi des pans complet de l'intrigue qui nous donne plus d'indices et permettent une meilleure compréhension et cohérence de l'œuvre. Le gros plus pour moi c'est qu'on est pas l'évènement plage sorti de nul part ni de fin en bain de sang inutile. Alors oui mon avis est un peu influencé par l'anime mais ça a vraiment joué sur mon appréciation de l'œuvre. Je rajoute à ça le fait que le duo entre l'auteur et le dessinateur (le même que pour Meurtre dans le Décagone) marche vraiment bien et que les planches sont sublime! A nouveau, c'est un point où le manga dépasse l'anime: les graphisme. Je recommande fortement la lecture de cette série!

Perplexe .. Ce livre me laisse perplexe. Le début m'a donné envie d'avancer dans ma lecture. Puis vint un moment, un long moment où j'ai peiné à continuer. Ce qui est dommage car l'histoire est très intéressante, avec une fin qui nous hape et nous tient en haleine jusqu'au bout. Je dirais que parfois le récit est un peu mal exploité avec trop de passages répétitifs, beaucoup trop ...

Je ne dirais malgré tout pas non à ses autres livres qui appellent ma curiosité au vu de l'intrigue de celui-ci.

[Critique pour la série]



Il y a quelques semaines, je me suis lancé à la recherche d'un nouveau manga policier à lire, de préférence assez court. On m'a alors vivement recommandé cette série, tirée d'un roman à énigmes de l'auteur Yukito Ayatsuji, reconnu dans son pays pour ses excellents romans policiers « Old school ».



Dès le départ, la situation m'a captivé : les membres d'un club de lecture passionnés de romans policiers se retrouvent isolés du monde sur une île, pour une semaine de lectures et de discussions autour de leurs auteurs préférés : Doyle, Christie, Leroux, Orcy ou encore Poe. Mais très vite, la mort vient assombrir le tableau.



J'ai littéralement dévoré les 5 tomes de cette série. Mon esprit en ébullition, je scrutais chaque page à la recherche du moindre indice dans ce page-turner.



Ce qui rend cette série si captivante, c'est le va-et-vient entre le huis clos de l'île et l'enquête menée par l'une des camarades restée sur le continent, autour de mystérieuses lettres. Ces deux histoires, intimement liées, nous révèlent progressivement toute la complexité de l'intrigue.



Quant aux personnages, ils peuvent sembler, de prime abord, stéréotypés : c'est le style qui veut cela. Cependant, leur psychologie se développe rapidement, ajoutant une profondeur attendue à l'ensemble. Sans cela, les 5 tomes auraient pu sembler un peu longs.



J'ai pris un réel plaisir à jouer au jeu de l'auteur et à suivre la ribambelle de pistes qu'il a semées. Ce fut une vraie lecture plaisir, et je serai certainement tenté par la lecture du roman qui l'a inspirée.

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Amateurs d'enquête et de mystère, ce titre est fait pour vous.

Il y a 1 an, Chiori une étudiante a perdu la vie en mer lors d'un week-end avec son club universitaire « Le laboratoire du Polar ». 6 mois après cet événement tragique, c'est au tour des parents de la jeune femme de trouver la mort dans des circonstances troubles. Leur résidence située sur une petite île a été retrouvée carbonisée et plusieurs éléments laissent penser que leurs derniers moments n'ont pas été paisibles puisqu'ils ont été assassinés avec leurs domestiques.

Au moment où le manga débute, nous sommes un an après la mort de Chiori, et 7 membres du club ont décidé d'aller passer un séjour d'une semaine dans une étrange bâtisse en forme de décagone. Cette dernière est située sur l'île qui a été le théâtre de l'assassinat des parents.

Dès le départ, on sent à plein nez que cette histoire va partir sur le huis clos et que les morts vont pleuvoir.

On peut se demander ce qu'ils sont venus faire là mais pour les membres du club qui sont fans de polar, qui adorent imaginer des histoires de meurtres, les assassinats qui ont eu lieu sur l'île ont bien entendu titillé leur curiosité.

En parallèle on va rencontrer 2 membres du club qui ne font pas partie du voyage... Ils vont tous les 2 recevoir une étrange lettre adressée par le père de Chiori (qui je le rappelle est censé être mort). Le contenu de la missive est aussi surprenant qu'angoissant puisqu'il ne dit qu'une chose : vous avez tué Chiori, c'était ma fille.

À partir de ce moment plusieurs investigations vont avoir lieu en simultané mais on se doute qu'elles vont toutes être liées.

Chiori a-t-elle été tuée ? Qui a assassiné ses parents ? Le père est-il réellement mort ? Qui envoie les lettres ? Dans quel but ? Que se passe-t-il sur l'île où des événements étranges commencent à se dérouler ? Eh bien pour répondre à toutes ces questions il va vous falloir lire ce superbe titre qui a été une belle surprise pour moi.

Avec le Pitch de base je pensais que j'allais aimer mais là j'ai carrément adoré. J'ai été happée par l'histoire et moi qui adore enquêter et essayer de résoudre des mystères je suis gâtée parce qu'il y en a beaucoup beaucoup dans ce titre. Les dessins sont très beaux et apportent un côté moderne et cinématographique au récit. Les personnages sont bien construits et intéressants. Pour moi c'est carton plein. Ce premier tome, s'il attise la curiosité, n'apporte pas de réponse, ce qui ne donne qu'une envie : Lire la suite !

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Un manga qui met énormément de temps à s’installer malgré un univers réaliste.

J’ai eu l’occasion de découvrir cette œuvre via son animé et malheureusement, je pense que c’est ce qui m’a donné cette impression de longue installation de l’histoire. C’est souvent le souci lorsque l’on connaît déjà la fin d’une histoire.

L’histoire de ce tome est sinon bien construite, ballotant le héros tout comme le lecteur entre des indices semi-dévoilés, des secrets à peine éventés et plein de non-dits. La tension se pose d’ailleurs très vite avec la vision de très peu de lieux différents et souvent clos.

Niveau dessin, on est un peu plus sur un trait simple et épuré. Les décors sont présents sans être trop riches de détails, sauf dans quelques rares cas, et les personnages, bien que différenciables, ne sont pas travaillés avec une myriade de petits détails.

Pour les personnages, on s’attache très vite à Kôichi Sakakibara, après c’est un peu le seul qui semble agir normalement avec l’infirmière de l’hôpital. Mais il n’empêche que les personnalités de chaque personnage semblent avoir fait l’objet d’un soin tout particulier.

Je me demande déjà comment sera segmenté la suite de l’histoire dans le tome 2, j’ai hâte de le découvrir!

AVIS tome 1 à 5 : aujourd'hui nous partons avec le club de lecture de polars, pour une semaine sur une île déserte où un meurtre a été commis. Ils sont 7 et leur curiosité, entre deux hypothèses ils découvrent les lieux construits autour du chiffre 10. Sauf qu'un matin sur la table des plaques en bois les désignent comme victime (5) , un coupable et un détective, qui leur fait cette mauvaise blague ? Peut-être pas si mauvaise vu que le troisième jour l'un d'entre eux est assassiné.

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Vous la sentez la version manga de 'Ils étaient 10" d' Agatha Christie ? Sur environ 4 tomes l'auteur nous balade et nous fait partir dans toutes les directions, on fait partie de ce club de polars qui cherche à résoudre le mystère et ces morts suspectes. On ne s'ennuie pas une seconde, il y a beaucoup d'informations et de pistes jusqu'à ce qu'il y ai un mot et là votre cerveau aligne tout. C'est rondement mené, très bien ficelé. Le cinquième tome déroule toute l'histoire. Fan d'Agatha je ne peux que vous encourager à lire cette série qui est complète et pas longue. Vous vous replongerez dans tout ce que vous aimez chez l'autrice mais version manga. Un vrai régal et une belle prouesse pour mettre cette histoire en dessin.

Comment dire... je n'ai pas accrocher du tout. Le roman est lourd, remplis de détail parfois superflu et surtout rempli de répétition. On ce retrouve parfois avec des pages entières de "flash back" des pages précedentes, ce qui est franchement agaçant.



L'ambiance supposé angoissante, terrifiante, apparait que trop tardivement, étant donner que l'auteur se centre principalement sur la maladie de la mère du héros.

Le coté angoissant arrive à peine au début de la moitié du roman et encore... pour quelqu'un qui aime frissonner, c'est pas top.



Bref je ne m'éternise pas sur ce roman que, j'avoue, n'ai pas envie de relaté. En tout cas, si vous êtes un féru d'horreur et de frisson, passer votre chemin. Ici, vous ne frissonnerez pas. Par contre, vous connaîtrez la maladie d’Alzheimer de long en large.

Un roman que j’ai beaucoup apprécié mais que je ne saurais pas comment décrire. En effet, si je devais le décrire un mot je dirais : lent (ou mou, à voir) mais pas dans un sens négatif car je ne me suis ennuyée à aucun moment en lisant ce roman.



Parler de l’Alzheimer (et/ou de la démence) est une bonne idée car ce n’est pas quelque chose que l’on retrouve souvent dans les fictions. De plus, cette perspective est abordée avec le point de vue qu’on avait de cette maladie à l’aube du deuxième millénaire.



L’auteur maîtrise bien sa plume. Si il n’a pas réussi à m’effrayer, il est néanmoins parvenu à me faire frissonner et peut être un peu à m’angoisser.



Si je devais lui reprocher quelque chose, cela serait sans doute que tout le long du roman l’auteur à fait en sorte qu’on ne sache pas si les événements qui se produisaient étaient dû à notre héros (dans sa tête en quelque sorte) ou si c’était dû à de vrais phénomènes fantastiques/paranormaux mais que cela est révélé vers la fin. Personnellement j’aurais préférée qu’on reste dans le flou, et que chacun soit libre de se faire son propre avis.

Ahh ce manga qu’est ce que je l’aime! Cette histoire c’est le genre d’histoire qui vous tient en haleine tout le long de votre lecture, le genre d’histoire que l’on n’a pas envie de voir se terminer tant c’est palpitant. Meurtres dans le décagone c’est. unpeu une partie de Cluedo géante en quelques sortes. On est complètement dans le flou et plus on avance dans notre lecture plus on est perdu! Dire que ce quatrième tome c’est l’avant dernier! Je meurs d’impatience de découvrir ce que nous réserve le dernier tome!



Dans ce quatrième tome, il ne reste plus que trois survivants. Le temps passe et le sort continue de s’acharner sur les étudiants présents sur l’île. Mais l’heure n’est plus aux hypothèses : il leur faut percer au plus vite les secrets du Décagone et les mystères des meurtres en série pour espérer échapper à la mort. Kawaminami et Shimada, eux, avancent petit à petit dans leur investigation en trouvant une lettre sur la tombe de Chiori Nakamura. Cela va permettre de lever enfin le voile sur sa tragique disparition…



Encore un tome à la hauteur de mes espérances. Il faut le dire, l’étau se resserre désormais, on se rapproche de la vérité. L’histoire ne cesse d’avoir des rebondissements. Je ne sais jamais où donner de la tête, on nous entraîne sur une piste, on finit par y croire et boum tout change et on se retrouve au point de départ. J’adore ce genre d’histoire, j’ai les rouages de mon cerveau qui tournent à plein régime! Mais dans ce tome, on aperçoit le début de la vérité. Et je dois dire que ça m’a un peu surprise, enfin non pas que ça me déplaise mais j’avoue que je ne m’attendais pas vraiment à ça. D’ailleurs, dans ce tome, on découvre l’accident qu’on subit le club avant de venir sur l’île du décagone. Et cette fin! Wow! Je sens que le dernier tome va être explosif, j’ai vraiment hâte de découvrir le dénouement de cette histoire.



Un avant dernier tome complètement dingue! On approche de la fin et tout finit par s’enchaîner. L’histoire est si complexe, on ne sait plus où donner de la tête tant on nous envoie sur différentes pistes. Je suis vraiment fan de cette histoire et ce manga est vraiment incroyable. J’ai hâte de découvrir le tome final, je me demande comment toute l’histoire va se terminer. Vivement sa sortie!
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Le tome 1 est assez introductif, pas mal d’info, mais pas indigeste pour autant. Il permet de mettre en place les personnages, avec leurs caractères, les 2 enquêtes en parallèles, et nous donnes un aperçu de la suite de l’histoire. On pressent que deux protagonistes vont clairement se démarquer, l’une paraissant curieuse et impulsive, l’autre suffisant et ingénieux. Tous deux débordant de charisme.😍



J’apprécie tous particulièrement quand les thrillers, les survivals ou bien les Huit clos sont ancrés dans un contexte, qu’il y a des histoires sous-jacentes, qu’il y a de la matière. Petite parenthèse même sans tout cela, je suis fan, mais ça ajoute ce petit quelque chose en plus.

Avec ses couvertures saisissantes et réalistes, Meurtres dans le décagone a vraiment l'ambition de revisiter les classiques des romans policiers. Si je suis un peu sur la réserve concernant ce point, force m'en de constater que c'est à chaque fois une lecture bien addictive.



Dans cet avant-dernier tome, l'auteur entreprend de commencer à associer les pièces du puzzle ensemble pour amorcer le début d'une piste vers une trame générale. Présenté avec brio et mystère, avec rythme et jeu de temporalité et de lieu, cela rend la lecture fort entraînante.



Un dernier meurtre a eu lieu. Il ne reste plus que trois survivants sur l'île dans le décagone qui s'interrogent sur l'identité du coupable qu'ils pensent être parmi eux. L'occasion pour nous d'un petit récap sur ce qui s'est passé jusqu'à présent, avec les possibilités de chacun de commettre ces crimes, afin de faire le point et d'essayer de dégager un potentiel coupable.



J'ai beaucoup aimé aller à la rencontre de cette recherche de nouveaux indices, de nouvelles théories, avec en prime une utilisation amusante de la géométrie des lieux. C'était entraînant même si peut-être un peu fainéant car cela offrait énormément de répétition et donc de scènes déjà écrites remises sur le devant de la scène, plutôt que d'en inventer de nouvelle. Mais cela a permis une belle montée en tension entre les trois derniers amateurs de romans policiers.



L'air de rien, c'est classique, mais on se retrouve pris au piège de leur narration et de leur rythme pour nous conter cette histoire et nous dévoiler les indices qu'ils découvrent. Leroux, qui mène un peu les instigations, est fascinant comme personnage. Il a un charisme inné et en même temps peut faire froid dans le dos. Je n'aurais rien contre l'idée qu'il soit complice de tout ça au final tant il me semble au coeur de tout. En tout cas, jusqu'au dernier moment je douterai et me poserai des questions car si les auteurs nous dévoilent des choses ici, dont un potentiel mobile et un potentiel modus operandi, j'ai l'impression que c'est un peu trop facile pour y croire. Il y aura de la tension et des mystères jusqu'au bout, je parie.



Alors que je décriais un peu la série à ses débuts, comme les héros, je me suis retrouvée piégée sur cette île à vouloir tenter de comprendre ce qu'il se passait. J'adore la façon logique et référencée dont l'enquête est menée. C'est astucieux, percutant et fascinant et même si on s'éloigne de ses inspirations, le titre s'offre lui-même comme un bel héritier aux polars classiques avec un touche de modernité faisant penser aux polars scandinaves. J'aime.
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Je suis ce manga avec beaucoup d’intérêt. Il s’agit d’un thriller psychologique certes assez classique dans sa construction, mais qui m’accroche autant pour son suspense que pour ses dessins incroyables !



Dans ce quatrième tome, tout s’accélère à une vitesse folle ! Il ne reste plus beaucoup de survivants et il est temps de mettre toutes les théories sur la table pour tenter de s’en sortir et surtout de savoir qui est le véritable meurtrier.



Les rebondissements sont légion et les doutes persistent. Cependant, l’heure des révélations a également sonné lorsqu’on découvre le lien entre les étudiants et la jeune fille décédée l’an passé. Il suffit alors d’assembler les pièces du puzzle pour commencer à comprendre. C’est quand même bien fichu et haletant. Je l’admets, je suis assez bon publique alors je me prête assez facilement au jeu. Jusqu’au bout, j’ai moi aussi mes propres théories grâce aux éléments recueillis avec la camarade restée sur place en métropole. Quant à la fin de ce tome, elle se termine sur un sacré cliffhanger et j’ai autant hâte que j’appréhende d’avoir le dénouement de cette histoire. Y aura-t-il au moins un seul survivant de cette expédition sur l’île du décagone ? Je suis curieuse de le savoir !



En bref. J’ai passé un bon moment avec cette suite qui a très bien fait son office et m’a tenu en haleine jusqu’au bout.
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Dans cette atmosphère plus macabre que jamais au vu des morts qui s'enchaînent et des dessins de Hiro Kiyohara faisant tout pour accentuer l'aspect sinistre, ce quatrième volume se penche alors majoritairement sur la suite des funestes péripéties de trois dernières personnes encore en vie dans le bâtiment à dix côtés, celles-ci se devant de continuer soigneusement leur enquête: remonter le fil des événements avec leurs quelques indices, comprendre comment l'assassin a pu s'y prendre et quelles sont ses motivations exactes, continuer d'explorer les spécificités du décagone, essayer de déterminer ce que Leroux avait compris pour qu'il s'aventure à l'extérieur en pleine nuit...
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Ca y est, nous retournons enfin dans cette maison en forme de décagone sur une île. Que la lecture est savoureuse, prenante, immersive, le tout sous de beaux dessins, et un raisonnement qui repense à toute l'histoire qui ne nous lâche pas. Nous sommes complètement sous tension, il y a de quoi déjà un certain nombre a trépassé.

Alors notre meurtrier est d'ici ou d'ailleurs ? Quel est son motif ?

Et puis comment l'assassin a-t-il procédé ? C'est passionnant à suivre, mais la peur règne totalement. Nous sommes bien content de ne pas être sur l'île pour de vrai.

Et cette fameuse maison avec sa forme décagonale n'a-t-elle pas quelques secrets à nous révéler ? En tout cas, c'est assez impressionnant à voir, cela donne une sensation étrange, surtout tous attablés à la table en décagone, qui est aussi maintenant bien vide.

Nous allons aussi revoir Conan qui cherche toujours des réponses sur la terre ferme, et faire un petit tour dans le tragique accident du passé pour avoir de nouveaux éléments.

La fin nous met un nouveau coup, et le prochain tome et dernier se fera impatiemment attendre.

On notera aussi la sublime couverture du tome ainsi que les deux superbes illustrations qui suivent.

Si vous aimez le genre, un thriller haletant à ne pas rater.

Et hors de l'île, Kawaminami, qui a elle aussi reçu une lettre, poursuit ses investigations non plus avec le pragmatique et sérieux Morisu, mais plutôt avec l'un peu plus audacieux et exubérant Shimada, en allant désormais enquêter auprès de Kôjirô, l'oncle de la défunte Chiori, qui cache peut-être quelque chose... et le résultat est là !
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Qui est le mort ?

Le tuer mettra-t-il fin à la malédiction ?



Dans ce dernier tome, l'histoire s'affole. Dans une tentative désespérée, la classe de 3e3 reproduit le voyage scolaire qui avait permis de stopper temporairement la malédiction il y a de ça plusieurs années. La K7 audio peut enfin être écoutée, et apparemment tuer le mort permettrait de libérer la classe. Mais qui est le mort ? Cette question n'aura jamais été aussi importante...



Ce manga en quatre tomes s'achève donc, et j'avoue être un peu mitigée. J'avais compris qui était le mort depuis le tome 2, et même si ce n'est pas mauvais, ça reste quand même très évident. A grand coup de dramas familiaux, le mangaka a essayé de nous orienter vers Mei Misaki mais il était évident que ce n'était pas elle. Par ailleurs, son pouvoir de voir la mort avec son œil de poupée m'a semblé totalement de trop, je n'ai pas adhéré du tout.



Au final, ce manga est donc sympathique mais sans vrai surprise, c'est aussi effrayant que n'importe quelle légende urbaine, autant dire : pas des masses. Tout ça manque beaucoup de subtilité, et si l'ambiance n'est pas mal, ça ne fait pas peur pour autant. Un résultat en demi-teinte pour ma part donc.

Qui est le mort ?



Maintenant que nous connaissons plus en détail la malédiction de la 3e3, l'histoire continue avec cette question. Les élèves sont de plus en plus inquiets, les morts continuent, l'enquête avance doucement.



J'avoue que le coup du ''on a une K7 audio qui explique tout mais zut de zut, la bande a été abimée et en plus, on a pas de lecteur. Allez Mochi, répare ça et trouve un lecteur pour qu'on puisse vite savoir !'' c'est quand même un cliché bien peu subtil. Ça permet de gagner du temps, mais c'est un peu gros quand même.



Côté dessin, c'est toujours aussi sympathique. L'histoire avance, l'ambiance est toujours aussi lourde. Le mangaka sème des petits cailloux pour nous pousser à explorer des pistes : la famille de Kôichi, la sœur de Misaki, la demi-sœur d'un autre élève, la K7 mystérieuse... c'est une manière classique de faire, mais vu que le manga va très vite, je trouve qu'on a pas vraiment le temps de s'immerger. C'est un peu comme ce qui arrive à l'élève avec ses couettes et son frangin bizarre : ce n'est pas mauvais, mais comme ça va très vite, ça ne génère pas d'empathie pour elle. On suit finalement les peurs et les morts d'un œil lointain, et c'est un peu dommage.

En 1972,une élève douée et populaire est décédée. Inconsolables, ses camarades de classe et ses professeurs décidèrent de nier la réalité, de faire comme si Misaki était encore en vie. Lorsqu'elle apparut sur la photo de classe de fin d'année, tous surent qu'une étrange malédiction venait de se lancer...



Série de mangas courte en quatre tomes, ''Another'' repose sur une légende urbaine assez classique. L'ambiance est lourde, paranoïaque, et fraichement arrivé au collège, Kôichi se rend rapidement compte que quelque chose ne tourne pas rond. Il va s'intéresser à l'une de ses camarades, Mei Misaki, une étrange jeune fille qui traine dans un atelier de BJD (Ball Jointing Doll), des poupées asiatiques en résine de très belle qualité. Une Mei Misaki dont on lui explique rapidement qu'elle n'existe pas.



Le mystère plane donc, on se demande de suite si Misaki est un fantôme ou une élève brimée par ses camarades, on cherche également si cette malédiction de 1972 est réelle et quels sont ses liens avec la jeune fille. Le dessin est sympathique, l'ambiance est intéressante bien que pas vraiment inquiétante. J'avais commencé l'animé pour les BJD (qui étaient plus longuement montrées dans l'animé et très inspirées des DollChateau) mais elles sont plus en retrait dans le manga. De mémoire, je crois d'ailleurs que je n'avais vu qu'un épisode ou deux, il y a de ça plusieurs années, donc je n'ai plus vraiment de souvenir de l'histoire mise à part ces poupées.



Pour le moment, on reste sur un manga ''horrifique'' assez classique. Je me permets de mettre des guillemets parce que jusqu'à présent, j'ai trouvé ça très sage, c'est du vu et revu, à voir pour la suite.

Je trouvais que la série peinait un peu à décoller et ainsi une narration qui l'engluait, oubliez tout ça, avec ce tome 3, elle prend enfin son envol et c'est un régal !



Ambiance stressante à souhait, dans ce troisième volet, les auteurs par un savoureux jeu d'intérieur - extérieur élargissent le champ visuel de leur intrigue comme jamais et cela change tout. D'un huis clos qui tournait un peu en rond, on passe à une intrigue avec plus de ramification et donc de raisons d'avoir peur. Le mystère s'éclaircit mais pas la menace et celle-ci passe même à un niveau supérieur. On adore !



Sur l'île, nous avons droit à la découverte d'une partie du mode opératoire du tueur mais sans qu'on puisse l'en empêcher, ce qui fait augmenter la dose de frayeur ressentie. La preuve, certains plus fragiles commencent à craquer. Les corps pleuvent d'ailleurs dans les ultimes pages, ce qui est fracassant, surtout que l'un d'eux s'était peut-être approché d'une certaine vérité. Zut !



En dehors de l'île, leurs anciens camarades du club enquêtent et cela porte ses fruits. Ils découvrent une toute autre réalité sur ce qui s'est passé autrefois sur l'île et sur les liens que cela a avec une certaines familles. La tension et les questionnements montent. Mais qui est vraiment derrière tout cela et pourquoi. Est-ce la personne vers qui on nous oriente ou une autre qui nous surprendrait encore plus ? Les questions pleuvent.



Et je dois avouer que les très jolis dessins, entre beauté et froideur, d'Hiro Kiyohara contribuent bien à ce sentiment de malaise grandissant. Il y a une mise en scène qui semble être de plus en plus au scalpel avec une mise en garde contre la beauté qui pourrait cacher bien plus de noirceur, qui m'interpelle et me séduit. L'horreur et la tension gagne son trait qui offre des tableaux glaçants et morbides par moment, notamment quand on est sur ces fameuses pages à fond noir. J'adore !



Seul bémol et de taille : c'est quoi ce papier déjà tout jaunâtre choisi par Pika ? Je suis extrêmement déçue de ne pas pouvoir profiter des noirs et blancs profonds de l'oeuvre à cause de cela... C'était déjà le cas sur le tome 2 et je pensais que c'était une erreur, une anomalie, mais cela se répète ici, c'est donc un choix et je ne l'approuve pas V.V



Arrivée à mi-chemin, la série dévoile enfin son envergure et s'éloigne de cette narration trop explicative qui l'alourdissait. Alors tandis que des pistes se dessinent la tension monte et monte de la plus jolie et terrifiante des façons sous le trait acéré du mangaka. Cela devient un vrai plaisir coupable d'assister aux derniers instants des personnages et de suivre cette course contre la montre entre les survivants et le tueur potentiel. Un bien bon thriller au final !
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Si vous avez lu le premier tome, vous retrouverez les mêmes qualités ou défauts selon comment vous l'aurez vécu dans la suite de ce huis clos meurtrier sur une île pas si déserte que ça.



Reprenant les mêmes ingrédients, les auteurs poursuivent sur le même rythme leur récit mystérieux de ce qui se déroule entre ces étudiants passionnés de crime sur l'île de Tsunojima où ils se sont rendus pour élucider un crime. La recette fonctionne toujours pour qui aimé enquêter et résoudre des mystères, les mangakas exploitant à fond le lieu si particulier où cela se déroule. Ainsi entre meurtres dans le décagone où ils logent, balades stressantes sur l'île, découverte de lieux secrets, tout est fait pour faire monter la tension et nous faire frissonner.



Le rythme est bon, les pages s'enchaînent fébrilement pour découvrir qui est derrière ces meurtres en série. Ces derniers se voient en plus agrémentés de nouvelles victimes, 2 dans ce tome qui ont des morts brutales et inattendues. Pour entretenir le mystère, on ne s'attarde pas trop sur les circonstances et on joue plutôt sur des schémas meurtriers issus des lectures qu'ils affectionnent tant. C'est à la fois rassurant et peut-être un peu facile, ce qui tue parfois le mystère et la tension. Pourtant, il y a de quoi s'inquiéter et le joli dessin très froid d'Hiro Kiyohara joue bien là-dessus.



Je regrette cependant de retrouver cette propension de l'auteur à être trop bavard aux mauvais moments. A force de vouloir tout expliquer, tout décortiquer, sans apporter d'originalité en plus dans ces moments, cela alourdit la lecture et rappelle juste combien il a pioché dans des oeuvres existantes sans réinventer l'eau chaude. Peut-être que certains aimeront ces références ou clins d'oeil, pour ma part, je les trouve trop appuyées et trop récurrentes, j'ai besoin qu'ils s'en détachent.



De la même façon, je trouve que l'enquête piétine un peu tant chacun cherche à faire le malin et à montrer sa spécialité. Les personnages sont du coup assez antipathiques pour la plupart et c'est surtout leur intellect qui nous intéresse et non leur personnalité ou leur charisme. Dommage pour ce type d'histoire où c'est souvent le caractère de l'enquêteur qui fait toute la saveur de l'histoire. Ici, c'est plus les crimes et le lieu où ils se produisent qui nous happent et nous tiennent en haleine.



De la même façon, je m'attendais à quelque chose de très sombre mais si beaucoup de choses sont dites et suggérées, peu de choses sont montrées, ce qui rend au final le titre assez soft, du moins plus que je ne l'attendais. On n'est clairement pas dans un MPD Psycho qui est l'un des summum du thriller stressant et gore avec des personnages archi flippant, pour moi. Ici tout est plus lisse et consensuel.



Sympathique polar jouant sur les codes littéraires du genre, Meurtres dans le décagone peine à prendre son envol mais reste solide en tant que récit d'enquête dans un lieu inquiétant où tout peut arriver. On se plaît à attendre le prochain crime et à chercher à comprendre comment cela a pu se passer, à défaut de qui a pu le faire pour le moment. Le final, en plus, offre une belle avancée. Il n'y a plus qu'à concrétiser cela !
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