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Critiques de Yûsuke Kishi (236)
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La Maison noire

Yûsuke Kishi revient avec une histoire toujours aussi noire, nous plongeant dans l’univers des assurances vie avec son lot d’arnaques et de démarches administratives redondantes.



On y suit Wakatsuki, jeune élément très impliqué de la Showa Seimei, qui s’évertue chaque jour à remplir ses tâches avec sérieux et dans le respect du client quel qu’il soit.

Suite à la demande d’un certain M.Komoda - a priori mécontent des services de la boite -, Wakatsuki se rend chez celui-ci et découvre alors un homme étrange l’accueillant dans une maison délabrée et d’une puanteur terrible. Le pire s’annonce alors, suite à la découverte du corps pendu du jeune fils des Komoda…



La maison noire est une puissante analyse du monde du travail, spécifiquement du monde des assurances ici, et du fameux tatemae ou l’art de ne pas dire ce que l’on pense en public. Dans le livre cela ressort fortement face aux situations très anxiogènes voir violentes que subissent les employé.e.s, et qui seraient intolérables en France par exemple.

Aussi, le roman aborde profondément le thème de la psychopathie avec la question de l’inné et de l’acquis, mais quand on voit comment l’auteur rend abominables ses personnages, on se demande ce que lui en pense ! Concernant la psychologie justement, la descente aux enfers de Wakatsuki est très bien décrite et procure un climat de tension extrême.



L’histoire démarre lentement en détaillant la vie de bureau des protagonistes, les difficultés qu’ils rencontrent et comment tout ce système fonctionne ; l’intrigue s’infiltre peu à peu, laissant le malaise s’installer, dévoilant assez facilement ses indices, mais nous attrapant malicieusement dans ses fils puissants et dévoilant l’horreur aux moments propices jusqu’à nous saisir totalement dans un rythme infernal.



Même si j’ai une nette préférence pour La leçon du mal (brillant !), j’ai beaucoup aimé ce nouveau titre de Yûsuke Kishi, glauque et prenant comme je l’espérais.



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La leçon du mal

Je termine complètement sonnée cette histoire terrifiante et si bien écrite.



Un jeune prof charismatique, Seiji Hasumi, adulé par ses élèves (surtout les filles). Sympa, drôle, pédagogue, ses cours d’anglais sont appréciés de tous. Cette classe de première dont il est professeur principal, il l’a lui-même composée en manipulant finement sa direction pour récupérer les élèves qui lui semblaient « intéressants » selon ses propres critères. Cet homme a une intelligence intuitive remarquable. Aucune empathie, aucun sentiment, mais une lecture claire de la personnalité de chacun, y compris dans les aspects les plus sombres. Il perce instantanément la psychologie de quiconque croise sa route. Pour mieux contrôler et détruire avec une cruauté jouissive. Du bel œuvre de psychopathe, dont on se doute que la manipulation n’est pas une fin en soi….



Trois élèves « fortes têtes » commencent à percer le jeu du professeur. Pour leur plus grand malheur.



L’écriture est excellente et la tension monte chapitre après chapitre et chaque manipulation en appelle une autre, plus construite, plus folle, plus perverse. L’angoisse atteint son paroxysme dans la deuxième partie de l’histoire. La terreur et l’horreur à chaque page, et une fin en apothéose.

Ce livre est l’un des meilleurs polars que j’ai lu depuis un bon moment. Si je pouvais mettre 6 étoiles je le ferais sans problème. En revanche, il m’a fallu une bonne centaine de pages pour m’habituer aux prénoms et noms japonais que j’ai fini par noter. Mais ce détail s’oublie très vite à mesure que l’on rentre dans l’histoire.

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La leçon du mal

En ayant lu les annonces dithyrambiques et étant une fanatique des romans japonais, je me suis lancée dans la lecture de ce soit-disant «Ovni, phénomène au Japon ».

Et bien, je n’ai pas été transporté sur une autre planète. Pourquoi ? Bien parce que c’est long, beaucoup trop long, pourtant j’aime les pavés. J’ai même sauté des pages au moment où cette histoire aurait dû être le point culminant du suspense, la seconde partie. Tout est convenu d’avance. L’amateur de thriller ne peut être berné. Ce n’est pas un page-turner, pour ma part.

Et puis, cette traduction me dérange. Ce vocable « prof » employé sans cesse. Des élèves qui s’adressent à leurs enseignants sans « Madame, Monsieur ». Ça ne colle pas au Japon et à ses codes.

La première partie est bien ficelée tout de même. J’ai comme une vague idée de ce qu’aurait dû faire l’auteur avec pareille imagination pour rendre la seconde partie vraiment épatante. Malheureusement, ce serait dévoiler un peu trop l’intrigue. Alors, ça va rester entre moi et moi.

Sinon, est-ce que l’auteur a voulu faire « à l’Américaine» ? Dans ce cas, je comprends mieux.



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La leçon du mal

Seiji Hasumi a tout du professeur idéal. Il est séduisant, charmeur, drôle, pédagogue. Il adulé par les élèves, admiré par ses collègue et apprécié par sa hiérarchie. Il est toujours prêt à aider les élèves, se battre contre le harcèlement, apaiser les conflits, etc. Néanmoins, sous ce masque de perfection, Hasumi cache un petit défaut : c’est un psychopathe pervers et manipulateur, prêt à tout pour prendre le contrôle du lycée et exercer sa domination. Et il y arrive très bien jusqu’à ce qu’un petit groupe d’élèves le percent à jour. Commence alors une traque inimaginable, violente, cruelle aux conséquences terrifiantes…



« Aku no kyōten », ou « Lesson of the Evil » a été un phénomène lors de sa publication au Japon en 2010. Il a même été adapté en manga puis en film. J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire car ce qui, au Japon, est un lycée ordinaire, paraît un peu surréaliste chez nous. Après ce premier temps, je me suis laissée gagnée par ce roman complétement sidérant.



Le rythme est très rapide, les personnages sont tous plus décalés et détonants les uns que les autres et la narration est très addictive. L’ambiance me fait un peu penser au film American Psycho mais à la sauce japonaise, avec une critique déjantée d’une société enfermée dans ses codes d’un autre temps, sa hiérarchie rigide et ses injustices. L’histoire est racontée du point de vue d’Hasumi, le psychopathe, ce qui la rend d’autant plus décalée. Ses réflexions, sa cruauté et son manque d’empathie sont à la fois drôles (avec un humour très très noir) et ultra choquantes. La violence et l’ambiance angoissante monte crescendo jusqu’à un dénouement explosif. Âmes sensibles, s’abstenir.
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La leçon du mal



Attention polar super addictif ! Quand on a commencé impossible de s'arrêter !



Yazumi est professeur d'anglais dans un lycée. Adoré de ses élèves, apprécié par les autres professeurs, il se dévoue pour chacun de ses élèves, attentif à la moindre difficulté, au moindre conflit. Tout le désigne comme le professeur qu'on aurait aimé avoir...



Sauf que non! C'est bien tout le contraire. Petit à petit, avec maestria, l'auteur nous dévoile les ressorts des actions de Yazumi et le voile sur lève sur ses motivations, sur son passé. Le premier acte est "juste" une vengeance sur un corbeau qui le dérange de ses cris et déjà là, on frissonne d'angoisse. Que cache la complainte de Mackie, évoquée dès la première page? C'est glaçant, implacable. Le rythme s'accélère au fil des pages. On voit les professeurs et les élèves tomber dans les pièges tendus avec tant de charme apparent.. Le lycée est une jungle, un huis clos étouffant, un échiquier humain dont Yazumi déplace les pions blancs et les pions noirs à son gré et pour son bon plaisir. On a envie de leur dire: "mais vous ne voyez pas qu'il est malsain? Non, n'allez pas là ! Ne lui faites pas confiance !"



L'escalade se poursuit jusqu'à la scène finale qui m'a tout de même parue trop délirante. Les toutes dernières pages relèvent le tout la fin en faisant renaitre le stress qu'on a pu ressentir durant toute la lecture.
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La leçon du mal

À lire absolument ! Ce roman est très bien construit : Hasumi révèle son vrai visage petit à petit. D’abord à travers quelques pensées anodines, puis des actions de plus en plus monstrueuses. C’est un personnage calculateur et machiavélique prêt à tout pour exercer un contrôle extrême sur sa classe. Cette dernière est par ailleurs composée d’élèves pas tout à fait innocents : le harcèlement, la triche et les désirs interdits son monnaie courante à Machida, rendant l’atmosphère encore plus dérangeante.



Ce roman m’a clouée sur place. Glauque à souhait mais terriblement addictif. Les 200 dernières pages sont impossibles à lâcher. S’il n’y a pas trop de détails « gores », le plan de Hasumi est suffisamment glaçant pour en choquer plus d’un. Pour moi, il s’agit d’une véritable pépite et je suis susceptible de relire ce livre, ce que je ne fais pourtant jamais. Le rythme lent de la première partie prend de la vitesse dans la seconde jusqu’à un final magistral. Toutefois, âmes sensibles s’abstenir ‼
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La leçon du mal

Au début du roman on se dit qu’on va entrer dans l’univers de Caroline Quine et la série des « Alice », des « Michel » ou des « six compagnons », qu’on ouvre en quelque sorte un livre de la bibliothèque verte et qu’on s’attaque à un paisible polar…

Un lycée, des ados, des professeurs… Ça peut pas être bien méchant; du reste ça commence gentiment, et puis au fil des pages, ça se durcit, et ça se durcit grave.. On frise l’horreur, c’est violent et amoral….. On évitera dorénavant après avoir fermé le livre de laisser traîner ses enfants à l’école …..



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La leçon du mal

Quelle petite déception que cette Leçon du mal...

Tout démarrait pourtant sous les meilleurs auspices. Jugez plutôt : Hasumi, professeur dans un lycée, apprécié par ses élèves, se révèle également être un serial killer. Au moment où les choses s'accélèrent, il risque d'être démasqué.

Présenté comme un American Psycho se déroulant au Japon, le livre n'en a malheureusement pas l'envergure. La dimension de satire sociale est absente et l'auteur semble avoir peur de son sujet, les scènes de violence étant curieusement édulcorées voire ellipsées. Le livre souffre également de problème de rythme. Si les premiers chapitres installant l'intrigue sont plutôt convaincants, le déroulement de la suite et notamment le climax final sont totalement invraisemblables et nuisent à la cohérence du récit. Les personnages sont peu charismatiques et le texte n'est pas nécessairement très bien écrit.

Alors que reste-t-il ? Et bien, un livre relativement plaisant à lire mais qui ne laissera aucun souvenir une fois refermé et qui manque malheureusement de l'envergure nécessaire à la satire sociale auquel il prétend.
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La leçon du mal

La quatrième de couverture ne prend son sens qu'après 3/4 du livre enfilé. Une mise en place beaucoup trop longue. L'intrigue est simpliste, sans rebondissement. Le protagonsite atteint son but simplement, d'une facilité déconcertante sans rebondissement. Ça en devient presque ennuyeux, aucun suspense.
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La leçon du mal

Succès phénoménal au Japon, La leçon du mal y à été retranscrit en manga et porté a l’écran.

Les éditions Belfond nous propose pour sa rentrée littéraire ce thriller qualifié « d’américan psycho japonais ».

Seiji Hasumi enseigne l’anglais dans le lycée privé Shinko Gakuin de Mashida. Il est adoré de ses élèves. Toujours prêt à rendre service, ses collègues l’apprécient énormément. Les parents d’élèves succombent même à son charme. Tel un Janus, Hasumi a une face cachée. Il ne ressent aucune empathie pour ses congénères. C’est un pervers qui abuse de ses élèves filles qui ne sont que des animaux de compagnie pour lui. Manipulateur, il n’hésite pas à se débarrasser par la ruse ou par la force ceux qui le gênent, allant jusqu’au crime. Trois élèves l’ont percé à jour. La fin de l’année scolaire approche : Arriveront ils à le démasquer au cours de cette dernière journée ? Angoisse, terreur et peur sont au rendez-vous.



👍 c’est un gros roman de 534 pages!

La première partie décrit les personnages, profs et élèves: Une école médiocre où enseignent des profs incompétents ou dangereux. Quant aux élèves certains sont intelligents, d’autres un peu border Line: harcèlement , drogue, bagarres . Des ados comme chez nous. On suit alternativement les uns et les autres.

La seconde partie décrit minute par minute cette dernière journée d’école avant les vacances. L’intrigue va crescendo. Les rebondissements sont nombreux. Je ne l’ai pas lâché , au prix d’une nuit blanche, tant j’avais envie de connaître la fin qui finit en apothéose terrifiante.



Un excellent thriller même si la dernière partie m’a écœurée. Âmes sensibles s’abstenir mais frissons garantis.

Je remercie la fondation orange, lecteurs.com et les éditions Belfond pour cette palpitante découverte.
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La leçon du mal

Je dois dire que c'est une claque. Même si dès le départ je me suis doutée de la fin, d'ailleurs elle est inévitable, et cela paraît logique selon le déroulement de la fin, je reste un peux sur cette dernière.



J'aime beaucoup les personnages, chacun a son importance et amène avec eux des éléments importants pour le déroulement de l'histoire.



Un livre à la "Battle Royal" et "Américan Psycho" , il semblerait que les vrais gentils sont rare.

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La leçon du mal

J'ai passé un excellent moment avec la leçon du mal et je suis étonnée que l'on en parle pas plus dans les médias et sur les réseaux sociaux. La couverture en rouge et noir sur fond de salle de classe désordonnée retrace parfaitement l'ambiance et les moments forts de l'histoire. Dans la première partie le rythme n'est pas effrené car l'auteur nous présente Hasumi, sa vie de professeur, toutes les personnes qui ont croisé son chemin et qui n'ont pas survécu à la sauvagerie de ce psychopathe et le déroulement de ses crimes. C'est aussi l'occasion de découvrir la vie au Japon avec ses rites et ses coutumes radicalement différentes des nôtres. Dans la seconde partie tout s'accélère et devient oppressant, insoutenable et horrifiant. L'écriture est soignée, aucune longueur et l'auteur sait retenir l'attention du lecteur tout au long de ces 500 pages.



Une histoire qui va me rester en mémoire et qui est une des plus horrible que j'ai pu lire. Ames sensibles s'abstenir mais parfait pour ceux qui aiment les rythmes effrénés, l'horreur et le gore.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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La leçon du mal

Muté l’année précédente, Hasumi enseigne l’anglais dans un petit lycée de la province japonaise. Compétent, sympathique et dévoué, il a rapidement gagné la confiance et l’affection de ses élèves et d’une partie de l’équipe pédagogique. Ses cours sont bien construits, vivants ; en plus de dispenser son humour charmant, Hasumi se révèle à l’écoute de toutes et tous, et mettra tout en œuvre pour résoudre les problèmes de ses élèves (le lycée étant une société à l’échelle réduite, il sera rapidement question de harcèlement sexuel, de tendances suicidaires, d’homophobie et d’harcèlement scolaire). Rapidement cependant, alors que le lecteur accède à l’intimité du professeur et à son raisonnement, quelque chose cloche. Beaucoup.

Au programme : une première partie dédiée à la mise en place des contours du personnage, que l’on nous présente comme un sociopathe incapable d’empathie, et jouissant de son pouvoir de calcul et de manipulation. Le lycée est son royaume, et il entend bien pouvoir y évoluer et agir comme il l’entend tout en sauvant les apparences ; rien ni personne ne saurait se mettre sur son chemin, ou alors à ses risques et périls : collègues, étudiants, chien bruyant du voisin… Si Hasumi fait preuve d’inventivité, il est surtout diablement calculateur, et ses plans diaboliques sont si bien préparés qu’il semble difficile de le confondre.

Un basculement s’opère en deuxième partie, quand vient le temps du huis-clos, alors que les élèves de la classe d’Hasumi restent au lycée la nuit pour préparer une fête culturelle. Le nombre d’accidents et de décès inexpliqués commence à inquiéter, et suite à quelques maladresses ou accrocs dans ses plans, Hasumi se voit obligé de changer de tactique. Beaucoup d’hémoglobine sera versée, dans une sorte de chasse à l’homme, une apothéose gore et sensationnaliste.

Adapté en film puis en mangas, la Leçon du mal est rangée dans le rayon « Slasher ». Il s’agit d’un titre qui a rencontré un énorme succès au Japon, dans la lignée des Battle Royal, desquels les Hunger games peuvent être lus comme une réécriture édulcorée et plus mainsteam. L’écriture emporte et le rythme en fait un véritable page-turner, ce livre plaira aux amateurs de frissons, comme de films d’horreur.

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Lesson of the evil, tome 1

Après lecture du résumé je ne m'attendais pas du tout à un manga de ce genre. J'ai un peu l’impression que l'on m'a menti sur la marchandise. Là où j'attendais une série fantastique d'horreur j'ai eu un professeur Eiji version dark... Ce n'est pas mauvais, je suis même curieuse de voir les prochains tomes, mais ce n'est vraiment pas ce que le résumé nous vend !
Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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La leçon du mal

Une littérature assez noire sans être torturée donc plutôt plate. Il n’y a malheureusement pas vraiment de suspens, si on tourne les pages vite c’est pour arriver à la fin. La psychologie du professeur aurait pu être approfondie.

Mais je suis contente d’avoir découvert ce type de mouvement littéraire, qui fait écho aux séries à succès.

Attention plein de noms japonais qu’il est difficile de retenir j’ai du me faire un petit mémo !
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La Maison noire

Ce que j’aime le plus dans les livres? Ils sont capables de vous emporter dans des sujets qui n’ont, a priori, rien de passionnant! Parce que franchement, la vie quotidienne d’un cabinet d’assurances-vie, fût-il au Japon, ça n’est pas des plus séduisant! Et pourtant… J’ai dévoré La Maison noire en une journée! Alors, oui… Peut-être parce qu’il a été écrit par Yûsuke Kishi et que le bonhomme sait très bien distiller la noirceur, la peur et qu’il maitrise les rebondissements à merveille! Je vous parlais avec beaucoup d’enthousiasme de sa Leçon du mal et bien me revoici pour La Maison noire!

Dans le cabinet d’assurances où il travaille, Shinji Wakatsuki fait figure d’employé modèle. Méticuleux, rigoureux, il traque sans relâche les incohérences dans les avis de décès. Car Wakatsuki le sait : nombre d’assurés sont prêts à faire de fausses déclarations pour obtenir un dédommagement. Jusqu’au jour où un certain Komoda le sollicite pour un constat dans sa maison. Sur place, le choc. Le corps d’un enfant de douze ans se balance au bout d’une corde. Suicide ? L’instinct de Wakatsuki lui dicte qu’il s’est passé autre chose dans cette demeure lugubre où flotte l’odeur de la mort.



Une plongée horrifique dans les méandres de la psyché humaine, avec en arrière-plan une vision acide de la société japonaise. Parce que vous allez comprendre que le système des assurances-vie nippon n’a rien à voir avec le notre. Là-bas on assure même ses enfants! On cumule les contrats et cela devient un pari, une épargne sur la vie quotidienne de bon nombre de petites gens. Quitte à sacrifier un doigt, ou un conjoint…

Le travail de Wakatsuki est méthodique et consciencieux mais il recèle une folie, de l’impensable; il doit repérer les arnaques à l’assurance-vie, trouver les failles entre suicides et meurtres, accident de travail ou blessures volontaires alors que devant lui se dressent des êtres humains qui comptent sur ce pécule pour continuer de vivre après un drame! Entre policiers peu consciencieux, hôpitaux fantômes gérés par les yakuza et désespoir sincère des familles, l’appât du gain consume à petit feu les valeurs morales de la société japonaise!



Yûsuke Kishi vous invite à entrer dans la Maison noire, lugubre et puante, crasse et délabrée, tout y est malsain et anxiogène… Si ce roman n’a pas tout le brio de La leçon du mal, l’auteur parvient à vous tenir en haleine et vous glacer le sang dans un thriller brutal. Vous déduisez assez rapidement qui de quoi mais la scène finale est si gore, si visuelle, si assumée qu’il serait dommage de passer à côté!
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La Maison noire

Shinji Wakatsuki travaillé dans un cabinet d'assurance et cherche dans les contrats les incohérences au niveau déclaration d'accidents .

Un jour , un assuré lui demande de passer dans sa maison pour revoir les conditions de son contrat . Dans la maison , un enfant vient de se suicider et Wakatsuki, témoin malgré lui , va basculer dans un monde d'une noirceur inégalée où les coupables ne sont pas toujours ceux qu'on croit .



Yusuke kishi sait distiller petit à petit , à l'instar d'un Stephen king, une angoisse très réjouissante.

La montée en pression est très légère les premières pages avec la découverte des personnages principaux , puis elle s'accélère jusqu'au final .

Le livre est très bien écrit et même si j'ai découvert le coupable dès le début , savoir comment ça allait se finir m'a tenue en haleine jusqu'au bout .

En prime on apprend sur les traditions japonaises et sur leurs déviances qui deviennent malheureusement mondiales .

A lire pour se donner un gentil frisson .

Bonne lecture
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La Maison noire

J'ai réellement plongé dans l'univers noir de Yusuke Kishi. Un roman qui vous fait entrer dans le monde des assurances avec la complexité des lois mais surtout la complexité de déjouer les arnaques des assurés.



Seriez vous prêt à tuer pour toucher une assurance ? Voir pire...

Au fil des pages la noirceur enrobe l'histoire et le héro, wakatsuki se retrouve malgré lui au centre d'une affaire sordide et malaisante.



On ne déroge pas à la règle des "membres coupés" et des "yakuza". Les derniers chapitres sont remplis de tension qui oblige le lecteur à s'attendre au pire. Kishi maîtrise sa plume.
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La Maison noire

Dans ce roman noir, un employé d'une compagnie d'assurances est confronté à des clients qui réclament des paiements d'assurance-vie, à un suicide d'enfant et à des cauchemars issus de son enfance.

Ses angoisses vont se concrétiser dans une déluge horrifique.

L'intrigue est à la fois invraisemblable et efficace, on ne lâche pas le livre. Dénouement un peu paresseux à mon goût mais ça reste une lecture plaisante.

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La leçon du mal

J'ai vraiment adoré les premiers 2/3 du livres...mais pas du tout accroché sur la suite et fin du livre (dont je n'ai d'ailleurs pas compris le dernier chapitre?!)

Il est difficile de suivre l'histoire vu le nombre de personnages, dont l'auteur utilise parfois le nom et d'autres fois le prénom au fil de l'histoire...néanmoins ceci étant partie de l'écriture japonaise cela n'est pas une critique, mais petit conseil, prévoyez une page qui permette de lister les personnages pour éviter d'être confus au fil du livre.

Le personnage principal est vraiment bien compris et intéressant, délicieusement fou pour les personnes aimant ce genre de thrilleur/intrigue psychologique. Si vous avez aimé la série Netflix You, vous ne pouvez qu'accrocher! Néanmoins ses stratégies tiennent la route jusqu'à sa décision finale, celle de

Donc pour ma part, un avis mitigé...j'aurais préféré une autre fin, un peu moins...extrême
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