Yves Grevet

64 garçons vivent dans la Maison, divisés en quatre groupes en fonction de leur âge : les bleu ciel, bleu foncé, violet et rouge.Ces enfants ne se souviennent pas de leur vie avant La Maison, ni même s'ils en avaient une. Meto le héros est un rouge, un grand. Il sait que lorsque son ruban aura craqué il devra quitter la maison. Mais qui y-a-t-il après ? Est-ce la fin ou le début de l'histoire? Un très bon roman de science-fiction pour les ados.

J’avais un peu peur car en lisant les résumés je pensais beaucoup à La Déclaration de Gemma Maley. Et même s’il est vrai que l’on peut noter une certaine ressemblance dans la thématique et le sujet abordé, le récit est franchement différent, tout comme l’ambiance.



Les garçons ne savent rien de leur vie passée et future, ni pourquoi ils sont là. Leur quotidien est rythmé par des activités et des règles quasi militaires, la ponctualité est règle d’or et en cas de faute les punitions peuvent être lourdes voire extrême avec le Frigo (qui veut bien dire ce qu’il dit). L’ambiance est pesante, parfois violente dans la dureté des rapports entre les garçons.



Je ne dévoilerai pas grand chose en disant que la « mutinerie » a fonctionné et que les garçons sont sortis de la Maison puisque le deuxième tome s’appelle L’Île. J’ai hate de le lire. Je l’ai réservé à la bibliothèque… Vivement qu’il arrive !
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Un roman court et efficace. Comme quoi 44 pages suffisent pour prendre une claque !

Faîtes un saut dans le futur et suivez un jeune garçon. Vous voulez faire des études, il faut travailler pour ça. Vous préférez manger, et bien il faut travailler aussi ! Et en plus vous êtes un enfants ! Et alors...

Ce tout petit opus-coup de poing mérite en effet le coup d'oeil, cela ne prend qu'1/4 d'heure, et fait vraiment réfléchir à nos priorités éducatives, à l'avenir pour nos enfants -qui est bien sombre, à mon humble avis, et les effets d'annonce qui se multiplient en ces temps électoraux n'y changeront pas grand chose... - : nous sommes en 2028, l'école n'est plus libre ni gratuite, le système éducatif n'existe même plus du tout. Les élèves sont en fait stagiaires dans des jardineries ou des fast-foods, et ils recoivent un saupoudrage d'instruction liée à leurs tâches quotidiennes. Les compagnies s'en mettent plein les poches, et les familles n'ont que leurs yeux pour pleurer. Des classes du maquis existent, où les enfants peuvent réfléchir par eux-mêmes, mais cela reste dangereux... Dès la sixième !
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Ce petit livre est à mettre entre toutes les mains, à offrir aux jeunes qui rechignent à aller à l'école... (puisque cela ne sert à rien !) : il raconte très simplement que faire de "l'utilité" une religion est dangereux et que cela peut nous conduire à de tristes dérives.

Suite à un piège, à la fin du tome précédent, Méto s'est fait capturé et se retrouve à nouveau à la Maison. Les César se débrouillent pour l'isoler des autres en le faisant passer pour un traître. Jove, le maître de La Maison, a d'autres plans en vue. Il veut faire du garçon un agent appelé à mener des missions sur le continent pour le compte de la Maison. C'est ainsi que Méto va découvrir quels sont les usages du Monde. Tout ce qu'on lui avait soigneusement fait oublier avant son « internement ».

Brillamment construite , cette trilogie m'a enthousiasmée et j'en redemanderait presque !

N'hésitez pas à la lire si l'occasion se présente.
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Dystopie, qui nous projette en 2028, dans une société où les inégalités sociales et le capitalisme ont atteint des sommets, au point de bouleverser complètement le système éducatif. L’école publique est désormais sponsorisée par les entreprises. Dès le CP, les enfants de familles modestes, sont par conséquent obligés d’être sous contrat, dans ces « écoles-entreprises » afin de rembourser leur scolarité, limitée et en rapport avec l’entreprise choisie. Ainsi, certains se retrouvent à faire des nocturnes dans des fast-foods et à apprendre à cuire des aliments surgelés tandis que d’autres font des inventaires dans des magasins. La résistance prend alors la forme d’écoles clandestines…



Le thème de ce court roman est original et actuel, dans la réflexion qu’il suscite sur notre système éducatif. L’auteur tente d’éveiller les consciences en montrant les dangers d’une privatisation à outrance de nos sociétés.

C’est court et incisif, seul regret, le procédé narratif est un peu trop « démonstratif » à mon goût, ce qui alourdit le récit. Mais cela reste un bon petit roman à la portée de jeunes lecteurs et pouvant ouvrir à la discussion.
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Le premier volume se terminait sur la fuite des enfants de la Maison, en tout cas les plus grands qui s'étaient révoltés avec l'aide des Serviteurs (anciens enfants devenus esclaves) et cherchaient à rejoindre les Oreilles Coupées, affranchis vivant dans des grottes plus bas.



Ce récit nous décrit donc une nouvelle société tout aussi hiérarchisée et les rapports assez étroits qu'elle entretient avec la Maison à laquelle elle chaparde provisions, outils et médicaments.

Méto et ses amis, Marcus, Claudius et Octavus ont du mal à se faire accepter dans la nouvelle troupe (dont ils n'approuvent ni la violence, ni la reproduction d'une société hiérarchisée qu'ils viennent de fuir). Ils subissent des brimades et des vexations mais trouvent aussi quelques alliés en la personne d'un ancien Soldat, Affre, d'un ancien César, Gouffre, responsable de la bibliothèque et du cuisinier, Louche.

Entre les pièges que leur tendent les membres du clan des Lézards et les tâches qu'on leur confie pour découvrir les différents clans et leurs fonctions dans la communauté, Méto prépare la fuite de l'île. Il y a aussi l'étrange Chamane...
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Ce roman de politique fiction d’une efficacité redoutable est un plaidoyer pour un monde où l’on respecterait les humains, où le partage et la solidarité existeraient encore, où le profit ne serait pas le maître absolu.
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Il faut bien le dire, j'ai adoré ce dernier tome qui est une magnifique conclusion à la série.



Dès le début de ce tome, j'ai été surprise par la tournure que prenaient les choses. Je pensais que Méto, à cause de sa rébellion contre la Maison et les César serait puni violemment et finalement, il intègre le groupe des E, un groupe qui doit s'entraîner pour pouvoir aller faire des missions sur le continent. Je ne comprenais pas pourquoi ils étaient aussi conciliants avec lui.



Pour remplir ses missions, Méto doit apprendre ce qu'est le Monde et là, c'est une explosion de révélations. En quelques pages, Méto (et le lecteur) comprend ce qui est arrivé au Monde et à sa population et tout ce qui a été mit en place pour régler les choses. Au fil des pages et de ses missions, on comprend également où est située l'île dans le Monde, Méto en apprend également de plus en plus sur sa famille et on comprend ce qu'est la Maison.



L'ambiance qui règne dans le continent n'est pas franchement agréable, Méto va s'en rendre compte en cotoyant certaines personnes sur le continent.



Pendant tout ce tome, Méto pense encore à la révolution, à défaire l'île de l'influence des César et de Jove. La révolution s'organise tant bien que mal alors qu'une bonne partie des habitants de l'île et la la Maison n'ont plus confiance en Méto "le traitre".





Je vous conseille vivement de lire cette série très intéressante.


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Ce deuxième tome de Méto nous apporte beaucoup de nouvelles questions. Quel est donc ce monde étrange dans lequel ils vivent? Qu'y a t'il réellement au delà de l'île? Est-ce réellement un monde dans lequel on aimerait vivre? Quel est le passé de tous les enfants, celui de Méto? Tant de questions encore sans réponse et qui en auront certainement dans le troisième et dernier tome de la série.



Quand Méto se réveille après la bataille, il ne sait pas où il se trouve et en plus, il ne voit rien du tout. Il s'inquiète évidemment pour ses amis car il ne sait pas s'ils sont encore en vie. On apprend assez vite qu'il se trouve sur l'île, dans une grotte, à l'abri des habitants de la Maison.



Malgré le fait que Méto et ses amis aient quittés la maison, les règles qu'on leur imposent sont toujours assez strictes et les punitions peuvent y être vraiment très pénibles, voire très douloureuses. Les adolescents ne se sentent pas très bien dans cet univers violent où les gens sont en regroupés en clans distincts. Heureusement, ils rencontrent plusieurs alliés pendant qu'ils sejournent dans l'île et ils apprennent plus sur leurs origines même s'ils ne comprennent pas tout. Un nouveau personnage assez important nous révèle pleins de choses sur la vie à l'extérieur de l'île.



Un tome très intéressant qui donne vraiment envie de lire rapidement la suite et fin de cette trilogie.


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Le personnage principal est Méto, un adolescent (il ne sait pas vraiment quel âge il a car il ne se souvient de rien de ce qu’il s’est passé avant son entrée dans la maison, comme les soixante-trois autres enfants, que des garçons) qui doit former un nouveau venu aux règles étranges de la maison. Dans la maison, ils doivent obéir aux César, aller en cours, faire du sport et suivre tous les programmes des journées à la lettre. Dans la maison, il y a quatre différents groupes d’élèves. Dès qu’un élève du dernier groupe disparait (les élèves ne savent pas où ils vont, c’est un mystère), un nouvel enfant arrive dans le premier groupe pour qu’il y ait toujours 64 enfants dans la maison.





J’ai beaucoup aimé le premier tome de cette trilogie. On découvre un lieu vraiment différent du notre où l’ambiance peut être vraiment sinistre et violent à cause du sport et de certaines punitions données aux enfants. C’est très bien écrit et la fin de ce tome donne vraiment envie de lire la suite pour savoir ce qu’il va bien pouvoir leur arriver.





Un très bon roman à découvrir très vite.
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Après Matin brun de Franck PAVLOFF, L’Ecole est finie d’Yves GREVET s’inscrit dans la droite ligne de ces fables qui n’en sont pas vraiment, petits opuscules invitant à ne pas rester passifs face au présent. Le court – très court (45 pages) – roman d’Yves GREVET fait froid dans le dos par son efficacité et sa lucidité. [...]
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Lecture Jeune, n°130 - juin 2009 - La révolte fomentée par Méto et ses amis au sein de la Maison se solde par un violent combat contre les Monstres-soldats, qui entraînera la mort ou la capture de nombreux enfants. Méto, Marcus, Octavius et quelques autres ont survécu et sont recueillis par la communauté des Oreilles coupées. Ces anciens Serviteurs de la Maison se sont organisés en une société de castes aux rites barbares et violents. Loin de trouver la liberté les enfants vont subir le joug d'une organisation archaïque et autoritaire. Mais notre jeune héros parvient à se lier avec des personnages singuliers ; ils lui livreront des informations qui feront progresser sa réflexion : Qui sont les enfants et pourquoi sont-ils retenus sur l'île ? Quel est leur destin ? Quels sont les liens entre les différentes communautés de l'île ? Peu à peu, un monde extérieur se dessine... Le rythme s'accélère dans ce second tome, et l'on suit au plus près les découvertes de Méto. L'auteur se recentre sur son narrateur, en constante action et réflexion, mais sait aussi faire exister autour de lui des figures intéressantes - monstre-soldat repenti, chaman... Il poursuit son propos en décrivant ici un modèle d'organisation sociale à la bestialité effrayante, et à la moralité incertaine... Les éléments narratifs se mettent en place, et le suspens est parfaitement maîtrisé. On attend avec impatience le dernier tome. ?Hélène Sagnet

Méto est pensionnaire dans La Maison avec 73 autres garçons. Une société extrêmement hiérarchisée, dirigée par les César, avec des règles précises, où la fantaisie n'a pas sa place.

Les enfants y arrivent un jour et ne se souviennent plus de leur vie d'avant. Tout ce qu'ils savent c'est qu'à La Maison ils ont chaud, sont nourris, vêtus, instruits (même si ce qu'on leur apprend est limité et ne sort pas d'un cadre strictement établi), pratiquent des activités sportives...

En grandissant, Méto, qui fait partie des plus âgés, se demande ce qu'il advient « après » et ce à quoi ressemble le monde extérieur.

Un excellent roman dont les ingrédients sont le suspense, la solidarité et l'amitié, la rébellion, la survie et une bonne dose de science-fiction (dans le genre manipulations scientifiques sur l'être humain).
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Où l'on suit un petit bonhomme, en 2028... Ses parents sont trop pauvres pour financer son éducation, et l'ont envoyé à une de ces écoles financées par les entreprises... en l'occurence, dans son cas, chez "Maisons et Jardins", où il apprend ainsi à calculer les remises de carte de fidélité, à porter des sacs de terreau et de béton...



Un tout petit livre de la collection Mini Syros, qui semble faire écho à "Indignez-vous". Comme l'indique la couverture, une "politique-fiction" d'anticipation, sans grande saveur littéraire, mais visant à faire réfléchir les enfants sur le rôle et l'importance de l'éducation laïque, gratuite, et obligatoire. Définitivement utile...

Un véritable coup de coeur ! http://capocapesdoc.over-blog.com/article-seuls-dans-la-ville-entre-9h-et-10h30-98696376.html
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..

J’ai reçu ce livre en cadeau pour mon anniversaire et comme je venais juste de finir le livre que j’avais déjà commencer, je me suis empresser de le commencer. Déjà la couverture m’a plus, elle représente les deux personnages principaux ainsi que les photos du reste de la classe en fond gris. Le résumé donne tout autant envie de le lire.



L’histoire commence par un cours de français assez originale, en effet le professeur de français des 1er L demande à ses élèves de se poster à un endroit du centre ville et d’écrire quelque chose. Oui, mais voilà, au même moment le notaire de la ville se fait assassiner. Il n’en faut pas plus pour Erwan qui, aidé de son amie Cassandre décide de récupérer toutes les copies de ses camarades pour trouver des indices et ainsi essayé de trouver le coupable.



Pour commencer, ce livre m‘a beaucoup plus, l’auteur a réussis à nous plonger dans une histoire originale, avec une belle intrigue et beaucoup de suspense qui tient le lecteur jusqu’à la fin. On essuie beaucoup d’hypothèse, beaucoup de fausse piste jusqu’à arriver à ce qui c’est vraiment passé. On est très loin de s’imaginez la fin tellement elle est imprévisible.



J’ai bien aimer la lecture des devoirs des élèves, tous différents les uns des autres, il y a des poèmes, des description, des fictions. Des devoirs sérieux, d’autre totalement loufoque. En tout cas j’ai bien rigoler sur certains, surtout qu’il y en a qui ont beaucoup d’imagination.



Concernant les personnages, je me suis attaché très vite aux personnages principaux Erwan et Cassandre, que ce soit dans leurs enquête pour découvrir le coupable du meurtre du notaire ou de leur vie personnelle: les révisions pour le bac de français, les disputes avec les parents, les copains de lycée et surtout leurs histoire d’amour naissante.

Je me suis aussi beaucoup attaché au personnage secondaire comme Philémon et Milan qui me font bien rigoler



Par contre, je trouve le dialogue entre les personnages très enfantin et très naïf, on leur donnerait vers les 12-13 ans alors qu’ils ont 17 ans



Malgré cela c’est un très bon livre si vous aimez les enquêtes policière, je vous le conseille vivement , l’intrique est originale et pleine de suspense, je suis sur que vous passerez un très bon moment à le lire tout comme moi je l’ai fait.
Lien : http://planete-livre.blogspo..

Un policier bâti à partir d'une idée originale : un professeur de français poste ses élèves dans l'ensemble de la ville un matin entre 9h et 10h30 avec pour mission de décrire ce qu'ils voient ; or, un meurtre est commis dans la ville ce matin-là et Erwan est persuadé que les copies peuvent livrer des indices pour retrouver le coupable. Aidé par Cassandre, il enquête.

Difficile pour le lecteur de rentrer dans l'enquête tant les textes des élèves, de supports variés, transforment l'enquête en un jeu de piste ce qui rend le récit un peu froid.