Yves Jégo

J’ai beaucoup aimé ce thriller historique, mais ce n’est pas un coup de cœur. La faute sans doute à mon compagnon qui m’en a trop parlé. J’en attendais donc beaucoup. (Livre qu’il a lu et adoré il y a presque 10 ans maintenant, il « attendait » que je le lise à mon tour… je me suis fait un peu désirer sur ce coup là ;) )



Ce que j’ai adoré ? Les personnages et l’époque. L’histoire se déroule en Europe pendant la Renaissance (en 1510 plus précisément ). Quelle époque fascinante !! Les personnages sont presque tous célèbres, dans ce roman on croise : Leonardo da Vinci, Jheronimus Bosch, le Titien, Raphaël, Giorgione, le roi Maximilien 1er, son fils Philippe, Louis XII , Henri VIII, le pape Jules II… Seule la fille du banquier est fictive. Un anachronisme à noter aussi (voulu par les auteurs), Philippe le Beau est en réalité mort avant le début du roman.



Si le contexte est historique, ce roman est avant tout un thriller : des meurtres sanglants, une enquête, le diable en embuscade à chaque chapitre, des manipulations politiques pour contrecarrer l’alliance germano-anglaise… Le pitch ? «  Au cœur de l’Italie de la Renaissance, une série de massacres est perpétrée dans les abbayes du royaume . » Les scènes de crime semblent inspirées d’un tableau de Bosch. D’ailleurs, n’est-il pas un peintre hérétique, voire diabolique ? Est-il à l’origine de tous ces meurtres ou lui même victime d’une sombre machination ourdie par quelques mystérieux protagonistes ? « Déterminé à connaître la vérité, le Vatican fait appel à un autre peintre de génie, Léonard de Vinci, pour faire toute la lumière sur cette affaire. »



Avec la Réforme en toile de fond, les auteurs tissent un captivant portrait des cours européennes de la Renaissance et une passionnante intrigue, mêlant politique, art, religion, amour. Et c’est une bonne surprise à chaque fois de découvrir au fil des pages tous ces noms célèbres. Mais il ne s’agit pas de raconter leur histoire, ils sont juste utilisés par les auteurs comme personnages, au service du thriller, de l’enquête à mener. Leurs interactions, leur rôle dans l’intrigue sont le fruit de l’imagination d’Yves Jégo et Denis Lépée.



Ce roman se lit vite et avec gourmandise ! On voyage beaucoup, d’un pays à l’autre, pour suivre les différents personnages. Le suspense et les rebondissements ne manquent pas, la plume est agréable et le rythme soutenu. Je le trouve juste un peu trop convenu ce thriller, sans réelle surprise hormis l’utilisation jubilatoire de tous ces illustres personnages.

Après avoir terminé ce livre, je me suis dit que l'Histoire est bien plus passionnante que dans mes souvenirs ( Si tous les professeurs d'histoire pouvait oublier leurs cours soporifiques et sans vie et raconter l'histoire de cette manière, les élèves accrocheraient. Voir des personnages historiques vivre, penser, agir, ressentir apporte un vrai coup de plumeau à l'histoire même si l'histoire relatée est romancée.



Ce livre relate une année importante dans la vie de Louis XIV : 1661. Année où son parrain et premier ministre Mazarin meurt, où il décide de se charger du pouvoir sans aucun chaperon. Cette année voit aussi la lutte acharnée en coulisses entre Colbert (successeur de Mazarin) et Fouquet et ce par tous les moyens possibles et inimaginables et ce dans des cadres historiques magnifiques que sont Versailles et le château de Vaux-le-Vicomte.



Dans ce livre, nous sommes plongés dans les affres de la cour de France avec ses complots, ses amitiés, ses trahisons, ses secrets, ses intrigues de cours où se mêlent des sentiments divers et variés : haine, jalousie, amour, raison d'état, suspicion. Ajouté à cela, LE GRAND SECRET qu'un groupuscule jésuite tente de préserver et qui pourrait changer la face du monde et de l'église (un vrai thriller à la Steve Berry par moment ).

Denis Lepée et Yves Jego invitent une pléiade de personnalités artistiques et historique pour ce thriller un brin convenu, mais très agréable à lire.

Wouah, quelle aventure les amis, entre splendeur et décadence, dorure et pourriture, vision humaniste et stagnation de droit divin…

Un roman digne de Dumas avec une pointe de Dan Brown et pour être complet un soupçon d'Umberto Eco ;-)

Un roman, une année, une seule, où l'on verra la fin du cardinal Mazarin, la chute de Fouquet, la montée en puissance de Colbert et enfin, la prise en main du gouvernement par le roi Louis XIV !

En plus de ces monstres de l'Histoire, on croise tout au long de notre lecture du très beau monde ; Molière et La Fontaine, Le Nôtre et Vattel, Le Brun et Perrault, un théâtre de fables, des jardins de gourmandises, des touches éclatantes et macabres…

Et tout cela autour d'un secret qui finalement ne change pas grand-chose comme le montre la suite de l'Histoire. En effet, si la révolution française a supprimé le droit divin, la soif de pouvoir des hommes politiques les fait se comporter en tout comme des rois...

L'Histoire vue par les yeux de deux hommes qui sont peut-être meilleurs auteurs que politiques… Ce qu'il y a de certain c'est qu'ils nous offre là un tout bon roman, bien distrayant et riche en rebondissements.

Petit bémol quand même, ça manque d'une postface pour bien cerner les personnages de fiction qui portent le même patronyme que des personnages historiques de la même époque !

Enfin, s'il n'y a rien à redire sur le fond, la forme par contre n'est pas toujours au top. Certains passages sont magnifiques, colorés et bien rythmés, et d'autres, sont plats, ternes et sans relief, et ça gâche un peu l'ensemble du coup.

Complot pour un palindrome.



Denis Lepée et Yves Jego mèlent avec brio Histoire et intrigues romanesques. Un vrai plaisir de lecture, et de machine à explorer le temps.

Une lecture très agréable pour ce roman historique même si ce n'est pas forcément le genre de livre que j'ai l'habitude de lire. En effet on y découvre tous les personnages historiques importants de cette année faste de l'histoire de France. C'est très bien écrit simple et pourtant précis. Seul bémol l'intrigue tombe un peu à plat à la fin j'aurai aimé quelque chose en plus... Bref un très bon moment de lecture!

Politiquement, je ne pense pas comme l'ancien ministre Yves Jégo, mais c'eût été une erreur de ma part de m'arrêter à ça. 1807 est en effet un roman agréable quoique plutôt rapide à lire, mêlant de façon plaisante des personnages historiques, une part de mystère, des rebondissements assez inattendus et des personnages historiques conformes à l'image que l'on s'en fait, le tout dans une Venise déclinante mais toujours secrète et bien rendue. Pour résumer, je dirais que 1807 est un roman de fiction historique français plutôt réussi, sans prétention, écrit dans un style clair par un amoureux de l'Empire et qui donne envie de s'intéresser davantage à Yves Jégo, le romancier...

J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre dont le style manque souvent de finesse. Nul besoin de mettre des dates jusque dans les dialogues pour nous rappeler qu'on est dans un roman historique, ça manque cruellement de naturel ! L'histoire est quant à elle déjà vue, avec une conspiration et un jeune naïf pour la contre carrer. Si la lecture est dans l'ensemble agréable, dommages que les auteurs n'arrivent pas à imposer un style.
Lien : http://madimado.com/2010/06/..

Nous sommes à Paris, en 1661, année d’une grande importance car elle marque la prise réelle du pouvoir par Louis XIV après la mort du Cardinal Mazarin. Le roi a bien l’intention de mettre la noblesse au pas, ne lui ayant jamais pardonné la Fronde. Un des premiers à faire les frais de cette nouvelle politique sera Nicolas Fouquet, surintendant des Finances. C’est dans ce contexte que les deux auteurs, Yves Jégo et Denis Lépée, ont inclus leur intrigue. Ils ont, en quelque sorte, placé leur histoire dans l’histoire.Juste avant la mort du Cardinal, des hommes de main ont dérobé dans les appartements de Mazarin des documents d’une extrême importance pour le royaume. Gabriel de Pontbriand, jeune noble de province récemment arrivé à Paris pour devenir comédien, va être entraîné bien malgré lui dans cette affaire. Grâce à lui, le lecteur va rencontrer de nombreux personnages illustres de cette époque : La Fontaine, Anne d’Autriche, Colbert, le château de Vaux-le-Vicomte.L’intérét de ce livre vient en grande partie de son aspect historique bien documenté. Mais si, comme moi, le lecteur connaît déjà bien l'histoire de cette époque, le livre lui paraîtra bien moins intéressant. Il reste cependant la résolution du complot qui fait passer un bon moment de lecture.

Rayonnage : Romans historiques











Résumé



Paris, 1661. Le cardinal Mazarin, ami de Louis XIII et surtout de sa femme Anne d'Autriche, et parrain du jeune Louis XIV, se meurt. Il est en vérité le seul maître du royaume. Autour du moribond, les personnalités s'exacerbent et luttent pour reprendre sa suite : le fidèle Colbert, âme damnée du cardinal, et le flamboyant Fouquet, surintendant des finances, sont ouvertement en lice pour reprendre le poste (et les pouvoirs) du premier ministre. Colbert agit dans l'ombre pour faire disgracier Fouquet, qui s'apprête à inaugurer son château de Vaux-le-Vicomte en présence du Roi de France.

Gabriel de Pontbriand est un jeune provincial qui a fui sa famille pour devenir comédien à Paris. Il s'est fait embaucher dans la troupe de Molière, comme secrétaire particulier du célèbre metteur en scène et comédien, est fort bel homme et rencontre beaucoup de succès auprès des femmes. Il trouve par hasard dans le théâtre une liasse de feuillets confidentiels dans un maroquin de cuir frappé aux armes du premier ministre mourant, et retrouve son amie et amour d'enfance, Louise de La Vallière, femme de chambre d'Henriette d'Angleterre, future épouse de Monsieur, frère du roi, et récemment présentée (séduite par, même) au roi. Ce second fait les rend suspect aux yeux de la police du cardinal et de Colbert, qui commencent à poursuivre le jeune homme sans qu'il sache pourquoi. Il ne sait pas non plus qu'il a entre les mains de quoi faire vaciller le régime monarchique, car il détient des documents contenant trois secrets d'Etat ultra-secrets...

Gabriel et Louise tenteront, tout au long du roman, de dénouer et déjouer un complot venu du fond des temps, croisant sur leur route certains d'Artagnan, La Fontaine, Molière et autres Charles Perrault... (d'ailleurs, saviez-vous que le célèbre auteur de contes était également le chef de la police de Colbert, et un de ses meilleurs enquêteurs ?) De leur succès dépend l'avenir de la France.



Mon avis



J'ai été agréablement surprise par ce roman. La quat' de couv' citait une critique du Monde (je crois) qui disait que ce roman est "le petit frère français du Da Vinci Code"... Eh bien, j'ai largement préféré ce roman au DVC !! Déjà, cela se passe en France, et sur des faits historiques beaucoup plus avérés (les problèmes de succession autour de Mazarin, la prise de pouvoir par Louis XIV, les luttes fratricides entre Colbert et Fouquet, la disgrâce de Fouquet...). L'on redécouvre dans cette lecture une période assez peu connu du règne de ce grand roi que fut le Roi-Soleil, c'est à dire ses débuts, quand il n'est pas encore tout à fait sûr de lui et s'appuie beaucoup sur son parrain et sa mère pour gouverner.

Ce roman nous permet également de replacer certains personnages historiques autrement connus dans la littérature, et de leur rendre l'épaisseur physique qu'ils avaient réellement. Je pense là à d'Artagnan et aux mousquetaires, que l'on a trop souvent tendance à voir à travers le regard d'Alexandre Dumas, et dont on oublie l'existence réelle. On oublie aussi que les périodes "Louis XIII" et "Louis XIV" se sont si vite succédées, malgré les quelques années de régence conjointe d'Anne d'Autriche et de Mazarin. De même, on voit trop souvent Mazarin comme le vilain qui en voulait tout le temps aux mousquetaires du roi et voulait perdre la Reine de France... (en fait il s'agissait de Richelieu, le prédécesseur de Mazarin, j'ai confondu, pardon... :P) Or, qui sait qu'un mariage secret a probablement été contracté entre ces deux personnages, bien que l'on n'en ait aucune preuve ? Ainsi, grâce à ce roman, nous en apprenons encore beaucoup sur cette période de l'histoire de France, et sur les personnages qui y ont vécu (ou y sont morts).

Avantage non négligeable pour la lecture : le roman est constitué de chapitre très courts, toujours replacés par un chapeau dans l'espace et dans le temps. Cela nous permet de parcourir de grandes distances en très peu de temps. Les auteurs passent souvent d'un groupe de personnages à un autre, mais nous n'avons pas le temps de nous perdre et d'oublier ce qu'il en était. Enfin, la langue utilisée est assez claire, il n'y a pas de mots trop scientifiques, l'intrigue est un peu confuse au début, mais s'éclaircit très vite... Bref, on passe un bon moment, très agréable, tout en se documentant sur une période historique intéressante !
Lien : http://lesloisirsdebernie.ov..

Bon thriller historique que cette conspiration Bosch.

Le buché de Brabant, là où vit le peintre hyeronimus Bosch est d'ordinaire calme mais il est tout d'un coup secoué par des meurtres horribles. Tous les regards se concentrent sur le peintre lorsque l'on se rend compte qu'ils reproduisent ses tableaux.

Au même moment en Italie, Leonard de Vinci se fait convaincre de terminer une de ses peintures et prend pour modèle une jeune fille passionnée. Ces deux faits ayant en apparence rien de commun vont placer notre héroine Gabriela au cœur d'une machination politique des plus terrible. Son destin en sera transformé.

On se laisse transporter au XVIème siècle par les deux auteurs et c'est avec plaisir que l'on voit les différentes forces en jeu se disputer la victoire. bon roman.

un roman avec une histoire intéressante avec beaucoup de suspense et même le "décor" est bien en pleine époque du roi soleil. j'ai bien aimé!!

Thriller historique flamboyant comme l'époque de l'intrigue « la Renaissance », ce roman nous fait connaître les deux peintres les plus célèbres de l'époque : Jérome Bosch et Léonard de Vinci.C 'est excellent!

Curiosité, suspens et rythme sont au rendez-vous de ce très bon roman

Malgré un petit bémol au niveau de l’intrigue que je trouve quelque peu légère, « lisse », « linéaire », prévisible, je reconnais que c’est un roman « rafraichissant », dont la lecture est agréable et plaisante.



Même si j’ai un petit (voire un gros) faible pour La Conspiration Bosch du même auteur, j’avoue avoir passé un bon moment de lecture en compagnie de Napoléon et des divers personnages évoluant autour de lui dans la Cité des Doges.



En dépit des quelques petites faiblesses (à mon humble avis), 1807 est un roman d’été attachant, attrayant à lire.

Ce livre est une petite merveille. Moi qui suis passionnée par la vie de Louis XIV, j'ai été servi! Un roman simple, fluide, très bien écrit, mélant anecdotes, faits historiques et faits fictionnels. Yves Jégo signe une très belle oeuvre!

Une grande saga romanesque sous fond de Renaissance italienne écrit par une main de maître par Yves Jégo et Denis Lépée.



Il y a, bien sûr, de l’amour, mais, aussi une série de meurtres plus mystérieux les uns que les autres, une incroyable conspiration … … … orchestrés par un Léonard de Vinci, machiavélique à souhait !!!!!!!!



On suit pas à pas les différents protagonistes un peu partout en l’Europe (Paris, Bois le Duc, Londres, Rome, Venise) au travers de leurs peurs, leurs doutes, leurs colères, leurs magouilles, etc …



Roman historique et policier agréable, facile à lire.

Il est aussi passionnant, prenant.

A lire si on veut passer un bon moment, et, se détendre …

Michel Field ne doit pas avoir lu le livre pour le situer entre Les Trois Mousquetaires et le Da Vinci code. On en est très très loin.

Le roi de France organise une série de meurtre dans l'empire germanique pour couler l'empereur. Mais ce complot l'échappe et est repris par Léonard de Vinci pour reprendre le marché de la peinture fortement concurrencé par les peintres allemands. Avec biensûr une histoire d'amour impossible entre un prince et une fille de banquier.

Roman peu passionnant, beaucoup trop politique. La description des personnages est très superficielle. Les chapitres sont trop courts et hachent trop la narration en passant d'une ville à l'autre, d'un personnage à un autre à différentes périodes.

L'approche des peintres italiens et germaniques à la rennaissance aurait pu apporté un plus, mais là encore, trop superficiel.

Yves Jégo ministre de l'Outre-Mer entre mars 2008 et juin 2009 livre sa version des faits. C'est très très intéressant.

À son entrée en poste, il n'a ni feuille de route ni lettre de mission. Il va donc baser son action sur le rapport de Bercy sur les Révisions Générales des Politiques Publiques (RGPP) et sur le programme de campagne de Nicolas Sarkozy. Il se heurte à ce qu'il appelle la "technostructure". Les fonctionnaires d'État ont vu passer 25 ministres en 50 ans...



Il explique que personne à Paris, n'a vu venir le LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyion - Collectif contre l'exploitation outrancière). La crise a été largement sous-estimée, mais contrairement à ses prédécesseurs il souhaite régler les problèmes. Il craint un mai 1968 2.0 qui pourrait contaminer le reste du pays. Il rencontre les acteurs économiques et politiques de l'île : les élus socialistes qui échouent à régler eux-mêmes le conflit ; le patronat complètement désorganisé qui ne souhaite pas négocier (les plus puissants, influents à Paris, demandent un règlement à la matraque "comme d'habitude") ; le LKP qui se révèle être différent de ce qu'il prétend être.



Lors d'un tête à tête avec Elie Domota, leader du mouvement, il apprend par exemple que la fixation du prix du carburant par l'État est issu d'un accord tacite, aucun texte ne l'encadre ou encore que la dilatation de l'essence sous l'effet de la chaleur, génère des milliers puis des millions d'euros de profite pour l'unique raffinerie de l'île, ou encore que l'importation des produits de consommation de base permet la multiplication des intermédiaires et explique les prix exorbitants à l'arrivée - versus une production locale à moindre coût. Il déplore une économie de transfert, un modèle social dépassé, le manque de transparence de l'État sur certains sujets et la déconnexion des békés vis à vis de la société actuelle. En effet, les antillais ont accès aux informations et constatent les abus dont ils sont sujets. Il déplore également l'absence de démocratie sociale et le manque de réalisme de la politique nationale vis à vis de l'Outre-Mer, compte tenu de ses spécificités territoriales et historiques. Avec pas mal de sarcasmes et d'ironie, il résume les 23h de négociations qui ont abouti au règlement de 164 points sur 165, le malentendu qui a provoqué son rappel à Paris par François Fillon et sa sortie du Gouvernement le 23 juin 2009 à 19h41. Objectivement je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il pense. Mais les faits qu'il relate n'ont rien de fantasques et c'est ce qui à la fois très troublant, révoltant et très très triste.
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L'histoire de la chute de Fouquet revue et corrigé au travers d'une énigme du style "Da Vinci Code", 5ème évangile etc. Bien tourné mais pourquoi tant de naïveté : méchant roi, gentils pré-révolutionnaires (Cromwell en Angleterre comme modèle !). Au final décevant.