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3.45/5 (sur 75 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Montgomery (Alabama) , le 24/07/1900
Mort(e) à : Ashville, Caroline du Nord , le 10/03/1948
Biographie :

Zelda Fitzgerald (Zelda Sayre) est née dans une austère famille de l'Alabama. Son père est juge à la Cour suprême de cet État.

Jeune fille, elle est connue pour sa beauté - elle est élue Miss Alabama -, mais aussi pour la liberté de son mode de vie. Après son mariage avec le jeune et brillant Scott Fitzgerald en 1920, elle forme avec ce dernier le couple qui incarne l'âge d'or des années folles : ils sont l'image même des enfants du jazz.

Cependant, très vite, l'alcoolisme de Scott et la fragilité psychologique de Zelda (que l'on qualifia de schizophrène, puis trop tard, de bipolaire) mettent à mal l'idylle que retrace le roman de Scott, Tendre est la nuit. C'est au cours d'un de ses premiers internements, en 1932, que Zelda écrit Accordez-moi cette valse. Les épreuves sont corrigées par Scott et par elle, collaboration qui existera pour plusieurs nouvelles.

Plus tard, son état s'étant aggravé, Zelda reprend pour toujours le chemin de l'hôpital psychiatrique. Elle meurt à l'âge de quarante-sept ans dans l'incendie du pavillon hospitalier d'Ashville, en Caroline du Nord, alors qu'en dépit de la maladie, elle travaille à un second roman. C'est huit ans après le décès de Scott .

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Les enfants aiment toujours la nouveauté, ne se rendant pas compte que tout se retrouve en chaque chose, pour peu qu'elle soit complète. L'été et l'amour et la beauté sont les mêmes, que ce soit à Cannes ou dans le Connecticut.
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Il semblait à Alabama que si elle atteignait son but, elle pourrait maîtriser les démons qui l’avaient jusqu’alors dominée – qu’en s’affirmant, elle trouverait la paix qu’elle s’imaginait être l’apanage de la maîtrise de soi – qu’elle serait capable, grâce au truchement de la danse, de commander ses émotions, d’évoquer l’amour, la pitié ou le bonheur, selon son désir, leur ayant ainsi frayé une voie de passage nouvelle par laquelle ils pourraient affluer.
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Tout art n’était-il pas l’expression de l’inexprimable ? Et l’inexprimable n’est-il pas toujours le même, quoique variable – comme le X en physique ? … Il peut représenter absolument n’importe quoi, mais en même temps, il est toujours X en fait.
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L’enfant pardonne à ses parents lorsqu’il prend conscience de l’accident qu’est la naissance.
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Elle acheta des roses jaunes avec son argent, des roses comme un brocart satin Empire, des lilas blancs et des tulipes roses comme des fleurs cristallisées de confiseur, et des roses d'un rouge sombre comme un poème de Villon, noires et veloutées comme l'aile d'un insecte, des hortensias d'un bleu froid, propres comme un mur fraîchement chaulé, les gouttes cristallines du muguet, un vase de capucines qui ressemblaient à du cuivre battu, des anémones et d'espiègles tulipes-perroquets qui égratignaient l'air de leurs collerettes dentelées, et les voluptueuses circonvolutions tortueuses des violettes de Parme. Elle acheta des œillets jaunes citron qui sentaient le sucre d'orge ; et des roses de jardin pourpres comme la gelée de framboise et toutes les espèces de fleurs blanches que le fleuriste savait cultiver. Elle donna à Madame des gardénias qui ressemblaient à des gants de chevreau blancs et des myosotis de la Madeleine, des branches de glaïeuls menaçants, et le doux ronronnement régulier de tulipes noires. Elle acheta des fleurs qui ressemblaient à des salades et des fleurs qui ressemblaient à des fruits, des jonquilles et des narcisses, des coquelicots et des coucous, et des fleurs brillantes qui avaient les qualités carnivores de Van Gogh.
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David, je volerai comme un oiseau, pour toi, si tu m'aimes.
- Alors, vole.
- Je ne peux pas voler, mais aime-moi quand même.
- Pauvre enfant sans ailes.
- Est-ce si difficile de m'aimer ?
- Penses-tu que tu sois facile, ô ma possession illusoire ?
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- Je pensais que tu pourrais me dire si notre corps nous est donné pour servir de dérivatif à notre âme. Je pensais que tu saurais pourquoi lorsque notre corps devrait prendre la relève de notre esprit torturé, il échoue et s'effondre; et pourquoi, quand nous sommes tourmentés dans notre corps, notre âme ne peut nous servir de refuge.

Le vieil homme restait silencieux, immobile.

- Pourquoi devons-nous gaspiller des années à fatiguer notre corps pour nourrir notre esprit d'expériences pour finalement découvrir que notre esprit se tourne, alors, vers notre corps épuisé pour y puiser une consolation? P337
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- N'importe qui te fournira une raison de croire, à la demande, dit-elle à David. Mais si peu de gens donnent quelque chose à quoi se rattacher en plus de cette croyance – la plupart du temps ils vous tendent juste de quoi ne pas vous laisser tomber, et c'est tout. C'est bien difficile de trouver quelqu'un qui accepte des responsabilités au-delà de ce que l'on attend.
- Il est si facile d'être aimé – si difficile d'aimer, répondit David. P345
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Zelda Fitzgerald
Elle s'attendait tranquillement à ce que de grandes choses lui arrivent, et c'est sans aucun doute pour cette raison qu'elles lui sont arrivées.
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Elle resta assise là, longtemps. Elle détestait la manière qu'avait l'infirmière de s'affairer dans la pièce comme si son père était un petit enfant. Son père savait tout. Son cœur sanglotait.
Le vieillard ouvrit fièrement les yeux comme il en avait l'habitude.
« Est-ce que tu ne voulais pas me demander quelque chose ?
– Je pensais que tu pourrais me dire si notre corps nous est donné pour servir de dérivatif à notre âme. Je pensais que tu saurais pourquoi lorsque notre corps devrait prendre la relève de notre esprit torturé, il échoue et s'effondre ; et pourquoi, quand nous sommes tourmentés dans notre corps, notre âme ne peut nous servir de refuge. »
Le vieil homme restait silencieux, immobile,
« Pourquoi devons-nous gaspiller des années à fatiguer notre corps pour nourrir notre esprit d'expériences pour finalement découvrir que notre esprit se tourne, alors, vers notre corps épuisé pour y trouver une consolation ? Pourquoi, dis, papa ?
– Demande-moi quelque chose de facile, répondit le vieillard très faible est lointain.
– Il faut que le Juge se repose, dit l'infirmière.
– je m'en vais. »
Alabama resta debout dans le couloir. Il y avait la lumière que son père éteignait quand il allait se coucher ; il y avait la patère avec son chapeau accroché.
Quand l'homme n'est plus le gardien de ses vanités et de ses convictions, il n'est plus rien du tout, pensa-t-elle ? Rien ! Il n'y a rien qui gît sur le lit – mais c'est mon père, et je l'ai aimé. Sans son désir je n'aurais jamais vécu, pensa-t-elle. Peut-être ne sommes-nous tous que les figurants d'un théâtre très expérimental de libre arbitre organique. Il n'est pas possible que je sois le but même de la vie de mon père… Mais il se peut par contre, que tout ce que je suis capable d'apprécier de son esprit si fin soit le but de la mienne.
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