Citations de Zoé Brisby (357)
Voici un extrait de la page 50 :
« Ne pas faire de vagues. On le lui a répété toute son enfance. Ne pas se faire remarquer. Respecter les règles. Sa mère ne voulait même pas qu’elle aille à l’université. Tu ne trouveras jamais un mari ! L’objectif de toute femme était donc de se marier. La vie n’était réduite qu’à la quête d’un homme, d’une maison, d’une situation.
Selon ces critères, Summer a réussi ; elle est la femme du chef scientifique du NTS, possède une des plus jolies maisons de la base. Mais la vie se résume-t-elle à cela ? Ne peut-elle pas exister par elle-même ? Les femmes peuvent voter depuis trente ans, est-ce suffisant ? »
« Ne pas faire de vagues. On le lui a répété toute son enfance. Ne pas se faire remarquer. Respecter les règles. Sa mère ne voulait même pas qu’elle aille à l’université. Tu ne trouveras jamais un mari ! L’objectif de toute femme était donc de se marier. La vie n’était réduite qu’à la quête d’un homme, d’une maison, d’une situation.
Selon ces critères, Summer a réussi ; elle est la femme du chef scientifique du NTS, possède une des plus jolies maisons de la base. Mais la vie se résume-t-elle à cela ? Ne peut-elle pas exister par elle-même ? Les femmes peuvent voter depuis trente ans, est-ce suffisant ? »
𝑳𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒏’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒍𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒆𝒕 𝒊𝒍 𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒕𝒐𝒎𝒃𝒊𝒐𝒏𝒔, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒍’𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒓𝒆𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒓𝒄𝒆𝒂𝒖𝒙.
Il vaut mieux vivre dans un monde d’espoir que de raison…
Elle fait mine de le jouer puis se ravise et le place, comme Charlie précédemment avec les billets, dans son soutien-gorge. Un jeton près de son cœur, le souvenir d’un après-midi spécial, volé au temps des hommes.
Mais je n’avais plus envie de me laisser faire. Summer sent un poids dans sa poitrine en imaginant ce qu’a dû vivre son amie. Il y a sûrement un point de rupture, un seuil de tolérance à partir duquel on décide de se battre, de survivre.
Je suis passée à côté de beaucoup de choses en restant chez moi, le confort est parfois le pire des choix. Ne vous laissez pas paralyser par l’inertie de l’habitude, la tyrannie de la norme et par ce que les autres attendent de vous.
Sa mère l’avait prise dans ses bras pour soigner sa blessure. Ensuite, elles avaient recollé toutes les deux le vase. L’ensemble était un peu chaotique et certainement plus très étanche.
–Il est encore cassé, avait remarqué l’enfant.
–Il est encore plus beau. Charlie avait froncé les sourcils, elle ne comprenait pas comment ce vase couvert de fissures et de traces de colle pouvait plaire à sa mère.
–Tu trouves ? Pourquoi ?
Parce qu’il a survécu. La vie n’est pas toute lisse et il arrive que nous tombions, mais l’important est de toujours recoller les morceaux.
–Même s’il reste des fissures ?
–C’est ce qui te rendra forte.
–Il est encore cassé, avait remarqué l’enfant.
–Il est encore plus beau. Charlie avait froncé les sourcils, elle ne comprenait pas comment ce vase couvert de fissures et de traces de colle pouvait plaire à sa mère.
–Tu trouves ? Pourquoi ?
Parce qu’il a survécu. La vie n’est pas toute lisse et il arrive que nous tombions, mais l’important est de toujours recoller les morceaux.
–Même s’il reste des fissures ?
–C’est ce qui te rendra forte.
Combien d’illusions lui reste-t-il ? Peut-être vaut-il mieux ne pas savoir parfois. L’ignorance est-elle le meilleur des remparts contre la médiocrité ?
Certains passent leurs journées et leurs nuits ici. Quand on joue, on perd la notion du temps. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a aucune horloge dans les casinos.
Le casino gagne toujours, commente Charlie.
–Alors pourquoi jouent-ils ?
–Parce qu’il vaut mieux vivre dans un monde d’espoir que de raison.
–Alors pourquoi jouent-ils ?
–Parce qu’il vaut mieux vivre dans un monde d’espoir que de raison.
Leurs visages sereins ne reflètent pas leurs tourments intérieurs. Combien de secrets se cachent derrière ces sourires ? Combien de drames derrière les portes fermées ?
Il ne sait jamais de quoi la minute suivante sera faite. Les hommes planifient, l'univers rit.
Tout le monde cachait son rêve sous une couche de banalité en patientant sagement.Sauf que certains finissaient par l'oublier
Mais tout cela parait lointain à Cherry qui ne partage plus l'enthousiasme des Bomb Wives à ce sujet. Du carton-påte, voilà ce à quoi lui fait penser sa vie d'avant. Un décor de théâtre dans lequel elle n'était qu'une figurante. Aujourd'hui, c'est terminé. Elle veut être l'héroine du film de sa vie
La connaissance est un fruit défendu qu’on ne peut recraché une fois avalé.
Dans ce monde d’hommes, une femme est forcément une épouse, une mère ou une catin. Même en ce début de décennie 1960, les mentalités n’ont pas beaucoup évolué.
L'Opération Paperclip est une priorité. Tu ignores les efforts qu'ont déployés les agents des services secrets américains pour protéger leurs "recrues" contre les enquêteurs criminels du Ministère de la Justice.
J'ai adoré l histoire dans l Histoire, le destin de Dina est tout à fait incroyable. Du grand Zoé Brisby. À lire sans modération. On y découvre la grande aventure de la conquête spatiale au USA dans le secret de l'opération paperclip.... Un face cachée que je ne connaissais pas. Captivant du début à la fin.
Derrière chaque homme de pouvoir, il y a une femme.
Il vaut mieux vivre dans un monde d'espoir que de raison.
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Normandie : 1870
"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩🦰👩🦰👩🦰
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