Citations de Zoé Brisby (347)
- Si, ça va marcher comme sur des boulettes.
- Des roulettes. C'est "comme sur des roulettes".
- Tu ne vas pas recommencer. J'ai toujours dit "comme sur des boulettes", c'est ça l'expression.
- Eh bien, vous vous êtes toujours trompée.
- Quelle insolence ! Ces jeunes qui croient tout savoir. C'est le monde l'arrière ! Sois un peu logique, qu'iraient faire des roulettes là-dedans ?
- Parce que les boulettes, c'est plus logique peut-être ?
- Exactement. Si tu veux tout savoir, monsieur Je-Sais-Tout, les boulettes sont un symbole de communion, on se retrouve autour d'un bon plat de boulettes tous ensemble. Et on va plus loin, la boulette renvoie à la rondeur de la Terre.
(Une pensée pour des amis proches chez qui j'allais régulièrement manger des boulettes, quand la spontanéité avait encore sa place)
La vie était comme un meuble en kit : quelques vis manquantes, un écrou en trop, le tout dans un équilibre précaire.
Impossible de savoir si Shanti était méchante ou non. C'était peut-être le problème des grandes beautés. Barbie était-elle adorable ou une horrible peste ? La perfection a quelque chose de froid, d'inaccessible. Y avait-il un coeur tendre sous cette plastique de rêve ?
La vie c'est comme rouler à bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Alors avançons !
- Oui, nous sommes retenus ici contre notre volonté.
- Ça, c'est vrai.
- Ils ne doivent pas savoir que nous nous parlons;
- Alors, ne serait-il pas judicieux de ne pas nous parler ?
Robin fronça les sourcils et plissa les lèvres, signes d'une intense réflexion.
- Pas faux, mais si on ne se parle pas, comment ferons-nous pour parler ?
Jamais un Kangoo psychiatrique ne fut plus rock’n’roll.
Il n'y a jamais de bon moment, il n'y a que des bonnes personnes.
Elle avait vécu dans un monde triste et terne, et avait décidé de le teinter de rose avec des lectures qui lui remontaient le moral en lui faisant croire en des lendemains fleuris.
Cessez d'être si dure avec vous-même. Vous êtes une femme charmante et n'importe quel suicidé en série pourrait s'intéresser à vous.
La seule chose qu'il faut retenir, c'est qu'un vieux n'a pas les mêmes réflexes qu'un jeune. Morale de l'histoire : avant de te lancer, vérifie toujours le niveau d'arthrose de ton partenaire.
Soyons d’accord sur notre désaccord. Tu penses que ce que je pense est faux et je pense que tu penses connaître la vérité alors que ce que tu penses ne l’est pas. Mais surtout, je ne veux pas que tu penses que je pense à ce que tu penses comme étant juste car alors tu penserais mal. Mais si tu penses que je pense que si tu y penses tu te rangeras à mon opinion, alors tu penses bien. Voilà, comme ça, les choses sont plus claires.
Je ne suis pas malheureuse, je ne suis pas complétement heureuse. Il y a une grande différence.
- C'était le dernier. Je fais une croix sur les hommes. Fini !
- C'est ce que tu dis à chaque fois.
- Je t'assure. C'est vraiment terminé ! […]
- Tu veux toujours un bébé ?
- Evidemment !
- Jusqu'à preuve du contraire, tu ne peux pas faire un bébé sans homme.
Brune prit le temps de savourer une gorgée chaude avant de rétorquer, une lueur mystérieuse dans le regard :
- Pas forcément.[…]
L'image d'un joli bébé joufflu aux yeux d'un bleu cristallin accueillait les visiteurs du site Internet.
- J'en veux un comme celui-là !
- Je ne pense pas qu'on puisse le commander en ligne, désolée. Ses parents ne seraient certainement pas d'accord.
- Si !
Justine se leva d'un bond pour se ruer sur son téléphone.
- Ses parents veulent le vendre ? ! C'est affreux. C'est du trafic d'êtres humains. Il faut les dénoncer. On ne peut pas laisser faire des choses pareilles ! […]
- Mais non, ce bébé n'est pas à vendre ! C'est une publicité, un exemple, pour montrer à quoi pourrait ressembler le mien. […]
- Tu m'expliques ?
- C'est le site d'une clinique de fertilité au Danemark. Je vais faire appel à un donneur.
- Au Danemark ? Pourquoi là-bas ? Pourquoi ne pas avoir recours à des donneurs français ? Je te l'ai répété mille fois, il faut consommer local. Tu as pensé à ton empreinte carbone ?
- Je ne vous parle pas du principe mathématique, mais de la règle de trois en survie.
- J'avais évidemment compris, cru bon d'ajouter Hubert avec un air suffisant.
Le guide soupira.
- Un être humain peut vivre trois semaines sans nourriture, trois jours sans eau et trois minutes sans oxygène.
Un silence accueillit cette leçon de survie.
Il y a deux catégories de personnes. Les premières se referment comme des huîtres après avoir souffert. Elles ferment le volet sur la fenêtre de leur vie. Il fait noir mais elles sont en sécurité. Les deuxièmes vivent chaque instant comme une chance. Elles ouvrent en grand leur fenêtre. Elles savent que des orages et des tempêtes se dechaîneront mais ne veulent pas se priver de la joie d'un soleil d'été.
Dans ma tête, la blague sonnait bien. Mais, comme souvent, il y avait un univers entre ce qui se passait dans mon esprit et la réalité.
La vie de ma mère, on va pêcher ! J'ai jamais essayé, à moins que manger des Croustibat, ça compte...
Assise sur un transat, elle portait un élégant maillot de bain jaune assorti à sa capeline et des lunettes noires alors qu'ils étaient en intérieur. Le raffinement incarné. La Grace Kelly des cliniques psychiatriques.
Il cachait les comprimés dans sa bouche et les infirmiers n'y voyaient que du feu. Il savait comment ça se passait dans ce genre d'endroit, on assommait les patients à grands coups d'anxiolytiques. On finissait bavant sur un rocking-chair à jouer au bingo. Merci bien !