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Citations de Zoulfa Katouh (151)


“Tu ne dois pas penser aux épreuves et à la tristesse, me conseille Layla avec un sourire doux. Sinon, tu ne verras jamais la lumière, même quand elle brillera devant toi.”
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C'est la benjamine de la famille. On était tous tellement heureux quand elle est née... Avec deux garçons, nos parents ne s'ennuyaient pas. Et puis ce petit ange est venu au monde. Je me souviens encore du cri de joie de Baba quand l'infirmière lui a annoncé que c'était une fille. Elle a été pourrie gâtée. Il ne fallait même pas qu'une aile de papillon lui effleure la peau. Avec mon frère, on n'aurait jamais laissé quoi que ce soit lui arriver, on était ses protecteurs. Et aujourd'hui...
la haine l'a eue.
Sa voix vibre de frustration et de colère.
- J'ai échoué. Je n'ai pas su la protéger. Yusuf ne parle plus depuis la mort de nos parents.
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Tant que les citronniers fleuriront, l’espoir ne mourra pas.
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De chaque citron naîtra un enfant, et les citrons ne mourront jamais.
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Les citronniers continuent à pousser, à fleurir, à nourrir la révolution. Je me souviens de la limonade que Mama nous préparait, l’été. Je sens encore son goût sucré et acidulé sur ma langue - rien que d’y penser, j’en ai l’eau à la bouche. Que ne donnerais-je pas pour une gorgée de citron fraîchement pressé, pour revoir le regard aimant de ma mère lorsqu’elle me tendait mon verre…
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Et un jour, on reviendra, j’ajoute. Inch’Allah, on rentrera chez nous. On plantera des citronniers. On reconstruira nos villes et on sera enfin libres.
Le soleil est presque couché et le bleu est en train d’engloutir toutes les autres couleurs. La nuit tombe vite, mais elle n’est pas éternelle. Nous ne serons pas toujours confrontés à l’obscurité, au mal. Tant que nous garderons la foi et que l’histoire de la Syrie continuera à couler dans nos veines, il restera une lueur d’espoir.
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J’ai perdu ma famille. Toi, tu as encore la tienne. Je le vois tous les jours à l’hôpital : les gens vendraient leur âme pour passer une minute avec ceux qu’ils aiment. Moi la première.
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-Sache que même dans la mort, tu es ma vie.
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-J'avais tellement de rêves, continue-il d'une voix étranglée par la mélancolie. Depuis que je t'ai rencontré, depuis que je suis tombé amoureux de toi, je me rends compte que la vie vaut encore la peine d'être vécue. Qu'on mérite d'être heureux dans cette nuit trop longue.
Il recule d'un pas et me contemple avec une telle tendresse que je suis à deux doigts d'éclater en sanglots.
-Merci d'être ma lumière, conclut-il.
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-Jamais, Kenan. Tu ne peux pas débarquer dans ma vie, me montrer les couleurs, me confier tes rêves, et puis tout risquer alors qu'on est à six jours de partir !
-Parce que je pourrais être arrêté ?
-Parce que je suis amoureuse de toi ! (...) Tu ne peux pas me faire ça. Mon cœur ne le supportera pas.
Il retire son bras, les yeux brillants.
-Moi aussi, je t'aime.
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La mort est un excellent professeur.
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Peu importe ce qui arrive, souviens-toi que le monde ne se résume pas à la souffrance. On a droit au bonheur, Salama. Tant pis si on ne nous le sert pas sur un plateau d'argent. On ramassera les morceaux et on le construira nous-mêmes. (p.147-148)
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- Sache que, même dans la mort, tu es ma vie.
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Pour eux, la soif de liberté est une maladie contagieuse. Il faut nous abattre pour nous empêcher de la répandre.
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Les yeux rivés au plafond, j'ai l'impression d'avoir un trou béant à la place du coeur. Je ne survis que grâce à quelques bribes de chair encore attachées à mes côtes.
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Failli.
Un tout petit mot qui renferme une infinité de possibles, empilés les uns sur les autres comme des cartes attendant que le joueur les choisisse. Attendant leur chance. Je vois défiler des fragments de la vie que j'aurais pu avoir.
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Nous vivions dans la peur depuis un demi-siècle, sans oser confier à personne nos envies de rébellion. Le gouvernement nous avait tout pris, y compris notre liberté. Après avoir commis un véritable génocide à Hama, il avait essayé d'étouffer nos esprits, de nous paralyser par la menace de la torture. Mais nous avions survécu. Le pays était saigné à blanc, les ressources dilapidées au profit d'un pouvoir avide et corrompu. Mais nous avions tenu bon. La tête haute, nous avions planté des citronniers en signe de défiance, priant pour que, le jour venu, on nous fasse la grâce d'une balle dans le crâne. Parce que c'était bien moins cruel que le sort qui nous attendait en prison.
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Il s’esclaffe, et je me rends compte que son rire est un peu plus joyeux à chaque jour qui passe. Comme si, en guérissant, son âme lui redonnait son écho d’autrefois.
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Et tu ne pourras aider personne si tu ne t’aides pas d’abord toi-même.
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Les yeux rivés sur la bague, je me rends compte que je me moque des incertitudes de l’avenir. Tout ce que je sais, c’est que j’aime ce garçon. Dans les ténèbres qui nous entourent, il est devenu mon rayon de soleil. Au milieu de toutes ces morts, il m’a donné envie de vivre.
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