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4.04/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1956
Biographie :

Élisabeth Larcher est romancière.

Après un bac littéraire et des études de langues, sa carrière s'est déroulée principalement auprès d'un grand groupe français où elle était employée à la Direction Financière.

Passionnée d'histoire et de lecture, retraitée, elle signe avec "La baie du diable" (2021) son premier roman.

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Les choses ne sont pas aussi simples, Isabelle. Tu ignores tout de la vie à la cour. Elle est loin d’être aussi idyllique qu’on le croit. Les rois aiment à regarder ailleurs. Le roi François était déjà ainsi. Son fils n’est pas différent. Et Catherine a le malheur d’aimer son époux. Elle ne se plaint guère. Diane pense qu’elle a en face d’elle une brebis qu’elle peut manipuler à sa guise. Elle va même jusqu’à la soigner lorsqu’elle est malade. Il ne faudrait pas qu’elle meure. Le roi reprendrait peut-être une épouse plus jeune et plus séduisante qui lui ferait de l’ombre. Catherine n’est pas dupe et elle est loin d’être une brebis, crois-moi ! C’est une louve, une louve qui attend son heure. Elle a énormément souffert dans sa jeunesse et elle s’est forgé un caractère d’acier. Tu l’apprécierais, Isabelle, j’en suis sûre. Vous avez beaucoup de points communs.
— Moi, des points communs avec la reine !
— Oui, elle est déterminée, indépendante, et elle avait l’air d’une… comment dit Sandra ? Ah, oui, une contadina, une paysanne, dans sa jeunesse. Ton père ne dit-il pas que tu es une sauvageonne qui ne trouvera jamais de parti ? railla Blanche en se forçant à rire. Je suis certaine que si le roi Henri venait à disparaître, elle serait une excellente régente et saurait parfaitement
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Mais l’amour devait lui donner des ailes, se dit Isabelle, un rien méchante. Louis était le fils de Gaston de Marvejols, le meilleur ami du baron, et il accompagnait fréquemment son père lors de ses visites au château. D’une timidité maladive, il restait en général à l’écart et regardait d’un air béat Isabelle et son frère ferrailler dans la cour ou piquer des deux leur monture pour s’envoler vers de folles équipées. Si d’aventure Isabelle lui adressait la parole, il devenait rouge comme une pivoine, ne désirant, semblait-il, qu’une seule chose, disparaître dans un trou de souris. « Il est amoureux de vous, cela se voit comme le nez au milieu de la figure ! » lui avait dit un jour Toinette. Dès lors, Isabelle s’était arrangée pour l’éviter.
— Mes amis, intervint son père, nous devons agir dans le calme. Nous sommes heureusement en juin et il fait jour tard. Nous allons nous répartir en petits groupes qui couvriront la zone de chasse !
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La reine est plus tolérante que le roi et elle est très sensible aux signes. Elle est parvenue à persuader le roi de faire annuler la mascarade !
Diane chasseresse… La mascarade… Le roi…
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Il avait recueilli son neveu, âgé de trois ans, après la mort prématurée de ses parents, et l’avait élevé comme son fils, le préférant même à son propre rejeton, qui avait rapidement tourné le dos au métier de « boutiquier », qualifiant ainsi la profession de son père, pour faire de l’armée sa destinée. Maître Desaubrais, tout indulgent qu’il fût, ne perdait toutefois pas de vue son intérêt ni celui de sa pratique, et c’était ce qui l’animait, bien plus qu’une réelle affection pour le jeune homme.
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Pour rien au monde il n’aurait oublié ce doux prénom, et il savait maintenant pourquoi l’image d’une princesse ne le quittait pas. Il avait dans son souvenir ainsi nommé l’apparition du sous-bois, ignorant que la jeune fille avait vu en lui le roi des elfes. Il retenait son souffle en même temps que les suppositions les plus folles se bousculaient dans son esprit, telles des mouches prises au piège d’un bocal. Son cœur s’affolant, il se précipita et se laissa tomber à ses côtés, empli d’épouvante.
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Il n’abandonna ses lèvres que pour mieux se ruer sur son cou, sa poitrine, ses baisers devenant sur sa peau autant de marques au fer rouge. Puis tout alla très vite. D’un violent coup de genou il écarta ses jambes et la pénétra sans retenue, la fulgurance de la douleur lui arrachant un cri. Le souffle coupé, son corps cisaillé, les tempes bourdonnantes, elle aurait pu demander grâce, mais pour rien au monde elle n’aurait fait cette joie à son bourreau.
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Il désirait qu’Isabelle se comportât enfin en jeune fille digne de son rang, qu’elle cessât de courir la campagne comme une sauvageonne, de s’habiller en garçon et de ferrailler comme tel. La voir mariée à un seigneur qui saurait la dompter et juguler sa trop grande vitalité était son vœu le plus cher, mais cela, Philippe de Coulanges devait l’ignorer. Pour les futurs protagonistes, il devait demeurer un intermédiaire impartial.
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Il perçut bientôt un frémissement sous ses doigts et deux yeux verts s’ouvrirent brusquement, emplis de frayeur à sa vue. D’un doigt sur sa bouche, il intima à la jeune fille de ne pas crier, mais le doux sourcil admiré un peu plus tôt se fronça dangereusement et la jolie tête s’agita de droite et de gauche pour se dégager du bâillon improvisé. Craignant que l’inconnue, dans sa fureur, ne le mordît, il retira prestement sa main.
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Qu’il était doux d’être si proche, d’être là, presque à les toucher, de caresser impunément du regard ces formes épanouies, promesses de douces félicités, se disait le comte de Lherme, avec un sourire carnassier. Prisonnières du cercle magique de sa lunette, les deux amies devisaient, insouciantes, ignorant être les proies visuelles du comte qui, juché sur sa monture, les observait depuis le couvert de la berge opposée.
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Sa fille avait attiré l’attention d’un homme, un homme qui désirait la demander en mariage, un homme qui allait franchir le seuil du château et… lui ravir la lumière de sa vie ! Il sentit son cœur se serrer et peser sur ses épaules le poids du temps. Il venait, en quelques secondes, de vieillir de plusieurs années, ou plutôt, de découvrir son âge et de ce fait celui d’Isabelle. Dix-sept printemps.
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