Citations de Élyse-Andrée Héroux (27)
Souvent. On en apprend, des choses, quand on est capable d’écouter…
C’était toujours une belle femme. Aux traits marqués de ce fer qui scandait : ancien mannequin. Ancien mannequin n’ayant jamais été mannequin vraiment. Son maquillage, ses vêtements, sa coiffure vendaient la mèche. Elle était habile avec la brosse et les pinceaux, cependant il y avait dans le résultat l’indice clair d’un effort superflu, d’une volonté d’un peu trop en faire. Ainsi elle n’avait pas trente-cinq ans mais se fardait tant qu’on l’aurait crue un peu plus âgée.
"Votre programme de places en garderie m'a permis de ne pas être obligée de choisir entre ma scolarité et ma famille. Aujourd'hui, ce même programme me permet de choisir librement d'avoir d'autres enfants."
P.400
En matière d'immigration particulièrement, ce serait une notion-clé de ma perspective: s'attendre à ce que les nouveaux arrivants s'intègrent à ce que nous sommes ne signifie pas leur fermer nos portes, ni refuser d'accueillir leur culture et leurs savoirs. L'intégration ne nie pas l'origine ; elle nourrit le "nous".
P.311
La vie humaine est plus importante que l'orgueil de nos organisations.
P.262
Encore aujourd'hui, le refus de l'existence juridique d'une nation québécoise semble bien être la seule chose qui unit l'ensemble du reste du Canada.
P.196
C'est le rêve qui nous fait avancer, mais on n'avance pas en rêvant.
-René Lévesque
Jeune militante, je voulais changer le monde pour éliminer la pauvreté, la misère et les injustices. Mon but, mon idéal, c’était ça : justice sociale, égalité des sexes, égalité des chances pour tous les enfants. Mon engagement était beaucoup plus social que politique.
Ma philosophie, c’est qu’il y a du bonheur partout, il suffit d’avoir envie de le trouver. Maintenir une envie constante de le débusquer même dans les choses les plus insignifiantes du quotidien, c’est un art. J’ai passé toute ma vie à m’y exercer…
Tu sais, le travail, il ne faut pas trop s’y prendre les pieds… Et sans plaisir, c’est tuant. Moi, j’ai placé le plaisir au cœur de ma vie. Il n’y a pas d’autre façon de vivre. Le plaisir c’est le suc, c’est l’essence… C’est ce qui nous pousse à avancer, à faire de notre mieux. Et franchement, la vie est trop courte pour s’en passer.
Quand on a des problèmes, il faut faire preuve de patience. Les choses finissent toujours par s’arranger.
C’est pas comme ça que ça marche dans la vie. On s’organise pour être à son affaire, on fait attention aux autres… On change pas tout sur un coup de tête !
J’aime mieux avoir l’air vulgaire que morte.
Même nos réviseurs oublient parfois des coquilles, c’est normal, dans un ouvrage comme celui-là, on peut pas tout voir. Et il y a pas seulement les fautes, parfois il reste des incohérences bénignes, ce sont des choses qui arrivent même aux auteurs chevronnés.
C’est comme après l’amour, après l’orgasme... quand le souffle et les battements de cœur reprennent un rythme normal. Alors on peut revivre les frissons d’amour. Et c’est encore mieux les jours d’après, quand on est traversé de spasmes au souvenir des caresses, mais à ce moment on est seul, le corps de notre partenaire n’est plus là pour distraire nos sensations. On peut les savourer sans entraves. Pleinement.
Le calme revient. C’est le moment où naissent les souvenirs. La fête, c’est enivrant, certes, mais ça épuise ! Quand on n’a plus qu’à s’en souvenir tout seul en soi, c’est délicieux.
La période juste après les réjouissances, c’est ce que je trouve vraiment fantastique. On décroche les couronnes, on défait le sapin en mangeant des restes, on savoure les dernières friandises. L’éclairage redevient ordinaire. Les vibrations des célébrations terminées flottent encore dans la maison…
Les enfants ont besoin d’être avec leurs parents… au moins un parent.
Autant d’occasions de se forcer le festoiement, de dépenser une fortune en alcool et en taxis, en petits cadeaux inutiles, durant le temps des fêtes il était défendu de croiser qui que ce fût sans l’encombrer d’une babiole, c’était la règle, et le sommeil comme c’était surfait, dormir, belle façon de gâcher un congé, à en croire les discours à la mode de la mi-décembre au lendemain du jour de l’An.