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3.62/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Éric Decouty est un ancien journaliste français d'investigation, éditorialiste, essayiste et romancier.

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon, il a commencé sa carrière à "La Montagne" puis à "Sud Ouest" au milieu des années 1980. Reporter à l'ACP (Agence centrale de presse) entre 1990 et 1993, il rejoint le quotidien "Infomatin" en 1993 où il est chargé des enquêtes.

Après un bref passage par l'hebdomadaire "VSD" il entre comme journaliste d'investigation au "Parisien" plus particulièrement chargé du suivi des dossiers politico-financiers (1997-2000), il occupe ensuite le même poste au "Figaro" (2000-2007) avant d'entrer comme grand-reporter à l'hebdomadaire "Marianne".

Il revient au "Parisien-Aujourd'hui en France" du printemps 2009 au 3 mars 2011 comme rédacteur en chef adjoint, responsable des Informations générales et de l'Investigation. En juillet 2011, il est nommé chef du service politique de "Libération" dont il devient directeur adjoint l'année suivante. Il est ensuite directeur délégué de la rédaction de "Marianne" (2014-2019).

En 2020, il fonde avec Christian Duplan, lui aussi ancien journaliste de "Marianne", la maison d'édition Impacts Editions.

Parallèlement à ses activités de journaliste, auteur de plusieurs essais politique et de documentaires, il participe désormais à l'écriture de scénarios, notamment de séries pour la télévision et publie en avril 2021, son premier roman "Le petit soviet" aux Éditions Liana Levi.

Il est également l’auteur d’une pièce de théâtre. "La femme de pouvoir" ("Puisqu'il ne s'est rien passé"), son deuxième roman, paraît en mars 2022.

Twitter : https://twitter.com/EricDecouty

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Il allume une cigarette, parcourt Le Figaro Il est question de l'évasion et de la fuite en Espagne d'Albert Spaggiari, le cerveau du casse du siècle, l'affaire des deux cents coffres de la Société Générale vidés par les égouts en juillet dernier. Il repose le quotidien. Son regard s'arrête sur un entrefilet en dernière page. Quelques lignes titrées : Confidentiel : Michel Poniatowski, ancien ministre de l'Intérieur désormais conseiller personnel du président Valéry Giscard d'Estaing, se rendra à Buenos Aires pour y rencontrer le général Albano Harguindeguy, ministre de l'Intérieur du général Jorge Rafael Videla, au pouvoir en Argentine depuis mars 1976. Cette visite, confirmée par L'Elysée, aura essentiellement pour objet " d'envisager l'avenir des relations commerciales entre les deux pays". Pour autant, ce déplacement de l'ancien ministre, représentant du président de la République, risque de susciter une polémique, des voix de plus en plus fortes se faisant entendre pour dénoncer des atteintes aux droits de l'homme en Argentine
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À l'entendre, Giscard était un soutien de l'OAS, notamment lorsqu'il était Secrétaire d’État aux finances, de 1959 à 1962. Il avait même été un membre actif de l'organisation, enregistré sous le nom de code « 12B ». Bastien Thiry, le chef du commando qui avait voulu assassiner de Gaulle au Petit-Clamart, en avait fait publiquement état lors de son procès, mais personne n'avait jugé utile de le relever. Quant à Poniatowski, un des principaux chefs de l'OAS avait déclaré qu'il s'agissait d'un de leurs plus précieux informateurs sur les « projets gouvernementaux ». Ponia était alors directeur de cabinet de Giscard.
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- Depuis plus de huit ans, à la préfecture de police, puis ici, à la direction centrale, j'ai exercé mon métier avec une totale détermination, sans qu'il me soit fait le moindre grief. Mais si vous sous-entendez, monsieur le directeur, que le passé de mon père constitue une tâche indélébile, il vaut mieux me le dire clairement en m'invitant à démissionner des Renseignements Généraux, et même de la police.
Il laisse filer un silence que Maisonneuve interrompit pas.
- Il y a quatre ans, votre prédécesseur était favorable à ce que j'intègre la BOC. Le commissaire Hastricht s'y est opposé pour la seule raison que je suis le fils de Joseph Kowal, et personne à l'époque ne l'a contredit. Si aujourd'hui encore le nom de Kowal demeure un problème, il est préférable que je quitte la Maison sans attendre. P39
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- Mais savez-vous ce que nous fuyons, monsieur l'inspecteur ? Demande Jorge.
- Je crois, oui.
- C'est loin de vous, très loin, le Chili, l'Argentine, l'Uruguay, la Bolivie, le Paraguay, le Brésil. Nous fuyons des pays que nous aimons plus que tout. Des pays où des hommes, des femmes, des milliers d'entre nous sont arrêtés, parqués dans des stades ou des camps, torturés, exécutés. Savez-vous que la plupart des victimes sont tout bonnement portées disparues, que leurs corps ne seront jamais rendus aux familles ? Et pourquoi ? Parce qu'ils sont communistes, comme moi, ou syndicalistes, ou simples sympathisants de gauche.
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Martin suit son rituel pour se débarrasser de ses oripeaux de zombie: aspirine, café, verres d'eau, douche tiède. Le miroir de la salle de bains lui renvoie une image effrayante : peau trop blanche, pupilles encore dilatées, iris d'un bleu trouble. Un vampire aux cheveux blonds. Il se détourne, s'habille prestement pour se redonner forme humaine.
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Fils d'un flic qui I'a élevé seul après la mort précoce de sa mère, dans la détestation des «Rouges » et l'amour de la littérature, Martin n'a jamais envisagé un autre métier que celui de son père.
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La menace terroriste d'extrême-gauche, qui se déploie partout en Europe, est une préoccupation que les gaullistes avant Giscard avaient trop longtemps sous-estimée. Un enjeu crucial.
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Avertissement de l'auteur :

L'Affaire Martin Kowal est une fiction. Mais la liberté du romancier m'a permis d'introduire ce policier imaginaire des Renseignements généraux dans la réalité politique des années 1970. Au fil de son enquête sur l'assassinat jamais élucidé de l'ambassadeur de Bolivie, Kowal va tenter de mettre au jour les coulisses du pouvoir giscardien. Des manipulations et des compromissions qui sont, aujourd'hui encore, largement couvertes par le secret.
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- Max, tu crois vraiment que ces détraqués sont capables de monter un coup aussi bien préparé que le meurtre du Bolivien ? De buter un type en pleine rue, au milieu des passants, et de repartir tranquillement en métro, comme des vrais pros ?
- La situation est en train de nous échapper, Martin. Les vieux Maos comme moi sont sortis du jeu et l'odeur du sang a complètement vrillé les méninges des nouveaux. Dans six mois la France ce sera l'Italie.
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Il disait que la bataille d'Alger avait posé les bases de l'OAS. Mais aussi que les types qui avaient inventé cette faneuse «guerre révolutionnaire» avaient fait des petits un peu partout dans le monde. L'un d'entre eux aurait même écrit un bouquin et leur technique barbare était enseignée dans les écoles militaires.
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