English texted trailer for the Norwegian movie JEG REISER ALENE - the follow up to the critical - and audience - success THE MAN WHO LOVED YNGVE/Mannen som elsket Yngve.
Norwegian release February 11th 2011.
Les filles c'est de la dynamite. On ne peut pas leur faire confiance, elles vous poussent à commettre les pires bêtises, L'héroïne ? Le terrorisme ? Ce n'est rien à côté des filles. Les filles dominent le monde et elles le savent. Elles tiennent le gouvernail.
En tant qu'étudiant des sciences littéraires, avec une représentation de soi comme membre du monde universitaire, il était difficile pour Jarle de se résigner au fait qu'il était "lié" à une caissière.
Un mensonge d'accord. Ce n'est pas la mer à boire. C'est désagréable, comme lorsqu'on plonge les mains dans un tas de compost, mais le sentiment de gêne passe vite [...] Petit à petit, cependant, vous acquérez une certaine habitude. Vous êtes plus à l'aise, vos mouvement sont plus décontractés, votre regard est plus ferme. Votre malaise initial disparaît. Vous commencez à voir le monde à travers le prisme de vos mensonges. Bientôt, vous les défendrez, vous les choierez. Ce sont de vilains garnements, mais vous les couvrirez de tendresse.
« Elle a perdu une dent du bas et elle s’appelle Ina. Son activité préférée c’est courir vite, vite, vite,
Si vite que ça crépite dans sa tête.
Et son camarade de jeu préféré, c’est son petit frère : Aslak. »
« Il se déhanche dans sa couche et son Babygro,
Et il s’appelle Aslak.
Ina aime : le violet et courir vite, vite, vite. Son petit frère, Aslak, aime : sa grande soeur et les tracteurs. Ensemble, ils vont braver le froid de l’hiver avec un objectif en tête : abattre un arbre ! Et trouver un tracteur
A un moment - il ne sait plus lequel - Pal a compris que la vie n'était pas une ascension continue, comme il l'avait cru quand il était jeune. Non, la vie était faite de phases successives. Des phases liées à l'âge et aux circonstances. Après le départ de Christine, il a également compris que l'existence n'était pas une longue route avançant ver une maturité toujours plus grande, comme il l'avait imaginé enfant, en observant son entourage - parents, oncles et tantes, profs et entraîneurs de foot. Il ne se rappelle plus quand cette évidence lui est apparue, à quel moment il a su que les différentes étapes de la vie se suivaient de manière discontinue et que la maturité était un idéal culturel.
Ni la vie qu'il avait menée ces dernières années, ni l'éducation qu'il avait reçue ne lui avait fourni un sens prononcé de l'accueil, mais il percevait instinctivement que le rôle du maître de maison consistait à être un observateur
, oui, une espèce d'agence de voyages
Si on considère que tel est précisément le sens de l'enfance, alors des abus sont commis dans chaque foyer au quotidien. Il devient alors carrément critiquable de refuser que son enfant s'initie à tout ce qui l'entoure et est représentatif de son âge, l'esprit musical dominant et ce genre de choses. Et si c'était la vérité ? Que les enfants viennent au monde pour se nourrir de leur époque, que celle-ci existepour que les enfants la dévorent et que toutcela se produit à un rythme si frénétique qu'on n'a pas une seconde à perdre ; la semaine prochaine, ce sera une autre chanson qui sera au sommet des classements ! La semaine prochaine, ce sera une autre coupe de cheveux qui sera à la mode ! Il s'agit de suivre !
Il se sentit les tempes glacées lorsqu'il réalisa soudain qu'il était incapable de se rappeler sa propre vie [d'enfant] et qu'au contraire, il lui semblait pénétrer à l'intérieur de la tête de son père, dans le cerveau de son père, dans le cerveau commun à tous les pères, si soucieux de leurs enfants, si heureux de leurs enfants, si irrités contre leurs enfants, si découragés par leurs enfants. (p.228)
Il avait 25 ans et nul n'est plus éloigné du monde des enfants, ou de celui des oiseaux, que les jeunes Occidentaux de 25 ans actuellement, qui sont égocentriques et ont grandi trop vite sous les regards excités du monde entier braqués sur eux.
"Un homme sans une femme n'est que la moitié d'un être humain."