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Critiques de Tore Renberg (52)
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Les rois du pétrole

La Norvège a Jo Nesbø. La veinarde. Va-t-elle aussi se la péter avec Tore Renberg ?



Affreux, sales et méchants !



Du pétrole c'est ce qu'ont du boire certains des protagonistes du livre tellement ils sont perchés.

Une vraie bande de doux dingues.

Les dialogues au premier abord sont excellents ! Bravo au traducteur. Ça n'a pas dû être qu'un moment de plaisir. Car ça jacte beaucoup dans "Les Rois du Pétrole". Ça jacte, ça jacte, ça jacte... Et au final ça jacte de trop.



Dès le début, l'écriture est électrique, fait dresser les poils des avant-bras avec son énergie statique. Mais les fait retomber aussi vite par un verbiage incessant et répétitif qui alourdit l'ensemble. En fait, 600 pages pour raconter aussi peu de choses, ça fait beaucoup. L'action est étalée sur trois journées. Et elles sont vraiment très longues ces 3 journées. Sans fin…

De ce genre de moment que tu passes chez le dentiste parce que tu as une carie qui t'assassine et que le bruit de sa fraise de maniaque résonne dans ton oreille, s'approche de ta bouche et qu'il t'hurle "mais ouvrez grand la bouche mon vieux !". Hé bien 600 pages ici c'est comme avoir une palanquée de caries à soigner. C'est presque interminable.



"Trop de sucre gâte les dents", disait grand-maman !



C'est dommage parce que ce livre à des atouts. Et on sent un réel talent d'écriture chez ce garçon.



Les chapitres sont très courts et changent de personnage principal systématiquement ; l'auteur nous propose de vivre une même situation avec différents regards selon les protagonistes.

Ça dynamise l'ensemble et ça permet aussi de faire avancer des situations en parallèle mais qui se recouperont ensuite évidemment.



En point positif, ce roman est truffé de références et de morceaux Rock avec de grosses œillades à Motorhead, Aerosmith, Led Zeppelin, Nick Cave, Evanescence, Metallica entre autres. Et il faut avouer que ça fait pétarader l'ensemble. La musicalité des dialogues semblent s'en inspirer. Ce mélange de paroles de chansons et de tchatche hardcore est du miel pour les oreilles. Mais à petite dose. Pas au détriment d’une bonne intrigue.



Petit aparté cochon : Ça parle beaucoup de chattes, de bites et de culs. Ça baise beaucoup aussi. On referme l'aparté. Bon en même temps, tout est bon dans le cochon.



Les personnages sont des rêveurs inconscients, insatisfaits, tous abîmés, losers, et sans repères. Ils sont écrits au vitriol et le bouquin est vraiment amusant par moment.

« Les filles c'est de la dynamite. On ne peut pas leur faire confiance, elles vous poussent à commettre les pires bêtises, L'héroïne ? Le terrorisme ? Ce n'est rien à côté des filles. Les filles dominent le monde et elles le savent. Elles tiennent le gouvernail. »

Mais sur la durée, ces personnages deviennent balourds, prévisibles et moins intéressants.



Et quand arrive le climax, le grand final, le lecteur se surprendra à penser au bout de 600 pages : tout ça pour ça !!! Non mais sérieux !



Ouf la Norvège est sauvée, elle a quand même Jo Nesbø ! 2,5/5



ps : un grand merci néanmoins à Babelio et aux Editions Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman dans le cadre de ses opérations Masse Critique. Si c’est pas sur celui-là, ce sera sur le prochain les amis…


Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Ina et Aslak tome 1 : Apprentis bûcherons

La littérature jeunesse scandinave, personnellement, je connais-bien) moins bien que le polar provenant de la même contrée ... C'est pour ca que j'étais ravi de découvrir avec mes enfants "Ina &Aslak, apprentis bucherons", publié chez Didier jeunesse fin 2013.



Voici en effet un bel album écrit et illustré par deux norvégiens et qui surtout mettent vraiment en valeur le cadre du Grand Nord en plein milieu d'une foret sauvage. On y suit une sœur et son petit frère traversant cette foret dans des aventures qui mettent la fraternité la complicité entre frère et sœur à l’honneur. Bref, voici un univers tendre, apaisant et rassurant où les valeurs d'esprit de famille prennent toutes leur sens et non dépourvu d'humour ( les répétitions liées à l'utilisation fréquente du mot tracteur par le petit frère ont été source de fous rires chez nous).

Bref, voilà une très jolie traversée tendre et poétique au coeur de la forêt norvégienne à conseiller à tous les enfants entre 4 et 8 ans.



On y appréciera particulièrement les illustrations faites de collages et de décors en volume sont remarquables, et donnent à l'ensemble un relief et une totale maîtrise de la lumière.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Charlotte Isabel Hansen

Jarle Kelpp est un étudiant de 24 ans. Il est étudiant en lettres et déjà spécialiste de Marcel Proust.

Sa vie est bien réglée et en même temps insouciante; Tout bascule lorsqu'il apprend qu'il est l'"heureux" papa d'une petite fille de 7 ans qu'il a conçue à l'âge de 17 ans lors d'une soirée particulièrement arrosée.

Il se voit obligée d'accueillir sa fille et de renouer quelques liens avec l'"heureuse" maman qui, elle, n'a pas eu la chance de pouvoir faire des études; et qui a un modeste emploi de caissière.

Le système de valeurs de Jarle va progressivement basculer et il va s'ouvrir à des considérations moins "élitistes".

Notre jeune étudiant brillant et sûr de lui va devenir sous nos yeux plus humain et plus accessible.

C'est un beau récit qui nous ouvre les yeux sur les clivages sociaux et qui met en lumière le snobisme et le conformisme de certaines classes sociales.

Ce qui se passe en Norvège ici aurait très bien pu avoir lieu en France.

J'ai adoré la première partie mais j'ai toutefois été déçue par la partie suivante, plus monotone et moins "enlevée".

En tout cas l'idée est originale..

On voit bien une adaptation cinématographique..

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Charlotte Isabel Hansen

6 septembre 1997. Ce jour-là règne une morosité générale. Pas seulement à Bergen, dans le monde entier. Et ce jour là, le petit monde privé de Jarle Klepp, jeune et brillant chercheur en littérature, spécialiste de l’onomastique proustienne (l’art du nom propre) va totalement basculer. A peine remis d’une soirée particulièrement arrosée, il reçoit un courrier qui fait de lui un père! D’une petite fille de sept ans, qui donne son nom au roman. Et de plus elle doit débarquer à l’aéroport et dans sa vie le jour même, pour une semaine. Et Jarle, il n’est pas du tout près....Accueillir une fillette de sept ans, c’est pour lui aussi incongru que de piloter un fuga magister alors qu’on a vaguement fait un baptême de l’air à l’aéroport du coin. Il n’a aucune idée du mode d’emploi. Et pourtant cette charmante demoiselle qui fait naître partout où elle passe des sentiments de bienveillance et d’admiration va profondément bouleverser sa vie, personnelle et professionnelle.







L’auteur nous livre un récit dynamique issu de la confrontation de 2 mondes qui ne sont ps sensés se côtoyer : celui d’un étudiant noceur très épris de son indépendance affective et d’une fillette dont les rêves sont peuplés de princesses qui n’ont pas le droit de mourir et de tamagoshis. La confrontation est explosive, et riche de conséquences : l’arrivée de Charlotte Isabel ouvre de nouveaux horizons à Jarle : rencontre de sa voisine, remise en cause de ses certitudes littéraires, réflexions un peu tardives sur les conséquences d’une nuit partagée sans précautions. Et ce d’autant que la relation qu’il entretenait avec une de ses collègues se révèle lors de sa rupture avoir compté plus qu’il ne le pensait.



On pourrait envisager une suite, car de nombreux points ne sont pas réglés. Je reste très inquiète pour Hasse, l’étudiant au dos douloureux (hypochondrie ou maladie sérieuse?) Si cette suite voit le jour je suis partante.



Une belle découverte dans le cadre de la sélection pour le prix des lecteurs du Livre de poche


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Les rois du pétrole

Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette découverte.



Une bonne première impression avec cette belle couverture colorée et un résumé alléchant. Mais ce dernier je ne le trouve pas à l'image de ce roman choral car il laisse entendre que le personnage principal est Pal. S'en est loin. L'histoire ne tourne pas autour de lui, ni autour d'un autre en particulier. C'est plein de vies qui s'entre croisent. Des vies quotidiennes bouleversées par un événement, plus ou moins insolite. On y croise dans ce roman, Pal un homme qui a beaucoup d'ennuis, ses deux filles adolescentes qui vivent différemment la séparation de leurs parents, leur amie amoureuse un beau délinquant, ce beau délinquant perdu entre deux filles, et bien sur toute la bande de Jani qui vivent comme ils peuvent. Tous ont leur angoisse, leurs interrogations, leur espoir... De beaux portraits.

C'est l'histoire qui pèche un peu. Alors oui on est vite plongé dans chaque vie mais il manque parfois un peu de fluidité, parfois un peu d'actions, on voudrait en savoir plus. La fin m'a laissé un peu perplexe. On se demande ce que tout le monde devient. Et on pourrait presque croire qu'il peut y avoir une suite. Ou alors l'auteur en fait exprès pour nous laisser imaginer les multiples possibilités de l'avenir.

Autre détail que j'ai moyennement apprécié c'est les dialogues ponctués de phrases en anglais, sans traduction. Ben oui on n'est pas obligé d'être tous doué en anglais.



Une bonne découverte tout de même.
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Les rois du pétrole

Un grand merci à Babélio ainsi qu’à l'éditeur Presses de la cité pour la découverte de cet ouvrage.

L'auteur Tore Renberg m'était totalement inconnu, La Norvège m'était totalement inconnu, Aerosmith et Metallica ne sont jamais passés par mes cages à miel… Voilà pourquoi je m'inscris à masse critique car sans cela ce livre ne serait surement pas apparu dans ma bibliothèque.



Je parcours quelques pages et bon, ça m’a l’air de tranches de vie de personnages mit bout à bout...



Pal, un père de famille désabusé qui n'arrive plus à dire la vérité à ses deux adolescentes, Malène et Tiril, elles-mêmes en recherche d’identité. Un père qui masque ses sentiments, qui ne vit plus si ce n’est dans l’illusion qu’internet va le sauver d’une situation financière peu enviable. Il va tenter une dernière et curieuse tentative pour tenter d’inverser la tendance…

Daniel William Moi (oui Moi !), un jeune instable avec qui la vie s’est montrée cruelle va rencontrer l’amour avec Sandra, originaire d’une famille aisée catholique. Ces deux-là n’ont pas grand-chose en commun si ce n’est les questions propres à l’âge de l’adolescence.

Et le meilleur selon moi, Rudi, Jan Inge et Cécilie. Les trois piliers d’un groupe de délinquants qui avancent au jour le jour, au gré des bons coups à faire. Complètement barrés, fan de Heavy métal mais certainement pas dénué d’humanité.



Jusque-là des situations classiques pour un roman de ce genre je me dis que cette lecture va surement être longue mais c’est après quelques temps que je réalise le style d’écriture de l’auteur.



Tout ce petit monde va évoluer avec simplicité, les chemins vont évidemment se croiser et créer des scènes bien construites amenées par la plume subtile et authentique de Tore Renberg. Il ne s’embarrasse pas de mots ronflant il va droit au cœur de son sujet et mes yeux ont glissés sur les pages sans aucun sentiment d’ennui.



L'écriture est efficace, certains dialogues sont vraiment bluffant de consistance. Les chapitres défilent facilement et sont consacrés à chaque fois à un personnage ce qui m’a permis de bien les cerner et au moment des dénouements d’avoir une réelle empathie pour eux.



Je peux parler d’un coup de cœur ici. Pas de fioritures, pas de passages longs ou on est supposé y comprendre un message non l’auteur, sur 600 pages tout de même, épluche à merveille les sentiments de ses personnages si humains, si bêtes, si intelligents, si violents, si doux.

Un livre sans autre prétention que de raconter une histoire. A plusieurs reprises j’ai eu ce sentiment agréable que l’auteur y mettait du cœur, du vrai vécu, de l’authentique bref, tout ce que j’aime.



Une couverture peut donner envie de lire un livre ? Ce n’est pas le cas ici, clairement. Les couleurs sont… comment dire… paranormales ! Lunettes de soleil obligatoire pour la parcourir.



Hormis mis cela c’est un ouvrage que je vous conseille. Hell yeah ! Brother of books ;)

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Pixley Mapogo

Jarle Kleppe a 35 ans. En ce soir d’août 2007, il s’apprête à assister au concert de son groupe culte, The Smiths, reformé depuis peu. Envoyé par le quotidien qui l’emploie pour couvrir l’événement, Jarle sent qu’il va écrire l’article de sa vie, celui qui va faire de lui le journaliste reconnu qu’il rêve d’être. A quelques minutes du début du show, il se rend aux toilettes et découvre soudain dans un bosquet un couple en train de faire l’amour. Une adolescente blonde et un sculptural jeune homme... noir. Fasciné par le « spectacle », Jarle s’approche de plus en plus et découvre abasourdi que l’adolescente n’est autre que sa fille, Lotte. A 17 ans à peine, la gamine n’a à l’évidence pas froid aux yeux. Paralysé par cette découverte, incapable de savoir comment il doit réagir, Jarle, va vivre une nuit où la rage et les questionnements existentiels ne vont cesser de se bousculer jusqu’au petit matin.



Tragicomique et pessimiste, voila comment on pourrait qualifier ce roman dans lequel le norvégien Tore Renberg se plaît à briser une à une les images d’Épinal qui présentent la société scandinave comme un modèle d’intégration. Jarle est norvégien, il se considère comme « chrétien et humain. Ouvert, dialogique, à l’écoute et positif. [...] Il avait lu des livres. Il était contre le racisme et il était tour à tour attiré par le communisme, la droite cultivée et les sociaux-libéraux. » Mais quand Jarle voit sa fille forniquer avec un nègre, la jolie façade humaniste se lézarde : « il aurait voulu lui flanquer des coups de poing jusqu’à ce que le visage couleur chocolat noir ne soit plus qu’une mare de sang frais. » Puis il s’en prend inconsciemment à cette fille conçue par hasard un soir de beuverie et redécouverte brusquement alors qu’elle avait 7 ans (une histoire relatée dans Charlotte Isabel Hansen, le précédent roman de l’auteur publié en France en 2011) : « Les gamins sont injustes. Ils ne sont pas venus au monde pour contenter leurs parents, ça, c’est sûr. [...] Les gosses sont vraiment capables de vous arracher le cœur et de le balancer à bouffer aux chiens, ça c’est sûr. [...] Les gosses sont vraiment capables de transformer vos jours en cauchemars éveillés, aucun doute sur la question. »



Jarle est un nombriliste qui refuse de regarder la vérité en face. Il découvre cette même nuit que son meilleur copain, celui dont il est censé être le plus proche, est gravement malade. Il découvre que finalement il ne sait rien de lui. Son monde plein de certitudes s’effondre. Jarle est complexé, Jarle est raciste, Jarle n’est ni un bon père ni un ami fiable. Lorsqu’il pourra discuter plus sereinement avec Pixley Mapogo, l’amant de sa fille, il tentera une fois de plus de défendre son humanisme de façade : « Je n’ai rien contre les gens qui ne sont pas originaires de mon pays. Je ne me suis jamais autoriser à penser autre chose. » Mais Pixley est sans conteste le plus lucide des deux : « C’est le mode de pensée norvégien. C’est ainsi que vous voulez penser, mais ce n’est pas ainsi que vous pensez. »



Tore Renberg semble prendre un malin plaisir à verser du sel sur les plaies béantes ouvertes depuis quelques années dans les pays nordiques : appauvrissement, chômage, immigration mal maîtrisée, violence, montée de l’extrême droite, etc. C’est politiquement incorrect, l’écriture est franche et directe, sans chichi, les personnages sont des losers pathétiques, bref, ce roman est en tout point excellent.
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Charlotte Isabel Hansen

Pas mal, pas mal du tout et pourtant, je ne l'aurai certainement pas acheté. Trouvé dans un boîte à livres, je l'ai pris car il avait « Le prix des lecteurs sélection 2012 », gros macaron rouge, scotché sur la couverture…

Et le prix est mérité !



C'est un style jeune ; c'est une histoire de jeunes ; jeunes adolescents qui boivent, fument et baisent librement dans une société nordique où ils sont rois ; jeunes étudiants qui boivent, fument et baisent tout en discutant sémantique et philosophie de la manière la plus absconse que possible. On est clairement loin de mes lectures habituelles, de mes romans historiques riches et documentés, de mes « livres rouges » où le romantisme et l'humour priment souvent.



Une découverte quand même que cet auteur qui n'hésite pas à dénoncer l'éducation nordique des enfants-rois, qui montre du doigt ou plutôt de la plume l'ineptie de certaines spécialisations universitaires qui mènent à des thèses où l'absurdie règne en maître où le maître-mot est juste d'être le plus incompréhensible possible pour être le plus glorifié ! Un auteur enfin qui montre tout son humour dans sa description du père, père issu d'une soirée trop arrosée, père qui ne se l'imaginait pas, ne le savait pas, ne pouvait pas l'envisager et devait quand même l'assumer, assumer une semaine avec sa fille de sept ans.



Et bien, j'ai bien aimé, j'ai apprécié les interrogations de ce thésard qui se retrouve désemparé par l'existence d'une fille de sept ans dont il devra s'occuper pendant une semaine.



Cet auteur norvégien s'est invité par hasard dans ma bibliothèque et j'en suis bien contente :-)
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Les rois du pétrole

Un grand merci à Babelio et aux éditions de la Presse de la Cité pour cette découverte.



Il est vrai que le résumé des "Rois du pétrole" avait l'air alléchant, et al couverture assez intrigante: très coloré, avec un style de roman pour adolescents. Alors pourquoi ne pas tenter sa chance, et élargir son horizon littéraire.



Le livre est un roman choral ou la voix des différents protagoniste s'enchevêtre pour former une oeuvre rock n' roll, dans un monde ou se rencontre petits voyous, père de famille désœuvré et jeunes ados aux hormones en ébullition.



Je pensais vraiment accroché, car tous les ingrédients étaient présents pour passer un bon moment. Malheureusement, il n'y a pas eu d'atomes crochu entre Tone Renberg, son livre et moi. Peut-être que je n'étais pas dans un moment propice pour ce roman, ou pas assez "open", mais je ne suis pas rentrée dedans. Certes le style littéraire est punchy, avec des chapitres assez courts, qui donne du rythme au récit, et l'écriture est très rock ... mais cela n'a pas suffit.



J'ai trouvé que le livre était assez long a commencé, la vie des personnages pas forcément hyper passionnante. Je suis restée complètement extérieur, et chose extrêmement condamnable: je ne l'ai pas terminé. (C'est horrible, j'ai l'impression d'avoir fait de se livre un orphelin qui va resté sur mes étagères, et qui va se morfondre).



Peut -être que le manque de culture musical n'arrange pas les choses (je ne suis pas un fan de rock métalleux).



J'essayerai de m'y remettre dans quelque temps, mais pour l'instant, je ne peux lui mettre que deux étoiles.
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Les rois du pétrole

Avant tout chose, je voudrais remercier Babelio et les éditions Presse de la cité de m'avoir envoyé ce livre via l'opération masse critique.



Parlons du bouquin...Et bien je ne suis pas mécontente de l'avoir fini! Pour un flop c'est un flop !



Pour ainsi dire j'ai absolument tout détesté de ce roman à commencer par la couverture.



Le contenu ne m'a pas semblé mieux.

L'histoire est lente mais lente! Tellement lente pour au final bien peu de choses! Cette trame de fond est complètement vide et j'ai eu l'impression que l'auteur radotait à l'infini le même discours via des personnages différents.

Les personnages tiens, parlons-en. Des clichés sur patte sans aucune subtilité. L'auteur semble essayer de fouiller les personnalités, de leur donner de la profondeur mais c'est un échec et le récit n'en devient que plus long et lourd .

Le style d'écriture est imbuvable. J'ai eu l'impression de lire le texte d'un adolescent aux hormones en ébullition. Je n'ai pas compté le nombre de fois où j'ai rencontré les mots "bite" et "chatte", c'est pourtant pas faute d'avoir un nombre incalculable de synonymes pour désigner les deux sexes (il me semble même que ce sont les mots ayant le plus de synonymes, en tout cas dans la langue française). Tout est plus ou moins rapporté au cul et de manière assez crue. De sexe cru oui, si au moins il était imaginatif...mais même pas.

Quand aux références musicales, on nous en balance toutes les deux lignes comme une espèce de récompense à donner au lecteur. Mais finalement elles n'ont pas grand intérêt.



Bref je ne vais pas m'étaler davantage je crois que mon opinion est claire. Ce livre a été une vraie plaie à finir, je vais maintenant pouvoir retourner à une lecture un peu plus agréable.
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Charlotte Isabel Hansen

Dans la plupart des cas, le statut et la fonction de papa s'acquièrent progressivement, en douceur. On en discute à deux, le géniteur a grosso modo neuf mois pour s'y préparer, il a généralement un peu roulé sa bosse, vécu pour lui avant.



Pour Jarle, étudiant de 25 ans en "onomastique proustienne" - utopiste, glandeur et fêtard - les choses ne se passent pas du tout comme cela. Il reçoit du commissariat un aimable courrier lui enjoignant de se soumettre à un test ADN, lequel se révèle positif. Félicitations à Jarle ! Le voilà papa d'une petite Charlotte Isabel de… sept ans déjà, née de l'union de deux corps adolescents endormis (ou presque) par l'alcool. Sa maman ayant soudain besoin de souffler, elle envoie la fillette passer une semaine chez Jarle. Qui de l'enfant ou du jeune père en sera le plus chamboulé ?



Cela vous évoque un peu le roman islandais 'Rosa Candida' ? Oubliez ! Ici, dominent des beuveries entre étudiants immatures, quelques bons moments vécus ou remémorés entre "les cuisses marmoréennes" d'une délicieuse créature, les jérémiades existentielles et philosophiques de trois post-ados qui n'ont pas envie d'entrer dans l'âge adulte… Mais la tendresse arrive et va crescendo, car la petite fille s'avère adorable et ne peut donc que faire fondre le cœur égoïste de Jarle.



D'abord un peu lent, comme souvent avec la littérature du Nord, ce joli roman se déguste finalement, se savoure, mais amuse aussi. Cela vaut la peine de s'acrocher sur près de cent pages pour tous les passages mignons (mais pas mièvres) sur l'éducation, l'enfance, la paternité, qui suivent ! Presque un coup de cœur (s'il n'y avait pas tant de longueurs).



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Charlotte Isabel Hansen

Un roman frais joyeux, sérieux, triste où l'on côtoie amour paternel, maternel, de jeunesse mais aussi séparation, non-dit, rêve, réalité, espoir. Un roman à l'image de ses deux personnages principaux , le père et la fille, qui font seulement connaissance sept ans après la naissance de Charlotte-Isabel. Lui, étudiant, 24 ans, insouciant, apprend brusquement qu'il est père d'une petite fille. Il ne se défile pas devant ses responsabilités et accepte de l'accueillir une semaine chez lui.

Mais ce petit être va changer beaucoup de choses dans sa vie.

Livre très bien écrit, au style vivant où les sentiments des personnages sont très bien exprimés.
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Les rois du pétrole

Lorsque j'ai reçu la proposition masse critique de ce livre, je me suis tâtée : un livre avec une couverture étrange, un résumé faisant état d'un polar rock qui plaira aux spécialistes du genre, et en plus norvégien, ça vend pas du rêve.



Déjà parce que la couverture, qu'on croirait dessiné par C.Audigier, ne donne pas le moins du monde d'indication sur le livre. Ensuite parce que je suis loin de me considérer comme spécialiste du rock. Et enfin, parce que même si j'apprécie en partie la littérature nordique (du moins, ce que tout le monde en connait...), j'ai toujours un problème avec les noms des personnages, et ça me bloque dans la compréhension d'un polar. Mais, curieuse, j'ai accepté.



Et j'ai fini le bouquin en deux jours. Deux jours pendant lesquels j'ai oscillé entre j'aime et j'aime pas. Le style est particulier, c'est un livre cinéma, ça pourrait être un scénario, avec ces courts chapitres qui suivent en parallèle tous les personnages sur une échelle de temps réduite (6 jours). Et pourtant, il s'en passe, des choses, et on veut aller au bout pour savoir! C'est pour ça que je lui accorde '4 étoiles.



En revanche, pour le côté "spécialiste du rock", pas d'inquiètude, c'est accessible à tout le monde, honnêtement, entre Metallica, Motorhead, Led Zeppelin, en passant par Coldplay et Evanescence, ça va, on va pas dans les bas fonds du genre, et quand bien même, les paroles ne servent qu'à illustrer l'action. D'ailleurs, un reproche pour les gens qui sont monolingues, beaucoup de paroles sont en anglais ou allemand, on aurait apprécié des traductions...



Pour finir, un mot sur la galerie de personnages : étranges, et parfois difficiles à saisir. On glane ça et là des informations, et chapeau pour avoir réussi à m'avoir donné envie d'en étouffer un et d'en secouer un autre (j'aime les livres qui font vivre les personnages).



Pour tout dire, je ne sais toujours pas si je conseillerais ce livre. Mais c'est un bon divertissement, et qui m'a donné curiosité de livre d'autres livres d'auteurs norvégiens, pour savoir si c'est le style norvégien ou le style de l'auteur...
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Ina et Aslak, tome 2 : Opération dynamite

Ina et Aslak reviennent pour une Opération dynamite ! Et j’aime autant vous dire que c’est complétement barré ! Les dialogues sont surréalistes et évidemment très drôles !



Le topo déjà parlons-en ! Prenez un petit garçon et sa grande sœur vêtus d’une sublime parka jaune, mettez-les en quête de dynamite pour faire exploser un énorme rocher, mélangez le tout, saupoudrez d’animaux qui parlent, de dialogues loufoques et d’un blaireau grognon. Mettez tout cela au four (ou par défaut dans votre bibliothèque), patientez…et dégustez l’esprit scandinave sans modération !



(Suite sur le blog...)
Lien : http://coursdefrancais63.fr/..
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Les rois du pétrole

Ce qui m'a frappé au premier abord est le fait que ce livre est un mélange de styles, de Jonas Jonasson et de Katherine Pancol.

L'organisation du livre, l'attraction créée, et le genre d'intrigue me font, en effet penser à leurs romans.

Ce qui le différencie tout de même est le coté Rock, thriller, voire un aspect vulgaire.



Ce roman ne m'a pas énormément emballé, même si il a su attiser ma curiosité pour connaitre le déroulement de l'intrigue.

C'est un bon livre, mais qui ne m'a pas marqué et qui ne marquera pas.



A lire selon moi pour la détente, ou faire passer le temps.

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Les rois du pétrole

Merci à Babelio et à l'opération Masse Critique de m'avoir envoyé ce livre...assez inclassable ! contrairement à certains avis, je n'ai pas eu la sensation de lire un thriller, encore moins un polar...juste une tranche de vie ! celle de Pal, divorcé, père de 2 ados...et qui s'est mis dans une situation inextricable ! celle d'une bande de gentils malfrats complètements déjantés et qui ont LA solution pour sortir Pal de sa situation. Voilà pour l'essentiel.

D'autres personnages gravitent autour, leur destin se croisent...c'est assez agréable à lire, composé de courts chapitres racontant le déroulé de l'histoire par l'ensemble des protagonistes, le tout saupoudré de références à la musique "metal", aux films d'horreurs...quelques passages crus (utiles ? inutiles ?) viennent pimentés le tout...et puis des dialogues assez surréalistes genre "dialogues de film" qui amènent le sourire, l'émotion quelquefois !

Finalement, j'ai tourné les pages en attendant la fin, qui pour le coup, m'a un peu déçue ! une légère sensation d'inachevée...on aurait aimé en savoir plus sur le destin des personnages principaux. On arrive à la dernière page et on se dit comme Georges Clooney "so...what else" ! c'est un peu dommage !

c'est donc un avis mitigé en ce qui me concerne mais ça n'a pas été non plus une lecture "calvaire" !
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Ina et Aslak, tome 2 : Opération dynamite

C’est grâce à la dernière masse critique de Babelio, consacrée à la littérature jeunesse, que j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour recevoir et chroniquer le second volume des aventures d’Ina et Aslak. J'en profite d'ailleurs pour remercier les éditions Didier jeunesse pour cet envoi.

Ma fille et moi avions déjà fait connaissance avec ces deux enfants farfelus dans le premier tome : "Ina et Aslak : apprentis bûcherons", emprunté à la bibliothèque suite à une belle chronique sur le blog de La mare aux mots. Nous étions donc ravies de pouvoir lire la suite des aventures d’Ina, la grande sœur téméraire, et d’Aslak, le petit frère obnubilé par le mot "Tracteur".



Aujourd’hui il pleut. Pour s’occuper, Ina et Aslak ont l’idée saugrenue de pulvériser le gros rocher qui se trouve devant leur maison et qui empêche tout le monde de passer ! Parés de leurs cirés jaunes, ils se mettent en quête de trouver de la dynamite. Rien que ça ;-) Et c’est à bord du Tracteur qu’ils partent dans les bois. Ils vont d’abord croiser l’élan, le roi de la forêt. Celui-ci aura forcément de la dynamite ! Mais il n’en a plus. Qu’importe, Ina et Aslak sont déterminés. Ils vont alors demander à tous les animaux qu’ils croisent. Ce qui formera un joyeux cortège, car tous veulent voir le rocher exploser. Nos deux petits intrépides iront finalement chez le blaireau qui cache un dernier bâton de dynamite dans son terrier. Mais, encore faut-il arriver à réveiller cet un animal nocturne...



C’est avec une grande joie et beaucoup de curiosité, que nous avons retrouvé l’atmosphère drôle et insolite créée par Tore Renberg et Øyvind Torseter.

Les deux adorables frères et sœurs sont unis par une complicité touchante. Ina veille toujours avec une grande attention sur Aslak, qui de son côté progresse dans son langage. Des nouveaux mots, aux prononciations hésitantes mais si comiques, font leur apparition. Ina et Aslak sont les rois des idées insolites et non conventionnelles. De la dynamite pour des enfants, pensez-donc ! Mais, ici, c’est terriblement drôle et inoffensif.



Ils ont pour terrain de jeu une nature bienveillante. La culture scandinave est omniprésente. La forêt est accueillante, jamais effrayante, les animaux y sont amicaux et serviables.



Le texte est finement écrit et vraiment amusant à lire. Rempli de rimes (ça tombe bien, trouver des rimes est le passe-temps préféré de ma fille actuellement...), de répétitions d’onomatopées, d’expressions peu classiques pour des enfants mais justement trouvées, il fait mouche à chaque lecture ! Ma fille rigole des tentatives de langage d’Aslak et moi des situations saugrenues dans les quelles se trouvent les enfants. Une vraie pépite, cet album !



Les illustrations sont également originales. Faites de photographies de papiers ou de cartons découpés, elles donnent du volume aux décors et aux personnages. J’adore l’ours et la chouette qui boivent tranquillement un p’tit jus de fruit, ou peut-être même un p’tit café (à nous d’imaginer), dans leurs gobelets ! En regardant avec attention on aperçoit les traits de crayons sur les visages, les plis des vêtements, les agrafes sur les pattes ou sur le tracteur. Ce qui donne encore plus de charme à l’illustration car on peut imaginer comment elle a été réalisée. On a presque envie d’en faire soi-même ! Personnellement c’est un énorme coup de cœur.



Décidément les aventures d’Ina et d’Aslak n’ont pas fini de nous séduire. Vivement la suite...
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Pixley Mapogo

A moins de s'intéresser vivement à l'ambiance des concerts rock en norvége ou encore de vouloir faire une collection de prénoms norvégien...je ne vois pas beaucoup d'intérêt à la lecture de ce roman qui nous livre un récit sans passion d'un homme à la personnalité pour le moins immature, à la sexualité perturbée, qui a beaucoup de mal à mettre de l'ordre dans ses idées...une lecture un peu fastidieuse, d'autant que l'auteur n'a pas vraiment de style et fait un usage pour le moins abusif de phrases qui se terminent en...! Bref, pas beaucoup de plaisir y compris pour les quelques passages dit erotiques dont les "images" sont un peu lourdes.... et finalement pas mal d'ennui pour le lecteur au fil des pages!
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Charlotte Isabel Hansen

Je reconnais que devenir père d'un seul coup d'une petite fille de sept ans ne doit pas être simple, mais j'ai trouvé ce livre très bavard et très long. Je me serais bien passé des nombreuses longueurs sur les états d'âme du nouveau papa.



J'ai aimé quelques réflexions amusantes de la petite fille ainsi que le moment de leur rencontre.



J'ai donc fini par le lire en accéléré pour trouver les passages qui m'intéressaient, ils n'ont pas été très nombreux. L'écriture de cet auteur est agréable à lire (quoiqu'un un peu vulgaire par moment) mais je n'ai pas accroché.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Les rois du pétrole

J'aime bien la Norvège, j'aime bien découvrir les auteurs norvégiens ..

Ma curiosité m'a entraîné jusqu'à Tore Renberg !

Après survol des critiques babilioniemes, je ne suis pas sûre d'avoir choisi un auteur qui va m'enchanter.

C'est effectivement bavard, très bavard, l'essentiel du roman est une suite de dialogues entre les différents personnages. On s'y perd un peu car il y a beaucoup d'intervenants. Les échanges ne sont pas d'une nature très intellectuelle. Nous sommes plutôt dans le banal, dans la vie de tous les jours, les obligations familiales, les rituels des uns ou des autres, dans l'histoire de chaque protagoniste, ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils auraient voulu faire ou auraient dû faire.

Mais le bavardage des uns et des autres nous permet de nous immiscer dans leurs vies privées, leurs amours, leurs désirs et leurs espoirs.

Une autre forme de narration ne nous aurait certainement pas permis une telle immersion dans cette banlieue de Stavanger.

L'intrigue en elle même n'a, je l'avoue que peu d'intérêt, les dysfonctionnement des sociétés scandinaves sont bien mieux décrites dans d'autres romans, c'est juste un portrait pas très flatteur ni très enjolivé de la ville de Stavanger qui a pu profiter pleinement de l'arrivée du pétrole .... juste un divertissement....
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