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3.74/5 (sur 88 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Monrovia (Libéria) , le 22 avril 1966
Biographie :

Hélène Cooper est né le 22 avril 1966 à Monrovia, au Libéria, et a étudié le journalisme à l'Université de Caroline du Nord. Ses ancêtres comprennent deux des premiers colons du Liberia: Elie Johnson et Randolph Cooper.
Elle est correspondante à la Maison Blanche pour le New York Times et travaille pour le Wall Street Journal.
En 2008, elle publie un mémoire intitulé The House at Sugar Beach publié chez Simon & Shuster (La Maison de Sugar Beach). Ce mémoire concerne essentiellement le coup d'état au Libéria en 1980 et ses effets sur sa famille, socialement et politiquement les descendants de l'élite américaine des esclaves libérés qui ont colonisé le pays au 19ème siècle.
Le livre a reçu des critiques élogieuses et a été finaliste de la catégorie Autobiographie du National Books Critics Circle Award en 2008.
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Payot - Marque Page - Helene Cooper - Madame la présidente


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
A ce qu'on sait, les parents d'Elijah Johnson étaient des mulâtres qui avaient été libérés des plantations américaines parce qu'ils étaient à moitié blancs, comme l'étaient beaucoup d'autres à l'époque dans la catégorie grandissante des Noirs afrranchis. Ils étaient nombreux à avoir la peau claire; certains pouvaient même passer pour des blancs. Les propriétaires d'esclaves des plantations du sud faisaient des enfants à des esclaves femmes puis libéraient ceux-ci, soit par culpabilité, soit par un sentiment de paternité détourné, soit encore pour qu'ils disparaissent de la plantation et à la vue de Madame.
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"Lorsqu’ils eurent le choix entre l’Amérique et l’Afrique, ils choisirent l’Afrique. Ainsi, cent cinquante ans plus tard, mon enfance ne serait pas celle d’une petite Noire américaine soumise aux préjugés raciaux contre les parasites de l’assistance sociale. Je n’allais pas non plus connaître le lourd destin des petites Africaines subsahariennes, qui ont une espérance de vie d’une quarantaine d’années, quittent l’école à onze ans pour aller chercher de l’eau et cuire le repas sur un feu de charbon, et mettre au monde des bébés à peine plus jeunes qu’elles. "
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Lorsqu'ils eurent le choix entre l'Amérique et l'Afrique, ils choisirent l'Afrique. Ainsi, cent cinquante ans plus tard, mon enfance ne serait pas celle d'une petite Noire américaine soumise aux préjugés raciaux contre les parasites de l'assistance sociale. Je n'allais pas non plus connaître le lourd destin des petites Africaines subsahariennes, qui ont une espérance de vie d'une quarantaine d'années, quittent l'école à onze ans pour aller chercher de l'eau et cuire le repas sur un feu de charbon, et mettre au monde des bébés à peine plus jeunes qu'elles.
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- Et qui est cette personne ? demande la maîtresse de classe qui s'approche de moi.
- Je m'appelle Helene Calista Cooper.
- Et d'où viens-tu Helene ?
- Monrovia.
- Et c'est où, çà ?
- Au Libéria.
- Et c'est où, çà ?
- En Afrique de l'Ouest.
- Tu viens d'Afrique?
- Oui.
- On dirait que tu viens de Boston. Comment se fait-il que tu n'es pas l'accent africain?
"Parce-que je sais parler cullor, crétine". Et qu'est-ce qu'elle s'imagine que j'ai fait pendant 14 ans au Libéria, si ce n'est d'apprendre à parler l'américain?
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Son fils, Ishamel, avait cinq ans. Un âge terriblement proche de celui auquel étaient recrutés les légions d'enfants soldats en Afrique de l'Ouest. Même lorsqu'ils pouvaient survivre à leur enlèvement, aux drogues et à leur enrôlement sous divers généraux rebelles, jamais ces garçons ne retrouveraient leur enfance. Cette enfance qu'on leur volaient pour les contraindre à se battre au nom d'une guerre absurde.
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La Grande-Bretagne avait récemment interdit la traite des esclaves. Freetown était ainsi un havre pour les esclaves qui venaient d'être capturés puis relâchés. Mais le commerce humains restait intense. C'était dur à avaler pour les nouveaux colons, qui pensaient avoir définitivement quitté le monde de l'esclavage quand ils avaient quitté l'Amérique: ils voyaient se succéder les goélettes espagnoles et portugaises chargées d'esclaves que des Britaniques remorquaient jusqu'au port après les avoir interceptées. Les bateux saisis jetaient l'ancre juste à côté de l'Elisabeth. Ils sentaient mauvais, un mélange ignoble de déjections humaines et de rance. La cale où étaient détenus les esclaves semblait d'une exiguïté invraisemblable.
Pourquoi les Africiains continuaient-ils de vendre leurs frères et leurs soeurs aux trafiquants d'esclaves européens ? Les colons avaient espéré trouver autre chose en Afrique. Ils y virent un nouveau signe de leur supériorité sur les Africains autochtones, leur condescendance allait persister pendant des décennies.
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Le Cap Montserrado, qui s’étendait de l’Océan Atlantique à la brousse tropicale sur quelque 340 kilomètres carrés, dut vendu aux Américains contre des pistolets, de la poudre, des perles, des miroirs et du tabac.
La valeur nette était inférieure à 300 dollars.
Un siècle et demi plus tard, nous étions en possession d’une maison en Espagne, de plusieurs demeures et fermes au Liberia et de notre palace de Sugar Beach. Nous faisions partie de la royauté congo.
Il était donc inconcevable de me laisser seule dans ma chambre, moi, petite princesse, à pleurnicher et à me cacher sous les couvertures toute la nuit pour échapper à des esprits imaginaires et à des vauriens bien réels. Et c’est ainsi que papa et maman allèrent me chercher une sœur chez les indigènes
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"Le 24 décembre 1989, Charles Taylor prend possession du Liberia et décime le peu qu’il reste à décimer dans le pays après 8 années de massacres et mauvaise gestion sous Samuel Doe. Les Congos du Liberia et une majorité croissante d’Indigènes pensaient avoir connu l’horreur sous Doe. Avec Charles Taylor, ils vont découvrir que l’horreur a des profondeurs encore insoupçonnées."
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 Les vauriens n’avaient rien à voir avec les voleurs; un vaurien, ça s’introduit chez toi la nuit et ça décampait avec ta porcelaine fine, tandis qu’un voleur, ça travaillait pour le gouvernement et ça s’en prenait au trésor public
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Si vos rêves ne vous font pas peur, c'est qu'ils ne sont pas assez grands.
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