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3.46/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Milan , le 01/08/1918
Mort(e) à : Naples , le 23/02/1999
Biographie :

Écrivain et éditeur italien

Il nait à Milan dans une famille juive de originaire d'Émilie. Il passe son adolescence dans plusieurs maisons de correction, car il est d'un caractère peu facile et rebelle. Soutenu par une intelligence vive et une prédisposition à la lecture et aux arts du spectacle, il parvient à s'inscrire à l'Université Ca 'Foscari de Venise et y suit les cours de littérature française.

Ces caractéristiques l'amènent très jeune à s'occuper de théâtre à écrire des critiques. Il noue une amitié durable avec Ernesto Treccani, Alberto Lattuada, Alberto Mondadori. Il joue un petit rôle dans le film I ragazzi della Via Paal d'Alberto Mondadori et Mario Monicelli.

En 1937, il participe avec enthousiasme au Littoriali du régime fasciste, mais l'année suivante, lors de la promulgation sur l'ensemble du territoire italien des lois raciales, il se repent et avec une ardeur renouvelée il devient antifasciste, il renonce à ses études universitaires en Italie et entre à l'Université de Grenoble.

En 1938, il fonde, avec Luciano Anceschi, Raffaele De Grada, Vittorio Sereni, Ernesto Treccani et d'autres le mouvement et la revue Corrente, à laquelle il participe comme critique littéraire et de théâtre sous le pseudonyme de Berto Vani. La même année, avec le philosophe Remo Cantoni, il ouvre librairie La lampada, qui ne tarde pas à susciter un grand intérêt culturel, mais qui devient aussi un refuge pour les opposants, et un soutien logistique du combat clandestin.

En 1941, après une tentative ratée, en raison de l'éclatement de la guerre, d'émigrer vers les États-Unis, il fonde la librairie ancienne Il Polifilo, à laquelle, après la guerre, avec son frère Enrico, il accolera la maison d'édition homonyme.

Il publie son premier roman "Erba d'infanzia"(1943) chez l'éditeur Parenti à Florence, où il fréquente écrivains et intellectuels qui se retrouvent autour du cercle Giubbe Rosse, comme Carlo Emilio Gadda et Eugenio Montale. Mais, le 8 septembre 1943, avec la fuite ignominieuse du roi, la résurgence de la persécution raciale et le chaos total, l'amène à fuir vers la Suisse avec sa femme Anna Maria Camerin et son premier fils de Paolo âgé d'à peine six mois. Il s'installe à Lugano où il dirige la page littéraire du journal socialiste tessinois Libera stampa, dans lequel écrivent, entre autres, Aldo Borlenghi, Gianfranco Contini, Giansiro Ferrata, Fernando Giolli et Gianni Pavia.

Il retourne en Italie en avril 1945, écrit un roman, "Compagn
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Source : wikipedia
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(en italien) 2013 Présentation du livre I compagni di settembre.


Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il s'endormit tard. Il avait prit conscience au cours de cet après-midi de la complexité de l'amour, qui n'était pas seulement un désir d'harmonie et de beauté, mais aussi une aspiration à ne plus exister, à s'anéantir. Il entrait dans l'amour quelque chose d'irrémédiablement cruel, quelque chose que l'on n'aurait pu confesser, même si on l'avait vraiment compris.
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Il percevait dans sa poitrine une sensation de douceur, si intense qu'elle lui pesait tandis qu'il offrait tout simplement son bien le plus précieux. Non pas un objet inanimé mais un talisman limpide et gracieux, qui l'avait sauvé d'influences troubles et de vanités inutiles ; à présent, il comptait moins qu'un sourire de son ami. C'était dans l'attente de ce sourire, pensa-t-il, que le bateau avait dirigé vers lui sa proue effilée le jour où, l'ayant mis à l'eau, il avait levé les yeux et avait été frappé par la silhouette allongée de la femme étrangère.
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Il s'obligeait à ne pas fixer son visage, pour cacher l'émotion qui lui coupait la parole et lui ôtait la force de se relever - il était à genoux ou étendu pour redresser l'arceau frappé par une boule lancée trop fort - mais ses yeux se levaient d'eux-mêmes dès qu'il aspirait le parfum léger de ses bras qui l'effleuraient. Il craignait de s'évanouir, le visage enfoui dans l'herbe dont les brins s'agrandissaient sous le feu du soleil en un faisceau de fines lames. Sa carnation, nuancée de blond et de miel dans le décolleté étroit, le cou élancé, qui portait sa tête comme une volute délicate, paraissaient vibrer derrière les longs rayons; à travers les arbres, ils atteignaient la pelouse de biais et découpaient sa silhouette en morceaux précieux, mouchetés de poussière dorée.
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Le ballon formait une tache obscure entre lui er la femme assise là-haut, contre le soleil réfléchi dans les gouttes qui descendaient le long de ses cils. Il le déposa à côté de l'enfant, en secouant la tête pour y voir, et il rencontra le sourire de la femme : une lumière subite et encore tremblante l'éblouit et l'empêcha d'entendre immédiatement ses paroles.
Elle le remerciait en italien et ajouta :
- Voulez-vous jouer avec Andrew ?
Elle prononça le nom de son fils sans l'adoucir de la voyelle chantante, une caresse réservée à lui seul.
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