il existe une loi des erreurs que l'on peut énoncer ainsi : les petites erreurs ne comptent pas tant que les grandes n'ont pas été éliminées. Cela vaut pour l'histoire de la mesure du temps : tout progrès dans la marche des horloges et des montres a lancé un nouveau défi en mettant en avant des problèmes autrefois assez mineurs pour être négligés.
(p.177)
C'est précisément à ce moment, où Maskeldyne, astronome, voyait le triomphe de l'astronomie, qu'apparût ce trouble-fête, John Harrison, arrivant avec ses boîtes secrètes et usurpant les fruits de décennies de patiente observation et de brillante analyse mathématique.
(p.235)
Nul ne sait ce qu'est le temps ; et sans doute personne ne sait non plus le définir et l'expliquer à la satisfaction générale. Mais nous savons bien le mesurer.
(p.276)
Ce n'est pas l'horloge qui a provoqué un intérêt pour la mesure du temps ; c'est l'intérêt pour la mesure du temps qui a conduit à l'invention de l'horloge.
(p.98)
L'horloge mécanique, à ses débuts, fut un instrument grossier, imprécis et peu fiable. Il fallut quatre cent ans pour en faire un instrument de précision.
(p.133)