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3.92/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Roche-sur-Yon , 1883
Mort(e) le : 26/08/1927
Biographie :

Cécile Sauvage, « poétesse de la maternité » née à La Roche-sur-Yon (1883-1927), est une écrivaine française, épouse de Pierre Messiaen et mère d'Alain et d'Olivier Messiaen..

Source : Wikipedia
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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Jeanne Dortzal 2:19 - Edmée Pauline Delebecque 3:30 - Harlette Hayem 5:19 - Catherine Pozzi 6:31 - Andrée Magdeleine Husson 7:39 - Cécile Sauvage 9:32 - Marie Noël 11:01 - Générique Vous aimerez peut-être : QUI NYMPHE, QUI MADONE #12 : https://youtu.be/_wcvfKF95-A QUI NYMPHE, QUI MADONE #11 : https://youtu.be/UGX87mD2NRE QUI NYMPHE, QUI MADONE #10 : https://youtu.be/gpR3cP7lxR4 QUI NYMPHE, QUI MADONE #9 : https://youtu.be/DtWZIHZU7Vo QUI NYMPHE, QUI MADONE #7 : https://youtu.be/bPexQr8zYWY QUI NYMPHE, QUI MADONE #6 : https://youtu.be/IKim_loBAbs QUI NYMPHE, QUI MADONE #5 : https://youtu.be/p1ZeL66gnaY QUI NYMPHE, QUI MADONE #4 : https://youtu.be/yos¤££¤50Harlette Hayem62¤££¤ QUI NYMPHE, QUI MADONE #3 : https://youtu.be/D_5987PxJRU QUI NYMPHE, QUI MADONE #2 : https://youtu.be/wGvAEiMIJ2k QUI NYMPHE, QUI MADONE #1 : https://youtu.be/2eLyH8-CM68 Femmes écrivains : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8qhOvXJDXpE1fe92htazYwn Référence bibliographique : Alphonse Séché, Les muses françaises : anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Images d'illustration : Jeanne Dortzal : https://poetesses.blog4ever.com/jeanne-dortzal-presentation-et-bibliographie Edmée Pauline Delebecque : https://fr.wikipedia.org/wiki/Edmée_Delebecque#/media/Fichier:Les_muses_françaises_1908_Edmée_Delebecque.jpg Harlette Hayem : https://fr.wikipedia.org/wiki/Harlette_Hayem#/media/Fichier:Les_muses_françaises_1908_Harlette_Hayem.png Catherine Pozzi : https://www.liberation.fr/culture/livres/catherine-pozzi-publier-pour-ne-pas-etre-pillee-20210906_¤££¤42Catherine Pozzi36Catherine Pozzi53Catherine Pozzi29¤££¤/ André Corthis : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fd/Les_muses_françaises_1908_André_Corthis.jpg Cécile Sauvage : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-roche-sur-yon-85000/la-roche-sur-yon-cecile-sauvage-poetesse-devoree-par-la-passion-c273ba1e-fc11-11eb-b859-ec5d9416da74 Marie Noël : https://le-verbe.com/portrait/marie-noel-poetesse-de-lamour-et-de-la-douleur/ Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vyncke is licensed under a CC BY-SA 3.0 Attribution-ShareAlike 3.0 license. Site :

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Citations et extraits (75) Voir plus Ajouter une citation
Je ne veux qu’un rêve
À demi-flottant,
Que mon âme brève
Passe en voletant,
Que la brume fine
L’enveloppe aussi ;
Qu’elle s’achemine
Sans autre souci
Que celui d’errer
Avec une brise,
Sur l’arbre léger,
Sur la terre grise.
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Cécile Sauvage
Le soir, au soleil je m'assieds

Le soir, au soleil je m'assieds
Devant ma porte ;
Le jardin, les arbres fruitiers,
La brise forte
Soufflent jusqu'à moi la rumeur
Des tièdes feuilles
Sans que mon immobile cœur
En lui l'accueille.

Je devine les coteaux mous
Qui se prolongent,
Sur l'étoffe de mes genoux
Mes mains s'allongent
Et je m'abîme à regarder
Ces deux mains frêles
Comme si mon corps tout entier
Était en elles.

Le vallon (1913)
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Cécile Sauvage
LA CORBEILLE

Choisis-moi, dans les joncs tressés de ta corbeille,
Une poire d'automne ayant un goût d'abeille,
Et dont le flanc doré, creusé jusqu'à moitié,
Offre une voûte blanche et d'un grain régulier.
Choisis-moi le raisin qu'une poussière voile
Et qui semble un insecte enroulé dans sa toile.
Garde-toi d'oublier le cassis desséché,
La pêche qui balance un velours ébréché
Et cette prune bleue allongeant sous l'ombrage
Son oeil d'âne troublé par la brume de l'âge.
Jette, si tu m'en crois, ces ramures de buis
Et ces feuilles de chou, mais laisse sur tes fruits
S'entre-croiser la mauve et les pieds d'alouette
Qu'un liseron retient dans son fil de clochettes.
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Souvent le cœur qu’on croyait mort
N’est qu’un animal endormi ;
Un air qui souffle un peu plus fort
Va le réveiller à demi ;
Un rameau tombant de sa branche
Le fait bondir sur ses jarrets
Et, brillante, il voit sur les prés
Lui sourire la lune blanche.
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Cécile Sauvage
Chaque mot murmuré
Par vous est un baiser
Intense et prolongé,
Comme un baiser sur l'âme.
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Cécile Sauvage
     
C'est lorsque l'abeille
Se balance sur les fleurs,
C'est lorsque s'éveille
Du silence et de l'odeur
Une mélodie
Fluide comme l'air pâli
Où l'ombre et la vie
S'assoupissent à demi…
     
« Fumées », Le Vallon sauvage,
Mercure de France, 1913.
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Dans les prés pleins de scabieuses
Sous un ciel pâle et sans éclat,
Mon âme autrefois plus rieuse
Apprend à sourire tout bas.

Elle apprend à taire sa peine
Et sa robe couleur du temps
Est un nuage qui se traîne
Et se mire dans les étangs.
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Cécile Sauvage
Mes pieds touchent-ils le pré ?
Une hirondelle s'envole.
Ah ! comme le jour doré
Pèse peu sur mes épaules;
Comme il pâlit et se fond
Dans la brume de la lune
Et m'entraîne et me confond
Avec la ramure brune.

( " Fumées")
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Cécile Sauvage
Musique

Une lente voix murmure
Dans la verte feuillaison ;
Est-ce un rêve ou la nature
Qui réveille sa chanson ?
Cette voix dolente et pure
Glisse le long des rameaux :
Si fondue est la mesure
Qu’elle se perd dans les mots,
Si douces sont les paroles
Qu’elles meurent dans le son
Et font sous les feuilles molles
Un mystère de chanson.

Ô lente voix réveillée
Qui caresse la feuillée
Comme la brise et le vent ;
Voix profondes de la vie
Et de l’âme réunies
Qui murmurez en rêvant.
Une forme s’effaçant
Dont les gestes nus et blancs
Flottent dans l’ombre légère
Sous un rideau de fougères
Semble exhaler à demi
De ses lèvres entr’ouvertes
Un chant de silence aussi
Berceur que les branches vertes.

À peine si le murmure
De la muette chanson
Poursuit sa note et s’épure
Dans la douce feuillaison ;
Et la main passe en silence
Sur la tige d’un surgeon
Dont le rythme fin balance
Les branches de ce vallon.
Ô musique qui t’envoles
Sur les papillons glissants
Et dans la plainte du saule
Et du ruisseau caressant !

Passe, chant grêle des choses,
Coule, aile fluide qui n’ose
Peser sur l’azur pâli,
Sur les rameaux endormis ;
Efface-toi, chant de l’âme
Où se mêlent des soupirs
Dans la fuite molle et calme
Des voix qu’on ne peut sai
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Cécile Sauvage

Je me souviens de mon enfance
Et du silence où j'avais froid;
J'ai tant senti peser sur moi
Le regard de l'indifférence.

Ô jeunesse, je te revois,
Toute petite et repliée,
Assise et recueillant les voix
De ton âme presque oubliée.

Extrait du recueil "Mélancolie"
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