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3.42/5 (sur 58 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 11-12-1922
Mort(e) le : 22-08-2007
Biographie :

Grace Paley (née Grace Goodside le 11 décembre 1922, morte le 22 août 2007) est un écrivain américain, auteur de nouvelles et de poésie, et une militante politique.

Elle se lance tôt dans l`écriture et l`engagement féministe. Pacifiste, elle militera également contre la guerre du Vietnam, les interventions des Etats-Unis en Amérique latine, et contre la guerre du Golfe. Elle a essentiellement écrit des nouvelles, pleines d`humour. Elle a peu publié. Son premier recueil de nouvelles, «Les Petits Riens de la vie», remonte à 1959. Suivront notamment «Plus tard le même Jour», «Enorme Changement de dernière minute» et «C`est bien ce que je pensais», recueil d`un choix d`articles d`elle parus au cours des trente dernières années.

Source : Wikipedia et http://www.rue-des-livres.com/auteurs
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Bande-annonce du film de Lilly Rivlin : Grace Paley: Collected Shorts (en anglais)


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
C'est d'empathie que j'ai besoin. L'empathie d'un véritable ami est précisément ce qui m'a manqué pendant des années.
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Ce qui prouve que si quelqu’un ou quelque chose me bouscule ou me remet en question, je suis capable d’agir à bon escient.
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Que je me lève tôt ou tard, ça ne change rien, la journée m'échappe toujours.
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Après deux semaines d'absence sans un mot d'explication, il me fallait abandonner tout espoir. Je ne savais pas comment expliquer ça aux enfants : ça avait à voir avec le bien et le mal, la bonté et la méchanceté, les hommes et les femmes. J'avais ça au bout des doigts, prêt à donner. Mais je pensais que je ne devais pas leur cacher les erreurs et la vérité. Qui sait ? Peut-être trouveront-ils un jour quelque part dans le monde un ami plus sûr que je n'en ai jamais trouvé. Alors je les ai juste mis au lit puis je me suis assise dans la cuisine et j'ai pleuré.
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Dans certains milieux, j'avais du succès, dit Tante Rose. C'est pas que j'étais plus mince, à l'époque, mais j'avais plus de stabilité dans les chairs. Tu vois Lillie, faut pas être surprise dans les temps qui viennent - le changement c'est un fait de dieu.
Y'a personne qui y coupe. faut quelqu'un comme ta mère, en hibernation perpétuelle pour ne pas se rendre compte que son derrière est de plus en plus gros. Ca fait maintenant trente ans qu'elle gazouille aux oreilles de son canari. Qui donc l'écoute ? Papa est au magasin. Seymour et toi, vous ne pensez qu'à vous. Alors elle est là dans sa cuisine propre comme un sou neuf, à attendre un mot gentil et à penser : "Pauvre Rosie"...
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(…). Et puis ma mère avait mis de beaux coussins partout, sur les lits, sur les chaises. C’était sa forme d’expression artistique : le soir, elle brodait ou bien cousait des bouts de coton fleuri en motifs extrêmement délicats sur de l’étamine ordinaire blanche ou bleue. Les femmes ont toujours utilisé ainsi les étoffes qui vivent et meurent en pièce ou en loques. C’est leur façon de dire : ici, c’est chez moi.
- Ouais, a dit Mme Luddy.
- Les hommes n’ont pas ce type de soupape. C’est pour cela qu’ils sont toujours à courir à droite, à gauche.
- Jusqu’à être soûls pour se coucher, a-t-elle dit.
- Oui, à plus grande échelle, on retrouve exactement le même comportement dans le monde entier. Ils commencent par faire quelque chose qu’ils démolissent ensuite et ils finissent par écrire un livre pour raconter comme c’était passionnant.
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Une femme, ça compte ses gosses et ça prend des airs, comme si c’est elle qui avait inventé la vie, mais les hommes, il faut qu’ils réussissent dans la vie. Je sais que les hommes, ils ne se font pas avoir par le bonheur. (Un intérêt dans la vie)
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L’écrivain n’est pas une espèce d’historien bidon qui passe son temps à répondre aux questions de tout un chacun au moyen de personnages inventés pour boucher les trous. Il ne fait qu’interroger.
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My father couldn't think of what to say to that. Then he decided : "You're in America! Clara, you wanted to come here. In Palestine the Arabs would be eating you alive. Europe you had pogroms. Argentina is full of Indians. Here you got Christmas. . . Some joke, ha?"

"Very funny, Misha. What is becoming of you? If we came to a new country a long time ago to run away from tyrants, and instead we fall into a creeping pogrom, that our children learn a lot of lies, so what's the joke? Ach, Misha, your idealism is going away."

"So is your sense of humour".

"That I never had, but idealism you had a lot of."

(in "The Loudest Voice")
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Are you kidding? I was furious to be drawn into their conflict. Kaddish? What do I know about Kaddish. Who's dead? You know my opinions perfectly well. I believe in the Diaspora, not only as a fact but a tenet. I'm against Israel on techical grounds. I'm very disappointed that they decided to become a nation in my lifetime. I believe in the Diaspora. After all, they are the chosen people. Don't laugh. They really are. But once they're huddled in one little corner of a desert, they're like anyone else : Frenchies, Italians, temporal nationalities. Jews have one hope only - to remain a remnant in the basement of world affairs - no, I mean something else - a splinter in the toe of civilizations, a victim to aggravate the conscience. (...)
I am only trying to say that they aren't meant for geographies but for history. They are not supposed to take up space but to continue in time.

(in "The Used-Boy Raisers")
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